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Texte

Été 1944

La bataille suprême est engagée

Des centaines de Tahitiens combattent sur plusieurs fronts et dans tous les corps
d’armée contre les forces de l’Axe. Dès l’annonce de l’armistice de 1940, ces jeunes
hommes inexpérimentés, à peine sortis de l’adolescence,
ont traversé les océans, les continents et les déserts
pour poursuivre la lutte aux côtés des Anglais.
À Bir Hakeim, dès la première bataille,
la plus éclatante des victoires de la France libre,
les Tamari’i Volontaires feront la preuve
comme le dira le Maréchal Rommel,
que des hommes décidés à « ne pas jeter le fusil
après la mire à la première occasion »,
peuvent réaliser des miracles, même si la situation
est désespérée. Ce que l’on sait moins,
c’est qu’il y a eu aussi des Tahitiens engagés
dans les Forces aériennes françaises libres,
dans les Forces navales françaises libres,
e
dans les parachutistes SAS, dans la 2 D.B.,
dans les corps francs et dans
les forces françaises de l’intérieur (FFI).
L’un des plus modestes « confettis »
de l’Empire fut ainsi brillamment représenté dans
les armées de la libération.
Aujourd’hui, seuls quelques noms de ces héros de l’ombre nous sont familiers.
Le récit de l’épopée des Tamari’i Volontaires devait être racontée au-delà des seuls faits
historiques afin que nous puissions nous souvenir de chacun d’entre eux.
Les sources de l’exposition sont tirées du livre « Tamari’i Volontaires , les Tahitiens dans la seconde guerre mondiale » de Jean-Cristophe Teva Shigetomi