VEA MAOHI_N_006_1939_JUIN.pdf
- Texte
-
GOUVERNEMENT
RÉPUBLIQUE
FRANÇAISE
DES
Établissements de l’ Océanie
CABINET
nu
GOUVERNEUR
n°
/6 6 C
LIBERTÉ— ÉGALITÉ— FRATERNITÉ
BO R D EREA U D’ENVOI
des pièces adressées à Mons- / > / / J^Circons as Tuamotu-Gambier
à____Papeete_______
I. G. n- 184.
VIA MAOHI èvL «ois de JUIN 1989
8 0 » J U JJL1
Note édLLtoriale : MMHÎ1MJ
Gomment conserver vos terres (II)
Nouvelles soadialos du 11 anal au 11 juin 1959
la production des baaaaes coloniales
Décret sur les conseils d’adninistration dos
aiasion» religieuse*
Textes officiels locaux
les sports à Papeete
Avis du servies topographique pour Moorea
(voir 3.0* du U juin 1959, page 257)
a
légende de V£I I? (suite et fia) .
Progrès**© des fête» du 14 juillet 1959
m wm w
Mauruuru aux îles éloignées qui a*ont que de pauvres écoles pour
apprendre à lire et à écrire» qui sont rarement visitées,mais qui ont
trouré las moyen» de faire parvenir de nombreux abonnements à Papeete
pour le VIÂ MAOHI,
Ces îles sont pauvres et leurs habitante n’ont pas 1® moyen d’en
voyer leurs enfants axrr écoles de Papeete, ils ne peuvent pas faire
grand!chose pour augmenter leurs revenus, mais ils cherchent à* savoir»
ils lisent ce qui est écrit en langue tahltienne»
lia pourraient se laisser au découragement parce qu’il» sont iso
lés et pauvres| ils pourraient quitter ces îles où bien manger est
difficile! ah bien non, lie y restent pour garder les terre» que leur»
ancêtres ont conquises, il© virent en famille, en groupe, comme depuis
toujours et leur esprit est heures*»
ï*o tîl '1IÜÏ est heureux ô.& las remercier tout particulièrement
de s*êir« ehotaéf? si rcrbreux -h 1er. félicite, dç raclercher aimai le
moyen de tenir leur esprit éveillé et curietes: de ço qui .
5® passe
le monde.
MAUB8ÏÏÊU roa la.
Vea M ohi - Juin 19S9
GfrttfMf CONSERVEE VOS ÏÎ'MES t
ÜottU avons t u dsu» lu Vea M obi du Mois de mai ru* ce qui reste ce terres
entre 1®«- üt&ins des- aaofis ©st peu' m chose, nous «Voue msml it soiweat ces
.terres qui m sont pins entre Xmrê mina- avalant quitte X® patrimoine que
leur avaient légué leurs ancêtres.
Aujourd'hui nous ionfiaineroas cmseafele ce que les tehitiens àoiv&ît î ire
pour conserver %&m-$ terres.
CQiMXRT bO%S£RVil tte Ttfl-XS t .
.
Mmt T e r ü te disait t je vendrai m. «elle* «a ehael.se et non peatelon tels
je a© vendrai, jamais aie. terte*
Je lui «d répondu-* très vbteu.'assis sdfie-tei de- i'alcool» te tels trop,
te assis es tr&vaillsur » i « te' dépensa# trop facile»®»! ■ton argent» prends
garé* k m pas faire de dette# ' ' ‘
, j '.
âi tu fais é#s dettes ce s'est pas toi aidaî'Ses *
Les Hollande,la les reçurent avec use grande cordialité et cas fStass furent
données en leur honneur.
EîiLïfî—UNIS
9
Bullitt, ambassadeur- des ïï.S.â, en Franco parla à Boues en termes éaauvæats
«du peuple de Jeanne d ’Are!», jasais, dit-il, Je ne vis un peuple affronter 1«
danger avec un moral plus adeirafel© eue le peuple français d ’anjourd’huij son
unité et sa sérénité font l’honneur d© le race îfflbteiaé*
Le H m l près de lew-Iork le Squalus, jréceot sous-aarin de 1.450 tonnes,
procéda 1 des essais de plongée m. large de l’île Wright, une vanne «* coinça
l’eau envahissant 1*avant du navire le sous aarin coula, par 80 aètros de fond
avec 59 occupants vivantsj des navire» spécialement équipés pour le sauvetege
des submersibles se rendirent sur les lieux, ea-'eoftsvrv© hurrr'. wli' de u-.uysr
llésajfoftge.
S5 nfirtae ©t officiers ftoent reiaontés du sous-at&rin Sqnalus eu cours ce
soirée et dans le nuit de mercredi à. Jeudi,.ES a&i* Les E6 hoases oui se troùwtet
à l’arrière du sous maria ■sont sorte. Le travail Reprit 4j«di a»t±s pour sortir
les morts du sous maria qui sera, vidé et ssef— ls renfloué.
V*
Le peuple américain derrière a. Roosevelt Président de 1® fiépubliq u.e a“ ericï.ina est décide de venir es aide c.’unc façon effective a la 1r-r.es et -a i ’te—
glotfcrre. Pour en donner use preuve tangible â l’âllsnp» -ét à l’Italie les
.
o
•
S-U-t
s-Unis
ont Invité
le Foi et la Beine d’Angleterre ce cui n’eteit ■m■ ■MTXdepuis eue lé peuple américain autrefois si.jets anglais s’est révolté cou—
tre:le roi "d’Angleterre et avec l’aide d® la Franc© s’était âwUrêfi Éêcubli-r-i
Libre*
CHlîŒ S JAPOH (LO juin 1959)
Vne dépêche de l’Baited Presse de fokio reproduite par le lew-Xork Herald
de Paris, rapport© que le gouvernement japonais aurait envisagé sérieuse ent
la possibilité d’entrer en pourparlers avec le gouverneaent de Chaag Kei Chek.
C« sont les difficultés financières et economiques du Japon, l’instabilité du •
change chinois qui auraient incité certaines milieux politiques & envisager
des négociation© avec le gouvernement central chinois.
Or 1© gauveraeuont du général chrétien Chaag Ksi Cheik n’a jasais ete recousu
-4 -
par les japonais qui ne veulent admettre que le gouvernement qu’eux ont ins
titue à I*snkin*
■Les Japonais doivent être singulier©sent appauvris et'leurs troupes■fafci-•
guées pour "penser à demander la paix à Chi-ng Ssà Chak qui est soutenu chaque
jour davantage par 1*Angleterre, la Fr-nce, 1 assis et les Itate-Onl»*
. CâMAM
Le -Canada a lté conquis par des français mais sous 1® règne de Louis Vf
après plusieurs guerres épuisantes la frînc© fut vsiaeu© per les anglais et
perdit en 1763 les Indes qui comptent plus de SIS millions d’habittnts et le
Canada ©à l’on trouve encore actneilemoat une population d© 4 aillions d’ha
bitants perlant toujours le fiançais.
Après avoir rendu visite à la fr&nca le nouveau roi d’Angleterre a choisi
1© Canada- pour la première visite qu’il doit faire à ses états.
Voici un bref récit de ce voyage.
Le 16 mai 1889 à 18 h.50 les Souverains britanniques arrivèrent à. bord de
l ’Bapress .of Australie à Québec et débarquèrent à 14 fe*85, 'acclames .par dus
milliers de-Canadiens français tandis que 5,000 enfants chantaient éo franogii
le ”God save the King”.
à l ’assasblêe-- législative Buplsssis, près1er Maistre de 1». proviaee, et
1® maire lurent une adresse en fr*a»çs-As. L’adresse de Duplessis dit que Québec
est le bercesu de la. nation canadienne oh naquit l’entente anglo-franco-c nadietme* Astre province demeura loyale à le couronne britannique. Elle ne .fut
pas moins fidèle aux traditions de .ses ancêtres fy&nçfci»,
Répondant au premier Ministre de la. province dé Québec Duplessis, le 'Soi
a *exprimant en français, fit l’éloge des Canadiens froaç -1« et de l’esprit de
tolérance des JS grandes races canadiennes qui vivent côte à côte, ajoutent que
cette harmonie laisse bien augurer de l ’avenir du C naclsu
Le® Souverains se rendirent à 1®. Citadelle puis ©u château Frontom&s ou a
l ’issue du déjeuner auquel- assistaient 400 convives, i;.,cJcensie, Kiag, premier
ministre, du Canada, souhaita le isieavsnue m roij il rappela l’exploration et
la fondation du Canada par des navigateurs français et -insista sur la fierté
qu’éprouve le Canada, d ’être le premier Dominion d’au-delà des Sers I recevoir
le Souverain régnant.
Le Sénateur D-ndurand présenta ensuite en français les tonnages cte 1& popu
lation canadienne tout entière. D nâur&nd rendit hommage à Québec où naquit le
Canada et où des exploits qui y furent accomplis constituent des souvenirs
glorieux pour la France et la Cyamde hret&gaa,
Après un séjour à travers le C nada où ils furent partout reçue avec joim,
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les Souverains britannique* arrivèrent à 11 h* 1® 8. juin dans la capital® des
àtv.ts-0hia à Washington. ovationnés par une foule d© 600,000 personnes,
Les sottT6.r-4.ns .britanniques furent reçus p&r Hall et i'eabass&deur britan
nique q«l les menèrent dans la sali® de réception oà les ©tténdàiUïit :;l, et ikm
Roosevelt ainsi que de nombreuses personnalités* Après l'hymne anglais et mé~
ricaim Q, coups de canon retentirait pour saluer 1© roi.
Après un gerden party rémissi-mt 1,500 invité a, us dîner .fut surri f lu --ison Blsncbe, Lors des'toasts, Roosevelt souligna Isa contribution d« ü u
-a*
à la civilisation et su M e a ttre des peuples. Il cita en exemple la manière
dont leu deux pays conduisent leurs relations mutuelle® : Aucun de nous ne craint
1*agression de 1» autre, nous ne sommes pas «tris dan la c tu
tbc .moments
l ’as contre l’ utre,
de .rai, souhaita que les deux notions-.continuant 1 »«rcher
voie de 1'amitié dans un «onde de paix,
dans la
Les Souverains visitèrent le 10 juin l'Exposition internetionel© de Mm
lork,
Jfoé. indiens à cheval les conduisirent jusqu'au centre de l'Imposition ©à 1®
Président Grever Wh&lœn et sa fesse les reçurenij ils leur présentèrent les
personnalités .dirigeante» de l'Exposition et leur offrirent une pyr&iaicie en or
et .un globe ci© cristal tandle.que 1© commissaire italien de .l'Exposition se li
vrant à une manifestation aslencontreuse faisait le salut fasciste,
Les Souverains hritanniques regagnèrent Québec le £$ juin, Le leadeseie de
leur visite, la presse des li&ha-ÏMl», unanime, souligne l'importance histori
que é«as précédent de la visite qui abolit les préventions héritées du passé
et qui opposaient la démocratie américain© m régime monarchique.
!q,.f ■; qq
mues
Lê Frémis .travaille, veille, reste m r «es gardes, n'a pas peur. Le respect
du «onde entier*«0®© et© nombreux •
tes et Italiens r«ouvelle son cour ce.
^oici au
de l'héroisae.
#
C-ert pourquoi, toute tentative d'hégénonie ou de dotation, la trouverrdt
Uciâ'k^l'iir* avec K liberté, la liberté du «onde,
jours « « . U . à
S ï u t u d l . de l - C î i ’prdseute,
«n dépit des menaces renouvelées, en dépit 0#S mcerui•.«
tiendra
’
S t t ’îrs.c. » veut sas M»odo«.r l ' - * * * * ' ’S t M *
U ^ S
pour cela le temps qu'il faudra, insensible à 1® lassitac.© et a le. peux
Perlant après le Président du Conseil, l'jateswdsur des ^ T ^ 8'
w S i T L S t a les
corna*. des
^oulirnlnt leur volonté d'accepter la guerre plutôt que la perte ^ *®u
S n f T o « A a u . V t a t a i U doive p « « r encor. par la plue t e n M , d««« îéiiïcê. E £ t que le paix .Oit définitive, mi. noue
pacte 1 aort, à pournuivre la ci-oiaado, pour noue vivant., 1 ordre ont ,
"peiner, chercher, trouvez- et n© pas eeder .
tja défilé militaire termina la cérémonie.
Là PBOOTCTIQH DES BAMNES COLOKIàhES FBASCAISES
Il n'y « guère plue de cinq an* que 1« «inistre des Colonie® » dé^
oidé, d.T.nt 1« déwloppMiMt t» U t o W B t ü o j t o >*“ "•.
oopulaire, en France, et le fort acoroisseaent d'importations étrangères
aue activait cette faveur de la clientèle, de développer, dans les terres
françaises d’outre-aer, la culture bananiers en vue de l'exportation
▼ara la métropole.
Les statistiques de la Direction des Douanes, pour l'année 1957, autorleent à penser et à dire que ce but a été atteint dans un teqps record,
et mène au-delà de toute espérance.
Depuis un an, en effet, les bananes étrangères ^ont
Fait partie de Te Vea Maohi