B987352101_S1311.pdf
- Texte
-
a
m
ï
■■
V.
yî_.
'
f
ET
DICTIONNAIRE
DE LA
LANGUE MAORIE
DIALECTE
TAHITIEN
AVIS
Nous devons beaucoup pour
le dictionnaire tahitien-
français, aux ouvrages de MM. Carré, Noury, Orsmond; surtout au bon dictionnaire tahitien-anglais
publié à Tahiti par la presse de la Société
de Londres,
dictionnaire tahitien-français que M. Ribourt
voulut bien nous communiquer en 1850.
Le dictionnaire français-tahitien est notre ouvrage.
et
au
jugé inutile de le charger de beaucoup
n’ont pas leur correspondant en
tahitien. En donnant soit le participe, soit le substantif,
nous avons laissé au lecteur le soin de former les mots
Nous avons
de mots. Plusieurs
tahitiens suivant les règles.
La
grammaire peut servir à un Tahitien et
Français.
Nous voulions joindre à ces
essais,
à un
comme exer¬
de Tobie et des Machabées. Des circon¬
imprévues nous ont forcé de prendre l’histoire
cice, l’histoire
stances
Joseph et l’Évangile de saint Marc, publiés dans
édition déjà ancienne par-la Société de Londres.
Ce livre n’est point une spéculation. Quiconque fait
imprimer pour des populations si peu nombreuses de¬
vra toujours y perdre. Mais il était temps que les écoles
et nos compatriotes eussent un ouvrage de ce genre.
Nous sommes loin de prétendre que ces essais de
de
une
grammaire et de
dictionnaire sont parfaits. Ils sont
suffisants. Puisse un autre en
mieux !
profiter
pour
faire
LANGUE MAORIE
Cette
toute la
nésie.
langue est parlée
par la race maorie qui occupe
partie de l’Océanie improprement appelée
Poly¬
Les Maoris peuplent la
Nouvelle-Zélande, Tonga, Foutouna, Ouvéa, les Samoa, les Sandwich,*les
Marquises,
Tahiti, les Paumotous, Gambier et l’île de Pâques. Ils ont,
pour traits distinctifs, un teint cuivré, le nez
épaté, les
lèvres
légèrement épaisses, les cheveux longs et lisses,
presque toujours noirs. On remarque, parmi leurs habi¬
tudes; le tatouage, la conservation des noms
et de la
généalogie, la similitude
patronymiques
des traditions, le même
mêmes divinités sur les
culte, rendu en plein air aux
Marae, la fermentation et la conservation des fruits dans un
trou creusé en terre, la
production du feu par le frotte¬
ment de deux morceaux de
bois, la cuisson des aliments
sur un
feuilles
Cette
sistent
lit de cailloux fortement chauffés et
recouverts de
forme de four, l’usage de la même
en
langue.
langue a plusieurs dialectes. Les variations con¬
dans l’ignorance en un
archipel de certains mots
usités dans
autre, dans la différence du sens attaché au
changement des voyelles {Jtua ou
Etua, Dieu) ou des consonnes {Tahiti ou Tasiti;ra ou
la,
soleil; henuaou. fenua, terre), dans le remplacement des
consonnes par un
coup de glotte [tagata, kanaka, tanata
ou faâta,
homme). Il est peu de dialectes qui ne retran¬
un
même mot, dans le
chent
quelques consonnes, comme r aux Marquises, h à
Mangaia, g et k a Tahiti. La consonne dispa¬
remplace en accentuant gutturalement la voyelle sui»
Gambier et à
rue se
vante.
IV
La
langue maorie a cinq voyelles : a, e, i, o, u; et neuf
h -ou s, k, m, n, p, r ou l, t, v. On trouve
consonnes : g,
encore
f et w.
Règles générales; lo Jamais un mot maori ne finit par
une consonne ; 2° jamais il n’admet deux consonnes de
suite; 30 toutes les lettres qui le composent se prononcent.
Donc ng et xoh sont des fautes d’orthographe.
EF.,spe
GRAMMAIRE TAHITIENNE
La Grammaire est l’art de parler et d’écrire correctement. Pour
pour écrire on emploie des mots. Les mots sont composés
parler et
de lettres.
Il y a deux sortes de lettres, les voyelles et les consonnes.
Les voyelles sont les lettres qui seules forment un son. Le lahitien a cinq voyelles ; a, e, i, o, u, et : à, é, i, ô, û, que l’on pro¬
nonce d’un coup de glotte en aspirant le vent. Cette accentuation
»
Indique une consonne retranchée
gata homme, taâla.
Les
consonnes sont
secours
des
;
koe toi, 6e ; varu huit, vaü^ ta-
les lettres
voyelles. Il
y a en
qui ne forment un son qu’avec le
lahitien huit consonnes : f, h, m, n,
P> r, t, V.
prononce -toujours comme l’é fermé français. Il est muet
dans /laere aller ; prononcez : hâve. A est presque muet dans ae oui
et tae atu aller plus loin ; prononcez très-ouvert : ê, tê tu. U se pro¬
toujours ou. A au commencement d'un mot s’élide
oia atoa lui aussi, prononcez : oia ’toa.
nonce
après
a ;
el r sont plus doux qu’en français. H est toujours plus aspiré
le h aspiré français. On disiinguerait au moins trois degrés
d’aspiration en faisant prononcer à un tahitien les mots : ohe bam¬
bou, hoe rame, uhi igname, a tahi un. Les mots qui réunissent
l’aspiration et l’accentuation, comme âhu dpi habit neuf, forment
que
la
plus grande difüculté de la prononciation tahilienne.
se confondent dans la prononciation : uhi ou
ufi igname.
Alors ce f se prononce sans mettre les dents sur la lèvre infé¬
F el h
rieure.
Les voyelles sont brèves : matau
hameçon;
ou
longues
:
mâlau
avoir coutume.
Le français a six
voyelles : a, e, i, o, u, y; et dix-neuf con¬
b, c, d, f, g, h, j, k, 1, m, n, p, q, r, s, t, v, x, z.
Il y a trois sortes d’e : l’e muet, Vé fermé et l’è ouvert. L’accent
aigu se met sur \’é fermé ; l’accent grave sur l’è ouvert; l’accent
sonnes :
circonflexe sur les voyelles longues.
11 y a, en tahitien et en français, dix
espèces de mots : le Nom,
'Article, le Pronom, l’Adjectif, le Participe, le Verbe, l’Adverbe, la
Préposition, la'Conjonction et l’Interjection,
.
-
6
-
PREMIÈRE PARTIE.
liEXlCOLiOCilK
CHAPITRE PREMIER.
LE NOM OU Ï5UBSTANTIF.
Le Nom est un mot qui désigne les êtres animés, inanimés,- spi¬
rituels, matériels, idéaux t raàu arbre, ià poisson, te Atua Dieu,
manaô pensée.
Le nom est commun s’il convient ii plusieurs choses semblables :
raâu ; il est propre, s’il ne convient qu’à une seule personne, à
une seule chose : Joane Jean, Papeéle, Outre les mois
marqués
comme substantifs dans le dictionnaire, les adjectifs et les verbes
deviennent noms en recevant la terminaison raâ : ûoiîo blanc,
üoüoraâ blancheur - amu manger, amurad repas; afai hia être
porté, afairad hia assomptlon. Certains adverbes, certaines inter¬
jections peuvent ainsi devenir substantils : auerad, expression
d’hélas.
Un verbe
précédé de l’article devient substantif ; te amu, le
manger.
Dans les noms, il y a le Genre et le Nombre.
Il y a, en français et en tahilien, di ux genres : le masculin et le
féminin. Le tahilien marque les genres par les mots tane époux,
t’a/une épouse, mis après les noms d’hommes; cni mâle,
ufa fe¬
d’animaux; olane, ovahine, après ceux de plan¬
tes : moo oni, coq; ninila otane, papayer
mâle; Joane tane, l’é¬
poux Jean; moa ufa, poule; niniia ovahine, papayer femelle j
Joane vahiné, l'épouse de Jean. LLirs de ces cas, le tahitlen ne re¬
connaît pas de genre. En fiançais tous les noms ont un
genre..
En français, il y a deux nombres : le
singulier et le pluriel; le
singulier désigne l’unité, et le pluriel la pluralité des objets. En
melle, après
ceux
_
tahitien, il
y a, en outre,
7
-
dans les pronoms, le nombre duel qui in¬
dique deux objets.
On forme le pluriel des noms en
français en ajoutant un s au sin¬
gulier : poisson, poissons.
Exceptions : 1° Les noms terminés au singulier par s, x,
n’a¬
joutent rien au pluriel ; 2° les noms terminés én au et en eu, pren¬
nent X au pluriel ; 3“ les noms terminés en
al, font leur pluriel en
aux.
Les mots
au
en tahitien sont invariables. On
y marque les nombres
moyen de' l’article.
CHAPITRE SECOND.
üli
L’article est un petit mot
terminer.
Les articles français sont:
gulier
la,
;
pour
l’article.
qui
devant le
se met
nom pour
le dé¬
le, la, les', le, pour le masculin sin¬
le féminin singulier; les, pour le pluriel des deux
genres.
Le, la perdent leur voyelle quand le mot suivant commence par
voyelie ou un h muet, et la remplacent par l’apostrophe.
Ju, du, des, sont des articles composés pouf : à le, de le,
une
de les.
En tahitien, les articles sont : te au
singulier, te mau au plu¬
riel ; na au duel ; à devant les noms propres et les
pronoms.
Ta, to sont des articles composés pour : te a, te o, la de, le de, les
de; to Farani (les ou ceux de France), les Français; ta ôe maâ, la
de toi nourriture.
Exemples
Sujet
te ro,
;
Génitif :
Datif :
Accusatif
Vocatif :
Ablatif
:
:
uo te
la fourmi.
de la fourmi.
ro,
i te ro, a la fourmi.
; te ro, la fourrai.
c ie ro, ô fourmi.
na le ro, par la fourmi.
ic
t
e
e
mau
ro, les fourmis.
te mau ro, des fourmis,
ie mau ro, aux fourmis,
te mau ro, les fourmi.s.
ie mau ro e, o fourmis.
le mau ro, des fourmis.
no
t
singulier.
Sajet
:
Génitif ;
Datif :
Accusatif
Vocatif
Ablatif
Sujet
;
te ihu, du nez.
i te ihu, au nez.
te ihu, le nez.
e te ihu e, nez.
O
te hoa, l’ami.
te hoa e, ami.
e
:
te
hoa, par l’ami.
t
te
FaruŸii, la France.
no Faruni, de la France.
0
Jesu, Jésus.
i, ia Farani, à la France.
ia Farani, la France.
ia
ia
O
:
Génitif :
Datif :
Accusatif
Vocatif :
Ablatif :
te
te hoa, de l’ami.
i te hoa, à l’ami.
a
:
:
Singulier.
ihu, te nez.
te hoa, l’ami.
e
Farani e, ô France.
e, na
Farani, de France.
Te mau ihu, les nez; te mau
les fourmis, etc.
CHAPITRE
ihu, du
nez.
Jesu, de Jésus.
Jesu, a Jésus.
Jt'su, Jésus.
e Jesu
e, ô Jésus.
na Jesu, de la
part de Jé.sus.
a
hoa, les.amis;
comme te mau ro
TROISIÈME.
DU PRONOM.
Le pronom est un mot qui tient la place du nom.
11 y a des pronoms personnels, des pronoms
démonstratifs, des
pronoms possessifs, des pronoms relatifs et des pronoms indé¬
finis.
PRONOMS PERSONNELS.
Les pronoms personnels désignent les
personnes. 11 y a trois per¬
sonnes : la première est celle qui
parle; la seconde, celle à qui
l’on parle ; la troisième, celle de qui l’on
parle.
PREMIÈRE PERSONNE.
aw, je moi.
no û, de moi.
î'aît, me, à moi.
O
ia tt, me, moi.
eau, par moi.
o maua.
o matou,
o tatou.
taMof, nous.
no maua'. no matou, no tatou, no taua, de nous,
»a maua.
ia matou, ia tatou, ia taua,
nous.
à.
iamaua. ia matou, ia tatou, ia taua, nous.
na maua. na matou, e tatou, e taua, par nous.
Maua et taua, nous, sont au duel et ne
désignent que deux per¬
sonnes; matou et tatou, nous, sont au pluriel et désignent plus de
deux personnes. Maua et matou excluent les
personnes à qui l’on
parle. Ainsi maua veut dire lui et moi; matou, eux et moi {pas
vous); taua, toi et moi; tatou, vous tous et moi.
DEUXIÈME PEtlSONNE.
O
Oû,
loi, tu.
O
no
oe,
de toi.
te, à toi,
ta oulou, de vous.
ici outou, à vous.
ia oulou, vou.s.
e
oulou e, 6 vous.
ia oe,
ia oe,
oe
e
te, loi.
ô toi.
arua e,
e,
toi. '
oe, par
O
oia,
no na,
ia na,
ia na,
e a na,
ia oulou, par vous.
na orua.
TROISIÈME
ona,
elle.
il, elle.
d’elle.
lui. se.
ia ia, le, la, se.
de lui.
outoîi, Vous,
PERSONNE.
mua, raiou, ils, elles.
no rdua, no raiou, d’eux.
ia raua, ta raton, leur, se.
ia
e
ra.ua, raiou, les, se.
raua, e raiou, d’elles.
Au lieu de toi, on dit nous par politesse,
Orua (vous deux) et raua (eux deux) sont
des duels et ne repré¬
s’emploie pour
la suite d’une
sentent que deux personnes. Vera, eux, ils, elles, se,
raua et ratou. Ma, après un nom propre, signifie
personne :
Jesu
ma,
Jésus et ses disciples.
PRONOMS POSSESSIFS,
Le mien, les miens, la mienne, les miennes : to
Le tien, les tiens, la tienne, les tiennes : lo 6e,
û ou ta û.
ta 6e, tou, nau.
Le sien, les siens, la sienne, les siennes : to na, ta na.
Le nôtre, la nôtre, les nôtres : to maua, to taua, to matou,
to
tatou.
Le vôtre, la vôtre, les vôtres ; to oe, to orua, ta oulou.
Le leur, la leur, les leurs ; to raua, to ratou, ta vera.
PRONOMS
DÉMONSTRATIFS,
Ce, celui, celle, ceux, celles : te, 6 te.
Ceci, celui-ci, celle-ci, ceux-ci, celles-ci : eie, eie-nei, teie.,
teie-nei.
Cela, celui-là, celle-là, ceux-là, celles-là : ena, tena, tenana, era,
tera. Tena montre des choses
choses
près de celui à qui l'on parle; tera, des
plus éloignées.
PRONOMS RELATIFS,
Le pronom
antécédent.
relatif sq rapporte à un nom ou pronom qui est son
Qui, lequel, laquelle, lesquels, lesquelles (sujet) ; o te.
Que, lequel, laquelle, lesquels, lesquelles (régime) : ta, to.
Dont, duquel, de laquelle, desquels, desquelles : ta, to.
PRONOMS INDÉFINIS,
indéfinis désignent vaguement les personnes ou los
choses, On, te taâla. L’un, te tahi, te hoe. L’autre, te tahi. L’un et
Les pronoms
1
-
10
-
Tautre,rawa, te tahi e te tahi. L'un l’autre (non
réciproque), te tahi
i te tahi ;
(réciproque) raua raua iho. Les uns les autres (non réci¬
proque),fe tahipae i tetahi pae;(i'écipioquement)rato«ratout/io.
Autre,
mea e, taata e.
Quelque autre, autrui, vetahi é. Quelqu’un,
Quelques-uns, plusieurs, vetahilahi. Plusieurs, raverahi.
Chacun, te taata ta. tai-hoe. Le même, hoe a, tena iho.
Même, iho.
Un tel, O mea.
Quiconque, tel qui, qui que ce soit qui : o te, o te
vetahi.
taata, te...
o
te. Nul, personne, aucun, a ore te taata
a ore te mea e hoe iti ae.
Rien, dore te mea,
CHAPITRE
DE
e
hoe iti
ae.
QUATRIÈME.
l’adjectif.
VAdjectif est un mot que l’on ajoute au nom pour le qualilier, le
déterminer : bon père, bonne mère; melxia tane
maitai, melua va¬
hiné maitai ; cet habit, mon habit ; teie
àhu, to ü dhu.
11 y. a donc des adjectifs
qualificatifs et des adjectifs détermina¬
tifs.
ADJECTIFS QUALIFICATIFS.
On
distingue dans les adjectifs qualificatifs trois degrés de signi¬
: \e
positif, ou la qualité dans un degré simple et absolu; le
comparatif, ou la qualité avec comparaison ; le superlatif, ou la
qualité à son plus haut degré.
Le positif est l’adjectif
simple ; enfant méchant, famaiti ino.
Le comparatif se retid en
français en mettant devant l’adjectif les
adverbes plus pour le
comparatif de supériorité, moins pour celui
d’infériorité, aussi pour celui d’égalité. Meilleur, maitai
ao; pire
ino atu-, moindre iti é, n’ont
pas besoin en français de l’adverbe
plus.
En tahiticn, le comparatif de
supériorité se rend en mettant
après l’adjectif l’un des adverbes, atu, ae, é, plus.
Un exemple indiquera mieux comment on
peut rendre les compa¬
ratifs divers. Jean est plus
sage que Jacques ; Jacques est moins
sage que Jean ; Ua padri (est sage) o Joane ia
(à l’égard de) Jakoho;
Ua hau (l’emporte) o Joane i te
paari ia Jakoho ; Taata paari o
Joane, taati paari ore (non sage) o Jakoho ; Ua paari o
Jakoho,
ua paari ae
(plus sage) o Joane; Ua iti (est petite) to Jakoho
paari (sagesse) ua rahi to Joane
; Ua rahi (est grande) to Joane
i to Jakoho
paari.
fication
11
Jacques est aussi sage
atüd (également, aussi)
-
Jean: Uapauri o Jakobo ua padri
o Joane; Ua paari raita (eux deux) o
Joane e o Jakobo;Hoe a ^tout un) i te paari o Jakobo e o Joane;
Ua an (sont éiianx) i te paari o Joane raua o Jakobo.
Le swpertoti/s’exprime en français en mettant, devant
l’adjectif,
un des adverbes bien, très,
fort, extrêmement, pour le superlatif
absolu; le plus, le moins, pour le superlatif relatif. Le lahitien
exprime ie superlatif absolu en mettant iti (très) devant l’adjectif;
ou roa (très), roa ino
(très-fort), rahi roa (très-grandement), rahi
roa alu (excessivement), hau ê, hau é atn (remportant
étrange¬
ment) après l’adjectif. Jean est bien sage, extrêmement sage : Ua
(est) iti paari o Joane; Ua'paariroa inoo Joane; Uapaari hau é o
Joane. Le superlatif relatif ajoute à ces adverbes son régime,
suivi de l’adjectif a/od (tous).
Jean est le plus sage des hommes : Ua iti paari o Joane i le mau
iaata atod (tous) ; Ua paari roa alu o Joane i te mau laata atoâ ;
Ua iti (très) paari hau e roa atu i (à l’égard de) te mau taala
que
atoa 0 Joane.
FORMATION DU FEMININ DANS LES ADJECTIFS.
L’adjectif tahitien
lement
ont un
maitaiai ; ino
rarahi.
En français,
ne
subit
aucune
variation. Quelques-uns seu¬
redoublement pour exprimer
méchant, tino ; i plein, ü ;
e
le pluriel
:
mailai bon,
autre, êê; rahi, grand,
l’adjectif prend un s si le nom qu'il qualifie est au
pluriel: bon père, metua maitai ; bons pères, nietua mallalai; et si
le nom est féminin, l’adjectif se met au féminin; bon père, metua
tane mailai ; bonne mère, metua vahiné mailai.
Pour former le féminm d’un adjectif on ajoute un e muet au
masculin, excepté lorsqu’il l’a déjà : grand rahi, grande.
Les adjectifs terminés en el, eil, en, et, on, doublent au féminin
leur dernière consonne, et prennent Un e muet. Les adjectifs en x et
en f, changent x en se et f en ve : bon, bonne ; ancien tahito, an¬
cienne; pareil an, pareille ; honteux haama, honteuse; bref polo,
brève.
Exceptions.
secret, secrète f moe.
bas, basse, haehaâ.
épais, épaisse, nieumeu.
gras, grasse, poria.
gros, grosse, matoi'U.
tas, lusse, maiumu.
nul, mille, fnofaa
ore.
blanc, blanche, ûoûo. beau, belle, niiïieoehe.
franc, franche, in-dhora nouveau, elle. âpi.
sèche, rnaro.
fou, folle, iiiaâmaâ.
frais, fraîche, toétoé. mou. molle, m'àrn.
public, publique, itea. menienr, se, liaavare.
long, longue, raaoro.
chanteur, se, tiiraene.
malin, maligne, paàri. trompeur, se, haavare.
sec.
sot, sotte, maàinaci.
doux, douce, niaru.
vengeur, resse, talioo.
gentil, genlUic, maitai. faux, fausse, haàvare, pécheur, resse, hara.
paysan,paysanne,laoyao vieux, vieille, tahito.
protecteur,irice,Xamâtii
12
-
ADJECTIFS
DÉTERMINATIFS.
Les adjectifs déterminatifs se divisent en
quatre especes : les
adjectifs possessifs, les adjectifs démonstratifs, les adjectifs
indéf%~
nis, et les adjectifs numéraux.
ADJECTIFS POSSESSIFS.
mon, ma, mes : to ü, ta ü. notre,nos: io maiia,ta taua,to
matou,ta tatou.
ton, ta, tes: io ôe, ta de.
votre, vos: ta orua, ta outou.
son, sa, ses : to na, ta na. leur, leurs: ta raua, ta ratou.
ADJECTIFS
DÉMONSTRATIFS.
Ce (devant une consonne), cet (devant une
voyelle), cette, ces :
teie, teie-nei; tena; tera; taua... ra. On met le nom entre taua
et ra : Taua taata ra, cet homme.
ADJECTIFS
INDÉFINIS.
Un ; te hoe. Chaque : ia-tai-hoe.'P\üsienrs-.raverahi.
Quelque :
maâ, fanu(choses), toofanu (personnes), vetahi, velahitahi,mau,
pue, na, tau. Même ; iho. Le même : hoe a, tena iho.
Maints,
maâ, fanu. Tel, tout : o te, te (nom), o te. Nul, aucun : aore te
{taata); aore te (mea) e hoe iti ae. Certain : te hoe.
Lorsque un mot déterminatif accompagne un nom, il est ad¬
jectif; s’il est seul, il est pronom. Les mots indéfinis,
interrogatifs,
peuvent surtout èlre adjectifs ou pronoms. Qui? lequel? laquelle?
O vai? (pour les personnes; no
vai, ia rai ? de qui, à qui?) E aha,
o/m, ha? (pour les clioses)— Tehea? (pour les personnes et les
choses) — Quoi? Qu’est-ce? e (est) aha ? tauaha? — Pourquoi? e
aha?
Pour quoi? no te ha? — Combien ? e hia
(choses); too hia?
—
(personnes.)
ADJECTIFS NUMÉRAUX.
Il y a deux sortes d’adjectifs numéraux : les cardinaux et les
ordinaux. Les adjectifs numéraux cardmawa;
expriment le nombre,
et les ordinaux marquent l’ordre, le
rang.
Les adjectifs numéraux cardinaux
prennent a ou e pour les choses,
toô pour les personnes : a toru
(ont été), trois ; e toru (sont, seront),
trois; toô toru, trois (personnes).
13
Voici les adjectifs
uo,
numéraux cardinaux
soixante-quinze, hituahuru rnapae.
soixante-seize, fiitu ahuru ma ono,
soixante-dix-sept, fiitu ahuru ma
hoê, tahi.
deux, piti, rua,
trois, toru.
fiitu.
quatre, mafia, ha.
cinq, pae. rima,
six, ono. fene.
sept, liitu.
huit, ruû, varu,
neuf, iva.
dix, àhiiru, lioe ahurit.
onze, ahuru ma hoe.
douze, ahuru ma pUi.
treize, ahuru ma toru.
quatorze, ahuru ma mafia.
quinze, ahuru ma pae.
seize, hoe ahuru ma nno.
dix-sept, ahuru ma hilu.
dix-huit, ahuru ma vaü.
dix-neul, ahuru ma iva.
vingt, pili ahuru, tadu.
vingt et un, juti ahuru ma hoe.
trente-deux, toru ahuru ma piti.
trente-trois, toru ahuru ma toru.
trente-quatre, toru ahuru mamaha.
quarante-cinq, mafia ahurumapae.
cinquante-six, pae ahuru ma ono.
cinquante-sept, pae ahuru ma hüu.
soixante-tmit, ono ahuru ma vaü.
.
soixante-neuf, ono ahuru ma iva.
soixante et dix, fiitu ahuru.
soixante etonze, fiitu ahuru ma hoe.
soixante-douze,/«■(« ahuru ma piti.
soixante-treize, httuahuruma toru.
soixante-quatorze, fiitu ahuru
mafia.
:
ma
soixante-dix-neuf, Mtu ahuru
ma
iva.
quatre-vingts, vai'i ahuru.
quatre-vingt-un, vaü ahuru
ma
hoe.
quatre-vingt-deux, vaû ahuru ma
piti.
quatre-vingt-lrois, vaû ahuru ma
toru.
quatre-vingt-quatre, vau ahuru ma
maha.
quatre-vingt-dix, iva ahuru.
quatre-vingt-onze, iva ahuru ma
hoe.
quatre-vingt-douze, iva ahuru ma
piti.
quatre-vingt-treize, iva ahuru ma
toru.
quatre-vingt-seize, iva ahuru ma
ono.
cent, hanere, hoe hanere,rou.
cent un, hoe fianere ma hoe.
cent treize, hoe hanere hoe ahuru
ma
toru.
deux cent oo,
piti hanere
ma
hoe.
cinq cents, pae hanere.
mille, taualini, hoe lauatini.
dix mille, hoe ahuru laitatini.
cent mille, hoe hanere iaiiatini.
million, mirioni.
milliard, miriarc.
Les adjectifs numéraux ordinaux, en français, se tirent des cardi¬
naux, et en'tahitien sont les mêmes que les cardinaux avec te : pre¬
mier, te matamua, te hoe-, second, deuxième, te piti-, troisième,
te toru-, quatrième, te maha; centième, te hanere.
Dizaine, ahuru raa; vingtaine, prix a/mru raa, taau; centaine,
hanere raa, rau. Millier, taualini raa mano. Doubler, ta piti;
tripler, ta toru, ta tai toru {ta faire, iai fois, toru trois). Une fois,
deux fois, trois fois : tai hoe, tai pili, tai toru. Double, triple : ta-
taipili,lataitoru. Doublé, triplé : tataipiU hia, tataitoru hia {hia,
: ofa-, fraction, vaehaa, tape. Un tiers : te toru raa,
hoevaehaa no roto i te toru vaehaa. Deux sixièmes: pili onoraa,
no te ono o te vaehaa a
piti vaehaa. Par centaines : huru rau.
Innombrable, tinüini.
été). Moitié
CHAPITRE CINQUIÈME.
DU VERBE ET DU
PARTICIPE.
Le verbe
(parau) est le
Vexisle7ice.
mot par
excellence, le
mot qui
exprime
Le seul verbe proprement dit est le
verbe être. On le nomme
verbe substantif, parce qu’il subsiste
par lui-même.
Dans la langue maorie, il
tt’y a pas d’autre verbe que le verbe
être.
En français, il y a le verbe être et
ensuite beaucoup de verbes, tels
que : prendre te rave, courir te
horo, qui renferment le verbe être
et
Vattribut
ou
adjectif. Ou les appelle verbes attributifs.
Le sujet du verbe est le nrot
qui représente la personne ou la
chose qui fait l’action :
L’enfant lit, te laio nei lelamaiti (est lisant
l’enfant).
Le
complément
ou
régime du verbe
conwnencée par le verbe.
11 y a deux sortes de
complément indirect.
Le complément dîVcet
compléments
est le mot
est le mot
qui complète l’idée
:
le complément direct et le
sur
lequel tombe directement
l’action marquée par le verbe:
L’enfant Ut
nei te tamaitl te ui. En
tahitien, on met : i te
çais, on ne met pas de préposition devant le
le catéchisme, te taio
ui, ou te ui ; en fran¬
compléme;it direct.
Le complément indirect est le mot sur
lequel l’action du verbe ne
tombe qu’indirectemenl : Donner un habit au
pauvre, le tuü te
tihu i te veve.
Le verbeta quatre
modifications, savoir : le
le temps et le mode.
Le nombre est la forme
que prend le verbe
gulier
ou
le pluriel.
nombre, la personne,
pour
indiquer le sin¬
La personne est la forme que
prend le verbe pour indiquer la
première, la seconde ou la troisième personne.
Le temps est la forme que prend le verbe
pour marquer le temps
de l’action.
11 y a trois temps ; le
présent qui marque que la chose est
actuellement; le passé qui marque qu’elle a été; le futur qui
marque qu’elle sera.
Le
passé et le futur sont des temps tiès-longs. 11 y a donc plu¬
sieurs manières d'exprimer le passé et le futur.
Le mode est la forme que prend le verbe
pour indiquer de quelle
manière se présente à l'esprit l’existence ou l'action.
Il y a
cinq modes
:
Vindicatif quand
on exprime que la chose est,
qu’elle sera ou aurait
été ou sera; le Conditionnel quand on dit
été moyennant une
condition;
a
VImpératif quand on commande
qu’elle soit; le Subjonctif quand on souhaite ou qu’on doute qu’elle
soit; l’Infinitif quand la chose ou action est exprimée vaguement
Réciter de suite les modes du
verbe, avec Us temps, les nombres,
les personnes, cela s’appelle
conjuguer.
En français, les verbes reçoivent dans leur
conjugaison une foule
de terminaisons différentes, suivant les
personnes, les nombres, les
temps et les modes. En lahitien, un seul verbe, le verbe être,
change seul pour indiquer les temps et les modes; et, n’étant ja¬
mais employé seul, il lui suffit, aycc
peu de variations, d’être
accompagné de pronoms et d’un attribut invariable. Cet attribut
invariabie
est le participe.
participe est un mot qui tient de la nature du verbe et de
l’adjectif. Il tient du verbe en ce qu’il en a la signitieation et le com¬
plément. Il tient de l’adjectif en ce qu’il marque la qualité d’une
Le
personne ou d’une chose.
Il y a deux sortes de
participes : le
participe actif et le participe
passif. Le participe actif {présent en français), ajoute au mot qu’il
qualifie l’idée d’une action faite par le sujet : L’enfant lisant, te tamaiti taio. Le participe
passif {passé en français) ajoute au mot
qu’il qualifie l’idée d’une action soufferte par le sujet : Le livre lu,
te puka taio hia.
En français, les
participes sont des temps du verbe qui n’indi¬
quent qu’une action présente ou passée. En tahitien, on doit rejeter
ces noms de
présent et de passé dans les panicipes. Le participe
tahitien est un véritable al tribut, un véritable
adjectif, actif ou
neutre ou passif, mais invariable, et s’accommodant à tous les
temps
du verbe être. C’est pour cette raison
que dans le dictionnaire nous
les indiquons par pa,
pn, participe actif, participe neutre; lais¬
sant la libellé de les considérer comme verbes
véritables.
Cet attribut invariable a néanmoins son
complément direct ou
indirect, et il le conserve même en devenant substantif : éia i te maâ,
volant les mets; éia raa i te mad, ou éia rad
mad, vol de mets.
CONJUGAISON TAHITIENNE.
Être.
Verbe
Nous
avons
déjà dit
le verbe être
que
en
tahilien
s’emploie jii'
ne
mais seul.
Être
avec
Être
partiçijic.
avec
INDIGATIF.
te (est)... nei
(ci-présent).
Présent :
Imparfait : te (était)...
Parfait ; i (a été) — i
..
ra
na
(alors).
(c’est, c’était,
e
sera) devant un
article, un adjec.
tif, un participe actif : evi. c’est
un vi; e maitai
atiei, est il bon ?
(fut).
substantif
(est, a été) — ua... na
(fut).
Plus-que-parfait : ua... ra (avait
été).
Futur : e (sera), e... ai (sera
donc),
ua
Passé^:
—
ahiri (sera... si).
ahiri (aura été... si).
te
O
O
INFINITIF.
ce
fut
un
ce
fut)
nom,un
avec l’ar¬
participe:
puka, c’est le livre ;
o te
luit,
le livrant.
ua
(le est).
(c’est, c’était,
te
c’est,
qui...
ticle devant
SUBJONCTIF.
ia... na — ia... ra
(qu’il soit,
fut, de¬
un nom pro¬
pre : O matou te...
nous
qu’il ait été).
ie
ce sera, ce
vant un pronom,
IMPERATIF,
(qu’il soit).
a, e
ia
: e...
ua...
ce
sans
(c’est, c’était,
O
CONDITIONNEL.
Présent
noms*, |>ronoms,
aiijcctif».
(est, a été).
i
(est, a.,été, fut).
a (ont été); e
(sont, seront) devant
PARTICIPES.
Actif : e (étant).
Passif : hia (été).
les
adjectifs numéraux.
Va marque un temps passé; mais comme ce
temps souvent per¬
siste encore, nous le rendons alors en français
par le présent: ua
maitai teienei taata, cet homme est bon.
Z7a est synonyme de T;mais
uanepeulpasallcravec une négation.
Ua et Z peuvent aller avec mazro, aiura,
aenei, aéra, ihora ;
mais ces adverbes
i rave au, je fus
vau
(ra alors).
seuls, après le participe, marquent aussi le passé:
prenant; ou i rave maira vau, ou rave maira
CONJUGAISON ACTIVE.
INDICATIF
Présent.
te rave nei au,
te rave nei oe,
ie rave nei
te rave nei
te rave nei
te rave nei
je prends.
,
tu prends.
oia, il prend.
tatou,
outou,
nous prenons.
vous jirenez^.
raton, ils
pretiueul'.
Imrarfait.
te
te
te
te
te
rave ra
rave ra
rave ra
rave ra
rave ra
rave ra
vau, je
prenais.
de, tu prenais.
oia, il prenait.
matou, nous prenions.
outou, vous preniez.
ratou, ils prenaient.
17
CONDITIONNEL.
Passiî.
i
rave
Je pris,
oe, tu pris,
oia, il prit.
t rave
i
i
i
rave
ram
taua, nous
orna, vous
rave
t rave
e rave au
au,
raua,
prîmes (deux).
prîtes (deux),
ils prirent (deux).
rave na
1 rave na
i
rave na
IMPÉRATIF.
a rave
a rave
rave na vau, j’ai pris.
i rave na oe, tu as pris,
i
i
j’aurais pris (si), etc.
a rave
Passé indéfini.
t rave na
{âhiri),
je prendrais (si).
■ua rave au (ûhiri),
a rave
a rave
oia, il a pris.
matou, nous avons
oulou, vous avez
prends.
oia, qu’il prenne.
oe,
tatou, prenons.
outou, prenez.
raton, qu’ils prennent.
pris.
SUBJONCTIF
pris.
Présent.
raton, ils ont pris.
rave
que je prenne.
que tu prennes.
oia, qu’il prenne.
tatou, que nous prenions.
outou, que vous preniez.
rave
ratou, qu’ils prennent.
ia
rave au,
ta rave oe,
Plus-que-pahfait.
ia
vau, j’avais pris.
ia
oe, tu avais pris.
rave ra oia, il avait pris.
ia
rave ra maua, nous avions pris.
ia
rave ra orua, vous aviez pris.
ua rave ra
rave
ua rave ra
rave
ua
ua
ua
ua rave ra
raua,
ils avaient pris.
Futur,
e rave
e rave
e rave
e rave
e rave
e rave
tatou, nous prendrons.
outou, vous prendrez.
raton, ils prendront.
Futur antérieur.
(i reira).
J’aurai pris (alors), etc.
On remarquera que
Imfarfait.
rave ra vau,
Parfait.
au, je prendrai.
oe, tu prendras.
oia, il prendra.
ua rave au
ia
que
je prisse, etc.
Pi,us-qoe-I'Arfait.
ia rave au i reira e lia ai.
Il faut que j’aie pris alors.
11 faudrait que j’eusse pris alors,
etc,
Infinitif.
te rave,
prendre.
Particife.
Actif : rave, prenant,
Passif : rave hia, été pris.
le pronom au après un a
prend un v: ia
rave ra vau.
Quoique nous ayons traduit par les temps du verbe français
prendre, ce serait littéralement parle verbe être et le participe
actif prenant que la traduction devrait se faire. Exdjrples : futur,
e rave au, sera prenant moi (je serai prenant) ; subjo'nclifj ia rave
au, que soit prenant moi ; indicatif présent, te rave nei au, est
prenant présentement moi.
On peut trouver : e rave nei, e rave ana, te rave, pour l’indicatif
présent; rave maira, rave atura, rave ihora, rave aéra, pour les
passés; a rave, a rave ai quand sera prenant, pour le futur; e
rave ai, irave ai, pour le futur et le passé {ai signifiant souvent
donc, en conséquence : no reira e rave ai, no reira i rave ai, pour
cela il prendra donc, d’où il prit en conséquence) ; e rave, rave, a
rave na, pour l’impératif ; ahiri vau e rave, si je prenais, ahvri vau
raueisi j’avais pris, pour les conditionnels; ahiri te rave net,
ahiri te rave ra, si je prends, e rave {eiaha e rave qu’il ne prenne
pas), ia rave na, pour le subjonctif.
—
18
-
Le redoublement, dans les verbes,
indique le duel lorsqu’il tombe
sur la première
syllabe du mot, et il indique le pluriel ou la répé¬
tition de l’action lorsqu’il est foit sur d’autres
syliabes que la pre¬
mière: horo, courir; hohoro, courir à
deux; horohoro, courir
plusieurs ou courir plusieurs fois. Avec le secours de cette obser¬
vation, nous avons éliminé du dictionnaire plusieurs verbes à re¬
doublement.
Néanmoins, hahaere marcher plusieurs fois, pararahi rester à
deux, parahirahi rester peu de temps, font exception.
Beaucoup de mots simples se trouvent répétés dans le diction¬
précédés de a, o, ma, pa, faa, haa, ta, H. O est un diminu¬
tif: ereeVe noir, oéreére
noirâtre; fati se casser, se biiscr, sc dis¬
perser; o/’citf, briser, plier.
Faa, haa, ta, ti précèdent des adjectifs, des substantifs et des
participes, et forment ainsi des participes (ou verbes) presque tou¬
jours actifs. Faa et haa indiquent une action faite ou causée
même accidentellement par le
sujet; ta (et ti. moins usité) indique
une action faite volontairement et
per.^onnellement. Ta devant
un substantif veut dire
ordinairement faisant usage de ce substan¬
tif ; ta tipi usant de couteau
; ta pape, usant d’éau, arrosant.
Devant un membre du
corps, ta veut dire qu’on lui applique une
chose connue par Tusage: ta vaha
brider; ta avae user d’escabeau.
Ta rend un adjectif
participe: ta n, remplir. Haa et faa devant
un substantif
signiQent donner ou procurer cet objet : faavaa i te
taata, donner une pirogue à un homme; devant un mot qui est
une injure, ils signifient ordinairement
proférer cette injure : ua
haaürimaiia u, il m’a appelé chien.
Les participes actifs peuvent être
transformés en participes
passifs au moyen du participe hia été. Nous donnons ici les
pre¬
mières personnes d’une
conjugaison passive pour les deux
langues.
naire
f
INDICATIF
FOIUII ANTÉUIEÜH.
Pkésent.
le
rave
hia iiei au, je suis
■lia rave
pris.
ra
vau,
PllÉSENÏ.
j’étais pris.
Passé.
pris.
CONDITIONNEL
Impaufait.
te rave hia
hia vau, j’aurai été
e rave
hia
vau
hia vau, je fus pris,
j’ai été pris, j’eusse été pris.
[ahiri], je serais pris.
î rave
Plos-que-I'aufait.
îia rave
e rave
hia
ra
Vau, j’avais été pris.
Fuiuk.
hia vau, je serai pris.
Passé.
ua rave
hia
vau
ahiri, j’aurais été
pris, j’eusse été pris.
IMPÉRAriF.'
a rave
hia ôe, sois pris.
_
19
~
Passé et Puis-que-pakfait.
Ma ra vau i reira, que j’aie
pris, que j’eusse été pris.
SUBJONCTIF.
ia
Présent.
ia
rave
Ida vau, que je
rave
Ma
ra
te
hia
non
rave
hia, être pris.
Participe.
vau, que je
liaâ et ôre
Infinitif.
sois pris.
Imparfait.
ia
rave
été
fusse pris.
précèdent hia: le
hia, été pris.
rave
hia la prise; rave are
rave raa
pris.
CONJUGAISON FRANÇAISE.
Il y a en français quatre conjugaisons différentes, que Ton dis¬
tingue par la terminaison de Tinfiniiif.
La première conjugaison a Tintinitif en er, comme prier-, la se¬
conde en ir, comme finir ; la troisième en oir, comme voir ; la
quatrième en re, comme rendre.
On distingue en fiançais plusieurs sortes de verbes; l’actif, le
passif, le neutre, le pronominal clVunipersonnel. •
Il y a deux verbes que Ton nomme auxiliaires, parce qu’ils
aident à conjuguer tous les autres : ce sont le verbe avoir et le
verbe être.
Yerbe Avoir.
INDICATIF
Présent.
'j'ai soif, te poiha nei
Passé indéfini.
au.
soif, te p#iha nei oe.
soif, te poiha uei oia.
soif, te poiha nei tatou.
vous avez soif, te poiha nei oulou.
ils ont soif, te poilia nei ralou.
tu
il
as
a
nous avons
j'ai eù soif, i poilia na vau.
tu as eu soif, i poiha na oe.
elle
a eu
soif, i poiha
na
oia.
soif, i poiha na tnatou.
soif, i poiha na oütou.
elles ont eu .soif, i poilia na ralou.
Imparfait.
Plus-que-parfait.
j’avais soif, te poiha ra vau.
j’avais eu soif, ua poiha ra vau.
tu avais soif, te poitia ra oe.
tu avais eu soif, ua poiha ra oe.
elle avait soif, te poiha ra oia.
il avait eu soif, na poitia ra oia.
nous avions soif, te poiha ra matou.
nous avonseu soif,ns.
poiha ra matou.
vous aviez soif, te poiha ra oulou.
vous avez eu soi/', na poiha raoutou.
elles avaient soif, te poiha ra ralou, ils ont eu soif, ua poiha ra ralou.
nous avonseu
vous avez eu
Passé défini.
j’eus soif,
tu eus
il eut
710US
lia
poiha
vau.
Futur.
*
soif, lia poiha oe.
soif, ua poiha oia,
eûmes
soif,
eûtes soif, ua
ils eurent soif, ua poiha raua.
vous
'
poiha taua.
poiha orua.
ua
j’aurai soif, e poilia vau.
lu auras soif, e poiha oe.
it
aura
soif,
e
poiha oia.
soif, e poiha tatou.
soif, e poiha oulou.
nous aurons
vous aurez
ils auront
soif,
e
poiha ratou.
20
Futur antérieur.
j*aurai
ua
soif,
poiha vau i reira.
eu
tu auras eu
il
soif,
ils auront
eu
soif,
soif,
soif.
que nous
nous
aurions faim,
auriez faim,
tu
faim,
eu
eu
auriez
ils auraient
Ho.- a ïa ;
eu
eu
faim.
eu
poia oe.
qu’il ait faim, a poia oia.
ayons faim, a poia tatou.
ayez faim, a poia oulou.
qu’ils aient faim, a poia ratou.
j’eusse
eu
que j’aie faim, ia
que lu aies faim,
Futur.
poia vau.
ia poia ôe.
qu’il ait faim, ia poia oia.
que nous ayons faim, ia poia matou.
que vous ayez faim, ia tïoia outou.
qu’ils aient faim, ia poia ratou.
faim,
ia poia vau'i reira e tia’ i.
que lu eusses eu faim,
qu’il eût eu faim,
que nous eussions eu faim,
que vous eussiez eu faim,
qu’ils eussent
eu
faim
INFINITIF
Présent.
avoir
faim, te poia.
SUBJONCTIF
ou
faim.
Il fallait
que
a
Présent
tia ai, elc.
eu faim,
que nous ayons eu faim,
que vous ayez eu faim.
faim,
faim,
j’eusse eu faim, ua poia
ahiri, etc., tu eusses eu faim,
il eût eu faim, nous eussions eu faim,
vous eussiez eu faim, ils eussent eu
faim.
IMPÉRATIF.
faim,
ra vau e
aies eu faim,
Plus-que-parfait
vau
aie
poia
faim,
nous aurions eu
vous
ia
faim,
qu’ils aient
poia vau ahiri.
aurais eu faim,
il aurait
Il faut
que j’aie eu
qa’il ait
Passé.
ua
Passé.
que tu
elles auraient faim.
j’aurais
eussions faim,
que vous eussiez faim,
qu’ils eussent faim.
CONDITIONNEL PRÉSENT.
j’aurais faim,
e poia vau ahiri, etc.
tu aurais faim,
elle aurait faim,
vous
poia ra vau, etc.
tu eusses faim,
qu’il eût faim,
nous aurons eu
vous aurez eu
ia
j’eusse faim,
que
soif,
aura eu
IjlPARFAlï.
que
Passé.
après avoir
eu soif,9
i mûri i te poiha.
Participe.
ayant soif, poilia.
ayant eu soif, le i poiha.
Verbe
Être.
Futur antérieur.
INDICATIF
Présent.
ja suis plein, te î nei au.
tu es plein, te î nei oe.
elle est pleine, te î nei oia.
nous sommes pleins, te î nei taua.
vous êtes pleins, te î nei outou.
elles sont pleines, te î nei ratou.
j’aurai été fatigué,
e üu ra vau, etc.
tu auras été fatigué,
il aura été fatigué,
^
été fatigués.
été fatigués,
ils auront été fatigués.
nous aurons
CONDITIONNEL
Imparfait.
j’élais plein, te î ra vau.
lu étais plein, te î ra oe.
elle était pleine, te î ra oia.
nous étions pleins-, te î ra tatou.
vous étiez pleins, le î ra outou.
ils étaient pleins, te î ra tatou.
Passé défini.
->
vous aurez
Présent.
je serais rassasié,
e paia vau ahiri.
tu serais rassasié,
il serait rassasié,
nous serions rassasiés,
vous seriez rassasiés,
ils seraient rassasiés.
je fus rassasié, ua paia vau.
tu fus rassasié, ua paia oe.
Passé.
il fut rassasié, ua paia oia.
nous filmes rassasiés, ua paiâ tatou.
j'aurais
été
content,
vous fûtes rassasiés, ua paia outou.
ua mauruuru au ahiri, etc;
ils furent e-assasiés, ua paia ratou.
tu aurais été content.
Passé indéfini.
j’ai été ennuyé, ua üu na vau.
tu as été ennuyée
il a été ennuyé,
nous avons
vous avez
été
été
ennuyés,
ennuyés,
ils ont été ennuyés.
Hue a ïa ; j’eus été ennuyé, lu eus
été ennuyé, elle eût été' ennuyée,
nous eûmes été ennuyés,vouseûte's été
U aurait été content,
nous aurions été contents,
vous auriez été contents,
ils auraient été contents.
hoe
a ïa : j’eusse été content, tu
été content, il eût été content,
eussions été contents, vous eus¬
siez été contents, ils eussent été con¬
tents.
eusses
nous
IMPÉRATIF.
ennuyés, elles eurent été ennuyées.
Plus-que-parfait.
j’avais été rassasié,
paia ra vau, etc.
tu avais été rassasié,
il avait été rassasié,
ua
nous
sois
rasssasié, a paia oe.
qu’il soit rassasié, a paia oia,
soyons repus, a paia tatou.
soyez rassasiés, a paia outou.
qu’ils soient repus, a paia ratou.
avions été rassasiés,
SUBJONCTIF
aviez été rassasiés,
elles avaient été rassasiées.
vous
Futur.
je serai plein, e î au.
tu, seras plein, e î oe.
il sera plein, e î oia.
pleins, e î tatou.
pleins, e î outou.
nous serons
vous serez
ils seront
pleins, e i ratou.
Présent.
que
je sois content,
ia raauruuru au,
etc.
sois content,
qu’il soit content,
que nous soyons contents,
que tu
que vous soyez
contents,
qu'ils soient contents.
-
22
-
Imparfait.
Plus-que-parfait.
que je fusse venu.
ia tae mai ra
vau,'etc.
que tu fusses venu,
qû’il fût
Il faudrait
qtie j'eusse été
fussions venus,
fussiez venus,
qu’ils fussent venus.
Pa ssé.
Il faut
que
bon,
ia maitai au i reira e tia’
que tu eusses été bon.
qu’il eût été bon.
que nous eussions été bons,
que vous eussiez été bons,
qu’ils eussent été bons.
verni:
que nous
que vous
i, etc.
^INFINITIF
fnie été ennuyé.
ia liu au i reira e tia’
que tu aies été ennuyé,
Présent.
i, etc.
être
qu’il ait été ennuyé,
que nous ayons été
ennuyés,
content, te
mauruuru.
PARTICIPE.
que vous ayez été ennuyés,
qu’ils aient été ennuyés.
étant,
e.
été, Ilia.
Le verbe actif marque une
action faite par le sujet et a
direct. Le verbe neutre n’a
ment
un
complé*
pas de complément direct. Le
verbe passif marque une action
soufferte par le sujet. Le verbe
actif se conjugue avec le verbe
avoir; le verbe
avec le verbe
être, et les verbes neutres se conjuguent les unspassif
avec leverbe avoir
les autres avec le verbe être.
Tcirbe fictif.
Première conjugaison.
INFINITIF,
chanter, te ute.
Imparfait.
,
Participe.
chant-anf,
ute.
INDICATIF
je chant-afs,
te ute ra vau.
tu chant-tt/s.
il chanl-aii.
nous
vous
ils
chant-foa.ç.
cliant-/ez.
chant-aieni.
Présent.
je chant-e,
te ute nei au.
tu chaiil-es.
elle chant-e.
nous
chant-o?!5.
vous
chant-ez.
elles
cbant-CHC
Passé défini.
je chant-ai,
i ute au.
lu chaiit-«s.
il chaiil,-a.
nous
vous
ils
ctiant-dmea.
chant-d^es.
chant-èrenf.
Passé indéfini
j’aurais chanté,
ua ute an.
tu as chanté,
il a chanté,
nous avons
vous avez
ils ont
chanté,
chanté,
chanté.
Passé antérieur.
j’eus chanté,
«a
Passé.
.
j’ai chanté,
ua ute au ahiri.
tu aurais chanté,
il aurait chanté,
nous aurions chanté,
vous auriez chanté,
ils auraient chanté.
Hoe
Plus-que-parfait.
IMPÉRATIF.
chant-e,
a ute 00.
qu’il chant-e.
cbant-o«s.
chant-ezr.
qu’ils chant-enL
j’avais chanté,
ute
l’eusse chanté, tu eusses
sent chanté.
ute au.
tu eus chanté,
il eut chanté,
nous tûmes chanté,
vous eûtes chanté,
ils eurent chanté.
îia
a ta :
chaulé, il eût chanté, nous eussions
chanté, vous eussiez chanté, ils eus¬
SUBJONCTIF
ra vau.
tu avals chanté,
il avait chanté,
Présent.
nous
Que je chant-e,
ils avaient chanté.
que tu chant-es.
avions chanté,
vous aviez chanté,
Futur.
je chant-erai,
e
ute au.
tu chant-eras.
il chant-ew.
chant-erous.
chani-erez.
ils chant-eront.
nous
vous
Futur antérievr,
ia ute au.
qu’il chant-e.
que nous chant-îOMS.
que vous chant-zez.
qu’ils chant-erai.
Imparfait.
que je chant-ct,Me,
ia ute ra vtxu.
que tu chant-asses.
qu’il chanl-ô^,
que nous chant-assiojîe.
que vous chant-ossze^.
qu’ils chant-asse?U.
j’aurai chanté,
Passé.
Il faut
va ute ra vau.
tu
chanté,
il aura chanté,
nous aurons chanté,
vous aurez chanté,
ils auront chanté.
auras
CONDITIONNEL
Présent,
je chant-er«/s,
e
ute du ahiri.
tu chant-erais.
il chant-t’ra//t.
nous
chant-er/oHs,
chant-erti,’?.
ils chant-
vous
que
j’aie chanté,
ia ute ra vau e tia’ i,
que lu aies chanté,
qu'il ait chanté,
que nous ayons chanté,
que vous ayez chanté,
quils aient chanté.
Plus-que-parfait.
Il aurait fallu
j’eusse chanté,
que
ia ute au i reira e tia’ i,
que tu eusses chanté,
qu’il eût clianté.
que nous eussions clianté,
que vous eussiez chanté,
qu’ils eussent chanté,
24
-
Verbe neutre Partir.
Deuxième conjugaison.
INFINITIF.
Partir, lé
reva.
Plus-que-pareait.
j’étais parti,
ua reva ra vau,
Participe.
Partant, reva. '
INDICATIF
tu étais parti,
elle était partie,
nous étions partis,
vous étiez partis,
elles étaient parties.
Présent.
je par-s.
nei
te reva
au.
tu par-s.
il par-i.
nous
part-orts.
vous
part-ezr.
ils
part-e«i.
Imparfait.
Futur.
je part-iral,
e reva vau.
tu part-iras.
il part-ira.
nous
part-î'rom.
vous
part-iVez.
ils
parl-ironl.
Futur antérieur.
je part-ais.
te reva ra vau.
tu part-ais.
il part-oiî.
part-jows.
vous part-û>r.
ils part-ttîml.
nous
Passé défini.
je serai parti,
ua reva ra vau.
tu seras parti,
il sera parti,
vous serez
ils seront
je part-îs,
partis.
CONDITIONNEL
ua reva vau,
tu
partis,
partis,
nous serons
part-îs.
PRÉSENT.
il
part-?{.
part-îmes.
vous parl-IIes.
nous
ils
Tpart-ireui.
Passé indéfini.
je suis parti,
U a reva
au,
je part-tVa/s,
e reva vau
ahiri.
tu part-irais.
il parl-irait.
nous
part-iVîons.
vous
part-mea.
ils
part-fraienf.
tu es parti,
elle est partie,
partis,
partis,
parties.
nous sommes
êtes
elles sont
vous
Passé antérieur.
je fus parti,
U a reva na vau.
tu fus parti,
il fut parti,
nous
vous
lûmes partis,
fûtes partis,
ils furent
partis.
Passé.
je serais parti.
ua reva vau
ahiri.
tu .serais parti,
il serait parti,
nous serions partis,
vous seriez partis,
ils seraient partis,
Hoe a ïa ; je fusse parti, tu
fusses parti, il fût parti, nous fus¬
sions partis, vous fussiez paiTiSjîls
fussent
partis.
-
25
IMPERATIF.
Parfait.
par-s,
11 faut
a reva oe.
que
qu’il part-e.
Je sois parti,
ia oti ia û i te reva e tia' i.
part-ons.
part-ez,
tu sois parti,
qu’il soit parti,
que
qu’ils part-e?i^.
SUBJONCTIF
que nous soyons partis,
que vous soyez partis,
qu’ils soient partis.
Présent.
que je part-e,
ia reva vau.
que lu part-es.
qu’il part-e.
que nous part-ions,
que vous part-iez,
qu^ils part-eneau.
Rumtua, pa. marcher l’arme
niveler la
dres de
terre,
foyer.
Jhimaa,^ cen¬
—
Auahi, id.
—
—
Fenua, brouillard delerre. — Nanao, tatau , poudre de charbon
pour le tatouage.
s. crépuscule.
Rehurchu,
Rei,
s.
nuque ;
vire. —
poupe.
bosse, bout de na¬
Mua, proue. — Mûri,
Ai, derrière du cou.
—
Oa, poupe. —Palü, hure de vais¬
— Raatira,
seau, — Pee, bossu.
c.ibine du capitaine.
sur
l’épaulC) mains croiséessur ledos.
s. pa. travail, opération, ciréonstaiice; saisir; recevoir ; pren¬
dre; faire; entreprendre. — Hu-
Rave,
■na, clandeslin.
Fava, femme bavarde,.
Rehu, s. pa. cendre, suie, poudre ;
—Maa, cuisinier.
Reia,
s.
a. pa. étranger;
saisir ries vivres.
tari ;
■
■
Reiamauroa, a. léger â la course.
Reiarnoari, s. grand malheur. ■
Roihiii, a. téméraire, audacieux.
Reimene.s.nouv. limon, gros citron.
Ohipa, ouvrier, travailleur. — Raina, pn. obtenir, accomplir.
Âuru, faire, superliciellemcnt. — Reinai, pn, être prêt.
—
Uirioro, faire tard, inutilement.
Ita, saisir violemment.
Raved, s. plan, projet, opération,
—
moyen.
Raverahi,
Raverave,
a. nombreux.
s. pa. serviteur, servir.
Re, s, pu. proie, dépouille; être
vaincu. — Noaa te re (obtenir
la
re
Réa,
Reira, ad. là, alors.
—
ainsi.
Reirei,
a. pn.
'
Na reira,
mince, iluelvincons¬
tant,,mot)ile;
la
se consumer par
maladie.
Reme, s. torche.
Remuna, s. nouv. grenade.
Renanima, s. nouv. autruche.
proie), être vainqueur. — Ua Reo, s. air, voix, langage; mot. —
oia, il a été (proie) vaincu.
voix qui bégaye. — Hitoa,
jaune d’œuf; brasse, dix
s.
brasses.
Red, s. ad. gingembre ; parfaite¬
ment, entièrement. — Aita reà,
peu,, rarement (pas parfaitement,)
Reamahn, a. noirâtre, jaune.
Reara, Raera,s. nouv. real, cin¬
quante centimes.
Reàreà,
joie
s. a. pn.
ad. pa. le jaune,
gaieté, jaune, joyeux, être
gai ; joyeusement, remorquer.
Reàreà ao,.s. aurore (ciel jaune).
Rcarerea, pa. soulever avec main
;
dessous.
s. pn. impressions sur étoffe;
queue d’aronde ; assoupissement ;
Refa,
qui
menace
ou
commande.
—
ATaere, qui exprime la surprise.
Aluru, voix douce, voix de basse
Monavtona. voix qui dalle ou
plâisante. — Mona, qui cajole,
voix séduisante. — fîiirü, secrets
murmures, méchants caquets.—
Fava, voix inintelligible.
—
Reohe,
s.
voix.
Reoreo, s. pn. hliarité, plaisante¬
rie; fanfaronnade, se vanter.
Reparepa, s. pans, bordures d’un
liabit.
Repe,
s,
,
■
■
■
crèle de.coq , nageoir sur
requin ; loupe d’arbre ;
le dos du
sablière.
regarder de côté.
Repera, s. nouv. lèpre.
a. pn. à carreaux; être Repo. s. a. pn. terre, boue, pous¬
assoupi.
sière, ordures ; sale, être souillé.
Rehe.s. deux armées, deux choses Repua, s. grande société.
en présence.
Repuahoe, s. nattes du peuple. '•
Rehirehia, a, mets maniés et par¬ Repu, Repurepu, pn. être ballotté.
tagés
Rerarerauri, s. noirceur de la peau.
Rehiti; s. petite terre, personne té¬ Re rauj s. plusieurs prix ; les rem-
Refarefa,
.
méraire.
Reho,
s.
porler.
pa,
porcelaine
pour râ¬
gratter une écorce. —Fahaiti, $. bavard qui brouille. —
vaharahi, grand bavard.
—
per;
i?ere, p/i. voler, sauter.
Rereatua, s. médiateur, héraut. ,
Rerehiri, pn. avoir mal au cœur;
être embarrassé.
RI
—
Rerei, pn. se consumer,
rencontrer.
Rereioa, s. pn.
l’ùver.
maigrir ;
rêve, cauchemar,
S2
RO
—
Ohaoha, bras.
—
Moto, Baame-
nemene, poing.
Rimarinia, Rimarimarii, s. doigts.
Rhmi, s. éponge, mousse, algues.
Rioa, s. baie, cri(|ue.
Riorio, s. pn. ombre, e.sprit d’un
mort; cire possédé d’un esprit.
être consterné.
Rererere, pn. se tirailler, avoir (les
émotions de rage ou de peur.
Rereue^ Rerehue, pn. sauter de haut Ripa, pn. élre consumé demaladie,
Ripine, s. nouv. ruban.
à l’eau.
Ripou, s. tourbilion, — Marac,
Reru, a. pn. être bourbeuï.
s. coin du mur üamarae.
Reta, s. nauv. rasoir.
Rire, s. pn. pomme vi, craindre.
Retaina, s. nouv. genièvre.
Riri, s. pn. colère, déplaisir, dépit,
Rethii, s. mille proies, mille prix.
offimse; élre en colère, mécon¬
Reremauri. pi.
Reurm, ad. pn. confortablement,
assaisonner.
Reureua,
—
Hamono, Ono, rancune.
Noa, irascilrle. — Oz'e, im¬
passible. — Roa, implacable.
tent.
—
profit, bénéfice.
s.
Rera, s. pn. lirmament, abîme,
profondeur ; pavillon, drapeau,
mystère vtanguin ; inépuisable
Ririo, pn. être dtsséclié, rétréci.
Ririiua, pn. élre consterné.
Ririu, pn. être embarrassé, con¬
Revapihaarau, s, eau a plusieurs
Riro,
pa'rlir.
sources.
rubans tirés du
cocotier ; flotter au vent.
Ri, pn. pendre, être suspendu,
s’appuyer. — Rua, potence.
Revartva,
Ria,
s. pn.
vision nocturne, fantôme.
s.
Riai, pn. dire découragé.
Riàrid, s. a. pn. borreur, dégoût ;
détestable ;
rifié.
être
dégoûté,
ter¬
fondu.
pn.
s. pn. spasme; avoir des con¬
vulsions, grincer les dents. —
Mata, pn'. scintiller des yeux.
Ritariia, p, ! manger goulûment;
mordre.sa langue.
Rito, s.pa. défense, défendre ; pousf(i’ (arbre).— Tai, s. avant-garde
d’une flolle.
RUrifai,
Riurhi,
s.
s.
mal de mer,
a.
apostat, iiiaiseur ; voie
s,
d’eaù.
a. pn. qui a une voie
être plein ; élre assez rôti.
Riu,
perplexité.
doigt;
main, bras,
Atau, main droite. —
main gauche. — J tua.
(main de Dieu) fléau, punition,
cinq.
Aui,
—
maladie mortelle. — llana, plein
de méchancetés. —//aa, quise
porte sur tout, rapace cl déloyal.
; se
Rita.
Riu,
Rima,
égaré
autre.
un
Rifa, s. cicatrice.
Riha, s. lente.
Rii, a. pl. petits, jeunes.
Riirii, ad. peu à peu.
élre perdu,
transformer, devenir ; passer à
d’eau
;
pn. tourner en cercle.
Riurivlua , pn. se retirer ; être
alarmé.
Rivariva,
s.
abondance,
grand
volume.
Rivarivaitau,
a.
volumineux,
abondant.
Ro,
s.
fourmi.
là, libéral. lloa, a. ad. long; entièrement,
parfaileraenl, Jrien, tré.s, fort
loôre, illibéral. — Ivi, per¬
sonne maigre. — Nui, rapace.—
(après un mot). — Poto roa, trèscourt.—Po/po;
roa, de, très-grand
Pa, maladie violente, épilepsie;
matin.
E ore roa, jamais.
a.ssassinal.— Piri, mains jointes,
Poa, main rétrécie par roori, qui Roà, s. corde de rcà.
touche à des choses dégoùlantes, Roaeï, pn. oblenir, acquérir.
Puru, main mouillée. — Pau, Roa ae, a. plus long. — Tîoaeï/ae,
—
Here, généreux.
—
—
—
—
ad. bientôt.
illibéral, maussade.— Rvparupa,
Tona, illiberal. —
Rofai,
égoisle. — Tz/ai,
rapace, avare. — Urne, attirant
les autres à ses intérét.s. — Rii,
Rohu,
voleur.
—.
Toloanunui,
les
des
doigts. — Roa, le plus long
doigts. — Iti, petit doigt. —
Rahi, pouce, — Iti popo, doigt
médeciu. — Uoe, manchot. —
s.
s. coup de vent. — Rofaifai,
coup de vent suivi de pluie.
s. a. pn. lourdeur, tristesse;
faillie, fatigué, clianceler.
Roherohe, s, libres de racines ; chair
gangrenée.
Roherohea,
être gros,
s. pn. yeux
saillants
potelé, saillant.
;
RO
Rohi, pa. int.
S3
—
alertes! ôtre
soyez
alerte.
Rohipehe, s. faiseur de chansons.
Rohirohi, s. pn, lassitiulè ; être las.
Rohulu,
s. demeure des âmes des
morts dans le Po. ^ Nàmua, rtoanoa, places supérieures dans le
Rohulu.
Roi,
s. lit^ couche, bois de lit. —
Marti; matelas. — ISape, cadre de
lit
tresses.
en
—
Parahiraa,
ca¬
napé.— Taueue, hamac.
Roimata, s. larme.
Roi.ne, s. ligné de pèche.
Roipe, a. qui mange et dort.
Roipoa, pn. être bien avec le roi
s’efforcer d’atteindre
un
;
but.
Roronia.
âmes
au
s.
prêtre admettant les
ciel
Romirorni,
ou
pn.
teurs.
les
en
cacher
excluant.
aux
visi¬
Roô,
s. renommée; nouvelle.
Roohia, pn. être atirapé, rejoint.
Roorooa, a. qui reçoit de fréquentes
nouvelles.
tau, saison des
—
nouvelles.
Ropa,pn. être surpris;
se
détour¬
ner.
Ropapa,
bien fait, bien formé.
Roparopa, a. irrégulier, difforme.
Ropataki, s. soudaineté de vent,
a.
maladie.
Ropu,
ad. pré. milieu, moyen ;
entre, à travers, au milieu.
Ropuee, s. violent coup de vent,
a.
Rorai.,
malédiction
s.
sur
les
en¬
fants.
Rore,
platine.
•
Rotahi,
un
>
concentration ; viser
.9. pn..
seul but.
-
,
Rotea,
Rôti,
—PwpM/iî,
a. prêt à tomber
s. nouv. rose.
(pluie).
Rotia, pn. ôtre parti.
Roto, s. nd. pré. lac, étang; dans,
dedans.
pa, lac.—pw, au mi¬
—
lieu.
Rotomanava, s. délice.
Rotu, s. pa. longue pluie; frapper.
Rou, s pa. bâton à croc ; cueillir
le
rou.
Rouae,ad. bientôt.
Roupea, s. pa. branche; accrocher
à
un croc.
Rnurou,
Roitru,
cartilage du nez.
s.
cheveux.
s.
-
noirs et frisés.—
Atafave,
Ehu, cheveux
rougeâtres.— Fatufalu, Oflrifiri,
cheveux frisés.
Oitoito, che¬
veux
bouclés, nattés. — Piipii,
cheveux
épais et bouclés. —
Tara, cheveux crépus.
Rovauae, Rnvauitiae, Rorovauitiae,
voy. Roroau.
Ru, s. a. pn. pa. impatience, hâte;
être pressé; hâtif; transporter.
Rua, s. a. trou, fossé; deux.—
Here, endroit fréquenté. — Maoro, roa, solstice d’été. — Pofo,
solstice d’hiver.
Matai, point
—
—
vient
d’où
le
vent,
—
Ohure,
reclum.
Ruahine, pa.
cueillir des fruits
â
l’aide d’un bâton; déesse;
femme âgée. — Amafatu, femme
adroite
Ariitaruta, déesse des
rapporteurs. — Auna, déesse de
la sollicitude.—Faa/pu, déesse de
la franchise.-r- Orerorero, déesse
s.
—
pa.étau; béquilles; échasdépréciation ; déprécier, mé¬
priser ; tenir dans un étau.
Rori, s. Tripang, pa. pjî,. laver;
ses
s. nom, serrure.
avec
Roiroi, a. calme, paisible, en paix.
Roma, pn. se rétrécir, diminuer.
Romalane,
RU
—
Rota,
s.
;
durcir.
Rorirori,
a. dur;
à résoudre.
de l’art oratoire.—Ta/iaa, déesse
des arts et des prières.—Fanaa-
difficile à ouvrir,
naa, déesse de l’éloquence. —
JSihonihororoa, déesse de la dis¬
cervelle, cerveau humain.
Roroi, a. penché d’un côté.
Roroo,. .s. pa. chant; entonner le
Ruai, pn. .9. vomir, vomissement.
Riiairoro, pn. exciter des dissen¬
Roro,
s.
chant des
prières.
Ro'opu, pré. entre, au milieu.
Roruau, Pioroauiliore, ad. bientôt.
Roau.
Rorotea,
s.
pluie
voy.
Ro-
roau.
Roru,
refrain; meurtrissure;
ê tre assujetti, relâché,mou, linuiili.
Roruroru, a. pn, lâche, muu; se
plier; ôtre lâche (peau).
s.
sions.
.Ruamano,
a.
conte.
Ruaroroirai,
dissensions.
épaisse.
Rorovau, Rorovauitiae,
sension et du meurtre.
qui conte partout uu
a.
qui produit des
Ruarxta, pa. calomnier,
Ruàu,
s. a.
Ruaupu,
Ruerue.
s.
a.
■
,
vieillard, vieux.
sujets appris â l’écofe
puant.
Rufa, Rufapufa.a. usé.
Ruheruhe, a, de peu d’importani
.
TA
-
TA
I
Rura, s, victime de sa témérité.
R%traeri, pa. faire du mal ; prodi¬
Fvhi, s, pn, assoupissement; être
assoupi.
guer.
Evhiruhia, a. âgé ; vieux.
Jivi, s. pn. nuit; être sombre, Rurahiri, pn. être méchant, turbu¬
lent.
iveugle.
Jk nm, s. ténèbres; humeur maus¬ Rurûo, s. pn. trouble, méchanceté ;
semer les dissensions.
sade.
Evniaa,
a.
Rurepa,
envieux, rapace.
Rtimai^pn. mûrir prématurément.
Kumaruma, s. pn. tristesse, maus¬
saderie; être obscur, triste.
—
Po, ténèbres de la nuit.
Rnmi, pà. pn. tordre ; verser, ren¬
verser; masser les membres ; dé¬
tourner
l’a’il, cligner de l’œil.—
Hvna, faire
un
signe secret de
l’œil. Rumirumi,
pa.
lisser,
ôfer les plis ; masser le corps.
œuf flottant dans l’es¬
pace d’où sont sortis le ciel et la
Rvmia,
s.
terre.
Ri/nanu, pa. demander instamment
à manger.
Rvoi, a. vieux,
Rvpa,
s
rail.
âgé.
buisson; buisson de co¬
terre.
a.
é, détourner.
Ruriapo, s, pn. rêve, rêver.Ruri matahiina, Maiahapa, pn.
cligner de l’œil ; lancer un mau¬
vais regard.
Rtiriruri, pa, transférer, transpor¬
—
ter.
Ruroruro,
s.
vilains
tubercules,
clous.
Rurti,
s.
rouleau, l)alle ;
pa. pn.
réunir; lier; s’as.serabler; trem¬
bler.
Jmore, pn. lié de more;
—
Rvpe, s. sorte de pigeon.
Rnpeha, s. épais brouillard de
Rnperupe,
société de jeunes vau¬
s.
riens.
Ruri, pa. changer, transférer, tor¬
dre, renverser, tourner le sens.
florissant, prospère,
être mal attaché.
—Twûm,
s. pn.
frissonnement; trembler.
Rurvn, 3, a. abri conlrc le vent ;
calme; abrité. — Paa, fausse
sécurité.
Rata, pn. être pressé.
Ruiarula, s, précipitation.
Rulu, .V. pa. tamlmur ; le battre.
Ruüruû, Ruriiû, s. pn. lien ; lier,
endroit malsain.
attacher. — Irianwre, pa. lier
galerie,
avec du more ; faire une conven¬
Ruporupo, a. pn. vertige; être
tion peu solide.
étourdi ; chanceler.
plantureux.
PMpcrupehu,
Rupo,
s.
s.
mise devant un
substantif, en fait un verbe :
eau; tapape, arroser. —
art. comp., du, de la, des. —
pro. celui, celle, ces, ce que, ce
qui (ou article â décomposer en
te a); te ûru ta oo i amu, le fruit
â pain que lu as mangé [te nrv
te a ne i àniu, Vuru le par toi
mangé). —s. baguette ])our ta¬
touer ;
d’où ta, pa, fraiipér,
Ta, particule qui,
pape,
écrire, tatouer.—s. escarpolette,
corde à sauter; noitv. gouiiron ;
tige où se balance le régime du
bananier; mouvement de ren¬
iant
au
sein de
sa
mère.
—
pn.
(l’enfant) ; se balancer.
pu. faire les mailles d’un liie,.! ;
raconter.répéler.—prép. a. de;
réunie â l’art. : ta pour te a, le de.
se remuer
—
s. a. pn. menton, mâchoire ;
bois circulaire sous le.' chevrons;
Taâ,
séparé, seul, non marié ; déter¬
miné, pondu; lâché; tomber;
s’éloigner, être renvoyé, seul,
mis de côlé, mm marié. — é, sé])arcr ; étrange.
2'aaa, pa. couper des
Taaaeae, jm. ouvi'ir
racines.
la bouclie
(agonie).
'Raaan, pa.
'Taaài,
s,
emmancher une hache.
cravate
(2((di).
'Raafure, s. planche circulaire.
Ta afatu, pa. encaisser.
'laàhi, pu. fouler aux pieds; sépa¬
rer, raugeren bataille. — Aufuii,
huaa, maltraiter, mépriser ses
— Ouma, marcher sur
poilriuc, être ingrat.-Pwaa,
parents.
la
TA
-
55
marcher sur ce qui ne doit pas
être foulé.
Ta ahoa, s. pn. a. mal de fête;
avoir mal de
sonné.
d’arrowrool;
emballer, comploter,
divement.
Taereete, pn. pendiller.
Taerepa, s. lassitude aux jambes.
Taero, a. empoisonné, ivre, véné¬
voyager.
Tuamotu,
s.
série d’îles basses.
Taàntu,
pa. pn. lier, attacher; com¬
ploter, voyager, faire le tour.
Taa noa, s. a. pn. célibataire; glis¬
ser, tomber.
s. pn. menton
scrofuleux; avoir les scrofules.
Taaraa,s. explication; séparation.
Taaroa, s. Dieu supérieur des Ma¬
oris, créateur de tout.
Tu dru, pn. céder.
Taala, pa. préparer l’écorce des
Taa pu, iaapun,
étoffes.
Taàla,
f., homme, être humain. —
Aia, héritier. — E,éé, étranger,
étrangers. — Ilia, a. peuple.
Jfe, témoin. — Orero, orateur,
héraut, crieur. — lîahi, person¬
—
nage. — lia, bas peuple. — Rimarima, MoXem.— Tapii, homme
iminolé, victime. —Tea, archer.
Tupu, voisin, connaissance. —
Au hia, populaire.
Ta-aro, pa. se présenter; affronter.
Taçi taâta, s. mâchoire humaine
Ta dti, pn. pa. unir,
le tour, entourer.
joindre; faire
Ta atoa, a. universel, entier.
Ta au, pa. se procurer à la nage.
Taàu,
s. a.
vingtaine, dix paires.
Tu auahi, pa. user du feu sur;
brûler.
Ta aiifau, pa. enmancher.
Ta auri, pa. ferrer; repasser.
Taavae, pa. mettre des pieds.
Taavai, s. a. galet; de bonne te¬
nue.
Ta ave, pa. suspendre; étrangler.
Tac, pn. arriver, atteindre, aller
avec
grande envie,
—
A'oa tu,
alu, roa, jusqu’à : e tae rua
aenei i tcicnei niahaua,
jusqu’à
ce jour ;
cita e tae rea,. aller
raremeiil.
Taea, a. arrivé, atteint, gagné.
Ore, inabordable.
Tacaê, s. frère, cousin.
—
Taeafao, a. rustique.
Taee, a. volumineux, robuste.
Taeliae, s, a. sauvage ; sauvage,
cruel.
Taematuu,
pn.
être affligé.
être ivre, empoi¬
pn.
Taepepa, pa. trembler, être agité,
Taere, s. pa. a. ad. fond, quille
de bâtiment ; traîner, tirer ; pa¬
resseux, traînant, lentement, tar¬
tète; être ennuyé;
ennuyeux.
Ta àhv, pa. habiller.
Taai, s. pa.pn. boule
attacher,
TA
-
Taeô, a.
neux.
Taetea, Taetaea.s. mal, maladie.
Taetaeaé, s. frères.
■
Taelae, s. épines de poisson.
s. petite maladie.
Taetaevao, taevao, s. a. habitant
de l’intérieur; rustique, paysan.
Taelaehamoa,
a. ad. sonore; inactivemei#.
a,, irrésolu, volage, in¬
souciant.
Tafafa, a. simple, facile à duper.
Tafai, s. pa. pièce; rapiécer.
Tdfairei, s. hure de navire.
Tafaiti, s. vergue de flèche en cul.
Tafa,
Tafaafaa,
Tafamuri,
tine.
s.
vergue
de brigan-
Ta [ara, pa. mûrir des fruits avec
le [ara.
Ta ,'arau, pa. abriter un canot.
Ta fare. s. creux
caverne, creux
,
de
vague.
être ondulé
Ta farefare,
(vague).
pn,
Tafanre, a. profond , insondable.
Ta faii, s. a. bois coudé, partie
creusé
d’un
bois ;
angulaire.
Tipl tafaîi, couteau coudé, ser¬
pette.
Tafcta, s. tache. Tafetafeta, a.
lâché, décoloré; bigarré.
Ta ftfi, a. pa. pn. qui
embrouille,
enchaîner, embarrasser.
Taha, s. \&se en noix de coco; côté.
dodo, côté sons le bras. —
Atau, côté droit du corps.— dui,
—
_
côté gauche. -■
bidextre. — Tai, côté
Rua,
am¬
de la mer,
—
IMiti, v-ase de coco
contenant la sauce indigène.
Tahad, a. nu.— iîae, front chauve.
Takuhu; s. pa. écuelle, écumoire,
écrémer.
rivage.
Tahaia, a. guerrier, vaillant.
Tahana, ialianahana, pa. réchauf¬
fer.
Tahamare, pa.
pn.
sasier.
Taharaa,o te
Tahalafiaoaa,
ra,
baigner;
se ras¬
s.déclin du soleil
pn. être de mau¬
vaise mine.
Ta hara faatau, s. paresseux, vau¬
rien.
TA
-
o6
Ta hara
ino, s, vaurien.
Taharuharu, pn, céder.
Tahataha, pn. errer; décliner (so¬
leil);
Ta
hau,pa. blanchir a la rosée.
Tahavahava,pn, salir, être souillé.
Tahe, pn., pa. couler, fondre; déro¬
ber.
Raa toto, hémorrhagie.
—
Tuhce,
pn. se purger.
p. a, ad. loucher; lent,
traînant ; e reo tahefa, tardive¬
Tahefa,
ment.
Ta liei, s. pa. mouchoir;
Manu, s. oiseleur.
enlacer.
s.
Jie^
Tahéta,
s.
dénouer,;
rompre.
ceinture, collier
;
moisissure.
branche, moelle d’arbre.
a.
un , premier; autre.
Tahi vahi iti c, une autre
petite
partie, davantage, ad. une fois,
tout d’abord, a. conj. une même,
même, de même, ainsi: Tahi
mea, une môme chose, de même;
Ta'i.i a huru, de môme genre, ainsi.
Tahifa, s. petit canot double.
grâce.
s.
appel .en
Tahiri,s. pa. pn. éventail; éven¬
ter: balayer; remuer la queue.
-drahttj pa. souffler les
tisons; se rappeler.
Tahiripaea, pa.débarrasser un lieu.
Tahirihiri
TahttaÂi,s.
officier de police
pa.
;
brosser avec la main ; extirper,
es.suyer, vider; diviser; renier.
Tahiiahimata,s. rondeur du visage.
Tahitahiroupoonui, s. vigilance,
activité.
Tahiti, pa. transplanter ; franchir.
Tahitia, voy. Tahiora. Tahiiia ia
ia ora o au, épargne-moi afin
que je vive.
Tahitifaaea, a. inconstant, vaga¬
bond.
U
Tahüireoaero,
■
s.
Tahiti.
langue tordue de
quer.
s.
ennuyé.
pn.
mal de tête; être
Tahohoni,
’fahoni,
ajoutant.
Taiioô,
s,
pa.
récompense, repré¬
sailles, vengeance; récompenser,
venger.
Tahopit, pn.
tomber à genoux,
sup¬
plier.
Tahora,
Tahoro,
s. rive,
s. pn.
bord.
pa.
escarpolette)
balançoire ; se dandiner en mar¬
chant*; avaler sans mâcher.
Tahu,
pa.
pn.
faire du feu; être
plancher ; pont de na¬
vire; étage; champ de bataillé.
Tuhuà, s. pn. artisan, maître, raaître-es- arts; délibérer, décider.
Ati, lieu choisi pour le com¬
bat ; prêtre, artisan compétent.
Mai, rapadu, médecin. ■—
Mana, maître versé dans l’art
qn’il professe. — 3Iata rau, oui
vrier qui consulte tout le monde
et gâte tout. — Oti, lieu de. com¬
bat en champ clos. — Parare,
lieu de combat ouvert. — Purej
prêtre, sacrificateur. — Rauava,
partie principale du 3Iarae. —
Raraà, pn, prendre bien ses ar¬
s.
rangements. — Raa maa,
vention pour les vivres.
con¬
Tahnhu, s. faitage, faitière.
Tahnhua, s. sommet des monts.
s. côté de l’îleau vent.
Tahuna, pa. cacher.
Tahurahura, pa. faire à la légère.
Tahurere, pa. prier un ami mort de
Tahîdnid,
un ennemi. ■
pa. verser, renverser.—
Aroha, rompre une amitié. —
Tahurihiiri, pn. se retourner ;
être ballotté.
nuire à
Tahuri,
Tahnlahu,
s.
sorcier.
Tahutu, pn. ad. être en désordre;
Se tromper, faire erreur ; fautive¬
ment, nonchalamment.
Tai {tahi], s. fois- Tai
une fois, quatre
hia ? combien de fois?
niaha,
lioe, iai
fois. Tai
(tagi), s. pn. pleurs, cri; son;
deuil; pleurer; pousser des cris
Tai
Tahilo, a. ad. pn. vieux, ancien,
passé; autrefois, anciennement;
se moquer de.
Tahitohilo, s: pn.
mépris, dédain ; mépriser, se mo¬
Tahoa,
abîme.
Tahono, pa. joindre, allonger en
—
TaJii,
Ta-hinu, pa. joindre.
Tahiora, Tahipolia,
sur un
—
Tahetahe aval, s. ruisseau, dessous
de
soudain
Tahua,
mouchoir, cravate.
Ta hemo,pa,pn.
Ta liere, s, pa.
ver
sorcier.
—
Tahema,
TA
-
pa. tenailler, pincer.
a. pn. pa. escarpé, à pic,
en retraite ; arri¬
vertical; battre
sonner.
s. mer (considérée partielle¬
ment et surtout depuis le récif
Tai,
jusqu’à terre); eau salée, sel.—
Faa aro, la mer seule en vue.
—
Harato, démangeaison produite
par l’eau salée; endroit calme,
sans
courant.
noire et
—
Haiiriuri,
profonde.
mer
llorahora,
*
TA
mer
-
57
quand les vagues commen¬
cent il monter.
houleuse et élevée
Hotu, mer
—Mura, mer
rahuijOii il est défendu de pécher.
Otna, mer au delà des réfdfs.
F'ahatete, mer qui ne cesse
pas de mugir. — Favao, mer qui
—
se brise sur les récifs et est calme
et laisse à nu les roches près de
terre ('oy. uta).
Taia, s. pu", pa. chagrin, affliction;
s’affliger, craindre ; être alarmé ;
défaillance ;
tomber
en
repasser
(linge).
mahana
a
Taioeoc, s. bruit
Taipe, a. âgé et décrépit.
l’aipoi, pn. être couvert.
ipn, pa. vider avec une
2’a
invalide.
Taira, s. corde.
Ta iri, pa. frapper,
te
lisser,
coup
Taio(),s.
aurore.
parmi les
Paoa, sentier
rocs.
Taiariu, s. sentine.
lataro.s. a. lagon, mer intérieure;
accessible.
Tai aru, s. voix comme
la
le bruit de
mer.
Tainta,
a.
vil,
méchant, lascif;
dur, difficile h accomplir. Fuaroo
tdiaia, foi tardive.
l'aïatea, a. puant.
Taiuio, a. débauché.
Taivro,
s. coco, eau
veltcs mêlés.
de
mer
et cre-
Taifa, pn. être épuisé.
Taifaraialo, a. copieux, abondant.
Taihaa,
s. pu.
condoléance; com¬
patir.
Taihci, pn. avoir des démangeai¬
sons.
Taihitoa, pa. s. prendre la baleine;
voix effrayante.
Ta ihiUimu, pa. extirper, ren¬
verser.
dur, solide. — Para, dur.
ii, pa. remplir. — Mairoio,
amasser.
Maivaho, dissiper.
Taimalia, a. lourd, massif.
Taimamu,a> immobile.
Ta
—
s.
colère irréconciliable.
Taimatuu, pa. rendre triste.
Taimalau, pn. se chagriner.
Taime, s. nuiev. temps; salaire.
Taimooiua, a. père, d’enfants âgés.
Tainee, pu.
ramper,
changer de
place.
.x. bas-ventre.
Tainoa, a. rouge, rougeâre.
Taini,
Taiô, s. ami. —- Taio, pa. compter,
lire, calculer. — Mai icie atu nei
—
I
imprévu. Tairiiri , pa.
agiter; secouer la
dé dégoût, d’oppo¬
Tairiorio, pn. crier, faire du bruit.
Tairo, pa. a. marquer, choisir,
indiquer.
Tairoiro,
’*
s. pa.
devin ; malice, dé¬
pit, vengeance; se venger ;
dire.
Tai roto, s.
Tairnpo, s.
rageux.
pré-
lagop, mer intérieure.
coq ou guerrier cou¬
Taita.pn. être mécontent, roide,
colère.
Tniiapu, s. mer défendue.
tdhi, a, ad. chacun; un à un.
Taitai, a. pa. salé, saumâtre ; ap¬
Tai
porter.
Tai/aie, pn. faire place.
Tailca, s. bas-fonds.
Ta iva, pn. a. abandonner; infi¬
dèle.
Ta ma, pa. laver, purifier.
Tama, s. enfant." — Here, enfant
bien-aimè; nourrice qui soigne
—
Iline, fille. — Ili, fils.
Itiiti,, petit enfant. — Rii,
bien.
—
Ta iho, pa. descendre.
Taihoro, pn. ebanger de place.
Taii,s. a. sueur; rusé, difficile;
fouetter.
bastonnade. — Hipo,
— Pohue, sauter
coi’fle. —Tia, tu. mort subite,
raciu,
â la
—
tasse.
fouet, cravache.
pn. remuer,
tête en signe
sition.
sentier.
en¬
Taipn, pn. être lourd comme un
s, pécheur; pécher.
Tdiaia, pn. pleurer ; être détruit.
Taiahci, a. lourd, pesant.
s
compter
fait par des
fants.
Taid,
Taùira,
te taio, à
d’an)ourd’hui.
—
—
TA
-
enfants.
—
petits enfants.
Roa, garçon.
Tamahaea, s‘. vagabond ;
—
famille
désunie.
Ta
mahana, pa. chauffer, consoler.
Tamai. s. pn. guerre, dispute; se
ballre, quereller. Tamamai.
Ta manava, s. a. pn. blessure au
ventre; nain; avoir envie de
dormir.
Ta maru, s. pa.
ombrage, abri,
ruminer.
Tamala, pa. goûter ; essayer, com¬
mencer.
Ta mau, s. pa. pn. ad, amadou ;
saisir ; se souvenir; persévérer;
constamment. Continueràbruler.
Ta mené, pa, presser, rendre rond.
TA
TA
Tamino, taminommo, pn. tourner
en cercle, colique.
Ta moni^ pa. argenter, payer.
Ta moemoe, pa. épier, préméditer.
Ta' mou, pa. tamiser avec des lils.
Taniui, s. pa. cief; tordre; tourner,
Ta mumuj s. pu. bruit ; faire du
bruit.
l'amiita,
s. nouv.
charpentier.
délai,
Tanai, pn. a, ad. être renfermé,
gêné; rondement.
Tane, s. mari, homme ; nouv, ton¬
neau (mesure).
Tanecnee, a. pn. abondant; aller
avec soin.
Ta nina, pa. couvrir, combler. —
I te repo, enterrer. — 1 te auahi,
incendier.
Ta ninî, a. vertical.
Ua tanini
vpoô te ra, le soleil est au zénith.
—
Taninito, pn. aller en cercle.
Tano, pa. viser le but, bra((uer;
diriger ; concentrer l’attêntion.
Tanotano. a. beau, délicat, parfait.
Tanu, pa. enterrer. — I le raau,
planter. — I te hucro, semer. —
Ai, cultivateur.
Ta nuinui,pa. augmenter.
raî!î/na,75a. metire le feu, dévaster;
couvrir.
Ta
nuù, pa. pn. créer une flotte,
une armée;
camper; se glisser
vers.
Taô.s.pn. parole; parler; ordon¬
ner
(«ad).
s.
être sans protecteur.
Tauro, s. flamme, ornement ; série,
suite d’iles, de cocos; enfiler.
Taorooro, pn. remuer, faire du
bruit.
Tanta, pa. goûter.
a.
lance; bois long pour
porter des fardeaux; fente, cre¬
vasses, farce d’herbes et de pier¬
res ; cuit, bouilli.
Taod,
s. pn. biens, objets précieux,
richesses ; le jarret ; fente d’un
rocher ; tomber tête première.
Taoaoa, ad. légèrement, économi¬
quement.
Taoau,
s. grattoir.
Taofe, s, nouv. café.
Taocie, s. beau-frère, belle-sœur.
Ta oha, pa. plier, courber.
2'a ohe, pa. user d’un ohe pour vase.
Taohaa, s. biens.
Taoi, pa. détourner.
Taona, int. (malédiction).
Taoo, s. abîme en terre; rupture de
guerre; pn. être fêlé, divisé.
Taopaopa, pn. rouler, avoir du
roulis.
Taôra, pa. critiquer,
jeter,lancer. — Ao?io,
—
Taotaota.
Taotaô,
Ta mute, pa. couper court.
Ta ua,a.pro. son, sa, ses;
d’élie.
Tao,
Ta ore, pn.
a.
Raa, goût.
extrêmement obscur.
Taotaofaa {haa),
diminuer.
pn.
'Tante, s. nouv. médecin.
Taotii, s. sorcier.
'Tauto,s. pn. rêve; dormir, être cou¬
ché.
luiu, dormir profondé¬
ment.
Hauti, sommeil troub'é.
Nenene, dormir agréablement.
Atoa, être fou, rêver; tomber
—
—
—
—
dans des embûches. — Rereio,
avoir le cauchemar.
Taoolo,
dormir souvent ou longtemps..
'Taotoolo, avoir rie nombreux
rêves ; dresser des embûches.
Taoun, pa. faire cuire avec pelure.
Taova, s. fente.
Tao vavahi, pa, faire cuire en mor¬
ceaux.
Tapa, s. aine. pa. recuire.
T(ipae,pn. débarquer; passer chez.
Tapahea, a, infouciant, incapable.
Tapahi,
fendre.
s.
couperet;
Tapahipahi, pa.
a. s,
diarrhée;
fendre; peu
énergi(|ue; les règles.
Tapahipu, pa. fendre au milieu.
Tapafiimtii, ad. sans ordre, confu¬
sément.
Tapohiuti, ad. confusément.
Tapaie, j)a. envelopper de feuilles.
Tapnihea, a. sale, crapuleux.
Tapairu,i>. femme délicate; prin¬
cesse.
Tapanehi. s, a. pn. visiteur; obli¬
que, détourné; glisser, aller à
quatre pattes.
Tapanihi, a. ad. petit,-exigu (pa¬
resseux ; négligemment.
Tapao. "s. pa. signe, marque ; figure;
marquer,
choisir
,
remarquer-
Tapaopao,
marquer
pf.; marquer
pour la vengeance.
Tapaoo, pa. emballer à la hâte.
Tapapa, pa. entasser; mander.
Ta pape, pa. s. arroser ; lisser ; cuir
de rasoir.
Ta para, pa.. fumer, mettre de l’eu-
grais.
Taparahi,
pa. s. frapper,
tuer ;
assassin.
Ta parau, s. pn. écrivain; conver¬
ser.
censurer;
s. intrigue.
Tapare, s. pa. signe, signal; faire
signe d’approcher; ombrager.
TA
Taparu,
59
TA
-
flatterie, flatteur, ' Tapîtana, s. nowo. capitaine.
flatter.
Tapitapi, pn. être embarrassé.
Tüpariri, s. jalousie rageuse.
Tapiti, pa. a. doubler,deux à deux.
Tapanniri, pu. càjoleA
Tapoa, s. premier tué.
Taparuru,s. colère ingouvernable, Tapai, s. pa. couvercle; couvrir.
rage.
Tnpoapoamuriavaa, s. frëtin.
Tapatai, a, qui ne craint.ni mer, Ta pana, s. -pa. nœud, nouer.
Di vent.
Tapono, s. pa. subdivision d’ar¬
Tapalapalii, s. règles.
mée; épaule.
Tapalapaaha, s. grand volume.
Taporo, s. citron, citronnier.
Tapatapariri, s. rage, grande co¬ ‘Tapotitf 's. pa. pn. coup, de massue,
s. pa.
lère.
le
Tapatapariiru,
colère.
Tapali, s.
Tapa (od,
pn. rager,
nouv. dimanphe.
s. fort vent de S.
tuosité des
être en
donner; ondoyer; rouler suc¬
cessivement.
Tapu,
a. s, pa. sacré; .prohihiüpn;
serment, vœn; jurer, faire ser¬
impé¬
ment de; sacrilice; hacher, cou¬
per; morceau coupé.
Tapuae, s. pas, vestige de pied. —
nu, qui va Iper un homme pour
le sacritice. —Piipii. qui va sou¬
vent faire des malheurs.
vainqueurs.
Tapait, s. gomme, poix, résine;
plomb, métal fondu; entêtement.
s. pa. fragment, morceau,
fraction; détachement d’armée;
faire mûrir les fruits.—Jnuanua,
Tape,
Tapuahi, s. cuisine.
Tapuata, s. maison des prêtres.
Tapu/aaea, pn. faire halte, se
partie de l’arc-en-ciél. — Ara,
ceux qui poussent l’arrièregarde en avant.
Moaua', limite
touchant aux eaux profondes.—
liaa mahana, l’après-midi.
Tapeà, s. pa. anneau,'boucle, at¬
tache, lien; attacher, détenir. —
Rima, bague.— Tarid, pendant,
Tapuni
Tapena,
Tapiipu, pa. a. trancher; bariolé.
Tapure, pa. a. tacheter, bigarré.
Tapuru, pa. mouiller, macérer.;
s.
s.
—
s. pa. victime aux
une victime.
sur
dieux;
a. suspendu
noué vite.
Tapel.ape,
pn.
saisir
au-dessus; dé¬
pa.
s.
décliner;
goûter; limite touchant aux eaux
profondes.
Tapetepste, a. ad. petit; légèrement, peu.
luné;
ment
pn.
être
sans
faire thaï.
,
teur.
pa. nouer le bout d’une
Tapineva,
sans se
enchantement ; user
se cramponner.
corde.
Taata
pointe, ergot; angle de maison;
d’enchante¬
dénouer; remède; étrerétal)li, en bon état. nouv. piastre,
pièce de cinq francs.
'Taraekara, s. expiation; rédemp¬
■
T'api, pa. essayer, tenter.
Tapiata, a. difticile à obtenir.
Tapihoo, pa. échanger.
Tapii, s. pn. cercle autour de la
Tapiipü,
cacher,
Tapuruoiri, ad. vigonrensement.
Tapuparahi, voy. 'Tapu/aaea.
Tapuiae, s. noitv. lérehenthine.
Taputea, s. arc-en-ciel.
Tapuleku, pa. consacrer un lieu.
'Taputo, pn. lutter,combattre.
'Tara, s. pa. pn. corne, épine,
l’autre.
Tapere,
se
iapnni, déserteur.
Tupepe, tapepepepi-, pa, pn. rac¬
commoder, rapiécer; solliciter;
rouler l’un
pn.
,
Ta punu, pa. user d’une cuiller.
Tapuohue, pa- laisser faute de sa¬
laire.
boucle d’oreille.
préparer
re¬
poser.
Taraena,s. mets désagréable.
'Tarahao,
Tarahea,
espoir.
hua, joindre des fragments. —
Ahuruhurii, joindre maladroite¬
ment.
Papa noa, joindre deux
bords plats ensemble. — Hune,
joindre laissant les têtes en des¬
sous.— Omao, joindre
angle
étranger.
.
tie; timidement.
Tarahv, s. pa. gages, salaire; payer,
prendre a gages, — Hia, merce¬
naire; ouvrage payé.
—
sailjant dans angle reaitrant.
Radu, emplâtre,.
s.
a. pn. maigre, désagréa¬
ble à voir ; être délaissé, odieux.
Tarahiriri.
Tarahehea, ad. à la légère, en par¬
Tapipi. pa. se servir le premier.
Ta-piri, pa. unir, joindre. — Miia-
Tarai, pa.
ser
—
;
façonner, tailler;
à l’air.
expo¬
Taraire, pn. durer longtemps.
TA
—
60
Taraniâ,s. nageoire du dos,
a. nageoire du ventre;
à la légère.
Tiirao, pa. mettre un rouleau sous
Taranihi,s.
un
canot.
Tarapape, a. délayé; découragé.
Tarape, pa. faire signe d’approcher.
Tarapu, pa. mêler.
Tarare, pa. mêler, remuer.
Tararo,
s. pa.
maquereau;
séduire.
Taratane, a. femme mariée.
Tarutara, a.pa. raboteux, épineux;
dénouer, débrouiller. — Htiaa,
faire sa généalogie.
Tarataramoa, s. ergots d’un coq.
Taratea, a. qui paraît âgé.
Tarau,s. bouts d’un filet.
Ta raùraù, pa. gratter.
Tarava, s. pn. ad. raie, fente de
rocher; vergues; être eu travers,
couché horizoulalement; eu tra¬
vers, en croix.
Taravahinc, a. homme marié.
Taruvai, voy, tarapape.
Tare, s. flegme, morve, glaire.
Tarcatea, pa. cacher.
Tarehu, pa. obscurcir la vue.
Tarehua, pn. avoir les sens ob¬
scurcis; avoir une vision.
Tarei,
seul reste d’une
déployer le filet; être cueilli
pa. pu.
s.
race,
presque tout.
Tareirei, pn. broncher.
Tarepa, pn. flotter au vent; pa¬
gayer négligemment, ralinguer.
Pahi tarepa, trois-mâts, bar¬
que.
s. qui
maître.
Tarepau,
son
sait autant que
grand et rustique.
escarpolette.
Tarereva, s. (ireux d’un rocher
Tarera,
a.
Ta rare, s.
saillant.
Tarerevaiore, s. vacuité; le vide.
Tari, s. pa. tige de fruits pen¬
dants'; régime, grappe ; marteau
de cloche ; porter, transporter ;
pendre, suspendre, lier. — I te
arapoa,
étrangler. — Hia [tuata),
pendu.
Turià, s. oreille. — tore, agaric.—
3Iaeô, oreille qui dénaange, —
Maapi, oopi, oreille ridée.— Roo,
Roroa, oreille attentive. — Turi,
sourd ,
oreille
désobéissant. — Vaya,
qui n’entend pas distinc¬
tement.
Tariapuu, a. favori, chéri; rapace,
envieux, égoïste.
Tarihau, s. populace, basse classe.
Tariirü, pa. saper, défaire.
TA
—
rari îiîVio, s. gencives.
Tar!.opu,s. tendons des entrailles.
Taripaoo, pa. enlever tout à sa
portée.
Tariparau,
s.
bour.
Tarilari,
pa.
Tariloa,
s.
rapporteur ; tam¬
enlever; porter.
amulelte.
Tarin, s. vallon, vallée.
Tara, s. arum.
Taroa,pri. allonger, prolonger.
Tarai, s. pluie forte et longue.
Taroria, pn. être tordui
Ta roto, s. purge.
Ta rou, pa. user d’un croc.
Tant, s. di.scours, parole; pro¬
verbe; parler.—Mau, vérité. TariLtaru.
Tante,
s. a. apparence
tardivement.
Tarai,
a. noir,
Tarureva,
pn.
de pluie ;
menaçant.
rester en arrière.
Taritri, ad. peu, indistinctement.
Tata,
s. pn. pa.
écuelle, tasse; re¬
tarder; frapper, battre; vider la
sentine; proche.
Ta tahi, ad. un â un. jm. nettoyer.
Talahiata,
s. aurore.
Ta
tai, pn. faire par fractions. —
Hoc, piti, un à un, chacun, deux
a
deux.
l'atai, pa. pn. exorciser; réparer;
récapituler; tirer une ligue ; vi¬
rer de bord.
l'a tamai, pa.
battre.
guerroyer,
com¬
Taiani,
s. nouv. satan.
Ta tann, s. pa. jardinier; planter.
Tatanà, pa. enrichir.
Talara, pa. dénouer, délivrer. —
lîapa, Hara, s. pn. repentir, se
repentir; absoudre.
—
Hiro, pa.
débrouiller; examiner minutieu¬
sement.
a. de mauvaise mine.
pn. être ensorcelé.
s. arbre épineux.
Tatarahea,
Tataraïo,
Tataranioa,
Tataruohu,
pn.
pendre flétri; être
défait.
Talurau, a. à moitié cuit.
Tatari, pn. attendre,larder.—Avea,
attendre a débarquer sans dan¬
ger.— Poi, attendre l’inslant de
la mort.
Tataro, pn. être habitué.
Ta latau, s. opération du tatouage.
Tatiiu, s. pa. tatouage, tatouer ;
calcul, dénombrement; deman¬
der. appeler ; provoquer.
Ta taura, pa. user d’une corde sur.
latauro.
s. nouv.
croix.
TA
-GI¬
Tatamavea, pn. attendre la fin des
vagues.
pa.
Tati,
rejeter, résister à, oppo¬
insulter, reprocher.
ser;
Tatia, s. pa. a. ceinture; ceindre;
brusque. —Paura, giberne.
Tatipi, pa. user d’un couteau sur.
Taiiti,
s. pa.
orner une
étoffe de
figures; mépris, dédain,
mo¬
querie.
Tatilia. pn. se
(vagues).
Tatilohe, pa.
soulever et tomber
de pantalons.
Taioa, ad. entièrement.
Taiohi. pa. user d’un ciseau sur.
Tatou, pro. upus tous (moi et vous.)
ceindre; ceinture.
grande faim.
Tcitiiatehea, pu. être usé par l’âge.
Taluatva, s. nudité en se battant.
Talui, pa. transpercer.
Tatiira, s. voie d’eau.
Taluri. .s. cire de l’oreille.
Taturiturl, pn. faire le sourd.
s.
pa.
Tatiiaovero, s.
Tau,
saison, temps ; ancre;
l’eau; se percher. —
Ânuanu, saison froide.
Tau, art. indét. des, quelques. Tau
taâta, quelques hommes; tau ara
ini), deux mauvais ponts.
Ta il, pron. [te a il, le de moi)
s. pn.
rocher
sous
mon, mes.
Taii, pa. invoquer, prier.
Taua, pron. nous (toi et moi)
a. ce,
cette, celui-l'a. (Suivi de ra ou de
nei après le substantif) ; taua
taaia ino ra, ce méchant homme.
Taua,
a.
Tauà,
s.
fidèle
Tauahi,
lâche. —Ave, lent, tardif.
ami. — Hara,- ami
—Tliapito, ami intéressé.
embrasser,
pa.
caresser.
Tuuai, pa. étendre le linge à sé¬
cher
Tauama,
canot
s.
a
balancier.
Tau ana, s. rochers caverneux sous
l’eau.
Tauaparau,
Tauarai,
pa.
s. pa.
dehors.
Tauaro,
Tauaru,
s.
branches inférieures.
jeûne
s.
Tauaruru,
tentif.
babiller, conter.
médiateur ; étendre
X
office.
pn-.
avec
prières et
être triste, inat¬
Tauaruarua,
a. embarrassant.
Tauatea,
tribord; campement
a.
mât.
Tauere,
fuser.
disputer, rejeter,
pa.
re¬
Tauete,
son
s. bout ovale d’une mai¬
; ganse où la voile s’attache
au mât.
user
Tatohe.
Tatua.
TA
Taiiau, s. mauvais temps pour
pêcher.
Tauaua, pn. babiller, jaser.
Taue, .s. ad. escarpolette; sans soin,
entièrement, violemment. ■
Tauene, pa. épicer, rapiécer un
avantageux.
Tauati, s. pirogue double.
Tauatini, [tautini), a. noiiv, mille.
Tauene,
pn.a.
balancer,chanceler.
Iloi taueue, hamac.
Taujatuta,
s.
terre.
Tau/ia,
fruit le plus près de
croix du S; quatre
s.
cocos.
Taiihaa, s. biens, richesses.
Tauhani, pa. dorloter, caresser.
Tauhoani,pa. pn. s. séduire par de
belles paroles ; désirer ardem¬
ment ;
rencontre de vents.
s. l’heureux état de
Tauhorahdra,
paix.
Taui, s. pa. prix, achat, compen¬
sai ion; échanger, acheter.
Taumaei'eiei, pn. aller à quatre pat¬
tes; aller à cloche-pied.
T(iumamao,pn. n’ôtrepas k portée.
Taumamau, pn. rester à la même
place
Tau mata, s. casquette, visière.
Taumi, s. pa. plastron orné, lest;
lester.
Taunena pa.
Tauorea,
étendreun vêtement.
l’eau.
baisser la télé.
a. pa. embarrassant, in¬
commode ; étendre
le linge
mouillé.
Taupe,
s. roc sous
pa
Ta-upepe,
Taupiti, s. canot double; fête pu¬
blique.
Taupiri, s. queue de cerf-volant.
Taupiritea, s. joueur.
Tuupirimoana, s. lutte.
Taupoo, s. chapeau, coiffure.
Tau
poto,
s.
légère distance.
Taupupu, s. a. gêne, obstacle;
lourd, chargé.
Taura, s, corde, fil; troupeau; ins¬
piré.
Taurai. Voy. Tanari.
Taurtdrea, s. la jeunesse.
Tauri,pn. èU-e mêlé.
Taurii, pa. amarrer un canot.
Taurua, s. Vénus (astre); fête; canot
double.
Taurumi,
tionner.
pn. pa. se reposer;
Taurupoto,
s. courte distance.
6
fric¬
TA
longue distance.
Tafiriimirvmi, p. faire le massage;
Taurnroa s.
balancer, Cdiilrepeser.
Ta nta, pa. débarquer.
Taulaa, s. mâchoire
Tdulai, s. résultat de pêche.
ra»/a!r,p«.
pendre.
nuire a un autre.
étendre ; sauver, déli¬
Tauiaiimaaii, pa.
vrer.
Taulffa, s. fier et paresseux.
vi¬
vres.
arrière.
chercher ardem¬
Tautia, pn. être en
Tuutoo, pa. pn.
ment ;
s’efforcer de se soulever
(malade.)
enflure des lèvres;
Ta uiu. s. pa.
mordre. —
Maere, rire d’une
bizarrerie.
Tauturu, s. pa.
ter. soutenir.
soutien, aide; assis¬
Taiiùpn, s. reins.
Tamauvau, s.
tapis d’herbes, de
feuilles.
Tavap, pa. préparer l’écorce.
Ta vaha,s. pa. bride; bâillonner,
brider.
Tavai, s. pa. a. oindre; adoption;
adopté.
Ta vai, pa. s. arroser ; cuir de ra¬
soir.
Tai'aimoni, pn. être a tort (tran¬
quille.
Tavaiirianino, s, flatterie, belles
paroles.
Tavana, a. propre'a la pèche; s.
nouv. chef ; gouverneur.
Ta vare, pa. faire dupe.
Ta vari, pa.
Ta varn, ta
rendre mou, boueux.
vaü, s. assemblée de
huit districts; flotte.
Tavnm, s. pa, fente; fêler att so¬
leil.
Tavavaa s. teigne.
Tavere, s. pa. remorque;
quer.
Tavero,
s.
remor¬
longue.lance; écho; ré¬
sonner.
Tavi, pn. bruire ; être abattu.
Tavii, s. bourdonnement,
bruit
sourd.
Tavini, s. nouv. serviteur,
pii mai ra matou, mjus étions
apprenant, te i hia oia i nanahi.^
te i te fare, où était-il hier? il
ha<
Te, pron. rel. qui, celui qui,
celui, lequel ; (souvent précédé de
o) ; tf taatd 0 te i cio, e hàava. hia;
l’homme qui a volé, sera jugé.
Tea,
s.
V.
a.
bois
flèche; lancer. Jeter ;
horizontal;
blanc.
Teaai, pn. ronger sans manger,
Teatea. a. blanc.
Tefatefa, pa. regarder ses habits
par
vanité.
Té/ie, pa. châtrer.
Tehea, pro. lequel,
lesquels, quels)?
ad. ou (te est. hea où.)
Tehii, a. rude; bossu; battu.
Tei,pn. sauter sur un pied.
Teiatia, a. lourd,
ma-ssif, gênant.
vivres.
ài, pn. apporter des
Teie, pron. celui-ci.
Tei
ad. celui ci ; main¬
tenant, à l’instant, aujourd’hui.
Teina, s. frère cadet, sœur cadette.
Teitei, a. élevé, haut.
Tcie net, pron.
Tenieio. s. nouv.
miracle.
Temoni, s. nouv. démon.
Tena, pron. celui, celui-ci,
cela. Tena na,
sent.
Tenari,s. nouv.
celui-là,
cela à côté, â pré¬
denier.
Teni, pa. élever Un autre, déléguer
le pouvoir; s. nouv. dragon.
Teôleô, s- a. orgueil ; lier, hautain.
Tupaparaharaha, s. base du monde.
Tepela, s. nouv. sceptre.
Tera, pro. celui-là, cela.
Teratera. a. sacré.
Tere. pn. s. naviguer, glisser, avan¬
cer. étendre; voyage, compagnie,
but de voyage, e aha to ôe tere.*
quel est le but de votre venue?—
^rit. message ou voyage du roi.
Aru, canot sur une mer hou¬
leuse. — Tiaau, chercher un en¬
droit pour s’ancrer. — Tuao,
—
domes¬
tique.
Taviri. s. pa. pn. clef; tourner la
clef; tordre, tourner. — Hau,
factieux. — Maa, être avare -, re¬
tenir les vivres dus à un autre.
Taoâ, ne pas payer ses dettes.
Taviriviri,s. a. pa.'pn. colique, tour¬
ner, retourner; se tordre; tourné.
—
de man) les.
Te,v. Être au présent ou â l’impar¬
fait, avec nei ou ra, ou seul : te
honmi «M, je suis échangeant; te
était à la maison.
rougir; amas de
Tauteute, pa.
taviriviri, porc rôti.
Tavovovovo,s. bruit lointain, gron¬
der, résonner, se répercuter.
Puaa
Te, art. le, la; (suivi
double-
Tautea, pa.
TE
62
-
absence
prolongée.
Tereterc, pn- voyager. — Aurua,
aller deux à deux. — Ova, mar¬
che d’un convalescent. — Ori»,
achoppements d’un enfant.
Teriteriuri, pn. suivre.
TI
Teruteru,
s.
—
63
colère d’ua dôsap-
poinld.
Tete,
pu.
vard.
faire du bruit, être ba¬
Tetea,s. personne pâle; fantôme.
Telei, pn. fermer les dents; pa¬
raître au-dessus de l'eau.
Tetme,
Tetepa,
s. noav. le tabernacle.
X uoiiv. septembre.
Tt-tua. X. fille noble.
Tcu, ttiuau, s. serviteur de chef.
l'euteu, serviteurs. — Arii, ser¬
viteurs du roi.
Teu,
pn.
Tin.
s.
Tià,
a.
être
nu ;
être méprisé.
bas-ventre.
juste, droit, convenaltle, pos¬
sible. s. avocat, médiateur ; ad.
conven/iblement, bien
,
cela se
pourrait.
Tia, pour tu qu’il était défendu de
prononcer, de sorte que tua et tu
lurent également changés en tia.
s. vu. le dos ; haute mer; se tenir
debout,demeurer, rester, yoy.Pi.
_
Nous mettons ici les principaux
de ces mots commençant par tia et
qu’il faut chercher plus loin parmi
lés mots commençant par tu.
Tiaaio, tiiaio.
Tiaati, tuali.
Tiaau, tiiau.
Tiafa. tufa.
Tiafetu, tufetu.
Tiahnpa, tiihapa.
Tiahou, tuhou.
Tiahu. tuahu.
Ti'inoa, tiinoa.
Tidnoo, tunoo,
TI
-
Tiatvâ. tuiuà.
Tiaturi, luturi.
Tinvaru, tuvaru.
troupe, troupeau ;
Tiaa. s société,
soulier.
Tiaa, a. lascif, obscène, effronté.
Tia'iuru, s. travail inachevé et maté'iaux
pourris.
Tiafaa, s. pluie et brouillard.
Tinfaa/tou, pu. ressu.sciler.
Tinhiimi, pu. être épuisé.
Tiuhnpa.s. une unité; ad. plus que,
à plusieurs reprises.
Tiahau, a. sauvage,, féroce.
Tiake, a. maiere.
Tiahi, pa. expulser, chasser.
Tiahoi, a. opiniâtre, obstiné.
Tiakono, s. pa. rallonger; pièce.
Tiahorotia, a. droit, tout droit.
Tiai. s. pa. pu. gardien; garder,
protéger; espérer, attendre. —
Maheireva, mort seulement en
apparence. — Miitarua, gardien
de deux choses a la fois. —Poi,
attendre l’instant de. la mort.—
lioa, garder longtemps.
cher.
au
jeu.
Tiairi,
s.
Tiama.
a.
Tiamaha,
petits cailloux du pavé.
pu. être libre.
s. écueil sous l’eau ; pos¬
ture indécente.
Tiamii, pu. grogner.
Tiamo. pn. n’êlre pas
céder.
Tiainoina,
pn.
Tiaoro, tuoro.
Tiamu,
pa.
Tiarai, turai.
Tiarama. lurama.
Tiarcorei, twcorei,
Tiarcirei, tureirei.
Tiarepu, turepu.
2'iarua. turua.
Tiaruhe, lurulie.
blessé, ne pas
être perdu.
upuer,
émoussé.
attacher;
soutien, protecteur.
Tiai), X. pa. ciel sombre ; chercher.
Tiapatapata, s. changeant souvent
Tiani,
s.
de demeure.
grand jasmin ; fleurs.
être brûlé (soleil).
laver, nettoyer (plaie).
Tiatareva, pa. enter un'bois sur un
Tiar.e,
Tiaria,
Tiaro.
s.
pn.
pa.
autre.
Tiatao,
Tiatia.
n’y
s.
lance.
s.
a pas
te tiatia a rave, il
possibilité de faire.
e ere
Tiatia. pn. pa. se lever un peu ;
exciter a l’action ; transporter.
Tinta, iuta.
Tiatialiau,
Tiatae. tutae.
Tiataro, tntaro.
Tiatau, tulau.
Tiatianhe,
Tiatia, tutud-
Tavea,
Tiaipihaa, pa. chercher a vaincre
Tinou. tu ou.
Tinpai, tupai.
Tiapana.tupana.
Ti'ipapriii, tupapaû.
Tiapona, tvpona.
Tiapuna, tiipuna.
Tiaraau, turaau.
Tiapou. tupou.
Tinpu, tuapu.
—
de la dernière
grande vague.
Tiaia, pa. loucher, manier; bron¬
attendre le passage
s.
conservateur de la
paix.
s.
porteur de flèches.
Tiatiarahonui, s. araignée.
Tiatiaoea, s. messager.
TI
64
TI
s. nouv. diacre.
Tiaronu, pii. regarder fixement.
Tino,
Tiau, s. sommet.
Tiavd, s pierre au Marae.
Tie, s. pa. tige; porter.
Tio,
Tiatono,
Tiaturi, pn. s’appuyer sur ; se fier,
se coulit'r, espérer. — Rua, espé¬
rance, place de repos.
Tiea,
s. pa.
bâton, massuej les lan¬
Ttei. pa. se détourner pour voir.
s. pa. commissionnaire; por¬
Tktie,
ter.
a. pa.
Tl fai, s. pa.
rayé ; joindre.
pièces; rapiécer.
pa. canot royal; unir.
inspiré, possédé.
—
sédée.”
huître.
s,
planche aboutée sur un
s.
canot.
expiîlser, chasser.
Tifa,
corps;
Papa, corps humain. Tinotinoatua, corps d’un Dieu. Tinolinovahine, femme inspirée, pos¬
Tiva,
cer.
Tiehi, pa.
s.
Tioe, pa. terminer h. la hâte une
cuisson, un débat.
Tioi, pu. se détourner, déjeter.
Tiomata, pa. regarder fixement.
Tioo, s. Pâte de fruits fermentés.
Tiop'a, pn. se retourner, Tiopaopa,
rouler.''
Tiope, tiopeope,
s.
feuilles.
TifeireijS. poupée; image sculptée
Tiori,pn. cligner d’un œilTi'ote, a. précoce pour son fruit.
Tiotio, s. protubérance de feefee.
Tifene, pn. être plié ensemble.
Tififl, pa. embrouiller.
Titiaa, pa. rincer.
Tihite, s. partie d’arc-en-ciel ; aller
liotioo, pn. a être fâché; chaud.
Tipa. s. dieu de la médecine.
Tipaa, pa. f.iire cuire.
Tipae, pn débarquer; s’asseoir jam¬
Tihana, pa. recuire.
Tihauhau, pa. battre la mesure.
Tihere, s. ceinture nécessaire.
Tihi, s. espèce de jupon. — Uru,
Tipae
Ttfalifa,
s.
d’un navire.
devant
grand châle.
Tihiruhi,
s. pierre
tites branches.
Tiho,
pa.
du Marae]; pe¬
calomnier; médire, accu¬
ser.
Tihota, s, nouv. sucre.
TU, s. nom du premier homme [le
sculpté], image sculptée, statue;
démon, esprit maü'aisant; pa, ap¬
porter, quérir.
a. stérile.
Tima, s. a. pa. beau, clair; croc â
cueillir les fruits ; rejeter l’eau
Tiipa,
d’un canot.
s. soulier ;
Tirnaa.
pour
nœuds
aux
pieds
grimper.
Timatima, pn. être bien combinés;
disparaître dans l’obscurité.
Timene,
pa. presser,
bes croisées.
ama,s.
canot â balancier. Ti~
pae ati, canot
double.
Tipai, s. sodomie. Aitipai.
Tipana, a. grand, vaste,nombreux.
Tipao, voy. Tapao.
Tipapa, pa. mander ; pn. se pros¬
terner; se coucher face contre
terre ; s. toit à angle obtus.
Tipara,pa. emprunter.
Tiparu, voy.' Taparu.
Tipe, pa. demander, emprunter.
Tipea, voy. Tapea.
Tipepe, voy. Tufai.
Tipi.s. pa. couteau; couper.—Paramaa, couteau-poignard. — Palia, lancette. — Peni, canif. —
Tafene, couteau qui se ferme. —
Tohe, serpette.
Tipitipi, pa. couper en morceaux.
Tijio, s. Icnid de trou ; creux de va¬
gue. — Tipoati, rouleau de mets
cuits.
arrondir.
clef; s’en servir.
Timutimu, pn. être obscur par la
Tipona, \oy.Tapona, nouer; nœud.
T’pono.pa. envoyer; voy. Hapono.
Tipa, pn, se coucher sur le côté les
Tinai, pa. éteindre, faire cesser;
séparer l’eau en divers cours.'
Tiputa,
Timiii
s.
pa,
distance.
Tinana,
s.
tronc,
source,
fonde¬
ment.
Tinao, pa. mettre la tète en une
cavité.
Tinapi,
s. nouv.
Tinalinai,
pa.
moutarde
éteindre l’incendie
;
pécher ; faire Uésisler d’un projet,
Tint, pa. s. exalter, lairochef;nom¬
bre
indéfini, innombrable.
genoux repliés.
pa. percer,
trouer. Tapula
Tira,s. mât; poteau.—Rahi, iropup
grand mât.
—
i mua. mât de nii-
zaine.
i mûri, mât d’artimon.
Tiraha, pn. se coucher sur le dos.
Tirulia, ad. en face, contre.
Tirahaomama, pa. calomnier.
Th'ao, pa. engager a la paix. Tiraorao, pa. id. mettre deux bâton»
—
en
croix.
TI
-
65
Tirara, ad. c’est tout; assez, seu¬
lement.
Tiratira. pa. élever haut.
Tirmiraa, pa. suborner; chercher
il fiagiier.
Tireo, s. premier jour de la lune;
ieune.s branches.
Tin, pa. jeter; lancer.
Tiria. s. troupe, —liahi, multitude.
Fera, lieu où on jetait les os
des morts, etc
Tiripuna, s. nouv. tribunal.
Th'iia, s nouv. soie, soierie.
—
Tiriumu,
Tirivara,
s. pistolet.
s. ouragan;
TO
-
Tititi, s. pa. pièces et coins pour
loindre un canot; s’en servir.
Tito, s. pa. pn. entonnoir, tuyau ;
en
user
pour
surfa pointe
remplir; marcher
des pieds; becque¬
ter; se battre avec le
bec, etc.
Tit'‘C, a. pa bouvet; bouveter.
Tilohi, s. pn. douleurs d’enfante¬
ment ; les avoir.
Titohu, pa. indiquer du doigt.
Ti/oua, n nouv. blé, froment.
Tiloo,s. pa pu. vergue; enverguer
la voile ; é endre le bras, le pied.
Rua avae, trace du pied.
—
passion vio¬
lente.
l’h-o. pa. marquer, choisir.
Tiroaroa, pn. s’étendre
de son
long
Titore,
pa.
feuilles.
fendre des pailles;
Titoro, pa. pn. prendre en suivant
les traces; avoir des intrigues;
étendre le bras.
•
plante.
TUotal, s. pécheur habile.
Tiropapari, pn. être constipé.
Tilu niarae, s, habitant de l’en¬
Tiruria, a. petit et chétif ; ébranlé.
droit.
Tiroroa, pu. dormir les jambes Tiu, pa. demander de case en case.
éti-Dilues
Tiue, pa. jeter, lancer.
TiroLiro, s. a. reste; petit.
Tiunu, tiurai, s. noitv. juin, juillet.
Tiruvi, s. nouv. déluge.
Tiupoorua, s. bigame secret.
THae, s. inl. père, mere!
Ti.utiu, s. germe, de coco ; calebasse.
Tit"pu, s. nouv. guimbarde, gui¬ Tivu/,pa. voy. Tavai
tare.
Tivera, pa. ad. faire avec activité ;
Tilari, pa. attirer, réunir.
vigoureusement, pleinement, avec
Titata, s. i\puv. bouilloire.
soin.
Tüua, pa. demander, chercher, exi¬ To, s- pn. prép. et art. canne à su¬
ger.
cre ;
sucre ; lutter ; concevoir
Titaua, s. qui n’a rien obtenu.
(femme): de, du, de les. {te, le;
Titea, s. livarde d’une 'oile.
O, de) : to Farani, (ceux de France)
Titea mata, s
lunettes. — Hani,
les Françai.v. Ou sous-eiit'-Dd 6e
sotte complais iDcepoursa femme;
après to : to rue, voire front.
regard sur quelqu’un. — Toto, Toa, s. a. bois de fer; guerrier;
guerrier.
grumeau d« sang ; courageux ,
Titema, s. nouv. décembre,
vaillant; ilur, sauvage.—e, guer¬
Titi, s.pa.pn. clou; cheville; pieu;
riers!
Matapu, s. a. intrépi¬
épingle; clouer, licher, fixer, en¬
dité;* indomptable. — «, Toto, le
foncer, rester fixé, prisonnier.réfu¬
roi au milieu des guerriers.
gié, esclave — lloria, réfugié, Toà, s.
pierre, corail, baux. —
vagabond. —Faliaora, prisonnier
àdu, rocher de corail,récif, banc
vain qui ne sent pas sa position.
de corail.
Ali, pu, masse ronde
Titia, .'I. pu. pa. bétons qui amar¬
de corail. — Auau, courant dans
rent les pièces d’un canot; bois
les coraux. — Faarîiru, remous
où se bat l’étoffe; prise de frétin;
dans les coraux. — Raa, massif
dégoutter ; se lever debout ; bat¬
de'corail au-dessus de l’eau.
tre l’éloffe; allumer.le feu.
Tiliaifuro, Utiahoroiia, titiaifa- Tod, s. Sud, vent de Sud. — Htiri,
Tiromii, pa- chausser une
♦
—
—
rolia,
a.
droit, redressé, direct.
Tiliaveravera pn.
être brûlé, des¬
séché, désolé.
Tiiiô,
pn.
Titipalod,
aller à la selle.
s.
opercule.
Tüipauru, s. jeu à cache-cache.
Titiri, )ia. jeter, lancer, rejeter. —
Malatid, regarder lixément, avec
envie. — Pw, jeter en paquet.
secousses. —
Huripapa, ouragan.
Aloa, voy. Jtoa.
Tod, a. vaniteux, orgueilleux.
vent violent et par
Toa. pour
Toaa, s. grumeaux durs
fruits.
To ahéahe, s. clapotement
dans les
de mer.
Toa/ia, s. «. chaleur èlouilanle;
chaud, renfermé, sans air.
ToaAua, s. graisse sur les côtes
(bêtes).
Toanualia, a, piquant (piment).
Toahue, s. >ueur après le repas.
Tuare, pn. être agite. — Toareare,
id. avoir mal au cœur.
To aru, a. lâche, relâctié;
lant.
Toaruaru,
a. pn.
Tohuura, s. nues rouges; parti®,
d’arc-en-ciel.
Toi s. hactie; instrument tranchant
détaillé.—Mato, hache de pierre.
—Pauru, hache mal emmanchée.
Peue, large hactie de charpen¬
—
noncha¬
tier.—Tama, hache pour parfaire
l’ouvrage,; extirper. — Tarai,
hermioette.
lent, tardif; être
Toiaha,
eneigie.
sans
s. vouv. franc, vingt sous.
Tuotoa, s. pn. mauvaise odeur de
mer; être dégoûté.
Toauau, s.
apprêté.
To dvaàva,
a.
a.
Toe,
s pn. ver
de reste.
Toed
consternation
acide ; aigrir.
de terre; rester, être
Toieie,
s.
levier.
chargé.
des
ad. confusion; du bout
s
doigts.
Toimaha,
Toihuiha,
vent de N. et de N -O.
a. lourd, massif.
pn. être accablé du
trop
mangé.
Tüéioé, s. a. fraîcheur, froid.
Tofea, pn. éire gorgé; être épuisé.
Tofaafaa, a. lainéant.
Tohe, s. cuisses, fesses; fond, base.
Tatipoo, fond d’un chapeau. —
Ami, personne maigre. — Oiôi,
—
personne toujours en meuvement.
Oo.
avec un
s. a. pa.pn. parasite; lourd,
chargé; user d’un levier; être
âgée.
Toehaumi, a. moite, humide.
Toéraic.
levier; soulever,
pa.
s.
tourner
Toiau,
reste ; personne
s.
■
•
Toiaraa,
mal
;
lourd, pesant, noncha¬
a.
lant.
Toaia,
'
Toihaa, pa. blanchir à la rosée.
Toihoiho, pn. décliner.
Toina, a. mandé, apporté, amené.
Toini, s. a. pn. sacrifice d’un porc;
hien fait, substantiel ; être léger
(tambour), enflé de, colère.
Toiri, pa pn. rassembler, entraî¬
là, rirerire, ires-gras, bien
ner;
arrondi. — Paparu, pesant, n’as¬
sistant pas ses voisins. — Puu,
abcès au fondement. — Pe. grand
Toita,
a,
Toivi,
s. veuve, .®ans
paresseux. — Peépeé, alerte. —
sans tatouage. — Titi, qui
a le tour de jouer.
Toma, pn. être extirpé; s. nouv.
point.
Tomaa, pn. être partagé (cœur,
—
Pere,
Tohea, pn. être gorgé.
s. éléments du discours.
Tohi, pa. s. s’escrimer à la lance ;
fendre; user du ciseau; ciseau
de menuisier; instrument tran¬
chant d’estoc.
Repo, pelle, bê¬
Pu, fendre
Tohinu,
s. a.
Toliiuhlu,
s.
lir, lustrer.
Tomea, s. le rouge de la peau.
Tomo, pa. pn. entrer; s’enfoncer,
couler.
Tona,
fruit en
harpon^ user
s. verrue; mal vénérien ; avarice.
To na, art. prép .pro.{.te o na, le de
luit son,-sa, ses.
Tonatona, a. inégal, raboteux.
un
calme; calmé.
alarmes, appréhen¬
Tonüera,
sions.
s. baleine.
s. pa. prophétie,
Tohu,
prophé¬
tiser; montrer du doigt; faire
signe.
Tohîia, s. pa. pluie line; partager en
petites parts et en garder une
a.
pousser un
n’être pas bien ap¬
prêté.
der, solliciter, faire pleurer.
consul.
pousser ; faire une prohibition ;
vomir. Tooloo, vomir un peu;
canot’a la gaffe; canné,
bâton.
grande pour soi.
Tohuhe, pn. être caimi un instant.
Tohureva, s. pronostic de mort.
Tohulohu, voy. Tohu, pa, deman¬
s. nouv.
Tono, pa. envoyer un messager.
Tonotono, id. soigner.
Tonutonu, a, rouge, brûlé (soleil).
To6, s. bois d’une idole; gaffe à
pousser de fond; pa. traîner,
Tohora,
Tohnatea,
enfants.
e.'prit)
—
—
travers. Tohitohi,
d’un ciseau.
tenu; bien roidi ; enflé; pas
Tomara, s.pa. cœur d’arbre;, po¬
Tohelahe,
che.
marcher en corps.
mûr.
Toô,
s. corps
personnes.
(réunion) de plusieurs
—
TJnuhi, corps ‘de
guerriers choisis. Ce substantif
s’unit
|
aux
personnes :
noms
de nombre de
Toopiti, deux ( hom-
TO
-
Toà Ilia P combien.
Tooa,
s. déclin.
chant, O.
—
Toriirii,
a. pn.
petit, tin; tomber
menu.
O te ra, Cou¬
Toro, s.pn. filet; ramper, grimper,
Toomaa,
s’étendre.
Toroà, s. office, charge, place, occu*
Topa,
pation.
Toroau, s. corps fluet.
s. fourche de branche, dé
queue.
s. pa. pn. avortement ; don¬
ner un nom; rester eu arrière;
tomber. — Atoa, se réunir tous ;
se mettre tous ensemble au tra¬
vail. — Haa, abandonner le tra¬
Toromaa, pn, être partagé entre
deux etc.
Toromiro, s. puanteur; person¬
nage.
petit devant
délaisser tout à fait. —
Hura, rester indifferent pendant
le travail des autres; stérile. —
il/oio,tomherd’un coupde poing;
Tororiro, pn. devenir
être frappé d’alarme. — Motoai,
alarme. — Pu, tomber dru ; être
Torotoro, pn. pa. ramper ;
vail ;
'
TO
67
mes); Toô fanu, quelques-uns;
sans
energie.
—
Ruru, épouvan¬
ter ; trémoussement d’un jeune
oi.seau.- • Rere, tomber d’une hau¬
teur; être surpris par le sommeil;
oublier. —
un
autre.
Tororu, a, abondant, bienfaisant
(pluie).
choisir,
as.semhler.
Torotoromaa, pn.
se
branches.
diviser en
Torotorou, torou, s. paresseux.
Torotorouana^pn. être gonflé.
Torn, a. trois. Toruao, triangu¬
Tai, tomber dans la mer,
laire.
2'ori, tomber soudain ; tomber'
caduc; violenteafflictioii.— Torïita, s. nouv. brai.
Taue, tomber d’une hauteur sans Tota, int, de dérision.
obstacle, — Tie, être en frénésie. Tôt ara, s. hérisson (mer),
To, tomber a corps perdu; pro¬ Totamu, pa. calfater.
fondeur entre deux bas-fonds.— Tote, pa. pn. pécher; nouer, attactier ; sonner, résonner ; être en
Topa, tomber par avortement.—
colère.
Tu, tomber debout. — Turi; tom¬
ber à genoux.—Mrw, tomber d’un
Totereo, s, chant du coq.
arbre. Topa i te iôa, nommer ; Tolero, s. petits œufs-, petit homme.
lôa topa, surnom.
T.oti, a. pn. bien lié, cimenté; être
lié en double.
Topaapaa, a. défiguré, vilain.
To papaa, s. maïs.
Totini, s. nouv. les bas, chaus¬
To papa, pn. être bien établi, a
sure.
l’aise.
Totitotaa, pn. rôder pour Jaser.
To para, a. décoloré, desséché,
Toto, s. pn. sang, sève; tremblotter ; frapper d’un doigt le tam¬
Topata, s. pn. goutte, dégoutter.
Tope,s. catogan, liouclede cheveux,
bour, être essoufflé.
objets unis, pa, élaguer, tail¬ Totoa, a. pa. malfaisant; faire du
mal.
ler, tondre. — àro, se rallier, faire
face.
Totoe, iotohara, s. punition d’un
To pie, s. dispositions à devenir
crime.
gras.
Toloee, pn. méconnaître un ami,
Tara, a. puant.
divaguer.
To rahui, s. prohibition; celui qui
Totomapu, voy. Totoa.
prohibe.
Totomato, pa. souder le terrain en
Torala, ad. avec salelé, indécence.
frappant.
Toratora, a. s. puanteur persis¬ Totono, voy. Tono.
tante.
Tütoo, pa. gonfler, augmenter.
'Tore, a. pn. rayé, à raies; inci¬ Toloornoro
pn. parler laconique¬
ser; venir comme la chair bament.
—
de mal
—
veu.se.
Toréa, s. torea (oiseau). — fiua ore,
léger à la cour.se. — Malahere,
qui n’est jamais àvipé.—Taiôutu,
bruyant et malfaisant.
Toretahua,
s.
cher.
Toretore,
pn.
raie d’où tire l’ar¬
être diapré de raies.
décrépitude;
Totoro. s. pn. pa.
être flétii, usé par Tcige; ramper,
marcher lentement; tracer, retra¬
cer. _ Aena, s. a. décrépitude.;
vieux, décrépit.
Totoro ai 110, s. repas
nèbres.
dans les té¬
6.
Tü
—
68
Totorou^ s, travail qui restera im¬
parfait.
Totora, s. mal, malheur, voy. To~
toa.
pro. ton, ta, tes.
To ü, art, pre. pro. [te o ù,
moi] : mon, ma, mes. To ii,
Tuararirii, tuarii, tua riirii, s. en¬
tretien léger.
Tua rehu, a. pn.
être assemblé
(multitude).
,
tou,
maison.
To ura, a. rouge, brûlé
To uri, a. noirâtre.
TU
le de
fare,
ma
du soleil.
To utu, a. noir ;
Tua roi, s. lit ; séjour, foyer.
Tuaroa roa, pn. attendre.
Tuarorovau, a. changeant comme
le vent.
Tuaru,
s.
faîtière ;pa. bannir.
revenir toujours
Tuarua , pn.
s. oreiller.
,
défiguré.
Tovanuvanu, s. froideur. Anuanu. Tuata, s. pa. pn. hache en pierre ;
Tu, s. nom d’un roi qui fit prohiber
percer le poisson au clair de lune;
la syllabe tu; avocat, défenseur ;
être gorgé.
se tenir droit, debout.
Tua taata, s. suite d’un person¬
Tua, s. le dos ; haute mer; ver
nage.
blanc; pierre plate sur un mur ; Tuaiahapa, s. effort pour finir.
compagnie; couper ; rester, atten¬ Tuatapapa, pa. retracer les faits par
dre. Voy. Uta.
ordre ; entasser une chose sur
l’autre.
Tuaa, a. s, pn. lascif, éhonté; in¬
décent; léger somme; sommeiller. Tuatau, a. prolongé, différé.
Tuatea. s. vague très-longue.
Tuaqea, s. lieu sacré.
Tuaana, s. frère aîné, soeur aînée. Tuataaea, s, place sacrée.
Tuaaoa, pn. s’établir (vent).
Tuateaea, s. haute mer.
Tuae, pn. faire place.
Tiiàti, pu. réunir; cacheter.
Tu a tu. pn. être comme mort de
Tuafati, s. mal de reins.
Tuaha, a. qui a toutes ses plumes.
surprise.
Tuahee,a. maigre; délié.
Tuatoa, pn. n’avoir pas diminué;
continuer.
Tuahine, s. sœur (des frères).
Tua tolo, s. travail d’enfant.
Taahoro, a. fort, vigoureux.
Tuahu, s. pa. quai -, chausser une Tuatua,a. raboteux; chagrin (air),
plante, agir méchamment.
parole.
Tuai, a. pn. productif (racine); se Tuatuaau, s. pa. voleur, assassin
secret.
coucher sur le dos;jambes ten¬
Tuatua aulara, pn. se tenir loin.
dues, agiter les cuisses.
pn. rôder, être dé¬
Tuaiô, s. épine dorsale et chairs Tuatuaihu,
routé.
voisines.
Tua ivi, s. pente de colline.
Tua manuu, voy.
Tuafati.
Tuumata, voy. Tuemata.
Tua moua, s. sommet de monta¬
gne.
Tuàne,
frère (des sœurs).
restaurateur, soutien.
Tuaniho, s. émail des dents.
Tuaoao, pn. s’exercer (joueurs).
s.
Tuani,
s.
Tuapa,
s.
nid.
débile; oiseau sortant du
Tuapau, s, lassitude extrême.
Tuapo,s. songe; faveur inespérée.
Tua puu, s. a. bosse; bossu.
Tuara, s. pa. pn. voile (marine);
mépriser; marauder, éprouver de
la faiblesse aux. jointures; s’en¬
trechoquer
de faiblesse; inca¬
pable.
Tuara huria, pn. masquer ; tremblotter.
Tuaraina, a. noirci par le soleil ou
la saleté.
luatuani,
a.
concilier.
qui cherche à se ré¬
Tuatuaohipa, pn. être surchargé
d’ouvrage.
Tuutuapoi,
s. ouvrage
fâcheux ; dé¬
faillance; s’évanouir.
Tuatuaarave! int. oh! c’est-il énor¬
me 1
Tuâu, s. pn. intendant; chef; atten¬
dre.
Tuau, pa. aplanir; ravager.
Tuaü, pa. bannir, chasser.
Thauô, s. inlluent, objet pesant.
l'uriuita/iea.pn.èire brûlé du soleil.
Tuauru, pn. être accablé d’inquié¬
tude.
Tuara, pn. s. être épuisé; goyavier.
Tuave, s. récit imparfait.
Tuavera, a. brûlé du soleil.
Tué. s. pa. chair de iruit, de
crabe etc. ; pousser, chasser du
pied; se ruer suFj ballon.
Tuemata, s. sourcils. — Fatiore,
s., efiroulé.
TU
—
rom-At\ia{d’unparent)s.
Crapuleux, a. tapailiea, a.
Craquement, sm. Craquer,
vn. avi,
papaina, matoe, s. n. Faire—,
faàatete, t.
s. a.
Crasse, sf. repo, s.
CR
—
Cravate, sf. ta 5i,tahema, s. aitete,sn..
Crayon, sm. peni, penitara, sn.
Crayonner, va. reoi, tn.
Création, sf. Créer, va. haraani no
roto i te aore, t. poiete, tn. Créateur
chez les Maoris, Taàroa, s. pr.
Crèche, sf. fatene, sn.
Crépir, va. parai, parai i te puà, f.
Crépuscule, sm. rehurehu, maraorao,
areliu, ata, arehiirehu, aruirui ; (du
matin) marehurehu, raarumaruao;
(du soir), maruraarijpo, poivaiva, s.
Crête, sf. * repe, panai, unu, ï.
Crevasse, sf. tan, s. amaha, s. a.
Creuser, va. heri, eri, eru, etu, o,
topa,
faâapoi,
paaro, aaro,
pao,
haâpoopoo, t. parahoro, n.
Creux,'‘sm. a. farefare, tafati, a. po6po6, r. n. popoô, n. pufarefare, a.
s. tafare, tarereva (d’un rocher)',
tipo, 00 (de vague), s.
Crever, vn.' va. haàfetee, t. fetee,
fetiti, perelii, perehu, peperehu, n.
amaha, s. a.
Crevette, sf. ’oura, oura tai (de mer)-,
oura pape, ovai {d'eaudouce), s.
Cri, sm. Crier , vn. * oto, ^taî, aue,
s.
n.
tuoro, oo (des entrailles),
varua iore {des rats, des
enfants);
s.* pii, oo, tairiorio, ioio (enfant),
nâ, uanau (lézard), tuo (fort), n.
Crieur, sm. poro, taàta orero, s.
Criailler, vn. avau, t. mauriuri, n.
Criard, sm. aehuehu, s. a. hitoa, a.
Crime, sm. hara, paae,' aiaia, s. Cri¬
minel, s. a. taàta hara, s.
Crin, sm. veu, s.
Crique, sf. rioa, ooa, s.
Cristallin, sm-. taomata, s.
Critiquer, va. taora, t.
Croc, sm. rou tima, (à cueillir les
fruits), s. En user, ta rou, t.
Croire, va. Croyance, sf. faâroô, s. t.
Faire—, faâfaâroô,n.
pao,opurei, palau, pilau,s.
pahi, tapatapabi, s.
Méthode, sf. raveà, naoa, s.
Mensuel, a. no te àvaé, haâpao âvaé. Mètre, sm. metera, sn.
hnni,
Mental,
s.
a.
aivi, punabere
i roto i te mana6,
no
te
mana6.
Mention, sf. Mentionner,
haàmahiti, l. mahiti, n.
3Jenton,
ene
sm.
va.
fadhiti,
taa, taapu, taapuii, ene-
[double),
s.
Méprendre (se),
v. pr.
pabahi, naneiriiri,
Méprise, sf.
n.
Impeluip-, aia, pito
liiti, pito haarp, omaoma, a.
Mépris, sm. Blépriser, va. (abiio,
a.
toara, baàviliavaba, rorp, faétio,
faànonoa, taabi aiifaii (ses parents),
l. tabitobito,
valiavaba, S. t. tatiti,
S. Être —, ten, n.
Mer, sf tua [haute), tai [eau circons¬
crite ou en petite quantité), moana
(profonde),m\x'\ [engénernt), taiaro
ou tai roto
[lagon],S. — haute, aebna,
tuatpaelia; comme une glace, mania
l.analiaa, mania tooup ; calme ici,
agitée là, mania tiputaputa, trèsmauvaise, arufetoitoi, s. Mer
Mets,
sm. mai
[en général), obu
tu
(liés en paquets), vini tunu paa
(rare et délicieux), taraena (désa¬
gréable), s. Les disposer avec
grâce, fareureu, t.
Blellre, va. tuù, t.
dedans, fafao,
t. Mis en pièces,
afafa, a. Qui a
—
Menu, a. aiai, toriirii, a.
Menuisier, sm. tamuta, sn.
Méprisable,
a
oia atoa, ad.
azu-
mis bas. maiaa, s.
Meuble, sm. pe, s. Bien
ninani,
a.
meublé,
na-
Meule, sf. faàina, faâ6i, s.t.
Meurtre, sm taparabi rad, s. BleurIrier,
sm.
Meurtrir,
taparabi, t.
va. natn,
faàiravarava,
l.
Meurtrissure, sf. iravarava, roru,
s. Meurtri,
p. eitoa, a. fati, fati-
fati, a.
Miauler,
n.
vn. raeu,n.
sm. avatea, s. L’après—, laperaà mabana, s.
Miel, sm. meli, sn. piapia [de
BJidi,
fleur),
s. Mielleux, a.
ooo, a.
Mien,pro. na û,no ù, ta ù, to \\,pre.jtro
Mieux, ad. compar. maital aé, «d
Être —, buru ibaitai, s. n.
MO
—
s.
a.
Dix
—,
Sloelleux, a. maru, patatue
,
maruhi, a.
3Tœurs, sf. peu, s.
Moi, pro. au, vau laprès a), pro.
3ïoins, ad. Moindre, a. comp. iti aé,
iiiano-
tini, s.
a.
Mille-piedg, sm. aarau aua, sn.
Milliard, sm. miriare, sn. Million,
iu, gn.
Mince, a. r.,
_
A.
>.
i.-*
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*Ï V,ï
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7
naho ihora raua i te pasa. E ahiahi atura ua haere maira oia ma.
haere matou i hea faa
atura oia i e too piti pue pipi
roto i te oire, e farerei mai te
—
et chacun d’eux
se
104
mit à lui dire
—
Est-ce moi ? Jésus leur répondit r
C’est un des douze, et qui met la main au
plat avec moi. Pour le
Fils de l’homme, il s’en va selon ce
qui est écrit de lui : mais maîheur à l’homme par qui le Fils de l’homme sera livré ; c’était un
:
avantage pour cet homme-là que de ne point naître.
Tandis qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain, le
bénit, le rompit,
et le leur donna, disant ; Prenez ; Ceci est mon
corps. Il prit en¬
suite la coupe, et rendant des actions de
grâces il la leur donna ;
Et ils en burent tous; Ceci est mon
sang, leur dit-il, qui fait le Tes¬
tament nouveau, et qui sera répandu
pour plusieurs. Je vous dis en
vérité, que je ne boirai point désormais de ce vin-ci, jusqu’au jour
que j’en boirai de nouveau dans le royaume de Dieu. Après le can¬
tique, ils s’en allèrent à la montagne des Oliviers.
Et Jésus leur dit : Vous vous scandaliserez tous à
: Car il est écrit : Je
frapperai le
mon sujet cettePasteur, et les brebis se dis¬
perseront. Mais lorsque je serai ressuscité, je me rendrai en Gali¬
lée avant vous. Pierre lui dit : Quand tous se scandaliseraient à
votre sujet, pour moi je ne me scandaliserai
point. Je vous dis, en
vérité, lui répondit Jésus, que vous-même aujourd’hui, celte nuit,
avant que le coq ait chanté deux fois, vous me renoncerez trois
fois. Ma’s Pierre dit de plus ; Quand même il me faudrait mourir
avec vous, je ne vous renoncerai
point. Et ils [en dirent [tous au¬
nuit
tant.
Ensuite ils allèrent dans
un lieu appelé Gethsemani
; et il dit à
disciples : Demeurez ici, tandis que je prierai. Il prit avec lui
Pierre, Jacques et Jean;et il commença à craindre, et à être accablé
d’ennui. Je suis, leur dit-il, dans une tristesse mortelle : attendez
ici, et veillez. Et s’étant un peu avancé, il se prosterna, et se mit à
prier que, s’il se pouvait, cette heure-là ne vînt point pour lui. Mon
père, mon père, disait-il, tout vous est possible, détournez de moi
ce calice : qu’il en soit
néanmoins, non ce que je veux, mais ce
que vous voulez. Après étant venu, il les trouva qui dormaient, et
il dit à Pierre ; Simon, vous dormez? vous n’avez
pu veiller une
heure? Veillez et priez, afin de n’être point engagés dans la tenta¬
tion : véritablement l’esprit est fort, mais la chair est faible. Il
se
retira pour la seconde fois, et il fit la même
prière. Et retournant,
il les trouva encore qui dormaient
(car ils avaient les yeux tout
appesantis), et ils ne savaient que lui répondre. Il revint enfin
pour la troisième fois, et leur dit : Dormez maintenant et reposezvous. C’en est assez : l’heure est venue ; voilà
que le Fils de
l’homme va être livré entre les mains des pécheurs.
Levez-vous,
allons ; voilà celui qui me doit livrer.
11 parlait encore, lorsque vint Judas
l’Iscariote, l’un des douze;
suivi d’un grand nombre de gens armés
d’épées et de bâtons, et qui
étaient envoyés par les princes des prêtres,
par lès scribes, et par
les anciens. Or cet homme qui livrait Jésus, leur avait donné ce
signal ; Celui que je baiserai, c’est lui-même; arrêtez-le, et emme-
ses
—
te tino ahuru
ma
105
piti atoa. E te
—
amu ra
ratou i taua
amu raa maa
ra, ua parau atura lesu, E parau atu vau ia outou, ee riro mau te
hoe O outou e amu atoa i te maa nei i te tuu ia’u. Tupu atura to
ratou oto, e ua ui ta tai tahi maira ratou atoa ia’na
e, O vau anei?
Ua parau atura lesu ia ratou nao atura, No te lino ahuru ma piti
te taata e uhi apipiti to maua rima i roto i te aua nei. Te
haere nei a hol te Tamaiti a te taata nei, i tei
papai hia no’na ra,
area te taata na'na e tuu i te Tamaiti a le taata
nei, atae hoi oia ; e
na, O
maitai l te reira taata ahiri aita roa i fanau.
E te amu ra ratou, ua rave ihora lesu i te
pane, e oti aéra te haa
maitai i te Atua, vavahi ihora tuu atura ia ratou ra, na o
atura,
A rave, a amu o to’u tele tino. Ua rave ihora oia i te aua, e oti
mea
aéra te haamaitai i te
ihora ratou atoa. Ua
Atua, ua tuu atura ia ratou ra, e ua inu
na o atura oia ia ratou, O tau toto
teie, no
faufaa api i haamanii hia no te taata e rave rahi. E parau atu
vau ia
outou, e ore mau vau e inu faahou i to roto i te vine, e' tae
noa’tu i te raahana e inu ai au i te mea hou i te basileia o te Atua
te
ra.
E oti
Oliveta.
aéra
te himene haere atura ratou i rapae,
i te moua
ra
i
Ua parau atura lesu la ratou, I teie nei rui e maheaitu ai outou
atoa ia’u ; ua oti hoi i te papai hia e, E tairi au i te liai e e
purara
ê te mamoe. la tia faahou mai ra vau ra, e na mua vau ia outo.u te
haere i Galilea. Ua parau maira Petero iana, Maheaitu noa ratou
atoa nei, e ore roâ vau. Ua parau atura lesu ia’na, E parau atu vau
ia oe, auanei mau, i teie nei à rui, eita e tae i te piti o te aaoa raa
moa, e tai toru ai to oe huna raa ia’u. Ua parau uana roa maira ra
oia, na o maira, Pohe noa’tu a vau i o na ia oe na e ore roa vau e
huna ia oe, E ua na reira hoi ratou atoa.
E tae atura ratou i te hoe vahi o Getesemane te ioa,
ua'parau
maira oia i tana
pipi, E parafai outou i o nei, ia bure au. Ua
Petero, e ia lakobo, e ia loane, e roohia
ihora oia e te riaria e te mauiui rahi ; Ua parau maira ia ratou, Ua
ati roa tau varua i te mauiui rahi pohe ; e parahi outou i o nei e
ara. Haere atura oia i mua ili iho, tipapa ihora i raro i te
repo, bure
ihora, e ia tia ra, ia faa ora hia oia i taua hora ra. Na o atura, E
Aba (E tau Metua) e tia te mau raea’toa ia oe ; e hopoi ê atu teie
nei aua; iatupu ra to oe hinaaro, eiahato’u. Ua.hoi maira oia, e
roohia mai te taoto ra ratou, ua na o maira ia Petero, E Simona, te
mau
aratai atoa’tura oia ia
taoto na oe? Aore aéra i tia ia
oe
te
ara
i te hora iti hoe nei? E
ara
bUre hoi, ia ore outou ia roohia e te ati. Ua tia hoi i te varua e
paruparu ra to te tino. Haere faahou atura oia e bure, hoe â bure.
E ia hoi faahou mai oia ra, roohia inai te taoto râ ratou, ua
teimaha hoi to ratou mata, e aore ratou i ite i te parau ia paraufatu
ia’na. Ua hoi maira oia, o to toru ia, na o maira ia ratou, E taoto
noa’tu tena, e ia aa maite : tira roa ra : ua tae i te hora : e ua, tuu
hia te Tamaiti a te taata ;nei i te rima o te feia hara. A tia, mai
haere tatou ; Inaha! te fatata mainei te tuu i’au nei.
e e
5.
—
106
—
nez-Ie avec précaution. Dès qu’il fut arrivé, s’avançant vers Jésus :
Mon Maître, dit-il, je vous salue; et il le baisa.
Aussitôt ils se saisirent de lui, et l’arrêtèrent. Un de ceux qui
étaient
là, tirant l’épée, frappa un domestique du grand prêtre, et
lui coupa l’oreille. Jésus prenant la parole, leur dit : Vous êtes ve¬
nus à moi comme à un voleur avec des épées et des bâtons
pour
prendre. J’étais tous les jours parmi vous, enseignant dans le
temple, et vous ne m’avez point arrêté : mais c’est aün que les
Ecritures s’accomplissent. Alors ses disciples l’abandonnèrent et
s’enfuirent tous. Un certain jeune homme qui le suivait, n’ayant
qu’un linceul sur lui, fut pris aussi : mais laissant aller le linceul,
il s’échappa tout nu de leurs mains.
Ils conduisirent ensuite Jésus chez le grand prêtre, où tous les
prêtres, les scribes et les anciens s’assemblèrent. Pierre le suivit
de loin jusque dans la cour du grand prêtre : il s’assit là près
du feu avec les ofQciers, et il se chauffait. Cependant les princes
des prêtres et toute l’assemblée cherchaient des témoignages contre
Jésus, pour le faire mourir ; et ils n’en trouvaient point. Car plu¬
sieurs faisaient de fausses dépositions contre lui, et leurs témoigna¬
ges ne s’accordaient pas. Quelques-uns parurent alors, et portèrent
un faux
témoignage contre lui disant : Nous lui avons ouï dire : Je
détruirai ce temple qui a été fait de main d’homme,et dans l’espace
de trois jours j’en rebâtirai un autre, qui ne sera point fait de main
d'homme. Mais ils ne convenaient point dans leurs témoignages.
Sur cela le grand prêtre se levant au milieu de l’assemblée, inter¬
rogea Jésus, et lui dit : Vous ne répondez rien à ce que ces gens-là
déposent contré vous ? Mais Jésus gardait le silence, et il ne répon¬
dait rien. Le grand prêtre l’interrogea tout de nouveau, et lui dit :
Etes-vous le Christ, le Fils du Dieu béni? Je le suis, lui dit Jésus :
et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de Dieu
tout-puis¬
sant, et venir sur les nuées du ciel. Alors le grand prêtre déchi¬
rant ses vêtements, dit : Qu’avons-nous plus affaire de témoins?
Vous avez entendu le blasphème ; quel est votre avis ? Et tous
pro¬
noncèrent qu'il méritait la mort. En même temps quelques-uns se
mirent à lui cracher au visage : on le lui couvrit, et on lui donnait
des coups de poing, en lui disant : Montre que tu es
prophète; et
me
les bas officiers le souffletaient.
Cependant, comme Pierre était en bas dans la cour, une des ser¬
vantes du grand prêtre vint là, et voyant Pierre
qui se chauffait,
elle dit après l’avoir regardé Vous aussi vous étiez avec Jésus de
Nazareth. Mais il le nia
en
disant
:
Je
dire, et je n’y entends rien. Ensuite il
se
ne
sais
ce
que vous voule»
retira dans le
vestibule, et
lecoq chanta.üne servante encore l’ayant aperçu, ditaussitôt à ceux
qui étaient présents : Cet homme est de ces gens-là. Il le nia pour
la seconde foisf et peu de temps après, ceux
qui se trouvèrent là
dirent à Pierre : Vous êtes assurément de ces gens-là : car vous êtes
aussi de Galilée. Mais il se mit à
’ e des imprécations, et à dire
107
—
E i reira ra aità i oti taua parau na'na ra, o luda maira, te hoe o
te tino ahuru ma piti ra, ma te tiaa rahi atoa, ma te oe e te omore
i tono hia mai e te mau tahua rarahi, e te mau papal parau, e te
feia paari ra. Uatuu ana hoi taua haavare ra i te tapao ia ratou,
€ 0 te taata ta’u e hoi ra, oia ïa ; o te hacu ïa, a aratai atu ai ma
te ito. E tei te tae raa mai oia ra, haere atura ia’na ra na o atura,
E Rabi, ia ora na, e ua hoi atura ia’na.
lia rave maira to ratou rima i nia ia’na, haru maira. Ua unuhi
aéra te hoe o ratou i pihai iho ra i te oe, tairi atura i te tavini o te
tahua rahi ra, molu ê atura te taria. Ua parau atura lesu, nao
atura ia
ratou, I haere mai outou e rave ia’u ma te oe e te omore,
mai te haru
raa
eia
ra
? E tia
vau
i roto ia outou i te
mau
mahana
i roto i te hiero, e aore outou i rave mai ia’u ;
ua tupu ra te parau i papai hia ra i teie. Ua faarue ihora ratou atoa
ia’na, maue atura. Ua pee maira te hoe taata api ia’na, ma te ahu
pu i nia iho ia’na, ua haru maira te mau faa hau ia’na. Faarue
ihora oia i to’na ahu, horo tahaa noa tura.
Ua aratai atura ratou ia lesu i to tahua rahi ra, ua putuputu hoi
te mau tahua rarahi atoa, e te feia paari, e te mau papai parau i
reira. Ua pee atura Petero ia’na i mûri e atu, e tae atura i te aumoa
i te tare o te tahua rahi ra; parahi ihora e te mau tavini atoa, i te
■’toa, i te haapii
raa
haa mahanahana
raa
ia’na iho i te aaahi. Te imi
ra
te
mau
tahua
rarahi, e to te sunederi atoa i te ite ia lesu ia faa hapa’tu ratou
ia’na ia pohe; aita ra i itea. E rave rahi hoi tei tuu mai i te parau
haavare iaoa, aore ra ta ratou parau i tia. Ua tia aéra e too fanu^
ua tuu. maira i te parau haavare ia’na, na o maira, Ua ite matou
ia’na i le parau raa e, K vavahi au i teie nei nao i hamani hia e
te rima nei, e ua rui toru anae ua faa tia ïa vau i te tahi aore
hamani hia ete rima. È aita’toa ta ratou parau i tia i reira. Ua tiu
aéra te tahua rahi ra i ropu, ua ui maira ia lesu, na o maira, Eita
oe e parau mai, i ta teie nei mau taata e parau ia oe nei ? Te raamu
noa ra rà oia, aore roa i parau noa’tu. Ua ui faahou maira te tahua
rahi ia’na, na o maira, O te Mesia anei oe te Tamaiti a tei haamailai hia ra ? Ua parau atura lesu, O vau ïa ; e e ite outou i te Ta¬
maiti a te taata i te parahi raa i te rima atau o te Atua mana, e te
haere raa mai na roto i te ata o te rai ra. Ua hahae ihora taua
tahua rahi ra i tona ahu, na o atura, Eaha’tu â to tatou ite. Ua ite
aenei outou i tana tuhi; to’na faainaina Atua, eaha to outou na
manao? Ua parau faa hapa maira ratou atoa iana, e e au iana te
pohe. Ua tuha’tura te tahi pae i te huare i nia ia’na; haa puroa
atura te talii pae i tana mata e ua moto atura.ia’na, na o atura, A
faa ite mai’na t tei moto ia oe na, ua poara'tura te mau tavini i tfr
paparia.
Te parahi noa ra Petero i raro i roto i te aumoa, ua haere maira
; E ite atura oia ia
iPetero i te jhaa mahanahana raa iana iho, ua tiatonu atura oia
a’na, na o atura, 1 reira’toa hoi oe ia lesu i Nazareta ra. Ua huna
te hoe tavini vahiné no taua tahua rahi ra
—
avec serment ;
Je
ne
108
connais point
—
l’homme dont vous'parlez. Aus¬
sitôt le coq chanta pour la seconde
fois, et Pierre se ressouvint de
la parole que Jésus lui avait dite : Avant
que le coq chante deux
fois, vous me renoncerez trois fois. Et il commença à pleurer.,
CHAPITRE XV.
Jésus conduit et accusé devant Pilate.
DÈS qu’il fut jour, les princes des prêtres tinrent conseil avec les
anciens, les scribes, et toute l’assemblée; et, après avoir fait lier
Jésus, ils l’emmenèrent et le remirent entre les mains de Pilate.
Pilate lui demanda d’abord
:
Etes-vous le roi des Juifs? Vous le
dites, lui répondit Jésus. Cependant les princes des prêtres l’accu¬
saient sur plusieurs chefs. Ét Pilate l’interrogea tout de nouveau :
Vous ne répondez rien, dit-il à Jésus? Voyez sur combien de chefs
ils vous accusent. Mais Jésus ne répondit rien davantage; de sorte
que Pilate en était tout surpris.
Pilate avait accoutumé de leur relâcher le jour de la fête un
pri¬
sonnier à leur choix. Or il y avait un nommé Barabbas,
qui était
en prison avec des séditieux, et qui avait fait un meurtre dans une
sédition. Le peuple étant monté, commença à demander ce
qu’il
leur accordait toujours. Pilate leur répondit : Voulez-vous
que Je
vous relâche le roi des Juifs ? Car il savait
que c’était par envie que
les princes des prêtres l’avaient livré. Mais ceux-ci émurent la
po¬
pulace, afin qu'il leur relâchât plutôt Barabbas. Pilate reprenant la
parole, leur dit ; Que voulez-vous donc que je fasse au roi des Juifs?
Ils s’écrièrent tout de nouveau : Crucifiez-le. Eh! quel mal a-t-il
fait, leur dit Pilate ? Et ils criaient encore plus : Cruciflez-le.
Pilate voulant contenter le peuple, leur relâcha Barabbas
; et
après que Jésus eut été flagellé, il l’abandonna pour être crucifié.
Alors les soldats le menèrent dans la cour du prétoire, où ils assem¬
blèrent la cohorte entière. Ils le revêtirent ensuite d'un manteau
de pourpre, et ils lui mirent une couronne
qu'ils firent avec des
épines. Puis ils commencèrent à le saluer de la sorte: Roi des Juifs,
je vous salue. En même
temps ils
lui frappaient sur la tête
avee
—
109
—
ihora ra
oia, na o maira, Acre au i ite; aita’toa hoi au i ite i ta oe
e parau maina. Haere atura oia i
rapae au i te uputa ra; ua aaoa
ihora te moa. Ua hio faahou atura taua tavini vahiné raia’na, e ua
parau aéra i te feia i tia i pihai iho ra, No ratou atoa teie taata. Ua
huna faahou ihora oia. E maoro iti aéra, ua parau maira te feia i
tia i pihai iho ra ia Petero, No ratou mau a oe, e taata Galilea hoi
oe na, te au ra hoi to reo. Ua anatema ihora oia i reira ra ma te
tapu,fna o atura, Aore au i ite i tena’na taata ta outou e parau’na.
Ua aaoa ihora te moa o te piti ïa o te aaoa raa ; ua manao ihora
Petero i te parau a lesu i parau mai ia'na ra, E ore e tae i te piti
te aaoa raa moa, e tai toru ai o oe huna raa ia’u. Ua manao ihora
oia i te reira ma te oto.
0
PENE XV.
To lesu aratai
E POIPOI
raa
hia
e
te
pari raa i te
aro o
Pilato ra.
apoo ihora te mau tahua rarahi e te feia
papai parau e te sunederi atoa, ua ruuruu ihora ia
hopoi atura e tuu atura iana ia Pilato ra, Ua ui maira Pilato
ia'na, O te arii anei oe o te Ati luda? Ua parau atura oia ia’na, Oia
mau ta oe e parau mai’na. E rave rahi ta te mau tahua rarahi
pari
raa mai iana. Ua ui faahou maira Pilato ia’na, Eita oe e parau
noa’tu ? I naha te rahi i te mau mea ta ratou e pari mai ia oe nei.
Aita roa ra lesu i parau faahou atu. Maere noa ihora Pilato.
Ua mataro oia i te reira oroa, i te tuu atu ia ratou ra i te hoe
taata tapea hia, ta ratou i hinaaro ra. Te vai tapea hia ra te hoe
taata o Baraba te ioa, oia e o ve toofanu i faa tupu atoa i te tiarepu
orure hau, e i taparahi na hoi i te taata i taua tiarepu raa ra. Ua
pii noa tura taua feia rahi atoa ra i te ani raa’tu ia Pilato i ta’na i
mataro i te tuu mai ia ratou ra. Ua parau maira Pilato ia ratou, na
0 maira, O te arii anei o te Ati luda nei ta'u e tuu atu ia outou na?
(Ua ite hoi oia e, no te feii i tuu mai ai ratou ia’na.) Ua fafau
atura ra te mau tahua rarahi i te taata', e ani ia tuu mai oia ia
Baraba, eiaha lesu. Ua parau faahou maira Pilato na o maira,
Eaha hoi to outou hinaaro ia’u ia lesu, ta outou c parau’na e, o te
Arii 0 te ati luda ? Ua pii faahou atura ratou, E faa satauro atu
ia’na. Ua ui maira Pilato ia ratou, I te aha hoi, e aha tana hara i
rave? Rahi roa’tura ra to ratou pii, E faa satauro atu.
Eno te mea te hinaaro ra Pilato i te haamauruuru i te taata, ua
tuu maira ia Baraba ia ratou ra, e oti aéra lesu i te papai hia e ana,
paiari
roa aéra ua
e te mau
lesu
tuu maira ia’nà ia faa satauro hia. Ua aratai atura te mau faahau ia’na i roto i te vahi i parau hia ra e peraitorio ; haaputu
ihora te pupu faahau atoa i reira. Ua faa ahu atura iana i te ahu
na
—
110
—
lui crachaient au visage, et l’adoraient en ae mettant à
genoux. Après s’être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent le man^teau de pourpre, lui firent reprendre ses habits, et l’emmenèrent
pour le crucifier. Gomme un certain homme de Cyrène nommé Si¬
mon, père d’Aiexandre et de Rufus, passait par là en revenant des
champs, ils l’obligèrent par force à porter la croix de Jésus. Enfla
ils conduisirent Jésus jusqu’au lieu qu’on appelle Golgotha, ce qui
signifie le Calvaire. Là on lui présenta du vin de myrrhe; mais il
n’en but point.
fune canne,
Après l’avoir crucifié, ils partagèrent ses habits,les tirant au sort,
voir ce que chacun en prendrait. Ce fut la troisième heure du
jour qu’ils l’attachèrent à la croix. Et le sujet de sa mort y était
pour
écrit en ces termes : Le roi des Juifs. Ils crucifièrent encore avec lui
deux voleurs : l’un à sa droite, l’autre à sa gauche. Et l’Ecriture
fut accomplie, qui dit : Il a été mis au nombre des scélérats. Ceux
^ui passaient par là le chargeaient de malédictions, en secouant la
tête, et disant : Eh bien, toi qui détruis le temple de Dieu, et qui
«n trois jours le rebâtis, sauve-toi toi-même en descendant de la
croix. Les princes des prêtres se moquant aussi, se disaient l’un à
l’autre avec les scribes : Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver
lui-même. Qu’il descende maintenant de la croix, la Christ, le roi
d’Israël, afin que nous voyions et que nous croyions. Et ceux qui
étaient crucifiés avec lui, le chargeaient pareillement d’injures.
Or, depuis la sixième heure jusqu’à la neuvième, il y eut des ténè¬
bres par toute la terre. Et à la neuvième heure Jésus s’écria à
haute voix : Eloï, Eloï, lamma sabacthani ; ce qui signifie : mon
Dieu, mon Dieu, pourquoi m’avez-vous délaissé ? Quelques-uns de
ceux qui étaient là, et qui l’ouïrent, disaient ; Voilà
qu’il appelle
Elle. En même temps un de ces gens-là courut emplir une éponge
■de vinaigre, la mit autour d’une canne, et lui donna à boire, en di¬
sant : Attendez, voyons un peu si Elie viendra l’ôter de la croix.
Mais Jésus, après avoir jeté un grand cri, expira.
Al’heuremême levoüe dutemplese déchira en deux depuis lehaut
jusqu'en bas. Et le centurion qui était vis-à-vis de lui, voyant qu’il
avait expiré en jetant un si grand cri, dit: Certainement cet homme
était fils de Dieu. Il y avait là aussi des femmes, qui regardaient
de loin, entre lesquelles étaient Marie-Magdeleine, Marie mère de
Jacques le Mineur et de Joseph, et Salonié; qui le suivaient lors¬
qu’il était en Galilée, et qui avaient soin de lui. Il y en avait encore
beaucoup d’autres, qui étaient venues avec lui à Jérusalem.
Sur le soir, parce que c’était le Jour des préparatifs, qui est la
veille du sabbat, Joseph d'Arimathie, officier considérable, et qui
attendait aussi le royaume de Dieu, alla chez Pilate sans rien crain¬
dre, et lui demanda le corps de Jésus. Pilate, étonné que Jésus pût
déjà être mort, fit venir le centurion, et s’informa de lui s’il était
vrai que Jésus fût déjà mort. Et ayant su la chose du centurion, il
donna le corps à Joseph. Joseph acheta un linceul dont iljenve-
haune ihora i te hoe corona raau taratara, tuu atura i nia
üa na o atura iana, la ora na, e te Arii o te ati
luda ! Ua papai atura ratou i tana upoo i te aebo, tuba tura i te
huare i nia ia'na, tuu ibora 1 te turi i raro tahopu atura ia’na. E
oti aéra ta ratou tabitohlto raa’tu ia'na, ua iriti aéra ratou i taua
ahu ura ra, faa abu atura ia'na i to’na iho ahu, aratai atura ia'na
ura, ua
Iho i tana upoo.
faa satauro. Ua faaue atura ratou i te hoe taata Kurenaio i haer
reira iho o Simona te ioa, mai uta mai, e metua no Alésa
nedero e no Rupbo, e hopoi i te satauro. Ua aratai atura ratou ia'na
e
noa na
i
Golagota, o Te vai raa apu upoo, ia iriti hia ra. Ua hopoi atura
ratou i te \ine i anoi hia i te mura e inu, aita ra oia i rave.
E oti aéra oia i te patiti hia e ratou i te auri i nia i te satauro, ua
tufa Ihora ratou i to’na ahu, tuu kelero ihora, i ta te taata’toa e
rave ra.
O te toru ïa
o
te hora i
te satauro. E te parau
U
patiti ai ratou ia’na i te auri i nia i
i taua hara na’na ra ua papai hia ïa i nia’e,
Arii o te ati Iuda ra. E ua faa satauro atoa ratou i e too pit_
eia haru, i te rima atau te hoe, i te rima aui hoi te tahi. Tia^
tura taua parau i papai hia i na o ra e, I amui hia oia i te feia hara
TE
pue
E te feia i haere
noa na
reira iho
ra ua
tahitohito maira ïa iana
ma
te ueue i te upoo, na o
anae ua tia faahou, A
maira, E te vavahi i te nao e, e ua rui toru
faa ora ia oe iho, e pou mai i raro i tena'na
satauro. Oia toa te mau tahua rarahi e te mau papai parau, na o
aéra ratou ratou iho, Ua faa ora oia ia vetahi è, eita ra e tia ia’na te
faa ora ia’na iho. E pou mal hol te Meaia, te aiil o Iseraela mai te
satauro mai i teie nei, ia hio atu tatou a faaroo atu ai, E uafaa
ino atoa hoi tei faa satauro atoa hia ra ia’na. Ati ihora taua fenua
■’toa ra i te pouri, mai te hora ono mai â e tae noa tura i te hora
iva. E tae aéra i te hora iva ua pii hua tura lesu, na o atura, Eloi,
Eloi, lama sabahalani ; teie hoi te
eaha
oe
au raa, E tau Atua, e tau Atua,
i faarue mai ai ia’u ? E ite aéra te hoe pae i le feia i tia i
I naha te tiaoro nei oia ia Ella. Ua horo
vinega, tuu ihora i nia i te
ueho, hopoi atura nana e inu, na o aéra, A vai iho noa na, e hio
tatou ia Elia i te haerea mai e tuu ia’na i raro. Ua pii hua’tura te
reo 0 lesu, polie ihora.
Ua mahae ihora te paruru o te nao ra mai nia mai a e raro roa.
E ite aéra te tapena i tia noa i mua iho ia’na ra e i pohe oia ma te
pii hua, ua na o aéra, O te Tamaiti mau a teie nei taata na te Atua*
E mau vahiné hoi tei te atea ê te hio raa mai ; o Maria i Magadala
e tahi i taua mau vahiné ra, e o Maria te metua vahiné o lakobo itL
raua o lose ra, e o Salome. (I pee haere nà ratou ia’na i Galilea e
ua liaapurupuiu ia’na) e e mau vahiné êe a hoi tei pee atoa mai
pihai iho
ra ua na o aéra,
atura le hoe faa î atura i te rimu i te
ia’na i lerusalema.
tapeâ râ ra, no te mea e maliana faa nehenehe
oia hoi te mahana i mûri mai i te sabati ra. Ua haere maira
E tae aéra i te
raa,
losepha i Arimataia, e taata sunederi e te mana hoi ; o tei liai atoa
o te Atua, e haere atura ia Pilato ra raa te mataa
ïa i te basileia
—
112
—
loppa Jésus, après l’avoir ôté de la croix ; puis il le mit dans un
sépulcre taillé dans le roc, et il roula une pierre jusqu’à l’entrée du
sépulcre. Cependant Marie-Magdeleine et Marie mère de Joseph
regardaient où on le mettait.
CHAPITRE XVI.
Un ange annonce à trois femmes la résurrection de Jésus.
LE jour du sabbat étant passé, Marie-Magdeleine, Marie mère de
Jacques, et Salomé, achetèrent des drogues aromatiques, pour aller
embaumer Jésus. Elles sortirent de grand matin le premier jour de
a semaine, et arrivèrent au
sépulcre le soleil étant déjà levé. Cepen¬
dant elles se disaient l’une à l’autre : Qui nous ôtera la pierre de de¬
vant l’entrée du sépulcre?Car celte pierre était fort grande. Elles re¬
gardèrent en même temps, et virent qu’elle était ôtée. En entrant
dans le sépulcre, elles aperçurent un jeune homme assis du côté
droit, vêtu d’une robe blanche, et en furent épouvantées. N’ayez
point de peur, leur dit-il : Vous cherchez Jésus de Nazareth, qui a
été crucifié; il est ressuscité, il n'est point ici : voilà le lieu où on
l’avait mis. Mais allez, dites à ses disciples, et à Pierre, qu’il sera
Galiléé avant vous : c’est là que vous le verrez, comme il vous
l’a dit. Ces femmes sortirent aussitôt du sépulcre et s’enfuirent ;
en
car
elles étaient toutes tremblantes, et la frayeur les avait saisies
dirent, rien à personne, tant elles étaient effrayées.
;
et elles ne
Or Jésus étant ressuscité le matin, le premier jour de la
semaine,
il apparut d’abord à Marie-Magdeleine, de laquelle il avait chassé
sept démons. Elle en alla porter la nouvelle à ceux qui avaient été
avec lui, lesquels étaient tout désolés et tout en larmes. Mais eux
entendant dire qu’il était vivant, et qu’elle l’avait vu, ne la crurent
point. 11 apparut ensuite sous une autre forme à deux d’entre eux
qui étaient en chemin, et qui s’en allaient aux champs. Ceux-ci
encore l’allèrent dire aux autres, .qui ne les crurent
pas non plus.
Enfin comme les onze étaient à table, il leur
apparut, et leur
reprocha leur incrédulité et la dureté de leur coeur, de n’avoir point
cru ceux qui l’avaient vu ressuscité.
Après il leur dit ; Allez par
tout le monde, prêchez l’Evangile à tous les hommes. Celui
qui
croira et qui recevra le baptême, sera sauvé : mais celui qui ne
croira point, sera condamné. Pour ceux qui croiront, voici les mi¬
racles qu’ils feront ensuite ;iils chasseront les démons en mon nom.
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113
—
ore, e ua ani atura
oia i pohe vave, ua
i le lino o lesu. Ua maere ihora Pilalo i le mea
tii atura ite lapena ua ui alura ia’na, e ua pohe
a na anei ? E ite aéra oia i taua
lapena ra, ua horoa maira i te lino
ia losepha ra. Ua hoo atura oia i te lino
maitai, tuu ihora ia’ria i
raro,
viri ihora i taua lino ra, tuu atura i roto i te hoe
menema i
hia i roto i te mato, huri atura i te hoe ofai i te uputa o taua
menema ra. Te hio maira Maria i
Magadala ra e o Maria te metua
pao
vahiné
o
lose
ra
i tona vai iho
raa
hia.
PENE XYL
Te lia faahou
E oti
aéra
raa o
te sahati
metua vahiné o
te mesia i faaite hia
tootoru ra.
ua
e
te hoe melahi i
hoo atura Maria i
Magadala,
na
vahiné
e o
Maria le
lakobo,
e o Salope i te aroma ia faa lavai ratou
ia’na. Haere atura ratou i taua menema ra i te
poipoi roa, i te
mahana matamua o te hebedoma ra, te huru hiti rate mahana.
Ua parau ihora hoi ratou iho, Na vai ra e huri i te ofai i te
uputa o
te menema
ra
ia tatou?
e
ofai rahi
roa
hoi taua
ofai
ra.
la hio
atura ra
ratou, ite atura, e ua huri ê hia’na taua ofai ra. Ua tomo
atura i roto i te menema, ite atura ratou i te hoe taata
api i te
parahi raa i te pae atau ma te ahu maoro teatea i te ahu raa, horiri
atura ratou. Ua parau maira ra oia ia
ratou, Eiaha e matau, te imi
nei outou ia lesu i Nazareta i faa satauro hia nei j ua tia ïa oia i nia
;
aore oia i o
nei; ahio’na i te vahi ta ratou i vai iho ia’na ra. E haere
ra outou e
parau atu i tana mau pipi e ia Petero, e te na mua ra
oia ia outou i te haere i Galilea, ei reira outou e ite ai
ia’na, ta’na i
parau mai ia outou na. Tei rapae au atura ratou, faarue maira te
menema, horo atura roohia ihora ratou e te rurutaina, e te maere;
aore roa hoi i parau iti noa’e ia vetahi ê i te rahi o to ratou
matau.
Tia aéra lesu i nia i te poipoi roa i te mahana mata mua o te
hebedoma ra, e ua na mua i te faa ite ia’na iho ia Maria i Magadala^
ra, tana i tiavaru na demoni too hitu no roto ia’na ra. Haere atura
oia faa ite atura i te feia i pee
mata, la faaroo ra ratou e ua
faaroo.
ia’na
ora
ra, te mihi noa ra ïa ma te roi
oia, e ua itea ia’na, aore ratou e
E mûri acra itea ihora oia, i e too piti o ratou raa te huru
ê, i to
haere noa raa i rapae. Ua hopoi maira raua, e ua faa ite maira
i tahi pae, aita ra ratou i faaroo.
E mûri aéra ua faa ite maira oia i te tino ahuru ma
raua
ratou amu raa
hoe, i ta
maa
ra, ua avau maira ia ratou i to ratou faaroo
ore, e te maro, o ratou aore i faaroo i te feia i ite ia’na i mûri ae i
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114
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ils parleront de nouvelles langues, ils manieront les serpents; et
s’ils boivent quelque chose capable de faire mourir, cela ne leur
fera point de mal : ilsTnettront les mains sur les malades, et les
malades se porteront bien.
Après leur avoir parlé, le Seigneur Jésus fut enlevé dans le ciel ;
et il est assis à la droite de Dieu. Pour ses disciples, ils allèrent prê¬
cher de tous côtés ; le Seigneur concourant avec eux, et confirmant
ce
qu’ils disaient, par les miracles qui suivirent.
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115
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tona tia faahou raa ra. E ua parau maira ia ratou, E haere outou e
ati noa’e te mau fenua’toa, e faa ite haere i te vanelia i te taata’toa.
O te faaroo e ua bapetizo hia e ora ïa; area o te ore e faaroo ra e
faahapa hia ïa. E te feia faaroo ra, e riro ia ratou teie nei mau
tapao ; e hee te mau demoni ia ratou i to’u nei ioa ; e parau hoi
ratou i te parau api. E rave noa hoi ratou i te ophi ; e ia inu ratou i
le mea taero, e ore ratou e ino ; ora hoi te mai ia ratou ia tuu to
ratou rima 1 nia iho.
E oti aéra ta te Fatu parau raa mal îa ratou, rave hia maira oia
î nia i te rai, parahi atura i te rima atau o te Atua ra. Haere atura
ratou parau haere atura i te mau vahi atoa, e te Fatu atoa hoi i te
rave atoa raa i te
semeio atoa i
ohipa,
rave
hia
faa tu pu raa i taua parau ra, i te mau
Âmene.
e te
ra.
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i-
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Fait partie de Grammaire et dictionnaire de la langue maorie