SPAA_B8-00522.pdf
- Texte
-
V O.
FRANÇAISES
O
8UIVIE8 DB
U UE LO CK S PKOBLÈJIES
A L'USAGE DES ÉCOLES
DES ÉTABLISSEM ENTS FRANÇAIS DE L ’OCÉANIE
1887
T A H IT I
IMPRIMERIE
RUE
BU
CIVILE LÉONCE
MARCHÉ,
1887
A
BRAULT
PAPEETE
Les en-fants doi
vent tou-jours ai
mer beau-coup leur
pè-re et leur mè-re
et leur o -b é -ir : ils
doi-vent aus-si ai
mer leurs frè-res et
leurs sœurs et tous
leurs pa-rents.
Il faut que les en
fants ne man-quent
ja-mais d’al-Ier à l é-
— h—
co-le, qu’ils ap-prenn(Mil, à é-cri-re, à calcu-ler et à par-ler le
Fran-cais.
Ils doio
vent bien tra-vail-ler
pour a-voir des récom-pen—ses et des
prix à la fin de cha que
an-née et pour deve-nir, quand ils se
ront grands, de bons
T a-hi-tiens et de
bons Fran-cais.'
ù
EnFran-ce, tous les
en-fanls sont o-bli-
gés d’al-ler à lé-co-le
cl on les pu nit quand
ils nian-quent, ex—
cep-lé s’ils sonl ma—
la-des.
Si les en fants de
Ta hi ti cl de tou-les
les au-tres ides n’appren-nent pas à par—
1er Français quand
ils sont pe tits et
ne sui vent pas a vec
a tten tio n
toutes
les le çons qu’on leur
donne à l’é-co-le,
i l s n ’au-ront pas le
temps d’ap-pren-dre
plus tard quand ils
se ront grands : ils ne
pour ront pas a-voir
de bons mé tiers ou
de bon nes pla-ces ;
ils ne pour-ront pas
ê-tre coni-mer-cants,
ou ca-pi-lai-nes de
na-vi-res ou em—
plo-yés de i’Ad-mi—
nis-lra-lion ; ils ne
pour-ront pas es—
pé-rer qu’on les en—
— 7 —
ver-ra un jour en
Fran-cepour de-ve—
nir, s'ils tra-vail-lent,
des offl-ciers, des ju
ges, des nié-de-cins,
enfin pour ob-tenir
de bel les po-si-tions
coin-nie tous les
Fran-çais qui ont été
à l’é-eole et qui ont
bien
pro-ti-té de
l’e n -s e i-g n e -in e n t
qu’on leur a don-né.
C’est pour-quoi il
faut que tous les en
fants, les gar-çons et
les lil-les,aillent bien
ré-guJiè-re-inent à
l é co-le et soient bien
at ten tifs aux le-eons
o
de leurs mai-tres.
— 9 —
L’ouvrier qui travaille les gros
morceaux de bois pour faire des
maisons ou pour faire des navires
s’appelle un charpentier.
L’ouvrier qui travaille des pe
tits morceaux de bois et qui fait,
par exemple, des portes, des fe
nêtres, ou des tables ou des chai
ses ou. des bancs, s’appelle un
menuisier.
Le boulanger esteelui qui fait
du pain.
Le pâtissier est celui qui fait
des gâteaux.
Le charron est celui qui fait des
voitures.
Le maître d’école s’appelle un
instituteur.
La maîtresse d’école s'appelle
une institutrice.
Le cordonnier est celui qui fait
. des souliers.
La couturière est la femme qui
taille des robes et qui les coud.
L’homme qui prépare la nour
riture s’appelle un cuisinier.
La femme qui prépare la nour
riture s’appelle une cuisinière.
Le marchand qui loue des che
vaux et de= voitures s’appelle un
voiturier.
L’homme qui conduit des che-
— 11
-
./ /
vaux attelés à une voiture est un
cocher.
Le marchand qui vend de la
viande est un boucher.
Celui qui travaille le fer s’ap
pelle un forgeron.
Celui qui ferre les chevaux
s’appelle un maréchal-ferrant.
Le marchand qui donne à
manger chez lui s’appelle un
restaurateur, et sa maison un
restaurant.
Celui qui cultive un jardin et
qui fait pousser des légumes et
des fleurs s’appelle un jardinier.
On appelle bijoutier celui qui
vend des bijoux, comme des
bagues, des chaînes, des médail
lons, des boucles d’oreilles.
Celui qui fait et qui vend des
montres el des pendules s’appelle
un horloger.
Celui qui fait des rideaux, des
tapis, qui arrange les chaises et
les fauteuils, s’appelle un tapissier.
Celui qui donne à hoire chez lui
est un débitant.
Les marchands et les mar
chandes de fleurs sont des fleu
ristes.
8
. — U
(les jardins, des salles d’exposi
tion, des casernes, des magasins
immenses. Celle ville à elle seule
est presque aussi grande que l’île
de Moorea. 11 y a près de trois mil
lions d’habitants.
Excepté un petit nombre de
personnes, tous les Français tra
vaillent, les uns pour cultiverÜt
la terre, les autres dans les fabri
ques et dans les usines, d’autres
dans les administrations, d’autres
dans les magasins : il y a des offi
ciers, des soldats, des juges, des
médecins, etc. Tout le monde est
occupé, personne ne reste toute
la journée sans rien faire comme
à Tahiti. Ceux qui sont paresseux
V
♦
— 15 —
ne sont pas aimés de leurs conci
toyens.
En France, quand on est obli
gé défaire une guerre, il y a plus
de un million de soldats avec une
grande quantité de chevaux, de
fusils, de canons: il y a aussi
plus de deux cents gros bati
ments, comme le Duquesne, le
Fabert, le Magon, le Scor/f.
Les Français sont bons et
ont beaucoup d’amitié pour
tous les autres peuples: ils ai
ment particulièrement les habi
tants de Tahiti et de l’Océanie.
Lorsque les Français arrivent
pour s’installer Ndans une ile, ils
ne font jamais de mal aux habi\
tants, ils ne les punissent pas,
ils ne les tuent pas. Au contraire,
ils vivent avec eux comme des
amis, ils les fréquentent,ils les
invitent à dîner, ils essaient de
leur donner de bonnes habitudes,
ils leur conseillent de travailler
pour être plus heureux et plus
riches; ils leur donnent de l’ins
truction, ils leur fournissent tous
les moyens d’cfre égaux à eux
comme intelligence et comme
position dans le monde.
Le pavillon de la France est
un pavillon tricolore : bleu, blanc
et rouge. C’est celui que portent
tous les bâtiments. A bord de
chaque navire, dans une rade,
on hisse les couleurs, c’est-à-
— 17 —
dire que l’on abaisse le pavillon
pour la nuit, on tire encore des
coups de fusils et on salue pour
faire honneur au pavillon.
Chaque régiment de l’armée
Française a un pavillon tricolore
en soie brodée, qui s’appelle le
drapeau et qui est porté par un
officier^Sur chaque drapeau, on
a écrit comme souvenir les noms
de quatre grandes batailles ga
gnées par les soldats Français.
Comme la France est un grand et
beau pays, elle a eu beaucoup
de jaloux et beaucoup d’ennemis.
Les peuples d'Europe et même
d’autres contrées du monde lui •
2
ont fait souvent la guerre. Mais
elle a presque toujours été victo
rieuse, et, toutes les fois qu’elle
a été battue, elle n’est pas restée
longtemps sans prendre sa re
vanche et sans redevenir à son
tour la plus forte.
» 9 -
.
LECTURE IV.
Les Etablissements Français de l’Océanie
»
se composent d’un certain nombre d’iles et
d’archipels situés dans l’Océan Pacifique, et
dont la liste est la suivante:
1° Les Iles de Tahiti et de Moorca;
2° L’Archipel des Marquises ;
3° L’Archipel des Tuamotu',
4° L’Archipel Gambier;
5° Les Iles Tubuai, Raivavai et Rapa.
Le chef-lieu des Etablissements Français
de l’Océanie est à Papeete, capitale de Ta
hiti.
La plus grande, la plus connue de toutes
ces îles est l’ile de Tahiti.
Tahiti et Moorea font partie de l ’Archipel
— 20 —
de la Société. Les autres îles principales de
cet Archipel sont: Huahinc, Raiatca, Tahaa
et Bora-Bora) on les appelle les Iles-sous-leYent; elles s ’appartiennent pas encore à
la r rance.
Tahiti et Moorea sont les Iles-au-Vent.
Ces noms de « Iles-au-Vent » et « Iles-sousle-Vent» proviennent dé ce que le vent ha
bituellement régnant dans cette partie de
l’Océan Pacifique est le vent de l’Est, et que
Tahiti et Moorea sont les premières à le re
cevoir. Ce n’est que après avoir passé sur
Tahiti et Moorea que ce vent arrive aux au
tres îles, Huahine, Raiatca, etc...
Tahiti se compose de deux parties: lTle
proprement dite, et la Presqu’île de Taiarapn. Ces deux parties sont réunies entre
elles par une petite bande de terre étroite
que l’on appelle l’Isthme de Taravao. A côté
de l’Isthme de Taravao est le Port Pkaëton.
vwr**"
— 21 —
-
L’Ile et la Presqu’île sont entourées d’un
récif de corail ; dans ce récif, il y a des pas
ses par lesquelles les batiments ou les em
barcations peuvent entrer et arriver jusqu’à
la côte.
Les montagnes de Tahiti sont très-hau
tes. L’Orohena et l’Aorai ont plus de 2000
mètres au dessus de la mèr. Beaucoup d’au
tres sommets ont 1500 et 1800 mètres.
Le nombre des habitants de Tahiti est de
9500 environ.
Le territoire de Tahiti est divisé en 18
districts, dont 13 dans l’Ile proprement dite
et 5 dans la Presqu’île.
Les districts de Pile sont, en partant de
Papeete et'en faisant le tour par l’Ouest, le
Sud et l’Est : Parc, Faaa, Punaauia, Paea,
Papara, Mataica, Papcari, Hitiaa, Malmena,
Tiarci, Papenoo, Mahina et Arue.
— 22 —
Les 5 districts de la Presqu’île ' sont :
Afaahiti, Pueu, Tautira, Teahupoo et Vairao.
Les principales rivières sont : la Fautahua,
dans le district de Pare ; le Punaruu, dans
le district de Punaauia; laTarevareva, dans
le district de Paea; le Taharuu, dans le dis
trict de Papara; la Vai-Hiria, dans le dis
trict de Mataiea; la rivière de Faaone, la
Fatautia et la Papeiha, dans le district de
H itiaa; le Vai-Tuoru ourivière de Papenoo,
dans le district de Papenoo, et le Mauru et
l’Ahonu, dans le district de Mahina; et enfin
la rivière de Tautira, dans le district dé
Tautira.
Les rivières sur lesquelles il nJy a pas de
ponts sont très-difficiles à traverser pendant
t
la saison des pluies, quand les eaux sont
fortes et profondes. C’est pourquoi il faudrait
des ponts sur tous les cours d’eau.
Il n’y a à Tahiti qu’une seule ville: c’est
Papeete, dans le district de Pare. Les vil
lages les plus importants sont ceux de Faaa,
de Papeuriri (district de Mataiea) et de
Tautira.
L’Ilc de Moorea est en face de la côte Ouest
de Tahiti et à une distance de 12 milles, ce
qui fait environ 22 kilomètres.
Moorea porte aussi le nom d'Eimeo.
Cette Ile est entourée d’un récif de corail
comme Tahiti: elle est couverte de mon
tagnes dont les plus élevées ont des hauteurs
le 900 et 1200 mètres au-dessus de la merLa population est de 1500 habitants en
viron. ■
Moorea.se divise en 4 districts qui sont:
Papetoai, au N ord; Haapiti, à l’Ouest;
Afarcaitu,auSud ; et Teaharoa, au Nord-Est.
Le principal village de Moorea est celui
de Teaharoa.
A 60 milles dans l’Est de Tahiti, à hau
teur de la Presqu’île, se trouve l’ilot de Mcketia; dans le nord de Tahiti est l’ilot de
Tetiaroa; et enfin, dans l’Ouest de Moorea,
on rencontre l’ilot de Muiao, aussi appelé
Tubuai-Manu.
LECTURE V.
(Suite de la 'précédente)
L’Archipel des Marquises est situé à 750
milles, ce qui fait près de 1400 kilomètres,
dans le Nord-Est de Tahiti.
Il se divise en deux groupes d’iles, dis
tants l ’un de l ’autre
de 50 milles,—le
groupe Nord-Ouest et le groupe Sud-Est.
Les principales lies du groupe Nord-Ouest
sont: Nuku-Hiva (ou Nu-IIiva), Ua-pu et
Ua-Uka (ou Ua-Unga).
Les principales îles du groupe Sud-Est
sont:\ Hiva-Oa (ou la Dominique), Tahuata,
et Faiu-Hiva (ou la Madeleine).
La capitale des Marquises est le village de
Taio-Hae dans l’île Nuku-Hiva.
Le village de plus important du groupe
Sud-Est est celui de Atuana, dans l’ile Hiva-Oa.
Comme Tahiti et Moorea, les Marquises
sont couvertes
de montagnes,
hauteur va jusqu’à 1200 mètres;
dont
la
mais il
n’y a pas de récif de corail autour des îles.
La population totale de cet Archipel est
d ’environ 5200 habitants.
grande et
L’ile la plus
la plus peuplée est celle de
Hiva-Oa.
L’Archipel des Tuamotu s’appelle aussi
archipel
des Paumotu.
Il est situé à 190
milles (280 kilomètres) de distance dans le
Nord-Est et l’Est de Tahiti.
Il se compose de 78 îles qui ne ressem
blent pas du tout aux autres îles de l’Océan
Pacifique.
Ce sont en effet des îles basses, s’élevant
seulement de quelques mètres au-dessus de
la mer, formées
uniquement par un récif
de corail circulaire, dont la largeur va jus
qu’à 4 et 500 mètres et contenant dans leur
intérieur un lac, appelé lagon, qui ordinai
rement communique avec la mer par une ou
plusieurs passes interrompant le corail dont
l’ile'est formée.
Les Iles Tuamotu ont donc chacune la
forme d’un grand anneau plus ou moins al
longé, dont l’intérieur est, comme l’ex
térieur, occupé par la mer.
Les plus importantes sont : Anaa, Fa/carava, Rairoa ( ou Rangiroa, ) Kaukura, et
Tafcaroa.
Plusieurs iles de cet Archipel ne sont pas
habitées.
La population totale des Tuamotu est de
5500 habitants.
Les villages principaux sont dans l’ïle
d’Anaa et dans celle deFakarava.
Le chef-lieu des Tuamotu, l’endroit où ré
side l’Administrateur, est Rotoava, dans l’ile
de Fakarava.
L’archipel des Gambier comprend dix iles
montagneuses, dont la principale est Miïngareva, et qui sont entourées par une même
ceinture de corail.
Cet archipel est dans le Sud-Est de Tahiti,
à une distance de 900 milles ou 1650 kilo
mètres environ.
Il a une population de 480 habitants.
Le chef-lieu est Rikitea, dans l’ile Mangareva.
Tabuai et Raivavae sont deux îles voi
sines l’une de l’autre, situées au sud de Ta-
hiti, dont elles sont distantes de 400 milles
ou 740 kilomètres
Elles ont des montagnes de 300 à 320
mètres de hauteur et sont séparées de la
mer par un récif de corail.
Comme celles de l’archipel des Gambier,
ces îles sont petites et leur population totale
est de 700 habitants à peu près.
La petite île de Rapa est isolée au milieu
de la mer. Elle se trouve dans le Sud-Est de
Tubuai, et à envii'on 650 milles de Tahiti.
Elle est hérissée de montagnes et entou
rée de corail adhérent à la côte.
Il n’y a que 186 habitants.
Quoiqu’ayant uneétendue très-faible, l ’ile
de Rapa est importante au point de vue des
bateaux qui naviguent dans les environs
parce que il y a un bon port, et aussi par
ce que il y a une mine de charbon de terre
qui n’a pas été bien étudiée.
Il y a des hommes et des femmes qui
ont nue habitude très-mauvaise et très-dan
gereuse, celle de boire beaucoup et d’être
des ivrognes.
L’ivrognerie est un vice honteux. Quand
on se met en état d ’ivresse, on ne sait plus
ce que l’on fait, on ne peut plus établir de
différence entre les choses qui sont per
mises et celles qui sont défendues. On ne
travaille plus, on ne respecte plus personne.
On devient malade, car toutes les boissons
I'
avec lesquelles on s’enivre facilememt sont
de mauvaise qualité et abîment la santé des
buveurs. C’est pourquoi à
Tahiti et*dans
— 3!
les îles voisines il y a tant d’habitants et. d’ha
bitantes qui n’ont plus de forces, qui ont sou
vent mal à l’estomac et à la poitrine, qui
ne peuvent plus manger et qui finissent
par mourir malheureusement.
Il est très-mauvais de boire beaucoup
surtout dans un pays où le soleil est très
Afiiaud pendant toute l’année. Quand on est
ivre, comme on ne fait plus attention ù ce
que l’on fait, on sort au soleil sans chapeau,
on va chanter, on va danser, puis on est
fatigué, on tombe par terre, et on s'endort
la tète nue; on se réveille malade, et, comme le soleil a tapé sur la tête, on
peut
devenir fou : Cela est arrivé plusieurs fois,
et les médecins le savent bien.
11 est absolument défendu de s’enivrer:
ceux qui s’enivrent doivent être condamnés
ou bien à paver- une forte amende en argent,
ou bien à être mis.en prison pour plusieurs
x. '
— 32 —
jours : c’est ce qui est ordonné par la loi.
Les enfants doivent bien faire attention à
tout cela et se le rappeler quand ils seront
grands. S’ils veulent vivre longtemps, avoir
une bonne santé, être de bons citoyens et
des hommes intelligents, ils ne devront jamais
.
boire trop; ils ne fréquenteront pas les dé
bits; ils n’iront pas dépenser leur argent
pour acheter du mauvais rhum comme celui
qu’on vend dans ces pays, ou du vin d’oran
ge, qui est véritablement un poison parce
qu’on ne sait pas le faire bien.
Les ivrognes sont des hommes méchants
et abrutis, que l’on doit mépriser et que l’on
doit chasser de tous les endroits où ils se
présentent. La seule maison qui soit bonne
pour eux, c’est la prison.
i
—
—
.
LECTURE VII.
En France, les villages ne ressemblent
pas du tout aux villages de Tahiti : ils sont
plus jolis et ont un air plus propre et plus
élégant.
Toutes les maisons sont en pierre et ont
un étage avec un grenier au-dessus. Elles
sont ordinairement'entourées d’un enclos,
dans lequel il y a un jardin, des écuries,
des étables pour les animaux, (chevaux,
bœufs,' vaches,
cochons, etc.) des volières
*
pour les poules, pour les pigeons, pour les
canards, des hangars pour les voitures et
pour les instruments h l’aide (lesquels on
travaille le sol. 11 y a aussi souvent, prin3
eipalement chez les habitants plus riches
que les auti-es, une sorte de cave que Ton
appelle un
cellier, où l’on renferme les
barriques de vin où bien de cidre (le cidre
est une boisson faite avec le jus du fruit
qu’on appelle la pomme.)
Dans les jardins qui sont à côté des mai
sons, les habitants font * £ 0ousser (les tieurs,
des légumes et des frui
Les habitations ne sont pas disposées au
hasard sur le terrain. Les enclos sont voi
sins les uns des autres et situés le long des
rues par lesquelles se fait la circulation. Les
clôtures se composent ou bien de murs en
pierres, avec de grandes portes en bois, ou
bien-de haies en petits arbres, ou bien de
barrières en bois, ou enfin de petits murs en
terres que l’on appelle des talus.
Ordinairement, on trouve dans chaque
maison : une cuisine, où l’on prépare les
aliments et où l’on mange, plusieurs
— 35
chambres à coucher, un escalier et aussi un
four pour faire cuire le pain. Beaucoup
d’habitants font leur pain eux-mêmes au
lieu de l’acheter chez le boulanger.
Dans tous les villages, il y a une mairie,
une église, et au moins une école. La mai
rie est à peu près la même chose que la
chefferie dans les districts ; mais le maire
n’y loge pas : c’est à la mairie que se réunit
le Conseil municipal qui est aussi h peu
près la même chose que le Conseil de dis
trict.
Les écoles sont belles ; elles contiennent
un logement pour l’ihstituteur, plusieurs
salles où se font les classes et de» cours où
les élèves peuvent jouer dans l’intervalle des
*
heures de classes. Les Français s’occupent
beaucoup d’avoir de grandes et belles écoles
et ils obligent tous les enfants à y aller tous
les jours. En France, c’est une honte pour
— 36 —
un homme ou pour une femme de ne pas
savoir lire et écrire, et calculer.
Dans tous les grands villages, il y a des
places et des promenades où les habitants
se réunissent le dimanche et aussi les autres
jours quand ils ont fini leurs travaux. Là
ils causent entre eux, ils marchent ou bien
ils s’assoient sur des bancs, et ils se reposent
en prenant l’air. Il y a aussi des marchés où
l’on vend de la viande, des légumes, des
fleurs, des étoffes et tout ce qui est néces
saire pour la vie. Les marchés sont ouverts
pendant toute la matinée jusqu’à 11 heures
du matin ou jusqu'à midi.
On trouve partout de nombreuses routes
bien empierrées, bien entretenues et où
toutes les voitures peuvent passer. Les habi
tants s’en occupent avec grand soin ot ils
sont heureux et fiers quand les chemins de
leur village sont plus beaux que ceux du
Il n’y a rien de plus utile pour un paya
que d’avoir de bonnes routes, larges, solides
et bien entretenues.
Cela permet aux habitants de communi
quer facilement entre eux, d’aller vite d’un
district dans un autre, de transporter sans
peine les produits du sol et les marchan
dises qu’ils veulent vendre ou qu’ils vien
nent d’acheter, de ne pas fatiguer et abîmer
leurs chevaux et leurs voitures. Cela favo
rise donc l’agriculture, le commerce et l’in
dustrie, et, par conséquent, l’existence de
bonnes routes est un élément, une cause de
-
39 -
.
richesse et de prospérité pour une contrée.
On ne trouve pas un
seul village
en
France, même dans les parties où sont les
plus
hautes
montagnes,
sans
plusieurs
routes ou chemins que les habitants
s’ef
forcent d’entretenir dans le meilleur état
possible.
Ce n’est malheureusement pas la même
chose à Tahiti, à Moorea et dans les autres
îles. 11 n’y a ordinairement dans chaque île
qu’une seule route qui longe le bord de la
mer. Cette route est souvent pleine de gros
cailloux, de grosses pierres, qui font mal
\
aux pieds et occasionnent des blessures,
et contre lesquelles les chevaux et les roues
des voitures viennent buter, ce qui est la
♦
cause de beaucoup d’accidents. Les piétons
et les chevaux sont aussi exposés à mettre
les pieds, sans y prendre garde, dans les
trous de tourlourous, et à tomber.
• — 40
Dans toutes les parties de la route, et il
y en a beaucoup, qui ne sont pas empier
rées avec du gravier ou avec des cailloux
brisés ou avec des morceaux de corail, dès
qu’il pleut, la chaussée est défoncée par la
pluie, elle se remplit d’eau et de boue, et
on ne peut plus y passer, même à pied,
sans de grandes difficultés. Aussi dans ces
moments qui souvent durent longtemps, il
n’y a plus de circulation, les
enfants ne
peuvent même plus aller à l’école, comme
ils le devraient,
quand ils habitent un
peu loin, les marchandises ne sont plus
transportées, et tout le monde souffre du
mauvais état du chemin. Quand on a besoin
d’aller d’un endroit dans un autre, on hé*
site h se mettre en route, il faut beaucoup
de temps pour arriver, parce qu’on doit s’ar
rêter à chaque instant; on se remplit de
boue, on salit ses vêtements; les chevaux
— U —
.
ont une grande peine pour traîner les voi
tures, les roues s’enfoncent dans la terre, et
on est obligé de descendre du siège pour les
sortir des trous dans lesquels elles sont en
gagées. Tout cela est très mauvais et ne se
produirait pas si les routes étaient bien
soignées et si- les habitants comprenaient
bien leurs intérêts, savaient bien ce qui
leur est utile et profitable et entretenaient
toujours leurs chemins sans attendre qu’on
leur dise de le faire.
Même quand il fait beau, il y a beau
coup d’endroits dans ces pays où la route
est toujours mauvaise. Ce sont principale
ment ceux qui sont situés près des rivières,
et ceux où le chemin traverse les forêts où
le soleil ne pénètre presque jamais. (Test là
qu’il faudrait que les habitants mettent sou
vent du gravier ou des pierres brisées : on
brise les pierres très facilement avec un
mai'teau à main.
3
Ce qui aussi est mauvais à Tahiti et à
Moorea, c’est que sur beaucoup de rivières
il n’y pas de ponts, et que sur d’autres
il y a des ponts, qui ne sont pas solides
et
où
les
voitureset
les
chevaux
ne
peuvent pas passer. On est donc obligé
de traverser toutes ces rivières à gué,
ce
qui
est pénible et même dangereux
surtout à l’époque des pluies, et ce qui est
une grande gêne pour la circulation. Il est
bien clair que sur les grandes rivières qui
sont larges les habitants tout seuls ne peu
vent pas faire de ponts, et c’cst l'Adminis
tration qui doit les construire. Mais sur les
ruisseaux, les habitants peuvent eux-mêmes
établir des ponts solides en bois: ils sont
assez intelligents et assez adroits pour exé
cuter ce travail sans le concours du service
des Ponts et chaussées. Su" chacun des bords
du petit cours d’eaiu, on fait un mur en ma
çonnerie un peu plus large que le pont
—
AS
—
qu’on veut construire. Sur ces murs, on
pose et on encastre des poutres en troncs
d’arbres bien équarris, et enfin sur ces pou
tres on fixe le tablier du pont qui se compose
de madriers découpés dans les bois qu’on
trouve sur place en grande quantité ou de
troncs de petits arbres bien équarris comme
les poutres.
De la sorte, on pourra toujours franchir
les rivières, sans être obligé d’entrer dans
l’eau, soit à pied, soit à cheval, soit avec
des voitures chargées; et ce sera bien plus
commode pour voyager et pour transporter
les produits du sol et les marchandises.
Tous les habitants doivent comprendre
combien il est important pour leur pays
qu’il y ait de bonnes routes avec des ponts
solides sur les rivières.
11 faut que les enfants sc rappellent bien
tout cela quand ils seront grands, et que
LECTURE IX
Les maisons en pierre ont beaucoup d’a
vantage sur les .maisons en bois: elles sont
bien plus solides, elles durent bien plus
longtemps, et il y fait moins chaud.
I
Les maisons en bois sont simplement po
sées sur des pierres ou bien sur des petits
piliers en maçonnerie: elles ne tiennent pas
du tout au sol. On doit alors comprendre
qlie, s’il vient un fort coup de vent, un ou
ragan, une inondation, la maison est ébranlée et peut finir par tomber toute entière,
parce que, comme elle est légôi’e, elle n’of
fre pas du tout de résistance. Une maison
en pierre, au contraire, a des fondations en
foncées dans le sol : elle fait donc corps,
pour ainsi dire, avec le terrain ; elle no se
trouve donc pas exposée à être détruite de
la façon qu’on vient de voir pour les mai
sons en bois.
De plus, dans une maison en bois, les
matériaux qui la composent, c’est-à-dire les
planches et les montants placés extérieure
ment, sont très sensibles à l’action du so
leil et de la pluie: ils se déforment, ils se
gonflent, les assemblages se défont, les joints
s’entr’ouvrent ; il faut ajouter quelcs insectes
s’introduisent dans le bois et le rongent in
térieurement.^ Toutes ces causes
ont pour
résultat de faire pourrir les bois et par con
séquent d’enlever à la maison toute solidité.
On est obligé àj,chaque instant de changer
tantôt une planche, tantôt un montant, et
cela occasionne des dépenses.
Ces inconvénients n’existent pas avec les
— 47 — •
maisons en pierre: Celles-ci, quand on les
construit., coûtent un peu plus cher que les
maisons en bois, mais elles n’ont pas besoin
d’être réparées et refaites en partie chaque
année, et, par conséquent, on n’èst pas
obligé d’y dépenser de l’argent tous les ans,
de sorte
qu’elles durent beaucoup
plus
longtemps que les autres et en définitive coû
tent moins cher puisque il n'y a pas besoin
de les entretenir autant que les cases en
bois.
11 faut aussi faire attention à ceci, c’est
que les dangers d’incendie sont bien plus
grands dans les maisons en bois que dans
celles en pierres. Quand le feu prend dans
une case en bois, tout brûle, tout absolu
ment, l’extérieur comme l’intérieur. Ce n’est
pas la même chose dans une maison en
pierre; là au moins les murs ne brûlent pas,
ils restent debout, et on peut s’en servir
pour reconstruire ce qui a été btùlé à l’in
térieur.
Enfin, on a remarqué que il fait moins
chaud dans les cases en pierre, surtout lors
qu’il y a de belles ouvertures et lorsque on
a soin de ménager un petit vide entre le bas
du toit et le haut des murs, afin de rendre
plus facile et de maintenir en permanence
la circulation de l’air.
Tous les habitants de Tahiti et des îles
qui vont à Papeete doivent constater com
bien les nouvelles maisons qui y ont été
construites en pierre ont un aspect joli et
sont plus solides que les cases en bois qui
y existent
encore, et comme elles sont
mieux aménagées et plus commodes. 11 faut
que les habitants prennent modèle sur ce
genre de construction. Pour cela, il est né
cessaire d'avoir deux choses: des mayons et
des pierres. Les pierres ne manquent pas à
Tahiti : si on
aime mieux se servir de
— 49 —
.
briques, elles ne manqueront pas non plus,
car elles se font avec de la terre qu’on fait
cuire pour la durcir, et il y a à Tahiti beau
coup de très bonne terre pouvant servir
pour cela: par exemple, les terres rouges
sont de qualité très bonne pour la fabrica
tion de la brique.
Pour les maçons, il n’y en a pas beau
coup dans les districts; mais il n’est pas
bien difficile d’en former. Ainsi, il y a quel
que temps on en trouvait peu à Papeete.
Mais maintenant l’artillerie y fait construire
de grandes casernes et de grandes cases, en
pierre, et presque tous les maçons
qui y
sont employés sont des Tahitiens. Dans les
commencements, ils ne savaient pas bien
f
travailler, et alors le travail ne marchait pas
vite. Mais il ne leur a pas fallu beaucoup
de temps pour profiter des leçons que leur
donnaient les ouvriers français qui savaient
— ;;o
construire les murs en pierre et ils sont ar
rivés à pouvoir travailler souvent seuls.
» Il y a d’ailleurs un très bon moyen, c’est
même le seul bon moyen, pour apprendre
le métier de maçon. C’est de se placer com
me apprenti ou bien chez un entrepreneur
de maçonnerie/ ou bien à la Direction d’ar
tillerie à Papeete. On verra faire de belles
constructions, on y travaillera un peu d’a
bord, puis plus sérieusement; après avoir
été apprenti, on deviendra ouvrier et peutêtre patron, si on sait économiser une par
tie de l’argent que l’on gagne, au lieu dé
faire des dépenses pour aller boire et s’a
muser.
Le métier de maçon est un très bon mé
tier; il y a' beaucoup de constructions à
faire à Papeete et dans tout le reste de
Tahiti. Ces constructions seront en pierre,
parce qu’il faut qu’elles soient solides et
durent longtemps. Les enfants qui voudront,,
Dans une même famille, tous les membres
de cette famille, le père, la mère, les frè
res, les sœurs, tous les parents, doivent
se
respecter mutuellement,
s’aider dans
leurs affaires, soigner ceux d’entre eux qui
sont malades, se prêter assistance quand ils
sont menacés par un danger, etc.
C’est la même chose pour tous les habitans d’un même pays, pour tous ceux qui
parlent la même langue, qui sont soumis
au même gouvernement, qui obéissent aux
mêmes
lois.
Tous ces habitants consti
tuent une grande famille, la nation, et ils
»
doivent aimer, honorer et aussi défendre
— 53 —
.
par les armes, s’il le faut, cette grande
famille dont ils font partie. Cet amour du
pays dans lequel on est ne, c’est le patrio
tisme, c’est une des premières qualités, une
des premières vertus d'un peuple : chérir la
patrie et faire tout ce qu’on peut pour la
rendre prospère et glorieuse est un devoir
sacré.
Pour bien remplir ce devoir, il faut d’a
bord connaître les lois et les règlements
auxquels on est assujetti, les suivre fidèle
ment, respecter les personnes qui ont l’au
torité, avoir confiance dans les chefs et leur
obéir. Il faut aussi que chacun contribue,
dans la mesure de ses forces et de son in
telligence, à élever son pays au-dessus des
autres, en s’instruisant, en travaillant pour
le rendre fertile et riche, pour augmenter la
quantité et la qualité des produits du sol,
pour développer le commerce et l’industrie.
Lutin, quand la patrie est menacée par un
ennemi
étranger, quand
on lui fait la
guerre, quand on veut lui ravir sans raison
une partie de son territoire, il faut prendre
les armes pour la défendre. Tous les habi
tante valides doivent marcher au combat, et
donner, s'il le faut, leur vie pour défendre
celle de leurs femmes et de leurs enfants et
de leurs parents, pour les empêcher de
tomber aux mains de l’ennemi, pour sauver
leurs propriétés et leurs richesses, en un
mot pour conserver leur honneur et leur
indépendance.
Maintenant, Tahiti,
Moorea, les Mar
quises, les Tuamotu, sont ,'des des françaises.
i
C’est la France qui est la grande patrie de
tous leurs habitants, c’est la France qu’ils
doivent aimer, respecter et défendre. C’est
aux lois de la France, c’est aux autorités
françaises seulement qu’ils doivent obéir.
Les lois que les Français font polir Tahiti,
c’est, dans l’intérêt des habitants qu’ils les
font, c’est pour les rendre plus heureux,
plus instruits, plus travailleurs, plus riches.
Tous les Tahitiens doivent donc s’y sou
mettre avec plaisir et avec empressement,
il faut également qu’ils se montrent dignes,
par leur travail, leur instruction, leur appli
cation à tous leurs devoirs, d’être devenus
les enfants d'une grande nation.
Les intérêts de la France et les intérêts
de Tahiti, c’est aujourd’hui la même chose.
Plus la France sera her-euse, riche et forte,
plus les habitants de Taniti seront heureux,
riches et forts, plus leur commerce se déve
loppera, plus ils seront au-dessus de tous
leurs voisins. La France fait des sacrifices
pour Tahiti, elle lui envoie des administra
teurs pour la diriger, des juges pour les tri
bunaux, des instituteurs pour les écoles, des
officiers, des soldats, des navires et des ma
rins pour la défendre. De leur côté, les T a
— 56 —
hitiens doivent
remercier pour cela leur
grande patrie française et être prêts aussi à
se réunir, s’il le faut, aux soldats français
pour protéger leur pays, pour protéger la
France Océanienne. D’ailleurs, les habitants
de Tahiti ont montré plusieurs fois qu’ils
étaient de bons soldats, et les amiraux et
les officiers français ont été très contents
de les avoir sous leurs ordres.
Les Tahitiens peuvent être assurés que
les Français ne les abandonneront jamais et
les défendronttoujours, parce que la France
aime également tous ceux qui sont ses en
fants, qu’ils
se trouvent
près ou loin
d’elle. De même, Tahiti devra
toujours
aimer la France, sa grande patrie, la respec
ter, et la faire respecter par tout le monde
en Océanie.
LECTURE XI
On rencontre, en Usant l’histoire d’une
nation, les noms de beaucoup d’hommes qui
se sont distingués
et
qui sont devenus
célèbres par* leur génie, par leurs travaux,
par leur courage et par les grands services
qu’ils ont rendus à leur-pays. Lus uns sont
des ministres, les autres des généraux ou
des amiraux, d’autres des grands-juges,
d’autres
des. orateurs, des savants, des
poëtes, des
écrivains, etc.
Les peuples
doivent conserver leur souvenir et honorer
leur mémoire.
Aussi, tous ces personnages illustres ont
été l’objet de livres, où toutes leur? actions
5
IM
— 38 —
glorieuses sont racontées. Des orateurs ont
*
souvent prononcé leur éloge: on leur a éle
vé (les statues publiques avec (les inscrip
tions où sont rappelés leurs principaux titres
de gloire et leurs principales qualités. On a,
dans.beaucoup (le villes, donné leurs noms
a**des rues importantes; on a également
donné leurs noms à des édifices publics, à
des bâtiments de la flotte, etc., afin que
ces noms soient bien connus et que les hom
mes apprennent pourquoi ces noms sont cé
lèbres, et qu’ils cherchent autant que possi
ble à imiter ceux qui ont mérité cet hon
neur.
C’est pourquoi, par exemple, il y a à Pa
peete (les rues qui s’appellent rue Bougain
ville,
rue Dumont-d’Urville, avenue
du
Petit-Thouars, avenue Bruat, rue Bonard,
rue Collet, rue Wallis, rue Cook. Beaucoup
de Tahitiens.qui habitent Papeete ou qui y
59 —
viennent ne savent pas la raison de ces dé
nominations: il faut la leur apprendre.
Bougainville, est un illustre amiral français,
né en l’année 1729, mort en l’année 1814,
C’est le premier navigateur français qui a
fait un voyage autour du inonde. C’est aussi
lepremicr navigateur français qui est venu à
Tahiti: il a mouillé avec sa frégate devant
Mitiaa en l'année 1768, et a visité Tahiti,
où il est resté plusieurs jours : il a écrit un
livre où il raconte ses voyages, et, où on
trouve une belle description de l’ile de T a
hiti, qui a été très-vile connue en France ii
cause des éloges qu’il lui donne et de l’en
thousiasme avec lequel il parle de ses habi
tants, de son climat, de sa végétation et de
son joli aspect.
Dumontd’Urvilk est aussi un amiral français
né en 1790, mort en 1842. Il a fait plusieurs
—
voyages
(iO —
célèbres en Océanie, et, dans le
cours de ses traversées, s’est arrêté à T a
hiti. Dans le récit qu'il a laissé de scs cam
pagnes, il parle beaucoup des îles de la .So
ciété et principalement de Tahiti, qu’il affec
tionnait
spécialement.
d’Urvillc est
L’amiral Dumont
mort malheureusement, en
1842 dans un accident, de chemin de 1er
près de Paris.
L’amiral du Petit-Thotiars, né en 1793*
mort en 1864, a commandé pendant plu
sieurs années la Division navale de l’Océan
Pacifique- C’est lui qui, en l’année 1842, a
pris possession des iles Marquises au nom
de la France. C’est lui aussi qui, dans cette
même année, sur une demande faite par la
reine Pômare IV et par leis principaux chefs
de Tahiti et de Moorea, a signé un traité à
la suite duquel les Français ont occupé ces
deux iles. C’est donc d’abord à l’amiral du
— (H —
Petit-Thouavs que les habitants doivent
l’honneur d’être devenus des enfants de la
France: aussi ils doivent conserver toujours
son souvenir.
Un autre amiral du Petit-Thouars, ne
veu de celui dont on vient de parler, a
commande, comme son oncle, la division
navale de l’Océan Pacifique, et est venu à
Tahiti en 1880 avec la frégate cuirrassée
“ la Victorieuse ”
Le capitaine de vaisseau Bruat a été le
premier
Gouverneur
des Etablissements
Français de l'Océanie. 11 est resté à T a
hiti depuis 18T> jusqu’en 1847, et c’est lui
qui a organise l'Administration Française
dans le pays, et qui a rétabli dans l’ile la
paix que quelques indigènes, excités par
des
étrangers jaloux et ennemis
de la
France, avaient cherché k troubler.
quittant
Tahiti,
M.
En
Bruat est devenu
— G2 —
contre-amiral, puis vice-amiral puis enfin
amiral de France,
c’est-à dire qu’il est
arrivé à la plus haute position qu’on puisse
avoir dans la marine. Il était né en 1790 et.
est mort en 1855, après avoir conmandé la
flotte Française pendant une guerre entre
les Français et les Russes, où les Français
ont été vainqueurs, et qu’on appelle la guerre
de Crimée. (11 y a eu à cette époque des
prisonniers russes internés à Tahiti).
i
La rue Bonard rappelle le nom du ca
pitaine de vaisseau Bonard, qui a été Gou
verneur à Tahiti eu 1850 et. 1851. (Jet
officier, très-connu dans la marine, a ter
miné sa carrière comme vice-amiral, après
avoir été gouverneur d’une autre de nos co
lonies : la Cochinchine. •
La rue Collet s’appelle ainsi en l’honneur
et. pour perpétuer la mémoire du capitaine
de frégate Collet, qui a été tué glorieusement
— G?» —
à la tête d’une troupe de marins, à Vaitalm,
dans l’ile de Talmata, aux Marquises, en
combattant contre des indigènes qui s’étaient
.
révoltés, au mois de septembre 1843. On lui
v
a élevé un tombeau à l’endroit où il est
mort, et il existe aussi aux Marquises un
fort qui porte son nom.
D’autres officiers français encore ont donné
leur nom à des rues dé Papocie : C’est ainsi
qu'il y a la rue de Bréa, la rue Nansouty
et la rue Perrottè, en l’honneur du com
mandant d’infanterie de Bréa, de l’enseigne
de vaisseau de Nansouty, et de l’aspirant de
marine PcrroUe, tous trois tués pour leur pa
trie, pendant les luttes que, du temps du
gouveneur Bruât, nos soldats ont dû soute
nir contre un certain nombre de Tahitiens
qui ne voulaient pas reconnaître l’autorité
du Gouverneur
Iraneais.
et bravaient le pavillon
•
— 64 —
La France n’est pas jalouse de la gloire
des autres nations et les Français savent
aussi honorer, quand il le faut, les étrangers
comme leurs compatriotes. 11 v a deux rues
à Papeete qui s’appellent l’uncla rue Wallis,
l’autre la rue Cook. Ces noms sont ceux de
•
deux célébrés marins anglais.
Le commandant Wallis est le navigateur
Européen qui a découvert Tahiti, et qui a
le premier débarqué dans cetl c île. C’est en
l’année 1707 qu’il y est venu avec son ba
teau, le Dol/ln ; il a mouillé dans la baie de
Matavai, entre Arue et la Pointe-Vénus.
Le commandant Cook, né en 1728, mort
en 1778, s’est illustré par scs voyages au
tour du monde et principalement en Océa
nie. 11 est venu pour la première fois à Ta
hiti en 1709, et a mouillé à côté de la
Pointe Vénus; il est revenu à Tahiti 4 ans
plus tard, en 1778, et a visité les districts.
11 a raconté ses voyages dans plusieurs
—
Go —
livres. C’est lui qui a donné aux il^s de T a
hiti le nom d’lles de la Société, en l’honneur
d’une Société de savants anglais qui le pro
tégeait et l’encourageait pour ses voyages.
C’est lui aussi qui a donné son nom à la
Pointe Vénus, et qui a découvert l’archipel
de Cook, au Sud-Ouest de Tahiti. Il y a à
Moorea une baie qui s’appelle baie de Cook.
Ce grand navigateur a été assassiné en 1778
par les indigènes des iles Sandwich, pen
dant qu’il visitait une de leurs iles.
6
‘ — GG -
«
LECTURE XII.
(S u i t e
de l a p r e c e d e n t e )
Au nombre fies bâtiments de la flotte
française, on trouve le Monlealm,
la Heine
Blanche, le Duquesne, le Fabert, le Mayon,
le Lamotte-Piquet, le Kerguelen, le Bouruyne.
,
On cite ici
particulièrement ces navires,
parce qu’ils ont fait partie de la Division
navale de l’Océan Pacifique et qu’ils sont
venus à Tahiti et dans les autres Etablis
sements Français de l’Océanie.
Tous ces noms sont ceux de personnages
connus dans l’ln3toire de France.
Montcalm est un général,né ca 1712, qui a
commandé en chef nos troupes dans les
*
-
67 —
colonies françaises clc l’Amérique du Nord,
pendant une guerre entre les Français et les
Anglais. Il a été blessé mortellement dans
une bataille où il a accompli de grands
actes de courage et où ses soldats ont eu à
lutter contre des ennemis beaucoup plusnombreux qu’eux. Il a succombé à ses bles
sures deux
jours après cette bataille, à
Québec, au Canada.
La Reine Blanche rappelle une Reine de
France appelée Blanche, qui a été célèbre par
sa beauté, par la sagesse de son esprit et
par les qualités qu’elle a montrées dans le
gouvernement. Elle était la mère d’un des
rois de France les plus illustres, SaintLouis, qu’elle a instruit par scs leçons et ses
exemples. Cette noble femme est morte en
l’année 1252.
Le fameux amiral Duquesne est un des
plus grands marins que la France ait eus.
*
— 68 —
Né en 1610, mort en 1088, il a commencé
à se distinguer dès l’âge de 25 ans, sous le
règne du roi Louis X III. Pendant toutes les
guerres que les Français ont eues à soute
nir sous les rois Louis X III et Louis X I\
contre les Espagnols, les Anglais, les H ol
landais et d’autres nations, Duquesne a tou
jours commandé des bâtiments ou des escadres
et a sans cesse été victorieux. A Page de 72
ans, il naviguait encore et bombardait des
villes
ennemies
qu’il forçait à la paix.
Duquesne est une des principales gloires de
la marine Française. Aussi son nom est porté
par un de nos plus
grands et de nos
plus beaux navires.
Fabert a vécu de l’année 1599 à l’année
1662. 11 est entré dans l’armée à l’âge de
14 ans, s’est constamment fait remarquer
par son application, son courage et ses ver
tus militaires et est arrivé à obtenir le plus
i
-
69 —
haut grade qu’un officier puisse recevoir, ce
lui de maréchal de France. Après avoir pris
part à toutes les guerres qui avaient lieu de
son temps, et avoir gagné plusieurs batailles,
il est mort en 1662, regretté de tous les sol
dats qui l’avaient connu.
Tout le monde doit savoir que, en l’an
née 1789, une grande révolution, c’est-à
dire un grand-changement dans le gouver
nement et dans les lois, a eu lieu en France.
A la suite de cette révolution, les Français
ont été attaqués par presque toutes les na
tions de l’Europe et ils ont dû, pour se dé
fendre, soutenir de
grandes et
longues
guerres sur terre et sur mer. Ils en sont
4
sortis victorieux. C’est pendant ces guerres
que s’est fait connaître et que s’est dis
tingué le contre-amiral Magon, qui a été
tué en 1805, sur son bâtiment, à la grande
bataille de Trafalgar, livrée contre les An
-
glais et où
70
ceux-ci ont perdu de leur
côté l’Amiral qui les commandait en chef et
qui s’appelait Nelson.
C’est pendant les mêmes guerres où s’est
illustré Magon qu’a acquis aussi une grande
réputation le capitaine de vaisseau Bouraync.
C’est principalement dans la mer des Indes
qu’il a eu occasion de développer scs talents
maritimes et son courage : c’était un de nos
meilleurs commandants de bâtiment.
Lamotte-Piquet est né en 1720. A l’âge
de 17 ans, il commença à naviguer et acquit
rapidement une grande réputation par son
habileté et son courage.
Il a pris paît à
toutes les guerres maritimes que la France
»
a dû soutenir pendant le XV111° siècle, et
principalement à une grande guerre qui eut
lieu entre la France et l’Angleterre à
l’époque où les Etats-Uûis d’Amérique, qui
appartenaient auparavant aux Anglais, sont
devenus indépendants. Lamotce-Piquet y
a gagné plusieurs combats.
Il est mort en
1794.
L’amiral Kerguelen, né en 1745, mort en
1797, a fait de nombreux voyages d’exol-p
ration dans les diverses mers qui couvrent
la surface du globe. Tl a découvert la terre
qui porte son nom, Terre de Kerguelen,
située tout-à-fait dans le Sud de l’Océan
Pacifique, à 4500 milles environ de Tahiti.
Parmi les navires de guerre Français qui
sont venus dans l’Océan Pacifique et à
Tahiti, il faut encore citer la frégate cui
rassée le La Galissonnière et l’aviso le Guichen
qui, comme ceux donc on vient de parler,
portent les noms des marins célèbres.
’ La Galissonnière, né en 1693, a commandé
des escadres Françaises et a été gouverneur
de nos colonies dans l’Amérique du Nord.
En 1756, il a remporté une grande vie-
— 72 —
toire contre les Anglais, dans la mer Médi
terranée (entre l’Europe et l’Afrique) ; mais
il est mort la même année.
Les Anglais
ont été tellement irrités d’avoir été battus,
qu’ils ont condamné à mort et fusillé leur ,
Amiral, qui s’appelait Byng.
Guichen a été mis plusieurs fois à la tète
de la flotte Française qui a opéré dans les
Antilles et dans l’Amérique du Nord, lors
de la guerre que les Français ont soutenue
contre les Anglais au X V IIIe siècle, en
faveur des Etats-Unis.
Il a gagné plusieurs batailles navales,
principalement aux environs d’une ile qui
s’appelle la Dominique. Guichcn,
né
en
1712, est mort en 1790.
On voit par ces exemples que la France
garde le souvenir de ceux qui lui ont rendu
des services, qui ont contribué à augmenter
-
73 —
sa grandeur et sa gloire et qui se sont
montrés de dignes enfants bde leur pays.
C’est comme cela que doit agir une grande
nation.
Ces honneurs rendus aux hommes
illustres qui sont morts sont un encourage
ment pour les vivants.
7o —
/
PROBLÈMES
1. Cinq enfants ont à se partager 60 oranges.
Combien chacun en aura-t-il ?
IJ. Un employé gagne 3000 francs en
Combien gagne-t-il par mois?
'
12
mois.
III. Une plantation de taros fait gagner 1460
francs en 365 jours. Combien fait-elle gagner par
jour ?
IV. Un père de famille qui a A enfants laisse en
mourant une fortune de 5000 francs. Quelle est la
part de chacun des enfants ?
V. Combien y a-t-il de kilogrammes dans un
poids de 320 livres ?
VI. Combien y a-l-il de grammes dans un poids
de 75 livres ?
^
VII. On a acheté A chevaux pour la somme de
1236 francs. Quel est le prix de chaque cheval ?
VIII.
Dans l'ile deMoorea, il y a 1500 habitants,
et dans la ville de Paris en France il y en a 3 mil
lions. Combien de fois plus y a-t-il d'habitants à
Paris qu’à Moorea ?
IX. Une livre de viande de porc copte I fr. 15
centimes. Combien coûtent 25 livres de cette
viande ?
X. J'ai acheté 1525 kilos de nacre à 1 fr. 55 cen
times le kilo. Combien ai-je payé en tout ?
XI. Une propriété contient 523 cocotiers et
chaque cocotier donne un bénéfice dé2 fr.50 par an. '
Combien la [propriété entière donne-t-elle de
bénéfices par an ?
XII. Combien faut-il vendre de kilos de poisson
à 1 fr. 75 le kilo pour gagner 105 francs?
»
XIII. Un district a vendu un chargement de
300000 oranges pour 9000 francs. Combien a été
vendue chaque orange ? Indiquer le résultat en
centimes.
XIV. Un cochon pesant 70 livres a été vendu
pour 80 fr. 50. Combien chaque kilogramme a-t-il
été vendu ?
XV. Le roi de France Louis XIV est né en l'année
1638 et est mort en l'année 1715. Combien
d'années a-t-il vécu?
XVI. On a dépensé 174-72 francs pour des fêtes
qui ont duré 4 jours. Combien a-t-on dépensé
par heure ?
XVII. U y a 22 kilomètres entre Papeete et
Paea, et Paea est à moitié chemin entre Papeete et
Mataiea. Combien y a-t-il de kilomètres entre
Papeete et Mataiea ?
— 77 —
XVI11.
Un bateau fait 210 milles par jour.
ComI)ien fait-il de milles par heure ?
w
XIX. Un cheval fait 1 kilomètre en 15 minutes.
Combien de temps un autre cheval qui marche 2
fois et demi plus vite mettra-t-il pour faire 14
kilomètres ? Indiquer le résultat en nombre d'heures
et de minutes.
XX. Entre Tahiti et les Marquises, il y a 750
milles, et un bâtiment met 6 jours pour faire ce
trajet. Combien fait-il de milles par heure ?
XXI. Un arbre de 2 ans a 4]mètres de haut et
il grandit de 20 centimètres par mois, quelle sera sa
hauteur quand il aura6 ans?
XXII. De Papeete â Taravao, il y a 64 kilomètres
Une voiture fait 10 kilomètres à l’heure. Combien
de temps mettra-t-elle pour aller de Papeete à
Taravao, en s’arrêtant deux fois en route, une 1/2
heure â Paea et 3/4 d’heure à Mataiea ? Indiquer
le résultat en nombre d’heures et minutes.
XXIII. De Papeete à Papenoo, il y a 22 kilomè
tres. A quelle heure une voiture qui part de Pa
peete à 0 heures du matin et qui fait 9 kilomètres
en une heure arrivera-t-elle â Papenoo ?
XXIY. Un bateau qui fait 6 milles 1/4 par
heure part de Tahiti pour San Francisco le 1er juin
â midi. La distance de Tahiti â San Francisco est de
3900 milles. Quel jour et â quelle heure ce bateau
arrivera-t-il â San Francisco ?
t-il de tonneaux pour faire le chargement de 3 goé
lettes, chacune étant 2 fois^plus grande que la
première ?
XXVI. Dans un pays qui a une surface de
125000 hectares, il y a 4 habitants par 25 hectares.
Combien y a-t-il d’habitants dans tout le pays ?
XXVII. Il faut 400 bardeaux pour couvrir une
case à toit plat de o mètres de long. Combien en
faudra-t-il pour couvrir une rase de même largeur
et ayant 8 mètres de long ?
XXVIII. En 4 jours, un pêcheur qui va à la
pèche 3 heures par jour a pris 168 kilos de poisson.
Combien en a-t-il pris par jour et par heure ?
XXIX. Une pièce de bois de 2 mètres cub,es
pèse 1500 kilos. Combien pèseront en tout 6 pièces
du même bois de 3 mètres cubes chacune ?
XXX. Quelle est la surface d’un champ qui a 72
métrés de long et 34 mètres de large ?
XXXI. Une terre a une surface de 1620 mètres
carrés: sa largeur est de 36 mètres. Quelle est sa
longueur?
XXXII. Un homme est engagé pour faire la plonge.
On lui donne 3 francs par plonge et il fait 4 plonges
dans une heure. 11 travaille 5 heures par jour.
Combien gagnera-l-il en 4 jours?
XXXIII. Il y a 900 milles de Tahiti aux Gambier.
Un bateau fail les 2/5 de celle roule à la voile en
marchant à 5 milles par heure, et le reste à la va
peur en faisant 9 mi Hes par heure. Combien de
temps mettra-t-il pour aller de Tahiti aux Gambier ?
Indiquer le résultat en nombre de jours et d’heures.
XXXV. Une terre contenant 1hectare 33 ares et
25 centiares a été vendue pour 48611 fr.25 centimes.
On demande combien a été vendu chaque mètre
carré ?
XXXVI. Trois maçons sont chargés de construire
un mur de 129'" 50 de long : le premier fait l m50 de
mur par heure et travaille 8 heures par jour; le
deuxième fait 1 mètre par heure et travailles h.
1/2 par jour; enfin le troisième fait T" 10 par
heure et travaille 7 heures par jour. Eu combien
de jours le mur sera-t-il terminé?
XXXVII. Trois pécheurs doivent se partager un
chargement de poisson de 385 kilos. Le premier en
reçoit 3 fois plus que le second, et le troisième en
reçoit une quantité égale à la moitié de la part du
second, quelle est la part de chacun ?
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XXXIV. Dans une propriété qui a une suffacc
de 300 métrés carrés, une maison occupe le 10e de
cette surface. Cette maison a Gmètres de longeur.
On demande quelle est sa largeur ?
Fait partie de Petites lectures françaises suivies de quelques problèmes à l'usage des écoles des établissements français de l'Océanie