B98735210103_024.pdf
- Texte
-
Bulletin
ËEL
te3
i
©
S"
DE
Société
la
des
ÉTUDES OCÉANIENNES
IV0
24
TOME III
AVRIL
Anthropologie
Histoire
—
des
—
(N° 2)
S ï*2»
Ethnologie
—
Philologie.
Institutions
et Antiquités
populations maories.
Littérature et Folklore.
Astronomie
—
Océanographie
—
Sciences naturelles
Tourisme.
¥IPf
IMPRIMERIE
A
DU
GOUVERNEMENT
PAPEETE
(TAHITI)
©
Les articles
publiés dans le Bulletin, exceptés ceux dont l'au¬
réservé ses droits, peuvent être traduits et reproduits
la condition expresse, que
l'origine et 1"auteur en seront men¬
teur y a
à
tionnés.
Toutes communications relatives
doivent être adressées
la Société.
au
au
Bulletin
au
Président.
Musée
Boîte
ou
à
110.
Papeete, Tahiti.
Le Bulletin est envoyé
Prix de ce numéro
Prix de
gratuitement à tous
chaque NJ déjà paru:
10
fr.
ou
Membres.
5 francs.
2/6 d. ou 50 cents.
ses
Cotisation annuelle cles Membres résidents
20
francs.
SOUSCRIPTION UNIQUE.
Membre à vie résidant
en
France
ou
dans
ses
colonies. 300 fr.
Mcnibrs à vie résidant
à l'Etranger, actuellement, jusqu'à
décision, trois livres sterling ou quinze dollars.
Avantages de se faire recevoir Membre à vie pour cette som¬
me versée une fois pour
toutes. (Article 24 du Règlement Inté¬
rieur. Bulletin N° 17).
i° Le Bulletin continuera à lui être
adressé, quand bien même
nouvelle
il cesserait d'être Membre résidant à Tahiti.
C'est la seule manière de recevoir le Bulletin pour ceux qui
résident pas dans la Colonie, puisqu'on ne reçoit pas d'abon¬
20
ne
nements.
L'intérêt de
modique somme assure à la Société un
la cotisation annuelle de 20 fr.
4° Le Membre à vie n'a plus à se préoccuper de l'envoi ou du
paiement de sa cotisation annuelle, c'est une dépense et un souci
3°
revenu
supérieur
cette
a
de moins.
En
conséquence■: Dans leur intérêt et celui de la Société,
invités à devenir Membre à vie :
TOUS CEUX qui, résidant hors Tahiti, désirent recevoir le
Bulletin.
sont
TOUS LES jeunes Membres de la Société.
TOUS CEUX qui, quittant Tahiti s'v intéressent quand
même.
3BW3fc8>2B??&»
de la
SOCIÉTÉ D'ÉTUDES
(POLYNÉSIE
OCÉANIENNES
ORIENTALE)
—S-AÎ^-S—
TOME III
IV» 24.
—
(No 2)
AVRIL 1828.
SOIVL3VEA^I :E&:E
Pages
Folk-lore.
Création du Monde— Création du Ciel— Révolte des
mauvais anges —Adam polynésien — Le Noé
poly¬
nésien— La Tour de Babel. (Extraits
des notes du
Rd. P. Hervé Audran)
27
Légende du Puhi Tari'a du lac Vaihiria
pahatoua Yorss
34
par M. Teiki-
Musée,
Collection Jhon G. Stokes
Une pièce historique (La
Vierge de
Collection Ernest Butteaud
Mangareva)
38
38
39
Bibliothèque.
Catalogue n° 2
Livres à échanger
41
47
♦
.
■
♦
c
Société des
Études
Océaniennes
*
FO£S£OE!S
Extraits des notes du H. P. Hervé
AUDRAN, Missionnaire
aux
Tuamolu.
La création du Monde (!)•
Qu'on me permette de rapporter textuellement ici un chant
cosmogonique obtenu par Moerenhout, après des années d'insis¬
tance, d'un de ces harepo, à qui étaient confiées toutes les tradi¬
tions nationales
:
Il était ; Tagaroa était son nom ; il se tenait dans
Point de terre, point de ciel, point d'hommes. Tagaroa
le vide.
appelle,
mais rien ne lui répond, et, seul existant, il se change en Pu-nivers. Les pivots sont Tagaroa, les rochers sont Tagaroa, les
sables sont Tagaroa. C'est ainsi que lui-même s'est nommé.
Tagaroa est la clarté, il est le germe, il est la base; il est l'incorruptible, le fort qui créa l'univers, l'univers grand et sacré,
qui n'est que la coquille de Tagaroa; c'est lui qui le met en
«
«
«
«
«
«
«
«
«
mouvement et
en
fait l'harmonie.
»
je viens de transcrire, Tagaroa préexiste
à la matière, aux éléments de l'univers, auxquels il donne nais¬
sance et qu'il crée directement. Mais l'œuvre n'est pas achevée:
il reste à coordonner ces matériaux. Ici encore je cite textuelle¬
D'après le passage
que
ment la traduction de Moerenhout :
«
«
«
Vous
rochers! vous sables! — nous sommes
qui devez former cette terre! — Il les presse,
les presse encore; mais ces matières ne veulent pas s'unir.
Alors, de sa main droite, il lance les sept deux, pour en former
la ire base, et la lumière est créée; l'obscurité n'existe plus!
«
«
pivots!
Venez,
....
vous
vous
voit: l'intérieur de l'univers brille. Le dieu reste ravi
vue de l'immensité (2). L'immobilité a cessé;
«
Tout
«
en
«
le mouvement existe. La fonction des messagers est remplie;
l'orateur a fini sa mission. Les pivots sont fixés; les rochers
«
se
extase à la
«
sont
«
cieux
«
en
se
place; les sables sont posés. Les cieux tournent; les
sont élevés ; la mer remplit ses profondeurs ; l'univers
est créé.
»
A raison de
son
origine, le chant recueilli
par
Moerenhout doit
(1). —Voir de Quatrefages — pages 54, 00, 06.
(2).;— Et Dieu vit que cela était bon. » (Genèse chap. I).
Société des Étu
—
il
28
—
semble, être considéré comme renfermant sur les premiers
temps de la création la doctrine la plus pure, celle que profes¬
saient, au moins entre eux, les prêtres initiés. Un autre chant re¬
cueilli par les soins du commandant Lavaud, alors Gouverneur
des îles de la Société et traduit par M. Gaussin, présente les mêmes
me
faits
sous un jour peu différent. Voici ce passage non moins
curieux du reste que le précédent:
« Taaroa le grand ordonnateur, est la cause de la terre. Taaroa
toivi, il n'a point de père, point de mère, point de postérité.
il n'y avait alors ni terre, ni ciel,
«
direction, agitée comme l'eau au
« souffle du vent; elle n'était point fixée. Taaroa dit alors: —
« Voici que le ciel erre dans l'espace, que la terre informe flotte
« et vacille dans les profondeurs de l'abîme. Taaroa mit la tête
« en dehors de son
enveloppe, et son enveloppe s'évanouit et
« devint la terre. Taaroa vit alors que laterre était devenu ciel ».
Ici la matière coexiste avec Taaroa ; elle semble lui servir d'en¬
veloppe ou de coquille. Seulement, elle est à l'état de chaos. Mais
le dieu n'a qu'à se manifester pour que l'ordre s'établisse et que
la séparation des éléments ait lieu.
Dans léchant traduit par M. Gaussin, Taaroa interpelle aussi
les éléments de la terre qu'il faut ici se représenter comme un
arbre. 11 appelle à lui successivement letronc, labase, les rejetons,
les racines. Puis, il s'adresse à l'univers entier; et ici nous cro¬
yons devoir citer textuellement :
« Taaroa cria à longue voix : — Qui est sur la terre ? — Et la
« voix de Taaroa fit écho dans les vallées et il lui fut répondu : —
« C'est moi la terre stable
; c'est moi la montagne inébranlable;
« c'est moi le sable. » Taaroa demanda ensuite :
Qui est vers
« la mer? Et il lui fut répondu : C'est moi les rochers de la haute
« mer, les récifs qui croissent dans la mer, le corail de la mer. »
Taaroa demanda encore: Qui est au-dessus? Il lui fut répon¬
du:
« C'est moi le jour éclatant, c'est moi la nue éclatante,
«
est
«
Taaroa restait dans le néant ;
ni mer. La terre flottait sans
—
—
c'est moi le ciel éclatant.
Taaroa demanda
pondu
ne,
la
:
—
«
:
—
«
»
Qui est au-dessous?
C'est moi la caverne (l'enfer), la
caverne
dans la base.
»
Et il lui fut ré¬
caverne
dans le trô¬
»
L'âme de Taaroa resta dieu.
Une autre légende, un peu différente, que nous avons recueilli
dans les Tuamotu, est la suivante:
La terre qui venait d'être laborieusement séparée du ciel par
—
29
—
Taaroa, se trouvait encore submergée lorsque Tefaafanau (lecouveur) la retira des eaux. Un point seul apparut d'abord à la sur¬
face ; il s'agrandit
progressivement et devint bientôt la terre ac¬
tuelle qui se couvrit insensiblement
d'herbes, de broussailles et
de grands arbres.
La terre (Fakahotufenua), source et mère de toutes
choses,
s'étant ainsi dégagée du ciel et de la
mer, donna naissance au
jour, à la nuit, à la lune, à l'aurore, au soleil, en un mot, à tous
les êtres animés ou choses inanimées, sans en
excepter, paraît-il,
l'homme appelé Magamaga, selon
quelques-uns.
Ce récit détaché pris dans la
cosmogonie polynésienne nous
reporte encore naturellement au passage biblique où la masse
inerte et informe de la terre sortant du sein des
jour de la création,
riante.
se
eaux
le troisième
couvrit bientôt d'une végétation luxu¬
*
*
*
La création du cielselon les traditions Paumotn.
Pendant la lutte gigantesque de TANE et de
VATEA, les GATI-RU, esprits célestes et puissants, s'étaient, par peur, disper¬
sés et cachés. Après son éclatante
victoire, Tane, seul maître dé¬
sormais au ciel et sur la terre, les rassembla et leur commanda
déporter le firmament dans les airs. Les Gati-Ru, se réunirent
tous pour ce grand œuvre, et
chaque phalange fut chargée de
s'acquitter fidèlement d'une part du travail en rapport avec son
nom
symbolique. C'est ainsi que les petits " RU-ITI", les grands
"RU NUI", les courts, les
longs, les crochus, les bossus, etc,
etc,.. s'entr'aidèrent pour soulever le firmament, et montant les
uns sur les autres, ils s'élevèrent
progressivement et le portèrent
enfin à la place qu'il occupe aujourd'hui
dans les airs.
Alors les PIGAO, le creusèrent;
les TOPE, l'inondèrent;
les TIT1, le clouèrent en place;
les PEPE, le rabotèrent ;
les MOHO, le balayèrent, en laissant
toutefois, sur l'or¬
dre de Tane, une partie des
copeaux, que l'on voit encore au¬
jourd'hui sous la forme de nuages. Les PAKO, l'inspectèrent en
le parcourant en tous sens, les
TUPA, l'étendirent et l'agrandi-
30
—
—
rent; enfin TANE, leur maître à tous, montant au plus haut des
deux, les piétina avec un bruit effrayant qui réveilla et réjpuit
tous ses ancêtres. Puis, ayant commandé à ses différents vassaux
d'étayer solidement les demeures célestes dont il venait de pren¬
dre ainsi possession, il y établit son trône sur des bases éternel¬
les et
régna seul en souverain maître de toutes choses.
*
Histoire (le ia
*
révolte, de la chute et de la punition
des mauvais anges.
Au commencement,
le ciel et la terre se tenaient étroitement
Cependant, au milieu d'eux
peuple de géants. Parmi
ceux-ci deux frères, Tahitofenua(l'ancien de la terre) et Ronamakaitua, après s'être exercés au maniement de la lance, attaquè¬
rent Maraukura qu'ils jalousaient, le tuèrent, le mangèrent et
embrassés et unis même l'un à l'autre.
et comme
offrirent
dans leur sein, vivait tout un
sa
tête
en
sacrifice à leur dieu,
Vatea, frère de Maraukura, également
poursuivi
par
la haine
guerriers échappa à la mort, grâce à une ruse de sa mère
qui le cacha sous -son aisselle. Devenu grand, il vengea la mort
des deux
de
son
tuant son meurtrier dont il
dévora les chairs et
vainement de tuer le
ennemi le jeune Tane, qui en lui échappant par le trou
frère
en
offrit à Dieu la tête en sacrifice. Il essaya
fils de
son
gardé du soleil, alla se cacher au-dessus du firmament. Là;
après avoir soigneusement compté les lunes et impatiemment
attendu sa propre maturité et la décrépitude de son adversaire,
Tane résolut à son tour de se frayer un passage à travers la voûte
du ciel et d'aller combattre Vatea, le destructeur de sa race. Pour
cette entreprise, il requit le concours actif de tous ses gens.
Tamaru commença à entamer, à coups de pierres, ta croûte
céleste. Tagaroa l'amollit ensuite sous l'action puissante d'un feu
ardent. Enfin, Tane lui-même, s'armant de grosses pierres, y fit
une large trouée par laquelle, avec la rapidité de l'éclair, au mi¬
lieu d'un fracas semblable à celui du tonnerre, il se précipita sur
la terre à la recherche de son ennemi. Afin de se créer une arène
plus vaste il déroula et souleva le firmament à une grande hau¬
teur et se mit avec rage à la poursuite de Vatea. Celui-ci, après
avoir couru longtemps, d'une extrémité du ciel à l'autre, fut finalemal
31
—
—
meut atteint et tué par
Tane, qui, le précipitant hors du monde,
grand feu où paraît-il, il brûle encore.
Il n'est personne qui, à ces différents traits, ne
rapproche cette
légende de l'histoire de la révolte, et de la punition des mauvais
anges, antérieure dans le récit de Moïse comme dans la mytho¬
logie paumotu à l'histoire de la création. Celle-ci, a une analogie
frappante avec les textes des Livres Saints.
le
jeta dans
un
*
*
"
Le
Tiki".
—
*
Adam
polynésien.
premier homme
dans toutes ces îles parait avoir été
Tiki, le véritable Adam polynésien qui, comme celui de la Bible
fut le grand coupable, le meurtrier de toute sa postérité, avant
même d'en avoir été le père. Tiki, dont le nom veut dire "
image
sculptée ", au dire des uns, est spontanément né du sable de la
mer
; au dire des autres, il fut créé par Vatea d'un caillou.
Il forma d'un amas de sable Vahuone la première femme, dont
il fit son épouse. Deleurunion naquit une fille, Hina, dont Tiki,
son père, s'éprit plus tard. Tiki et Hina eurent d'abord deux fils :
Toga-nui et Toga-iti. Plus tard, ils donnèrent encore naissance à
d'autres enfants, dont le troisième s'appela Tamaru, et eut
pour
épouse Hauariki. Leurs rapports furent découverts par Vahuone
et Hina, de honte, se sauva dans la lune, où l'on voit encore sa
figure pâle et triste. De dépit, Tiki, se donna la mort. Et la mort
a
passé avec la punition de son péché à toute sa postérité.
De Tiki et de Hina était encore né Maikuku, qui engendra Tiniafu, qui engendra Tehurikiatu, qui engendra Pagahuruhuru,
qui engendra Riro, qui engendra Rii. Ce dernier engendra suc¬
cessivement des hommes et des chiens, lorsqu'il eut été lui-même
changé en chien par Maui, jaloux des préférences dont il parais¬
sait être l'objet de la part de la femme qui leur était commune.
Une autre légende, que nous avons recueillie admet
que Vatea
créa Tiki le premier homme du limon de la terre et Hina la
pre¬
connu
mière femme d'une côte de Tiki et la lui donna
pour compagne.
A Tahiti, comme dans les îles lointaines, les traditions sont à
peu près semblables en ce qui concerne la naissance du premier
homme : elles font descendre généralement la race maorie de Tiki
et de Hina.
Si Tiki fut créé par Vatea, ou si sa naissance semble donnée
fait connu, il n'en est pas de même de celle de Hina et
comme un
—
32
—
d'autres
épouses de la préhistoire polynésienne citées tout à coup
que rien n'en laisse prévoir l'existence.
Aussi la dernière version de la naissance de Tiki et de Hina ne
doit-elle être accueillie que sous réserve, car elle semble n'être
sans
qu'un plagiat de la Genèse.
*
*
*
Rata, le INfoé polynésien et le déluge.
Rata est le nom duNoé polynésien. De Tiki,
premier homme,
jusqu'à lui, on compte neuf générations. D'après quelques régistres généalogiques qu'il m'a été donné de consulter dans ces
îles lointaines, il était fils de Rimaroa (la main
longue) et de Mo-
hau-ariki.
C'est Rata
qui est le constructeur de la première pirogue. Elle
une grande plate¬
forme surmontée d'une tente (pora)en feuille
depandanus. Elle
s'appelait Papaihenua et servait de refuge et d'abri à Rata luimême, à sa femme Tepupura-i-te-tai et à leurs enfants darant les
mauvais temps. Ils devaient l'utiliser particulièrement
pendant
une pluie torrentielle
(e ua roroiragi), qui s'était mise à tomber et
allait couvrir bientôt toute la terre. La cause de ce
délugejfut la
avait
nom
Te-ao-pikopiko-i-hiti(i) et possédait
colère de Vatea.
-
C'est alors que
Rata, sa femme et leurs enfants, ainsi que les
épouses de ces derniers, les animaux, les oiseaux et les insectes
qu'ils recueillirent entrèrent sous la tente (pora). Ce ne fut qu'a¬
près 601 ans (e geti penu ma rari tuatau ti), que Rata et sa fa¬
mille purent enfin en sortir, car à ce moment les eaux se reti¬
rèrent. Ils furent tous sains et saufs aussi bien
que les animaux,
les insectes qui rampent sur la terre et les oiseaux
qui volent
dans les airs. Rata, comme Noé, avait trois enfants:
Ata-ruru,
Ata-mea et Ata-ia. Ceux-ci et leurs descendants
ne
tardèrent pas
à
repeupler la terre. Ata-ruru fut le père des peuplades de ces ar¬
chipels. Ata-mea devint la souche des Tuhura, c'est-à-dire des
Blancs et Ata-ia fut l'ancêtre des tini à Kokere
(des Noirs).
Ata-ruru eut pour épouse Haemata. Leur arbre
généalogique
compte aujourd'hui quarante-huit générations. Il est difficile de
préciser l'époque de ce déluge, car on ne peut donner aux géné(1) Dans les traditions de la N"e Zélande, il porte un autre
; A Fiji il s'appelle Rokola.
pelle Riwaru
nom.
Il s'ap¬
33
—
—
rations des ancêtres la durée que les
miner à celles de notre civilisation.
Ne croirait-on pas
formée de la Bible?
statistiques ont pu déter¬
dans cette légende lire une page un peu dé¬
*
*
La Tour de
*
Babel, la confusion des langues et
les traditions
Polynésiennes.
n'existait, si l'on en croit les anciens,
qu'une langue unique. A cette époque, les habitants de cette con¬
trée, descendants des enfants de Rata, résolurent de construire
en commun un " Kaua" si haut que le sommet en toucherait le
Autrefois à Havaiki, il
ciel. Voici les propos qu'ils tinrent : "Kauatateuki teie kauakia
tae ki ruga i te paparagi kia kite tateu kia Vatea". "Bâtissons,
construisons
ce
" kaua", afin que nous
puissions atteindre le ciel
regarder Vatea ". Le désir qu'ils exprimaient était de voir le
projet conçu, ils se mirent à l'œuvre avec beau¬
coup d'ardeur. En peu de temps, grâce au concours et à la bonne
volonté de tous, ils bâtirent à Maragai, au pays d'Havaiki une
bonne partie de ce fameux " Kaua ".
Mais voyant cette folle audace doublée d'une impertinence in¬
concevable, Vatea entra en grande colère. Dans son courroux
justifié, il opéra la confusion des langues et au lieu d'une seule,
à partir de ce moment, il y en eut trois : la langue des Tuhura,
celle des Kokere et celle " no toteMotu, c'est-à-dire des habitants
des îles. Ne se comprenant p.lus et partant ne pouvant plus s'en¬
tendre, le travail fut nécessairement arrêté : la dispersion des
peuples en fut la conséquence inévitable.
C'est bien l'histoire de la Tour de Babel adaptée au peuple
et y
dieu Vatea. Ce
Maori.
P. Hervé AUDRAN.
Missionnaire
aux
Société des Études Océaniennes
Tuamotu.
—
34
—
Légende du Puhi tari'a
(Anguille à oreilles).
Teriitau
Tauarii i
Uporu, chef du Porionuu, dont l'autorité
àHitiaa, a une femme qui s'appelle " Ahu¬
ura". Celle-ci est en grossesse
quand arrive un messager (vea)
de Vaiari(Papeari) annonçant la capture du chef de ce district
par
celui de Mataiea (Vaiuriri). Teriitau étant parent du
captif, et,
confiant dans son prestige décide d'aller délivrer le prisonnier.
Le Chemin le moins dangereux est celui de la
montagne ; d'Upolu (Mahina) à Mataiea c'est l'affaire d'un jour. Teriitau part
donc emmenant avec lui sa femme. Arrivés au lac de Vaihiria,
les guerriers descendent, et Ahuura reste là haut attendre son
mari. Une fois seule, elle prend son radeau et veut traverser le
lac; mais pas assez forte pour vaincre le courant de l'eau, elle est
emportée jusqu'à l'ouverture qui va du lac à la mer. A cet endroit
untourbillon se forme, le radeau chavire, et Ahuura tombe a l'eau
et disparaît. Le chef Teriitau, battu, se retire parle chemin du lac
comptant y trouver sa femme. Il arrive, cherche, appelle, et ne
trouve personne. 11 prend un radeau, traverse le lac, et fouille
partout vainement. Alors, il pleure et regrette d'avoir laissé sa
femme seule là-haut— Ses complaintes, ses pleurs sont enten¬
dus et une voix sortant de la montagne lui dit: « Teriitau, nâ.te
—
est incontestée de Pare
oto
no
oe,
tei
raro
Ahuura i te vai
ua
riro ite toa
o
te roto », ce
qui veut dire «Teriitau, cesse tes pleurs, Ahuura est dans l'eau,
et est la conquête du héros de ce lac ».
Les gémissements et pleurs de Teriitau se changent en cris de
colère et de fureur; avec ses hommes ils font un filet énorme
pour prendre dit-il, cet impudent qui a osé s'emparer de son bien.
Pendant plusieurs jours et plusieurs nuits le lac est fouillé. A
la quatrième nuit Teriitau est réveillé à l'aurore
par le chant du
coq. 11 sort, et voit sur la berge dans la demi-obscurité, des an¬
guilles allongées sur la vase, semblant endormies. Il en voit une
au milieu
beaucoup plus longue que les autres, et il remarque
aussitôt que la tête était exceptionnellement grosse. II s'approche
doucement et croit reconnaître en cet animal la progéniture de
sa
femme.
Ayant entendu dire par ses ancêtres, qu'avec la feuille du ti, il
était facile de prendre les anguilles du lac, Teriitau s'approche
muni d'un bouquet de ces feuilles magiques et, en surprise,
Société des
Études
Océaniennes
—
35
—
frâppe i'animal. Quel ne fut pas son étonnement de voir l'anguille
frappée, rester là sans mouvement, ettoutes les autres disparaî¬
tre. Il appela ses hommes, et tous ensemble admirèrent la victime.
La tête est ovale, aplatie dessus et dessous, les yeux ronds avec
les paupières jaunes, les oreilles très grandes en forme d'éven¬
tail. Teriitau, heureux d'avoir trouvé le secret de l'anguille, la re¬
lâche et se promet aussitôt de retourner à Uporu et de revenir
pour chercher ce qu'il appellera alors son " maimoa", son plai¬
sir.
Il reprend donc le chemin de ses domaines et cherche un coin
dans les rivières pour son " maimoa iti" ; à Papaoa, il suit la ri¬
vière jusqu'à la source, et là, trouve un endroit formant cuvette
où l'eau est
claire, et le fond formé de
Ah ! s'écrie Teriitau les dieux
me
« papa »
très blanc.
sont favorables et voici bien
le bassin
désigné pour mon anguille. Une expédition, pour aller
l'anguille est décidée, avec Teriitau en tête, et comme
il avait fait la première fois il recommence, et l'anguille est en¬
core reprise; mais cette fois, elle est mise dans un grand " hue"
(calebasse), et emportée à Papaoa où elle est relâchée dans le
bassin préparé pour elle.
A Vaiuriri, le temps est affreux, les pluies sont torrentielles,
le vent est déchaîné et aucun fruit ne tient plus sur les arbres.
Plusieurs habitants du district convoqués par le chefet les prê¬
tres sont menacés de mort, si celui qui est cause de ce malheur
ne se fait pas connaître.
La consternation est grande, et une
chercher
femme Tauatea
intervient, et demande au roi de retarder les exé¬
cutions
jusqu'à son retour.
Seule, elle monte au lac, et s'aperçoît effectivement que ses sen¬
timents ne l'ont pas trompé. Le lac n'est plus qu'un grand trou
béant; le peu d'eau qui y est encore est claire, vivante et non
trouble, jaunâtre comme elle devrait être. Elle prie alors le dieu
du lac de calmer sa colère et promet de lui rapporter son en¬
fant. Tout retombe dans le calme, et Tauatea redescend au
village. Devant le chef et la population elle raconte ce qu'elle a
fait.
Maintenant, dit-elle, que personne
ne
contrarie les dieux, je
pars avec ma fille Teaha à la recherche de l'anguille.
Sachant que Teriitau après sa défaite, s'était enfui par le lac,
ell e pense que c'était un de ses hommes qui avait enlevé l'ani¬
mal. Prenant le même
dant les
chemin, elles arrivent à Upolu juste pen¬
grandes fêtes du Porionuu. Teaha dit à sa mère de rester
Société des Etudes Océaniennes
—
à
Upolu et que seule, elle irait
36
aux
—
fêtes qui avaient lieu à Papaoa,
et d'attendre six lunaisons avant d'intervenir.
J'ai omis de dire que Teaha était une des beautés de Vaiuriri
la perfection. Aussitôt arrivée à Arue, elle fut re¬
marquée et le roi Teriitau de suite en fit sa maîtresse. Une fois
installée, elle envoya un message à sa mère lui annonçant son
succès et lui disant de l'attendre coûte que coûte.
Dès la première lunaison, Teaha est enceinte du roi qui tout
heureux accorde à sa femme ses moindres caprices. Elle envie
tel ou tel animal, tel ou tel poisson, les teuteu (domestiques)
immédiatement se mettent à courir partout pour lui donner sa¬
tisfaction. Ses caprices augmentent de jour en jour si bien que
rien ne la satisfait plus. Le roi lui-même va à la pêche, à la chasse
pour obtenir ce qu'elle désire, et ne réussit pas.
Un jour il a le malheur de dire à ses « teuteu », avant d'aller
à la pêche: « Guettez le large, et si le ciel ne s'assombrit pas,
tuez mon rnaimoa, cuisez-le et donnez-le à manger à Teaha, c'est
peut-être ce qu'il lui faut. « Hio a'e i tua e aita i tapo'i hia e te
pa'u tupa'i iho te maimoa iti na'u, eu iho e afai a'e na Teaha,
peneia'e te au oia i te reira ».
Teaha ne perd pas un mot de ces recommandations, et le roi
aussitôt parti, elle fait appeler son « teuteu », et lui recommande
de ne pas cuire la tête de l'anguille, de la mettre dans un hue
avec de l'eau de la rivière et de la lui apporter ainsi.
Aussitôt en possession du « hue », elle court rejoindre sa mère,
et par Uporu, elles reprennent le chemin du lac par la montagne.
Au moment de quitter le col « Aro'a », elles sont interpellées par
deux hommes assis sur une grosse pierre semblant attendre quel¬
qu'un. Le plus âgé leur demande « Qu'emportez-vous dans cette
calebasse? Effrayées, elles ne répondent pas et pressent le pas,
mais le vieillard continue par ces mots: « Jeunes entêtées vous
reviendrez me voir, car vous ne réussirez pas. (Cette conversa¬
tion en tahitien est si bien que je ne veux rien y changer :)
et dansait à
«
Parau aturate
vahine
Afai
e
noa
ruau :
Eaha ta
orua e
taitai'na? Neva a'era
na
taiâ ihora, tere atura te avae. Pii faahou atura te ruau
oruai tena haaeita e mau, aitate raveraai tano ».
Arrivées
lac, elles courent sur la rive et posent délicatement
posée, la tête ressaute vers Teaha qui
la reprend, et essaye vainement encore delà plonger dans l'eau.
Tauatea alors prend l'anguille et lui causant comme à une per¬
sonne, la plonge, mais n'arrive pas à la maintenir. Tauatea se reau
la tête dans l'eau. Aussitôt
tourne, et se rappelant le discours du vieillard
demande à
sa
mère d'aller le voir pour
lui demander conseil. Elles retrouvent
l'indigène sur la même pierre et dans la même position qui leur
aux habitants de construire un maà l'anguille en le frappant de feuilles de ti
maraeNuutafaratea.
dit: Allez à Vaiuriri et dites
et de le consacrer
rae
et
nommez ce
«
Haere
e
poroatu ito Vaiuriri, e ia nini, e ahu i te hoe marae
tena haa.Ei rauti
tetairietopa atuiteioara a Nuutafaratea ».
Observant les indications du vieillard elles font construire le
no
marae,
le consacrent à l'anguille dieu du lac, et le nomment
Nuutafaratea.
Les cérémonies sacrées terminées, en procession la tête fut em¬
portée au lac et remise dans l'eau qui a repris aussitôt sa couleur
jaunâtre véritable.
Cette anguille issue du dieu du lac « Faaravaianuu », et delà
dame « Ahuura », est l'origine de l'anguille à oreilles.
«
Ua nini te taata ite fata
Marae nini
o
Nuutafaratea
raa
i te
marae no oe
Faaravaianuu.
».
M.
TEIKIPAHATOUA
IORSS.
—
nt
38
—
^
oa
COLLECTION STORES DE RAIVAVAE
Les
négociations au sujet de cette collection viennent d'aboutir.
Bishop Muséum a fait don à notre Musée, de ce qui était sa
propriété, qu'il ne pouvait exporter, il est vrai, mais dont il pou¬
vait disposer dans la colonie. D'un autre côté, nous avons fait
don au Bishop Muséum de certaines images et d'objets que
nous
avions en double, ou que nous pouvions encore nous procurer;
de telle sorte que de chaque côté, on s'estime heureux de
pos¬
séder des spécimens, grâce à la bonne volonté des deux
parties.
Les images que nous avions demandé de nous être rendues,
Le
sont rentrées
début de
au
mars
à leur
domicile, où
on
peut les
voir à la section " TUBUAI".
UNE
PIÈCE HISTORIQUE.
En même temps que ces statues du folklore polynésien, arri¬
un buste de la
Vierge Marie, dont voici l'histoire, que je tra¬
vait
duis d'une lettre que
m'adressait Monsieur J. L. Young, le 17
septembre 1927.
Cher, Père
Rougier,
l'image de la Vierge Marie, dont nous avons causé lors de mon
à Papëete, voici son histoire :
Cette image se compose de la tête et de la partie
supérieure du buste.
Elle fut dit-on, sculptée dans un bloc de corail à Mangareva, vers 1836
par
un des compagnons du R. P.
Cyprien Liausu, fondateur de la Mission. L'his¬
toire dit qu'aucune statue de la Vierge Marie, n'ayant été apportée
par ces
premiers missionnaires, un de leurs frères convcrs conçut l'idée, qu'il réa¬
lisa, de tirer une statue du corail même. Cette Vierge aurait été vénérée,
bien des années, à Rikitea (Mangareva). Elle était ornée de colliers
de-perles
offertes par les indigènes. Ces perles ne pouvant être percées, étaient conte¬
nues dans de
petits filets en soie tressés par les Sœurs, de telle sorte qu'on pou¬
vait voir les perles à travers les mailles. Enfin, quand bien des années
après,
une statue arriva de France, on confia
la Vierge en corail à une famille des
plus ferventes, qui la garda avec un soin jaloux. Mais il arriva que lors d'un
partage de biens, celte famille se disputa pour savoir qui aurait la garde de
la statue, et on ne trouva rien de mieux que de la donner à un fetii
(parent)
catholique des Tuamotu. C'est là qu'elle resta longtemps jusqu'à ce que Mon¬
sieur Tabanou eut la bonne fortune de l'obtenir et de la garder. C'est en 1885
qu'elle me fut cédée. Monsieur Tabanou me racontant toute son histoire qu'il
avait connue quand il était Résident aux Gambier. Messieurs G. G.
Mager
Au sujet de
dernier séjour
"
«Se William Davie de
Makemo,
me
confirmèrent cette histoire.
Lorsqu'en août 1920, je transférai
mes
collections ethnologiques
Société des Études Océaniennes
au
Bishop
—
39
—
Muséum, cette statue, fut par erreur, envoyée avec les autres spécimens ; mais
dès que je m'en aperçus, j'écrivis au directeur do ce Musée de ne point l'ex¬
poser,mais de la tenir à ma disposition, jusqu'à ce que je lui écrive à qui la
donner.
C'était mon intention que cette image devait revenir au pays qui l'avait vé¬
nérée, et j'ai été très heureux à mon passage à Tahiti de vous l'offrir.
Ci-inclus
qu'il
et je
fiée
vous
une lettre d'instruction au Dr Grcgory, du Bishop Muséum pour
la remette. J'espère cher Père, qu'elle vous arrivera eu bon état,
la lègue à vous personnellement, certain qu'elle ne saurait être con¬
vous
de meilleures mains.
en
Toujours sincèrement à
vous.
J. L. YOUNG.
La
Vierge
en question est enfin arrivée. Emballée avec précau¬
été déballée de même, mais hélas, le nez avait souf¬
fert dans la traversée. Le corail n'est évidemment pas matière à
statue. Le buste a 30e"1 de hauteur. La tête est couverte d'une
abondante chevelure, laissant à peine voir deux oreilles finement
fouillées. L'expression est nulle; l'artiste avait certainement mon¬
tré plus de bonne volonté que de talent.
La Vierge m'étant donnée personnellement, j'ai cru devoir l'of¬
tion, elle
frir à
ce
a
Mgr. Hermel, au cas où il aurait voulu rendre aux Gambie!
qui y avait été vénéré au début même delà Mission. J'a¬
buste
menai donc sa Grandeur la voir au Musée, mais de suite il médit:
"Non, gardez là ici, c'est un souvenir vénérable, mais plus à vé¬
nérer, et qui sera mieux au Musée, que dans une sacristie des
Gambier". Mgr. ajouta " C'est curieux comme le Frère qui la
sculpta obtint le faciès des Mangareviennes".
Le Musée a donc à remercier Monsieur J. L. Young qui avait
prévu que je me ferais un devoir et un plaisir de la léguer moimême au Musée où tous les visiteurs ne manqueront pas d'ad¬
mirer cette relique.
COLLECTION ERNEST
BETTEAL IL
Cette collection cédée par le fils de l'érudit collectionneur qu'é¬
tait Ernest Butteaud, est actuellement au Musée etil est juste que
les membres de la Société
qui ont contribué à son acquisition,
quoi elle consiste. La nomenclature est donnée à titre
de renseignement et non d'étude.
Tiki.
Deux statues en bois des Marquises ; l'une de im30cm
est un superbe exemplaire de l'art marquisien; l'autre plus pe¬
sachent
en
—
tite est extrêmement ancienne. Toutes deux sont certainement
des
spécimens originaux.
3ciété des
Études Océaniennes
_
TU.
—
Un beau
—
Penu.
40
—
Un
spécimen en pierre.
magnifique penu tahitien, 4 marquisiens et deux
corail.
— Plusieurs pierres percées pour la pêche à
la ligne de fond et d'autres pierres pour ancrage des filets.
Trois grands hameçons en aito et miki-miki pour pêcher en
haute mer ou le long des récifs (pêche du palu ou gros poissons
semblables). Un hameçon à pieuvre, ou plutôt un leurre pour
les pieuvres. Cet instrument extrêmement rare, est bien polyné¬
sien. Il consiste en des fragments du coquillage cauris ou porce¬
laine, attachés autour d'un bâton pour simuler un rat. On traîne
cet engin à demi marée montante, sur les récifs à pieuvres.
Instruments de cuisine.
Un instrument de bois pour fendre
les maïore (fruit de l'arbre à pain. Un couteau en os humain (?)
pour peler les maiore cuits, spécimen probablement unique et
d'une très grande valeur. Une râpe en peau de requin. Une cuiller
en bois pour râcler le fond des plats à popoi. Deux plats à poe.
Un plat à kava et des coupes à kava. Des gourdes et vases en coco,
dont un avec suspensoir. Un balai en feuilles de cocotier.
Jeux. — Une paire d'étriers d'échasses, en style marquisien ;
très beau modèle artistement sculpté. Trois flûtes en bambou,
dont une pour le nez. Un tambour marquisien très bien conservé.
Armes.
Un filet contient cinq pierres ovales pour fronde. Un
casse-tête fijien (Ula) qu'on lançait au début du combat. Un grand
des
Tuamotus,
Articles de
en
pêche.
—
—
casse-tête
Tapa.
en
bois de fer.
Une pièce de tapa blanc et
tapa en bois de fer.
—
maillet à
une
de tapa noir, ainsi qu'un
Ornements. —Un collier
en cheveux pour couvrir les épaules ;
plumes de coq rouges.
Géologie. — Deux blocs de cristal, superbes spécimens. Quartz
divers, cuivre, charbon etc...au moins 40 spécimens, stalactites,
phosphates, pierres ponce, coquillages fossiles, bois pétrifiés etc.
Coquillages. —Cette collection est remarquable parie nombre
et le choix de ses coquillages que j'estime à près d'un millier.
Dans le nombre on remarque une porcelaine aurore de toute
un
autre collier
en
beauté.
11 y a
également une collection de coraux, des éponges et une
grande quantité de nacres, quelques unes avec des chicots de va¬
leur.
Abbé ROUGIER.
Société dëjs Etude
—
41
—
CATALOGUE N° 2.
OUVRAGES
1.
2.
3.
4.
5.
—
—
—
—
—
6.
7.
—
8.
—
9.
—
—
10.
—
11.
—
12.
—
13.
14.
—
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24
25.
26.
27.
28.
29.
30.
31.
32.
33.
34.
35.
36.
37.
—
—
—
—
—
—
FRANÇAIS
Atlas de Cook (Don précieux lait par le Dr Gautier).
Voyage aux Iles du Grand Océan, (Moerenhout, 2 vol. 1844).
Tahiti, (Vincendon Dumoulin, 2 vol. 1844).
Iles Marquises, (Vincendon Dumoulin, 1 vol. 1843).
Circumnavigation de l'Artémise, (Laplace, Tome V1853), (Tahiti).
Océanie, (D. de Rienzi, Tome I, II et III 1837).
Iles des Pins, Loyalty et Tahiti, (J. Garnier, 1875).
Flore de Tahiti par Drake del Castillo avec gravures. Ouvrage rare
présenté par le Dr Johs. Schmidt.
Voyage autour du monde sur la Coquille, (P. Lesson, 2 vol. 1839).
L'Océan Pacifique, (C. de Varigny, 1888).
Seul à travers l'Atlantique (avec dédicace de l'auteur), (Alain Gerbault).
Exposition 1890, Colonies du Pacifique, (Louis Henrique).
Exposition de 1900, Colonies du Pacifique (Ch. Roux).
Océanie française, Nouvelle-Calédonie, Nouvelles-Hébrides et Eta¬
blissements français de l'Océanie, 1922.
Annuaires de Tahiti, 1862-63-83-85-86-89-91 à 1900-01-02-03-04
05-06-07-08-09-10-11-12-14-15-17.
Guide de l'Emigrant à Tahiti, 1917.
Fleurs de corail, (Tahiti), 1900, (M. Olivaint).
La Reine Blanche aux Iles Marquises, par Radiguet,
Procès-verbaux des Etats du Protectorat avec texte.
—
Question de Tahiti, 1849, (Lecucq).
—
La révolte
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
1859.
lles-Sous-le-Vent, (T. Deniau), 1897.
1917.
extrait), (Dr Viola).
Géographie médicale, Nlles Hébrides (Extrait), (Dr Amigues) 1907.
La lèpre dans les Etablissements français, (Dr Sasportas), 1924.
Iles Christmas, (Emm. Rougier), 1914.
Aux Iles Kerguelcn, (Railler du Baty).
Bulletins de l'Académie Malgache, 1920-21-22-23-24-25.
Notes Ptérodologiques, (Prince Bonaparte).
Bulletins de la Société d'Etudes Océaniennes, Tome I et II.
Les intérêts français dans le Pacifique, (Paul Deschanel), 1888.
Mythes, légendes et traditions des Polynésiens, (Eugène Caillet) 1914.
Voyages, 5 vol. (Dumont Durville), 1830.
Hydrographie etc. (Dumont Durville) 1 vol. 1833.
Voyage autour du monde, Tome V, seulement 1798, (Vancouver).
Voyage autour du monde, (Duhaut Cilly), 2 vol. 1834-35.
Relation des Voyages (Cook), Tome I, II, IV. Manque tome III. Edi¬
aux
Lois Codifiées des Iles-Sous-le-Vent,
Uvea (Wallis) et Futuna (Brochure,
tion 1774.
les
—
38.
—
39.
—
40.
—
41.
42.
43.
—
—
—
44.
—
45.
—
46.
—
47.
—
48.
—
49.
—
50.
—
51.
—
42
—
Voyages dans l'Hémisphère Austral, (Cook). Tome III et IV, man¬
que Tome II, années 1772-3-4-5. Editions 1778.
Observations dans l'Hémisphère Austral, (Cook) Tome VManquent,
Tomes I, II, III et IV. Editions 1778.
Voyage (Cook), 1777-8-9-80, Tomes I, II, III, IV. Edition
complète 1785.
Navigation autour du globe, (De Bougainville). Tome Iet II.
Raiatea la sacrée, (P. Huguenin).
Arrêtés du Gouverneur, Commissaire du roi, Tome I, 1843-44-45;
Messager de Tahiti, Te Vea no Tahiti, de 1852 à 1883.
Messager de Tahiti, 1884.
Ordonnances de S. M. Pomare IV, 1 volume, 1862.
Pêche et la culture des huîtres perlières à Tahiti, (Bouchon
Brandcly),
1 volume, 1885.
Pêche des nacres, (C. Wilmot), 1 volume, 1888.
Les Iles Hawaï. Renseignements 1871.
Etat de la Société Tahitienneà l'arrivée des Européens, (De
Bovis),
3me
1855.
52.
53.
54.
55.
56.
57.
58.
—
—
—
—
—
—
—
59.
—
60.
—
61.
—
62.
—
63.
—
64.
65.
66.
67.
68.
—
—
—
—
—
69.
—
70.
71.
72.
—
73.
—
74.
—
75.
—
76.
77.
—
—
—
—
La terre à vol
d'oiseau, (0. Reclus).
Manning old New-Zeland traduit par M. M. Meneault, (manuscrit).
Les Missions Catholiques au XIXe siècle, (Père J. P.
Piolet).
Découverte de Tahiti par Wallis et lre visite de Cook. S. Hon. Resworth. Tome II seulement, 1774.
Almanach Agricole, 1927-1928.
Marins et Voyages, (Louis Reyboud), 1854.
Océanie française, (Froment-Guyesse).
Les Etablissements français de l'Océanie, 1926.
Marche sur le feu. Miracles tahitiens, (Dr Sasportas).
Recherches sur lesLemuniens disparus, (G. Grandidier).
Notes sur les Mammifères des Hauts plateaux de
l'Amérique du Sud,
(G. Grandidier).
Le Myre de Vilers. Duchesne. Galliéni, (G. Grandidier).
Les Bas-Reliefs des Bâtiments royaux d'Abomey,
Dahomey. (En. G.
Waterlot).
L'Art Néo-Calédonien, (G. H. Luguet).
La construction collective de la maison en Kabylie, (René
Marinier).
La littérature populaire à la côte des Esclaves, (René
Trauttmann).
C'était le soir des Dieux, (J. Dorsenne).
L'expansion française dans le Pacifique Sud, (F. Soulier-Valbert).
Les Iles Wallis, année 1914, (Mgr. Blanc).
Aux Iles enchanteresses, (Paul Huguenin).
Ile de Pâques, année 1883, (Mgr. T. Jaussen).
La Religion ou le Paganisme des Marquises 1927.
(R. P. Siméon Dclmas).
Mission Catholique des Iles Sandwich ou Hawaï, 1924, (R. P.
Frezal Tardieu).
Ile de Pâques ou Rapanui, (R. P. H. Roussel).
Sur l'origine des Malgaches, 1899, (A. Grandidier).
Religion des Malgaches. Extrait. (A. et G. Grandidier).
Circoncision". Extrait. (A. et G. Grandidier).
—
43
—
(G. Grandidier).
Madagascar, (G. Grandidier).
Quinze ans de voyages autour du monde, année 1840, (Capt. Gabriel
Lafond).
Souvenir de la,Nlle Calédonie, (Henri Rivière).
Voyage de l'Astrolabe, Entomologie (1 vol.) Zoologie (4 vol.) Bota¬
nique (1 vol.) 1834, manque tome V. Philologie (2 volumes.)
1833 et 1834, 6 Atlas. Voyage de l'Astrolabe, 1826-27-28-29,
2 vol. Botanique. Zoologie.
Cartes Atlas de Bruni Dentrecasteaux sur les frégates la Recherche
et l'Espérance, 1791-92-93.
Voyages autour du monde, 1817-18-19-20, (Louis de Freycinet),
78.
—
Mort et funérailles". Extrait.
79.
—
Les tortues à
80.
—
81.
—
82.
—
83.
—
84.
—
85.
—
"
1826.
Journal de la Navigation autour
du globe sur la Thêtis et l'Espé¬
1824-25-26. (De Bougainville).
Atlas du voyage de Vancouver, An VIII.
Les Sapindacés de Madagascar, (Pierre Choux).
Principaux apects de la Végétation à Madagascar, (Henri Humhert).
Un Eden Cannibale, (Herman Melville).
La constitution lithologique de la Polynésie Australe, (A. Lacroix).
Manuscrit sur les Marquises (Notes de C. Noury).
—
sur Tahiti (Notes de Lavaud).
Le Chevalier de Langle, 1890, (M. A. Kerneis).
L'Océanie nouvelle, 1861, (Alfred Jacob).
Cours élémentaire d'agriculture, 1927, (A. J. Brugiroux).
Un fils de Cannibale, (J. Dorsenne).
rance,
86.
87.
88.
89.
90.
91.
92.
—
—
—
—
—
—
—
93.
94.
95.
—
96.
—
—
—
Société des Études Océaniennes
—
44
—
OUVRAGES EN ANGLAIS
101.
102.
103.
104.
105.
106.
107.
108.
109.
110.
111.
112.
113.
114.
115.
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
116.
117.
—
118.
—
119.
—
120.
121.
122.
123.
—
—
—
—
—
124.
—
125.
—
126-
—
127.
—
128.
—
129.
—
130.
—
131.
132.
133.
134.
135.
136.
137.
138.
139.
140.
141.
142.
143.
144.
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
—
Memoirs, Paris, (Ariitaimai E.) 1907.
Voyage of the Ship Duff, 1796-97-98, (Wilson).
Polynasian Researches, volumes III, 1829, (Ellis).
Quest and Occupation of Tahiti, by Emissaries of
Spain, 1772-76,
vol. I 1913, vol. II 1915 et vol. III 1917.
Lafayette Flying.corps, 2 volumes de luxe. Hommage des auteurs.
(Hall et Nordhoff).
The Dutch East, 1914, (Mac Millan
Brown).
Voyage to Tasmania, 1891, (Crozets).
Weather words of Polynesia,
1907, (Churchill).
4 brochures sur Coral
Reefs, Geology, Alkalinc, (P. Marshall).
Oceania 1912. (P.
Marshall).
Australia royal geographical
Society, 1923.
Australia officiai book 1925-26-27.
Australia Muséum record, 1922-23.
Queenslands Muséum memoirs, 1916-18-20-21-22-24-25-26.
Maori and Polynasian, 1907, (Mac Millan
Brown).
Maori comparative
dictionnary, Treagar.
New-Zealand Journal of Science and
Technology, 1921.
Maori string games, N. Z.
journal, 1920-21-24 (3 brochures).
Geography of the Hawaïan Ids. (Ch. W. Baldwin).
Maori mu^ic. N. Z.
institute, 1923-24 (2
brochures).
Maori
religion and Mythology, 1924. (Edson Best).
Maori agriculture, 1925.
(Edson Best).
A Bibliography of
printed. Maori to 1910, H. Williams, 1924.
Manual of N. Z. Flora, 1906.
(T. F. Cheesman).
Niue Vocabulary and
Grammar, 1907. (Treagear et P. Smith).
American Samoa, (Brochure de 46
pages), 1922.
Togaislands, édité par J. Martin, vol I, II, 1827. (W.
Mariner).
Hawaïan string games, Vassar
Collège, 1824.
Hawaïan historical
society, 1896-1918 manquent nos 1-2-3-20-21-24.
U. S. Fish commission
(Porto-Rico), 1 vol. 1900.
Wild animais of North
America, 1918. (E. W. Nelson).
The book of birds.
(Henry W. Henshan).
The reptiles of Western
America, Vol. I et II, 1922.
Smithsoniam geographical tables, 1918.
Carnegie institution of Washington reports, 1923 et 1924.
Publicaties, Grand format Batavia, 1925.
Fishes in the home, (Ida
Mellen).
Hollandais 285 pages.
Flora de Cuba illustré 1914.
(De la Maza et S. T. Boig).
Mango Varieties in India, 1920. (P. S. Wester).
Papaya in Hawaï, 1914. J. E. Higgins.
Hawaïan dictionary. P. Andrews.
The Polynasian race. 3
volumes, 1878. (Abraham Fornander).
The Maori canoë,
Wellington Dominion Muséum, Bull. n° 7, 1925,
(Elsdon Best).
Société des
Études
Océaniennes
—
145.
—
Fruits of Hawaïan
146.
—
Pomo
147.
148.
—
149
150.
—
—
—
151.
—
152.
—
153.
154.
155.
—
—
—
156.
—
157.
—
158.
159.
160.
161.
—
—
—
—
162.
—
163.
164.
165.
—
166.
—
167.
—
168.
—
—
—
45
—
islands, (G. Wilder).
Folkways, (Edwin M. Loeb).
The Melanesian island languages, (S. H. Ray).
Oceaniclanguages, (Mac Donald).
Manning old N. Z.
Eldson Best. Games and Passtiïneof the Maoris.
Through attols and in the Great South seas, (Fred J. Moss).
The wreck of the Tropic Bird in the storm, (Frank Barnett).
The introduction to plant anatomy, (L. N. Mac Daniel).
Ridan the Devil Pacific taies, (Louis Becke).
Bully Hayes Buccaneer 1920. (Louis Becke).
Story of Sugar in Hawaï. 1826.
History of Hawaï 1927, (Kendalle and Gregory).
Colony of Fiji 1924.
United States exploring expédition, 1838-1842, (Charles Wilkes).
Volumes I, II, III, et IV.
The Maori division of time, (Edson Best).
John Williams missionary entreprise of the South Sea Islands, (John
Williams), 1837.
Mystic Taies of the South Seas, (Frederick O'Brien), 1921.
In the South Seas, (R. Louis Stevenson), 1900.
Fiji and the Western Pacific, (C. Stuart Ross), 1905.
The Pa Maori, (Edson Best), 1927.
Peoples andProblems of the Pacific, vol. II, (J. Macmillan Brown).
1927.
169.
170.
171.
172.
173.
174.
175.
—
—
—
—
—
—
—
176.
177.
—
178.
179.
—
180.
—
—
—
181.
182.
183.
—
184.
—
—
—
Te Bibiria
Moa, 1913.
api a'Iesu Kirito, 1888.
Haapiraa Katorika, 1924.
Tefaufaa
Raanuu 1917.
Meditatione 1873.
History of the Catholic Mission Hawaï. (P. Reginald Yzendoorn).
Te Biblia Moa
ra
1884.
Catalogue of Birds of Tropical Islands 1859. (G. R. Gray).
Botany of Cooks first voyage 3 volumes. (Australia plants).
Guide to the Crustacea. British Muséum.
Guide to theMollusca.
—
Guide to the Coral Gallery, —
HandBook of instructions for collectors.
Birds Bénéficiai to Agriculture 1919. (F. W.
Frohank, M. B. O. U).
Marine Boring animais 1919, (W. T. Caïman).
Furniture Beotles 1925, (Charles J. Gohan).
The Cockroach 1921, (Frederick Laing).
Mites injurious to domestic animais 1922. (Stanley
Hirst).
—
46
—
DANS LA SALLE DE LECTURE.
Les Sociétaires trouveront
les
publications suivantes qui
arrivée
toujours soit sur la table soit dans les rayons,
seront sous ciel que quelque temps après leur
ne
:
Geographical Journal, (Londres),
Society of Bengal.
American Muséum Novitates, N. Y.
United Empire, (Londres).
Man, (Londres).
Hawaïan Yolcano Report et Volcano letter.
Journal Asiatic
Société NeUchâtelaise.
Les dernières
publications du Bishop Muséum.
Biological Bulletin de Woods Hole (Etats-Unis.)
Philipine Journal of Science.
Natural History, N. Y.
The National Geographical Journal, Washington D. G.
Oudheikkundig Verslag, Batavia.
Koninglight Institut Journal, (Hollande).
Polynesian Society, N. Z.
Peabody Muséum Papers, (Etats-Unis).
Queensland Muséum Memoirs.
Institutè, Washington.
Carnegie Institutè, Etats-Unis.
Revue Anthropos de Vienne.
Smithsonian
Publications des Universités de Californie.
San Diego Society of Natural History.
Bulletin du Comité d'Etudes A. 0. F.
Mémoires de l'Académie Malgache.
Bulletin du Musée National d'Histoire Naturelle, Paris.
Bulletin du Comité d'Etudes (Dakar).
Bulletin de l'Institut d'Ethnologie, Paris.
Bulletin de l'Institut Ethnologique international, Paris.
Société de'Géographie deJParis.
Institut Océanographique de Monaco.
Galifornia Academy of/Sciences.
Fijian Society Proceeding.
Na Mata, (Fiji).
Bulletin de l'Océanie Française.
Le Journal officiel des Etablissements Français de l'Océanie.
Bulletin de la Chambre de Commerce.
—
—
d'Agriculture.
Pan Pacific Bulletin, (Honolulu).
The Tourist Gazette, (Tahiti).
Les Annales Coloniales.
Le
Gaulois,
et diverses autres Revues que
bonté de
M. le Gouverneur et divers
communiquer et d'abandonner aux Etudes.
Société des
Études
Océaniennes
Membres ont la
—
Toutes
47
—
publicattons nous sont données en Echange de notre Bulletinjournaux ne sont pas conservés.
ces
Seuls les
Salle de lecture éclairée à l'électricité.
On est
prié de
ne pas causer
dans la salle de lecture.
ECHANGES
La Bibliothécaire
désirerait échanger contre des ouvrages ayant
Polynésie (Antropologie, Ethnologie, Philologie, His¬
suivants
qui sont en double :
Quest & Occupation of Tahiti. Vol. II (ou les Espagnols éta¬
blis à Tahiti).
Arrêtés du Gouverneur. Tahiti. Années 1843-47. 1 Vol.
Annuaires de Tahiti. 1885-87-97-99.
Un certain nombre de Messagers de Tahiti. 1870 à 1880.
Exposition Universelle 1900 (Tahiti).
Fijian Society 1919-20-21.
Nombreux Occasionnai Papers, Bulletins et mémoires du P.
B. Bishop Muséum Honolulu.
trait à la
toire, Littérature et Folklore) les publications ou livres
Vincendon Dumoulin. Tahiti.
Loyalty et Tahiti. (I. Garnier 1875).
John Williams 1837. Missionary Enterprise in the South seas.
Missionary voyage to the South seas 1726-27-28 in his H. M.
Iles des Pins.
S. Duff.
La
mas,
Religion
1926.
ou
le Paganisme des Marquises par le R. P. Del-
De Bovis. Etat de la Société Tahitienne.
Ouvrage rare, restent
quelques exemplaires (Echange ou 5 fr.)
Adresser les offres d'échanges à la Biliothécaire de la Société
d'Etudes Océaniennes, Boîte 110. Papeete.
Papeete.— Imprimerie du Gouvernement.
BUREAU DE LA
SOCIÉTÉ
Abbé rougier
Président
Vice-Président
M. Deflesselle
Conservatrice du Musée.
Mme L. Goupil
Assistante Conservatrice
juue E. bodin
Bibliothécaire
Mlle F. Brault
Trésorier p.
xM. C. Machecourt
i
Secrétaire-Archiviste..
.
M. E. Ahnne
.
M. Y. Malardé
Secrétaire de rédaction..
Pour être reçu Membre
membre titulaire.
de la Société
se
faire présenter par
un
BIBLIOTHÈQUE
Le Bureau de la Société informe
sormais ils
la
ses
Membres que
peuvent emporter à domicile certains livres de
en signant une reconnaissance de
rendraient pas le livre emprunté à
Bibliothèque
cas
où ils
dé¬
ne
dette au
la date
fixée.
Le
gardien de la Bibliothèque présentera la formule â
signer.
LE BULLETIN
Le Bureau de la Société accepte
l'impression de tous les articles
qui paraissent dans le Bulletin mais cela n'implique pas qu'il
epouse les,théories qui y sont exposées, ou qu'il fait sien les
commentaires et les assertions des divers auteurs qui, seuls, en
prennent toute la responsabilité.
Aux lecteurs de former leur appréciation.
La Rédaction.
Pour tout achat de Bulletins
s'adresser
au
échanges ou donation de
Président de la Société, Boîte 110, Papeete.
livres
[pSSg
,
!W!llL,l§iS»P
-V
,
•
i
-
-
KKS'
?&
■
V. V ■
,
.
- -, "
V
j,
'.:''
.,
:!=.:•=
,'/x
...
1
V*/'.:.-S
..
:
.
.
1 JÊHÊMmm
■■*..■
.■'•'■
■
.
j \ m*
■.
••
•■■
'
•
:>?
"••i'K
:
.
:.
'
Société tles
Études
Océaniennes
.
Fait partie de Bulletin de la Société des Études Océaniennes numéro 24