B98735210103_022.pdf
- Texte
-
Anthropologie
Histoire
—
des
—
Ethnologie
Institutions
et
—
Philologie.
Antiquités
populations maories.
Littérature et Folklore.
Astronomie
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Océanographie
—
Sciences naturelles
Tourisme.
IMPRIMERIE
DU
GOUVERNEMENT
A PAPEETE
(TAHITI)
Les articles
publiés dans le Bulletin, exceptés ceux dont l'au¬
réservé ses droits, peuvent être traduits et reproduits
condition expresse, que l'origine et fauteur en seront men¬
teur y a
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me
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quand bien même
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20 C'est la seule manière de recevoir le Bulletin
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30
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sont invités à devenir Membre à vie:
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qui, résidant-hors Tahiti, désirent recevoir
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jeunes Membres de la Société.
qui, quittant Tahiti s'y intéressent quand njême.
TOUS CEUX
DE
LA
SOCIÉTÉ D'ÉTUDES
(POLYNÉSIE
OCÉANIENNES
ORIENTALE)
—3-HK-——IV» 22.
DÉCEMBRE
—
1027
s o ivi; :m: .a. i la :e
Pages
Folk-lore.
I. Histoire de la Grotte secrète de Rurutu,
par
Teimaore (traduite par M. O. Walker)
11. Les Hiva
(Rd. Père Hervé Audran)
Tere
a
315
317
Sciences naturelles.
Botanique
par
M. le I> Gerrit Wilder
318
Tourisme.
Ile Huahine par
E. Rougier
322
Correspondance.
Tapu et
non
Tabou par Mgr. Lecadre.
327
Bibliothèque.
Echanges
328
Table des matières du Tome 11
♦
'i—■♦-
Société des Etudes
329
Société des Etudes Océaniennes
F©ML2L©HI2
Histoire de la
par
grotte secrète de Rurutn,
WALKER).
TERE a TEIMAORE, (traduite par M.. Orsmond
jadis, il y avait à Rurutu un certain nombre de grot¬
le propriétaire de ces grottes était Amaiterai " Em¬
brasé dans le ciel", et cet homme était un certain roi de grand
renom qui avait fait le tour de ce monde, grâce à sa force per¬
sonnelle et à la puissance de son "yarnaino" (littéralement mau¬
vais esprit : terme employé aujourd'hui pour désigner les dieux
des Anciens).
C'était bien lui le maître de ces grottes secrètes, dont les unes
sont connues des hommes d'aujourd'hui ; mais il y en a une qui
n'a jamais été découverte. Il s'agit de la grotte qui se trouve dans
Matonaa (roches silencieuses) au district de Moerai, dans-le pays
Au temps
tes secrètes ;
de Rurutu.
Taiti (Mer de dracoena terminalis) était le père, et Taai (voya¬
ger) était sa femme, et ils demeuraient dans cette grotte secrète,
et il leur naquit trois enfants, tous trois des garçons. Ils eurent
aussi quatre filles adoptives qu'ils avaient prises comme prison¬
nières de guerre. Elles s'appelaient : i° Aae (feu étrange) ; 2° Uirai (demande au ciel); 30 Fauenua (subitement élevé) ; 40 Aanunuiata (feu qui grandit dans les nuages). Ils élevèrent tous leurs
enfants jusqu'à ce qu'ils devinrent adultes, et leur transmirent
l'histoire de la grotte secrète, que Taai seul connaissait, pour
l'avoir appris dans l'histoire du Araia (lieu de naissance) de
Miiura (graisse brûlée) à Tuituiaroa (sommet incendié).
Ce qu'elle avait appris et retenu, elle l'enseigna à ses enfants.
Il y avait dans cette grotte secrète de nombreux objets de gran¬
de beauté, des pilons pour le poe, des pilons pour en haut, et
des pilons pour en bas, des lances de guerre, et une idole en
bois que l'on appelait Teriirereiti (roi audacieux). 11 était le mau¬
vais esprit gardien de cette grotte secrète pour qu'elle ne soit
jamais découverte, il gardait également les enfants de Taai pour
pour qu'ils ne tombent pas entre les mains de leurs ennemis et
—
qu'ils
316
—
soient pas vaincus au cas où une bataille s'engagerait
propriété.
Mais voilà que la nouvelle s'en répandit dans toute l'île de Rurutu et elle arriva jusqu'aux oreilles du fameux roi Teauroa de
sur
ne
ia limite de leur
Miiura.
Il forma le projet d'essayer sa force contre la science de ses
rivaux. Il partit donc en guerre en suivant le
rivage de la nier,
du côté où il soupçonnait qu'était la
grotte secrète.
Cependant Taai la mère des jeunes filles étaient avertie de l'ar¬
rivée du roi par son esprit gardien.
Dés qu'elle l'aperçut de loin, elle envoya ses filles chercher de
l'eau de mer dans les cocos bien polis dont on ne se sert
que
pour le miti, (sauce tahitienne au coco et à l'eau de mer).
Elles se rendirent à la mer par le sentier secret
jusqu'à une
grande pierre plate, là elles s'arrêtèrent pour scruter les alentours
de peur que quelqu'un ne vienne les surprendre.
C'est alors que le roi Teauroa les vit. Il fut
surpris et tressaillit
de joie. Sautant en l'air, il se dit à lui-même : Une d'entre vous
ma femme ! Aussitôt il
commença à leur courir après en
poussant des cris, et il était déjà assez près d'elles, environ 100
sera
mètres, quand elles s'aperçurent de sa présence. Vite elles s'en¬
jusqu'à une autre grosse pierre plate, que l'on appelle
"sentier perdu", mais le roi n'était plus alors
qu'à environ 5 mè¬
tres derrière elles; soudain elles
disparurent ! Le roi tâta le roc,
mais il n'y avait plus personne, ce n'était
que de la pierre; il
voulut alors emporter le roc à'Miiura, mais il ne
put le soulever,
car le mauvais
esprit était là pour l'en empêcher. Six fois il es¬
saya mais sans succès. 11 résolut alors de s'adresser directement
aux parents, peut-être
qu'ils lui accorderaient ce qu'il leur de¬
fuirent
manderait.
Le lendemain
"sentier
matin, le roi alla à cette pierre plate appelée
perdu" à la recherche des parents de ces filles. Taai le
vit venir A chercher.
Quand le roi eut enfin trouvé la pierre il entendit une voix,
qu'il put voir qui parlait, qui lui dit: « Que veux-tu, oh
mon roi ! » Et il répondit : «
Je viens chercher une de tes filles
pour être mon épouse». La voix mystérieuse répondit : « Vous
avez mangé les vôtres et vous venez demander une
des nôtres
pour votre femme ? » Le roi ne sut que répondre car il avait peur
que Taai se fâche et lui refuse l'une de ses filles pour sa femme.
Or, ce fut Teaanunuiata que Taai donna au roi Teauroa, et ils eusans
Société des Études Océaniennes
—
rent des enfants
317
—
qui devinrent les ancêtres de la famille royale
actuelle de Rurutu.
Les Hiva.
(Extrait des notes du R. P. Hervé Audranj.
Les Hiva,
appelés aussi Kura forment une race à part. C'est
générique donné par les populations primitives des Paumotu à des individus
naufragés sur leurs plages et appartenant
à une tribu étrangère à ces îles. Tout
porte à croire qu'ils étaient
de provenance marquisiènne et
presque certainement de NukuHiva. Le mot Hiva d'ailleurs qui servait à les
désigner l'indique
assez clairement.
C'étaient, en général des géants, des espèces
d'hercules, en un mot, de véritables athlètes. Heureusement ils
n'étaient jamais en nombre, mais ordinairement
par unité. Doués
d'une force extraordinaire, ils étaient pour cela très redoutés des
Paumotu. Ils devenaient souvent, là où ils abordaient,
la terreur
du pays. Aussi employait-on tous les
stratagèmes pour s'en dé¬
barrasser. Les indigènes de nos îles finissaient,
tôt ou tard, d'une
le
nom
manière
ou d'une autre,
par en avoir raison et à les massacrer,
dans des luttes de corps à
corps mais par ruse.
11 n'y a pas une île Paumotu
qui n'a pas eu son Hiva.
Celui qui aborda à Ravahere avait ceci
non
d'original qu'il couchait
toujours
sur le bord de la mer. Pour l'apprivoiser on lui avait,
donné une nommée Hinau pour femme. 11 était si
colosse, paraîtil. et possédait des poumons si énormes, si
développés et exi¬
geant un tel cube d'air qu'il ne pouvait dormir à son aise que
sur le récif, là même où la mer déferle. C'était
pour avoir plus de
fraîcheur, disait-il. D'un autre côté, il était tellement fort que
lorsqu'il revenait de la pêche en haute mer, sa pirogue absolu¬
ment remplie de poissons,
point ne lui était besoin de décharger
sa pirogue, mais comme un
jouet d'enfant, il la prenait simple¬
ment sous son bras et là
portait à terre.
Un jour, il débarqua deux Hiva à
Gake, Marokau. C'est
Tehuo et son cadet Mati qui les tuèrent
par surprise. Celui qu'at¬
taqua Tehuo faillit lui échapper. Mati au contraire, terrassa le
sien du
premier coup. On montre
encore
aujourd'hui
un
trou
—
348
—
qu'ils creusèrent en s'abattant sui
prises avec la mort.
A Hao, la tradition rapporte qu'il débarqua aussi un Hiva. Il
était tout à fait méchant. Par les dégâts incessants qu'il causait,
il devint vite la terreur du pays. Ainsi, quand il allait à la pêche
en dehors du récif, on rapporte qu'il s'amusait à détacher d'énor¬
mes blocs de corail de l'extérieur et à les lancer à terre, tout
comme de petites pierres. A chaque instant il y avait naturelle¬
ment des blessés. Quand il était de mauvaise humeur et que ça
n'allait pas il saisissait un cocotier, le déracinait, le brisait et com¬
me pour narguer ses contradicteurs l'émiettait devant eux com¬
me un rien. Or, c'était au temps où le cocotier était encore rare,
sur ces plages et par conséquent d'autant plus précieux.
Deux Hiva débarquèrent également à Nihiru et vinrent un jour
jusqu'à Makemo.
Deux abordèrent aussi à Fagatau. L'un s'appelait Tapuaehuritini et l'autre Temagareva (le mangarévien). Mais ils ne séjour¬
nèrent pas longtemps. Ils continuèrent leur voyage et accos¬
tèrent à Takaroa, où dit-on, une nommée Rumaere réussit à les
empoisonner avec le fiel du poisson hue mélangé avec du taro
bien préparé d'avance. Ce repas trompeur leur porta le coup
immense
ie sol et
en
forme de cuvette
aux
décisif dont ils moururent.
Hervé AUDRAN.
•KTATlFmE2L2LI23
S€2X31raBS
BOTANIQUE
Note de la
Rédaction.
—
«
Nos lecteurs ont sans doute re¬
marqué que souvent le Bulletin contient un article en anglais.
en est que, outre que la plupart des Membres résidents
lisent l'anglais, la Société a le privilège d'avoir un grand nombre
de Sociétés et de Membres correspondants dont la langue est
La raison
l'anglais. De fait, les 8/10 des Revues échangées sont en anglais.
De plus, certains articles ne souffrent pas la traduction.
Ainsi je crois devoir imprimer telles que je les ai recueillies les
—
Notes
pour
qu'a bien voulu
Honolulu. »
Gerrit P.
me
319
—
donner le Dr Wilder avant
son
départ
WILDER, M. Se. Botanist, Honolulu,
Hawaiian Islands.
Dr Wilder is
plant lover, and for the past quarter of a century has devoted his entire time to the serious study of the plant
a
life of the Hawaiian Islands where he
was
born.
He has his
degree of Master of Science, from the University of
Latelyhe has made an intensive study of économie plants,
not only in Hawaii, but among many islands of the South Seas.
During the past three years, he has given almost undivided
attention to the study of the breadfruit of Oceania, and has made
prolonged stays in the islands of the Society Group, Samoa, the
Cook Islands, Tonga and Fiji.
Dr Wilder is a Botanist on the staff of the Bernice P. Bishop
Muséum of Honolulu, by which institution the records of his
research work will be published.
His foreign plant introductions to Hawaii are made under a
spécial permit from the United States Department of Agriculture
at Washington, D. C.
Dr Wilder arrived on his second visit to Tahiti in June
1926,
and for the pasttwelve months has studied with intense interest
the wealth of the plant life of the Island, and has introduced to
Hawaii from Tahiti, many rare plants both économie and ornamental, as well as the seeds of the Mara and the Apiripiri, vaHawaii.
luable for reforestation
List of plants
there,
introduced to Hawaiian Islands from Tahiti.
Kawa.
Pakai.
Malabar Chestnut.
Custard
Apple.
Mango.
25 Varieties of Breadfruit in the form of root cuttings.
5 Varieties of Coconuts.
Among ornamental plants are the thornless pandanus.
White flowering Burau discovered in the Papara district and
the beautiful pink fragrant Ixora.
Thegreater part of his time here however, has been devoted
to the study of the breadfruit ; its history, dissémination, cultivation and its many varietai aspects.
Mission
—
320
—
His work has been
greatly facilitated by the courteous assis
esidcnts of Tahiti, both officiai and private, from
Europeans and natives alike, who have been generous in sharing
.
tance of many
their
knowledge with him.
Dr Wilder has rcmaincd
long enough here, to make a compa¬
rative study of the numerous varieties of breadfruit to be found
in the various districts, buthe déclarés howeverthat the
subject
really be the study of a lifetime, and even with his best
efforts'; he has acquired but a very small part of thetruth about
this valuable plant.
should
He has selected thosc varieties which to him
désirable and has sent oot cuttings of
the m to
the most
seem
Hawaii, where
they
are received and given expert care and attention atthe Uni¬
ted States Experiment Station at Honolulu, from
where
will be ltiter distributed,
Tahiti.
as a
souvenir of Dr Wilder's
they
sojourn in
Plants introduced into Tahiti from Hawaii.
Passiflora Lign
aiis. — A wine which produces an oblong
yellow in colo; when ripe having a soft thin shell or skin
and a sweet edible pulp of fine flavour.
Frangipani. — A variety with large red blossoms having a
fragrance. Some of Dr Wilder's own productions from seed.
Hibiscus.
Many varieties of various colors. Dr Wilder's own
production bv hybridization.
Amaryllis. — Giant red and pink flowering varieties. Dr Wil¬
der's own production.
Guatamala and Central American types ofthick skinned Avocado pears. Dr Wilder's own seedlings.
Macadomia ternifolia. — A nut called the Queensland
nut,
one of
very fine flavour, it thrives well in Hawaii, and has become now of commercial
importance there.
Bamboo.
Japanese variety for fishirtg rods.
Seeds of Acacia Koa. — From our valuable Hawaiian
Mahoany
which will yield timber for wood
manufacturing, furniture house
building, and suitable for canoës and for firewood.
Papaya. — Solo variety. Flavor superior to any other variety.
Dr Wilder madethe trip to lake Vaihiria
twice, once in April and
again in May 1927.
According to soundings madeby him in the lake, thegreatest
depth was found at 33 meters, the bottom ofthe lake iscovered
with a stiff coarse moss or
grass on which the eels feed.
fruit,
—
—
Eels.
Two specimens of a silver grey color wcre taken from
thelake, the larger one measuring 143 cm. in length.
Theseeelshad large pectoral fins which measured about 12 cm.
—-
length and about 9 cm. in width.
specimens was given to the Papeete Muséum.
Another specimen of a smaller species was caught in the lake
this was dark brown with yellowish spots along the sides of
the belly, its head was flat on top and somewhat diamond shaped.
These eels are captured in a very novel way by the Tahitians.
A hook with line attached is fastened to a pôle or stick, and by
a c.lever thrustinto the floating moss under which the eels can
be detected feeding in a upright position, the ho.ok is passed into
the body just under the head and in this way the eel is brought
in
One of these
to land.
previous visit of D1 Wi! 1er to Tahiti, he saw the great
of damage done to a number of delicious fruits, by a
certain destruction fruit fly, because the fruit of Hawaii had been
similarly attacked.
Dr Wilder knew how oflate years the destruction of fruits in
Hawaii had been greatly lessened, since the introduction by
Scientists of certain bénéficiai parasites, through whose activities
in attackingthe larvae of the fruit fly, the fruit destruction had
been perceptably lessened.
On Ieaving Hawaii for his second visit, Dr Wilder started with
a colony of 100, of these valuable parasites in glass tubes,
They received duringthe voyage the great'est care and atten¬
tion 27 of thern survived the voyage, these Dr Wi}dér(after a con¬
férence with his Excellency Governor Rivet who was much interested in the subject, and with whom he had discussed the
matter on his previous visit) were given over to Monsieur Brugiroux, Director of Agriculture.
The parasites were isolated in carefully constructed wire cages
doubly protected by an outer covering of cloth and were given
expert care and attention in an endeavor to propagate them ;
however despite the care taken of them, they had ail succumbed
On
a
amount
at the
end of two weeks.
Dr Wilder déclarés that Tahiti is a
véritable paradise for the bo-
tanist, With its great wealth of rare plants to study.
Also the Bofanical Garden has an intereresting and valuable
—
322
—
collection of both ornamental and fruit
bearing trees, some of
hopes some day to see growing in Hawaii. •
Dr Wilder says that the Mangosteen and the Durion seem to
have found in Tahiti acongenial home, and are therefore worthy of more général eultivation.
He suggests also that the Guatemala variety of Avocado pears
CGuld rdsobe cultivated to advantage. It is a thick-skinned variety
of fine flavor, and the cross fertilization between itand the existing fine varieties of Tahiti would produce in time, fruits of more
lasting qualities, and more résistant to attacks of the fruit fly.
Dr and MJ'S Wilder, hope some day to make a third visit to Ta¬
hiti where they have received such friendly courtesy.
which Dr Wilder
La Société des Etudes souhaite la
nombreux savants
comme
Tahiti
ILE
venue et
le séjour à Tahiti de
le Dr G. Wilder.
E. R.
touristique.
HTIAHIETE
Tahiti, cela veut dire ici toutes les îles que comprend le plus
considérable, comme étendue, des archipels de l'Océanie et qui
me semble le plus pittoresque et le plus touristique.
Il est vrai qu'il lui manque un volcan en activité, mais il en a
les cratères éteints.
Le monde évolue.
Autrefois, ceux qui sillonnaient cet océan, c'étaient des voiliers :
sandaliers, baleiniers à la recherche d'argent et d'aventures. Les
qui naviguaient ces flottilles n'avaient pas d'autre
science que celle de la mer et toute leur fortune était à bord.
Ils venaient des pays Scandinaves, d'Angleterre, de France,
hommes
d'Espagne, même de Russie et les Amériques fournissaient aussi
leur contingent. Tous fuyaient des climats rigoureux et des mers
terribles pour se donner rendez-vous dans le romantique océan,
baptisé du doux nom de Pacifique. Or, parmi tous les archipels,
il en était un qui les attirait comme l'aimant attire le fer; c'était
leur pôle magnétique Sud ; ils l'appelaient o'Tahiti.
Société des
Études
Océaniennes
—
323
—
Là, ni fièvre, ni reptiles, ni caïmans, ni cannibales ; c'était le
paradis promis et rêvé, tant et si bien que souvent le marin y ou¬
bliait pour toujours sa patrie et sa famille.
Mais parmi les îles de cet archipel enchanteur, il yenavaitune
préférée et reconnue entre toutes comme la plus belle, la plus
attrayante et la plus accueillante. Ses nombreux ports n'étaient
jamais vides d'écumeurs de la mer, c'était Huahine. •
Ses rades profondes offraient des abris très sûrs, voire même
de naturels bassins de radoub. Là, les matelots fatigués refaisaient
vite une santé délabrée. La coutume s'était même établie qu'une
partie de l'équipage restait à Huahine pour jardiner pendant que
le baleinier allait vendre le produit de la pêche. A son retour, ces
matelots-fermiers chargeaient leur bateau de provisions de tou¬
tes sortes: légumes, cochons, etc.
Mais je le répète, le monde évolue.
Aujourd'hui finis les voiliers, les serreurs de vent, (vind-jammers comme on les appelait). Il n'en reste que le souvenir et ce
cri que les Huahine savent jeter comme nui autre : Tero! et qui
est l'antique : Sail ho I poussé par les marins cosmopolites quand
une voile apparaissait à l'horizon. Finies les usines à sucre im¬
provisées, les jardins et les salaisons ; finis les métissages avec
les anglo-saxons et autres ; l'île évolue, un temps nouveau com¬
mence.
Voici venir d'autres bateaux. Leurs huniers
ne
les annoncent
au loin : ils marchent sans voiles. Ils ne vont plus à la re¬
cherche de la fortune, ils l'apportent avec eux. Huahine vient
d'être découverte de nouveau et c'est au Yacht " Wanderlust",
plus
Angeles, qu'appartient cette gloire. Son propriétaire, M.
été à ce point ravi de la beauté de l'île qu'il veut la faire
connaître dans tous les yachting clubs de la côte du Pacifique.
Mais qu'a donc de si attrayant Huahine, se demandent quelques
uns de mes lecteurs. Certains, plus spirituels, ajoutent : serait-ce
ses moustiques ou son " féfé". ?
A ceux-ci je réponds que j'ai dormi à Huahine sans mousti¬
quaire et sans moustiques. Donc, là aussi Huahine évolue. Quant
au féfé, il. disparaît avec le moustique son propagateur.
Pas d'autre objection ? Non? Alors nous allons faire le tour
de Los
Bissel,
a
de l'île.
En Ford les 5
tons de
nom
et
premiers km. Je m'arrête pour dire
que nous par¬
Fare, la capitale de l'île, dans le beau port qui porte son
qui est dotée d'une route de 5 km. vers le nord et 7 km.
—
vers
le sud.
dans
Pourquoi
une mer
y
324
—
aurait-il plus de route puisque l'île nage
doux et le
intérieure, et que la pirogue est le plus
plus sûr des véhicules? Mais nous voici au lac de Maeva. Nous
sautons dans une pétrolette (Huahineest le paradis des pétrolettes). Lac t/anquille reflétant d'un côté les montagnes et les coco¬
tiers, de l'autre les pandanus et les casuarinas. Son fond est pavé
de crabes énormes.
au village de Maeva, d'énormes pierres plan¬
rivage attirent l'attention ; ce sont des marae's. Quel¬
ques blocs portent des sculptures : bateaux, tortues, etc. Le villa¬
ge est sur pilotis ; c'est un petit Venise et les,touristes pourraient
y faire une saison de crustacés et de poissonS de toutes sortes.
En effet, Maeva a devant ses cases des pêcheries vieilles de plu¬
sieurs siècles. Ce sont d'immenses nasses en pierres construites
en labyrinthe, où le poisson s'egare et reste prisonnier.
A Maeva, il faut visiter son grand marae de Maununu, sur la
mer, à 15 minutes du village. C'est un des monuments histori¬
ques des-mieux conservés de l'archipel. On salue, en y allant, la
tombe des 24 marins français massacrés à Maeva en 1846 et dont
je relève les noms sur la plaque de cuivre scellée sur la tombe :
Avant d'arriver
tées
sur
GYIEU,
le
CLAPPIER, Enseigne de Vaisseau
GIRARD, matelot de YUranie.
matelot de YUranie.
id.
NIEL
id.
LEROY
MAO
id.
MONCADE
id.
QU1LLICHENY
id.
BLAY
id.
MALLET
HAGEMBACH
id.
COQUELIN
id.
id.
TROMEUR
id.
PY
id.
DEBOIS
id'.
GUIGOU
id.
AVENARD
id.
LES,SON
id.
LEEPART
id.
DEBREUILLE
id.
MARCHAND, marin du Phaétan.
BOUCHY, Soldat d'Infanterie de Marine,
CABARROGUE,
id.
PAGENOT,
id.
C'est le
capitaine de frégate Villemsen, en 1887, qui recueillit
marins français et les inhuma dans un seul tom¬
les restes des
beau à Maeva.
1
,
'
Le Chef de Maeva vous montrera le rocher dit : Maeva, une
femme, et quelle femme, changée en pierre. Il vous racontera
des légendes des nuits entières, car le jour il travaille et son village
est un modèle de propreté et de bonne tenue.
Le voyage continue dans un bras de merqui ressemble plutôt
Société des Études Océaniennes
—
à
£25
—
profonde rivière. On côtoie les îlots où les moustiques font
pleurer les cochons (sic), et on admire les forêts de cocotiers qui
couvrent le rivage jusqu'à
la passe de Farerea(Maroe). Là se pro¬
duisit le choc formidable de la
pirogue de Hiro qui coupa Huahine
en deux îles. Sur notre
droite, les cicérones indigènes montrent
encore les
pagaies de cette fameuse pirogue : deux rochers en
une
forme de
rames.
Nous pénétrons dans le port de Maroe,
long de 3 km. large de
1 km. avec des
profondeurs variant de 12 à 22 brasses. Je signale
aux touristes le tii de Maroe
marqué sur les cartes: Doigt. En
effet, quand on s'est enfoncé de 1 km. environ dans la baie, ce
doigt prend la forme d'un immense tii tahitien ; il est parfait dans
tous ses détails.
Autre curiosité de la nature : en face
deHaamiti, surla colline,
voit un homme étendu, la couverture bien tirée
on
jusqu'au men¬
c'est Hiro. Il soulève sa tête échevelée comme pour voir si
un bateau n'entre
pas dans sa passe de Farerea.
Mais continuons. Voici, en face, la cascade éternelle, source
énigmatique. Elle descend d'un plateau sans arbres, lequel pla¬
teau semble s'effondrer de tous
côtés, miné qu'il est par. d'innom¬
ton ;
brables
sources.
Plus loin, plus haut, de tous côtés, des
pics grimaçants. On
dirait que la nature a laissé un chapeau en
pierre sur chacun des
sommets. Ici on dirait des buffles
géants qui paissent sur les flancs
des
collines, car Hûahine n'a que des pâturages et presque pas
là on dirait des caïmans pétrifiés étendus sur le rivage.
Après avoir admiré le magnifique port de Bourayneon s'extasie
devant le sphynx qui se profile sur la
colline, face à l'îlot de Vaiorea. C'est une
réplique très frappante du fameux sphynx d'Egypte.
On pourrait faire le tour de Huahine iti en
pirogue ou en pétrolette et visiter le fameux marae de Tiva, mais au lieu de
pren-,
dre une matinée le tour des deux îles prendrait une
journée. On
va donc rentrer à Fare non sans admirer en
passant la tête de
Thiers, bloc de pierre énorme qui semble posé sur le sommet de
la montagne,
près de Haavai ou baie de Cook ; la ressemblance
de forêts ;
est merveilleuse.
Pendant
telots
voiles
ce
tour de
yankees,
sur
sous
l'île, le yacht est à quai. Pieds-nus, les ma¬
les yeux des belles de la ville, réparent leurs
le sable. L'eau des
montagnes les douche et les rafraî¬
chit, et les oranges, les crabes, les poules sauvages et tous les
mets exotiques arrivent en abondance. Est-ce un rêve?
—
326
—
Mais voici le clou du rêve : le Marara.
C'était le 3 octobre. Le vent était nord, mais si faible
que le
port n'était qu'un miroir. Ce soir « Marara », dirent les indigè¬
nes, les yeux pétillants de bonheur. Toutes les pirogues sont mi¬
ses
à l'eau et
Fare,
car
au
coucher du
Fare seul
a
le
soleil, grande animation dans tout
privilège du marara (nom du poisson
volant).
Soudain, je crois voir au loin des poissons volants et les cris de
la population entière me prouvent
que j'ai bien vu. La baie est
bientôt en ébullition. Les marara sont million et ils se
dirigent
dans le fond du port où se jette le petit ruisseau du pont Boulard.
On
crie
plus: on hurle. Tout le monde est à l'eau. C'est un
général, un mélange effroyable de pirogues, de
poissons volants, de plongeurs. Plonge endiablée. Là, à deux ou
trois mètres de profondeur, le sable est littéralement criblé de
marara ; la tête
profondément ensablée, la queue frétillante, ils
s'efforcent de laisser échapper leur frai. C'est alors que le plongeur
saisit à pleines mains ces proies faciles; et les jette dans les
pi¬
rogues. Celles-ci sont vite pleines et des tas de marara s'amon¬
cellent sur le rivage.
Spectacle unique et qui n'a lieu qu'à Huahine, dans Fare seule¬
ment. Problème pour les savants.
Quand paraîtra le livre pour les yachtmen américains, guide
qui les pilotera aux riches Marquises, aux curieuses Tuamotu (cet
archipel dangereux autrefois pour les voiliers et qui ne l'est plus
pour les yachts d'aujourd'hui), aux romantiques O'Tahiti, Eimeo,
Porapora, Raiatea la sacrée, une place toute spéciale sera réser¬
ne
éclaboussement
•
vée à Huahine.
Aucune croisière dans le Pacifique ne peut donner des sensa¬
tions aussi fortes, aussi nouvelles et cependant sans
danger. Ici
seulement, et pas ailleurs, les heureux propriétaires de ces palais
flottants, peuvent trouver dans le même archipel ce que la nature
fait de plus merveilleux dans la subite éruption de ses volcans
a
et dans la lente construction de ses
parfait de la sécurité de
i
de l'amabilité de
ses
son
attols, le tout dans le cadre
sa faune, de ses ports et
climat, de
habitants.
Emm. ROUGIER.
—
327
—
CORRESPONDANCE
Atuona, le 21 septembre 1927.
Au Président de la
Société
Cher Monsieur
Veuillez
me
d'Études Océaniennes à Papeete.
l'Abbé,
permettre de vous offrir, pour la Bibliothèque de
Océaniennes", l'ouvrage du R. P. Siméon
la "Société d'Etudes
Delmas, que la Mission Catholique des îles Marquises vient de
faire éditer. Le livre a pour titre : " La Religion ou le Paganisme
des
marquisiens".
A propos
de l'article sur "les noms primitifs de certaines îles",
juin
235,
paru dans le Bulletin de la Société, n" 19,
1927, page
laissez-moi vous soumettre une petite question. (Puisque
l'on
"Borabora est une mauvaise prononciation" et
qu'il faut dire Porapora, pourquoi, dans les conversations et les
écrits, n'essaierions-nous pas, nous autres Océaniens, de rétablir
les choses dans leur situation normale ? Ne réagissant pas, nous
sommes toujours à la remorque de ces voyageurs pressés d'au¬
trefois qui, semble-t-il, ne se préoccupaient point, outre mesure,
d'être exacts en tout). Mais voici " ma petite question".
Est-Ce que le mot "Tabou", employé partout, est d'origine
maori, ou doit-on le rechercher dans un idiome quelconque de
l'Afrique ou d'ailleurs? Dans le premier cas, l'orthographe du
mot serait défectueuse : il faut Tapu ou Tapou et non Tabou.
La lette "B", en effet, n'existe pas dans la langue Maori. Consé¬
quence : nous devrions, pour ce qui nous concerne, éliminer Ta¬
reconnaît que
bou et dire
Veuillez
Tapu.
agréer, cher Monsieur l'Abbé, mes
sentiments respec¬
tueux.
+
David Le CADRE.
invités comme suggère no¬
distingué Membre correspondant, Mer David le Cadre de pro¬
noncer désormais PORAPORA et TAPU au lieu de BORA¬
Les Membres de la Société sont donc
tre
BORA et TABOU.
(Le Bureau de la Société).
—
328
BIBLIOTHÈQUE
—
DE LA SOCIÉTÉ
ÉCHANGES
La Bibliothécaire désirerait
trait à la Polynésie
toire, Littérature et
qui sont en double :
échanger contre des ouvrages ayant
(Anthropologie, Ethnologie, Philologie, His¬
Folklore) les publications ou livres suivants
Quest & Occupation of Tahiti. Vol. II (ou les Espagnols éta¬
Tautira).
blis à
Arrêtés du Gouverneur. Tahiti. Années
1843-47.
1
Vol.
Annuaires de Tahiti.
1885-87-97-99.
Messagers de Tahiti.
Exposition Universelle 1900 (Tahiti).
Fijian Society 1919-20-21.
Un certain nombre de
Nombreux Occasional Papers,.Bulletins et mémoires du P. B.
Bishop Muséum Honolulu parmi lesquels :
Music in the Marquesas Islands.
(Handy & Lantrop).
Native Culture in the Marquesas
(L. Linton).
Index of Islands in the Pacific.
Marquesas Samothoiogy, (L. S. Sulivan).
Vincendon Dumoulin. Tahiti.
John Wiilams 1837. Missionnary. Enterprise in the South
seas.
Missionnary
voyage to the South seas
M. S. Duft.
La
Religion
ou
1726-27-28 in his H.
le Paganisme des Marquisiens par le R. P.
Delmas 1926.
De Bovis. Etat de la Société Tahitienne.
tent
Ouvrage
rare, res¬
quelques exemplaires (Echange ou 5 fr.).
Adresser les offres d'échanges à la Bibliothécaire de la Société
d'ttudes Océaniennes, Boîte 110. Papeete.
Société des
Études
Océaniennes
329
—
TABLE DES
—
MATIÈRES
DU TOME II
des Bulletins de la Société.
ZLnP
11
.A.
22
N0 11.— F évrier 1926
PAGES
Assemblée Générale du 28 décembre 1925
De la coutume du "PU" etc.
The
2
(E. Ahnne)
6
Pètroglyph Bowlder at Tipaerui, (Kenneth P. Emory)
Essai de Pisciculture. (E.
10
Rougier)
16
IV" 12.- Avril 1926
Notice
les lles-Sous-le-Vent. (X. Gaillet)
Archaeology in the Society Islands. (K. P. Emory)..'.
sur
Liste des Marae les mieux conservés
Marae des îles Tubuai et Raivavae.
,
23
29
33
—
(Rd. P. H. Audran)
35
Alain Gcrbault
37
Dr H. B.
38
Guppy
Dr Jos Schmidt
>.
38
Notes
40
Correspondance
41
Membres de la S: E. 0
43
IV» 13.- Juin 1926
Notice
sur
les Iles-Sous-le-Vent.
Les peuplements
bault
(X. Gaillet) (suite)
de Mangareva, de Pitcairn, et de l'île de Pâques par Alain Ger'
I.
Moustiques et poissons anti-moustiques
IL La reproduction des anguilles d'eau douce dans l'Atlantique
Bibliothèque de la Société d'Etudes Océaniennes. — But et règlement
Premier catalogue de la Bibliothèque
51
59
65
67
71
73
IV» 14.— Août 1926
Notice
sur
les Iles-Sous-ie-Vent. (X Gaillet) (suite et fin)
Légende. Mapu Nui
I. Les moustiques
ou
Mapu Teretere de Takume
II. Médecines tahitiennes (Raau;
Découverte d'une grotte à Rurutu (Coliombat)
b) Les anguilles (E. Lêvy)
81
86
91
95
a)
97
D* H. B.
99
98
Guppy
Catalogue du Musée
100
Fête du Folk-Lore Tahitien
105
IV» 15.- Octobre 1926
Première Fête du Folk-lore Tahitien
109
Légende des Teva (Papara)
Légende de Teriitaumatatini (Paea)
110
a) Exploration de la grotte de Rurutu (Coliombat)
129.
b) Les anguilles en œufs
125
Catalogue du Musée (suiie)
130
"'2
—
330
—
]V° 16.— Décembre 1926
I. Ostréiculture
perlière. (F. Hervé)
Cyril Crossland M. A. (Cantal) D s c (London) F Z S. 0 N.
Catalogue du Musée (suite et fin)
II. Etude des Coraux Bv
137
147
153
IV* 17.— Février 1927
163
169
Rapport de l'année 1926
.?
Règlement intérieur
Conservation des Monuments Historiques
Approbation des nouveaux Membres du Bureau
Lettres du Gouverneur.
a) Approuvant le Règlement Intérieur
b) Donnant la marche à suivre pour arriver à la pro¬
tection de nos Monuments Historiques
Nomenclature des poissons d'eau douce de Papeari (Tahiti) par le Prof. Johs
Scmidt Ph. D., Se., D
Tarets et Centlpèdes marins. Robert Walker
180
Liste des Membres de la Société
182
Révision de
—
173
174
175
175
176
1V« 18.- Avril 1927
Légende de Vei. (Orsmond Walker)
Le Sceptre des Reines de Huahine. (Ch. Pugeault)
Orsmond, Henry, Teriitaumatatini, Walker
193
219
—
223
Juin 1927
N" 19
I. Fakahina (Etudes par le Rd. P. Hervé Audran
II. Noms primitifs de certaines îles (Rédaction)
L'Art tahitien.
227
235
236
(M. et Mmt K. P. Emory)
lyrique de Takaroa. (Cap. Brisson)
Nos îles sont-elles le reliquat d'un ancien continent ? (F. Hervé)
Notice sur les moustiques de Tahiti. (L. E. Cheesmann)
Ouvrages en double à échanger
Chant
240
243
245
248
N° 26.- Août 1927
I. Fakahina. Etudes par
le Rd. P. Hervé Audran (suite et fin)
sur le PU, Attributs royaux etc,\etc, par Mme Marau
II. Notes et commentaires
Taaroa Salmon
I. T"ventaire des Monuments
II.
260
historiques (Commissions des monuments)
272
Danses, Chants et Costumes anciens au 14 juillet. E. R
I. Nos poissons d'eau douce
Scmidt. Ph. D., Se., D
251
277
d'après les photographies du Professeurs Johs
II. Nomenclature d'un grand nombre de poissons
tahitiens et scientifiques par M. Chas. Nordhoff
—
de Tahiti
Essai d'introduction à Tahiti de la truite Arc-en-ciel.
avec
leurs
278
noms
280
(Le Comité)
283
Livre des Visiteurs
285
Les Tikis de la Fécondité
285
2» Fête du Folk-Lore Tahitien
286
IV" 21.- Octobre 1927
I.
Compte rendu de la Fête du Folk-lore à Papara par Mue F. Brault
Légende de Honoura par le Pasteur Teraitua
The Curved Club from a Rurutu Gave par M. Kenneth P. Emory
Les moustiques de Tahiti et Moorea par le Dr Patrick A. Buxton
Index des Etudes et faits notoires qui ont paru dans le Messager de Tahiti...
289
II.
300
Errata
312
304
306
309
—
331
—
IV • 22.— Décembre 11)27
I. Histoire de la Grotte secrète de
M. 0 Walker
Rurutu,
par
Terc
a
Teimaore ( traduite par
...
315
II. Les Hiva (Rd. Père Hervé Audran)
317
Botanique
318
par M. le Dr Gerrit
Ile Huahine par E. Rougier
Tapu et non Tabou
Echanges....
par
Wilder.
322
Mgr. Lecadre
327
328
Table des matières du Tome II
329
Fin du Tome II.
PAPEETE.
—
IMPRIMERIE
Société des
DU GOUVERNEMENT
Études Océaniennes
,
V
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1
■
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(
t
Société des
Études
Océaniennes
BUREAU DE LA
SOCIÉTÉ
Président
Abbé Rougier
Vice-Président
M. Deflesselle
Conservatrice du Musée
Bibliothécaire
Mme L. Goupil
Trésorier p. i
m. c.
Secrétaire-Archiviste
N...
Secrétaire de rédaction
M. E. Ahnne
M1Ie F. BrauLt
Pour être reçu Membre de la Société
membre titulaire.
se
faire
un
Machecourt
présenter
par
—au-—
AVIS
La Société rachèterait
S'adresser à M.
20
francs le
n°
6 de
Machecourt, Trésorier
ses
Bulletins.
de la S- E
O. à
Papeete.
Fait partie de Bulletin de la Société des Études Océaniennes numéro 22