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Text
BULLETIN
Société des Etudes Océaniennes
N°
142
-
TOME
xn
(N°
5)
MARS 1963
Anthropologie
Efhnologie
—
Histoire Ancienne et
—
Sociologie
Littérature
-
Linguistique
Contemporaine de la Polynésie
et
Folklore
Sciences Physiques et Naturelles
PAPEETE
—
IMPRIMERIE
—
Océanographie.
OFFICIELLE
�Conseil
Président
Secrétaire
M.
.
Melle
....
JACQUIER.
Bertrand JAUNEZ
Janine
LAGUESSE.
M. Yves MALARDE.
....
Assesseur
....
M. Cdt PEAUCELLIER
Assesseur
.
M.
Assesseur
Assesseur
Assesseur
Assesseur
un
M. Henri
....
Vice-Président
Trésorier
d'Administration
.
.
.
Rudolphe BAMBR1DGE.
....
M. Terai BREDIN.
...
M. Martial IORSS.
....
M. Siméon KRAUSER.
M.
....
Raoul
Pour être reçu Membre de la Société
membre titulaire.
se
TEISSIER.
faire présenter par
Bibliothèque.
Le Conseil d'Administration informe ses membres
qu'ils
peuvent emporter à domicile certains livres de la Bibliothèque
eu
signant une reconnaissance de dette au cas où ils ne ren¬
draient pas le livre emprunté à la date fixée. Les autres
peu¬
vent être
La
consultés dans la Salle de lecture du Musée.
Bibliothèque et la salle de lecture sont ouvertes aux
tous le3 jours, de 14 à 17 heures, sauf
membres de la Société
le Dimanche.
Musée.
à
Le Musée est
17 heures.
ouvert
tous
les
jours, sauf le dimanche de 14
Société des Études Océanienne
�BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ D'ÉTUDES OCÉANIENNES
(POLYNÉSIE ORIENTALE)
TOME XII
N°
—
(N° 5)
MARS
142
1963.
SOMMAIRE
Pages
Histoire
Marins
Français à Tahiti (Capitaine de Frégate
Jourdain)
(R)
197
Pierre
Folklore
Le
211
Tapioï (Emile Teriieroo Hiro)
Divers
A propos
Note
sur
d'un ouvrage sur Me'etia (Pierre
un
cas
Vérin)
.
d'empoisonnement par poissons
217
toxiques (Dr Louis Bégon)
Liste des membres de la Société d'Etudes
au
214
Océaniennes
219
1er Mars 1963
227
Dons
Société des
Études
Océaniennes
��MARINS
par
Cette
D'ARC
1962
—
D'ARC
»
A
TAHITI
le Capitaine de Frégate (R.) Pierre JOURDAIN
destinée aux Midships de la « JEANNE
qui devait faire escale à Papeete fin Décembre
n'a pas eu lieu, le programme de la « JEANNE
ayant été modifié au grand regret de tous.
causerie
»
FRANÇAIS
—
*
*
»
Je me bornerai à la région de Tahijti et de ses archijpels où,
depuis l'arrivée de WÀLLIS en 1767, de nombreux naviga¬
teurs, savants, aventuriers, missionnaires et personnages venant
d'Europe, d'Asie ou d'Amérique, se sont succédés pour des
motifs très divers allant de la recherche scientifique et de
l'apostolat à l'exploitation des autochtones et à la piraterie.
Et parmi cette cohorte de visiteurs, désirables ou indési¬
rables, j'ai choisi quelques marins Français (navigateurs, sa¬
vants, gouverneurs, artistes, écrivains,...) dont je vous précise¬
rai
vos
tel
quelques caractères particuliers ou curieux qui compléteront
lectures et vous inciteront peut-être à approfondir tel ou
fait historique ou tout simplement humain.
à vous dire qu'il ne m'a été possible de donner
exposé des biographies et détails inédits que grâce à
un ouvrage récent de PATRICK
O'REILLY et Raoul TEISSIER
intitulé « TAHIT1ENS », publié en Septembre 1962 par la
Société des Océanistes du Musée de l'Homme à Paris, dans
lequel j'ai puisé très largement et reproduit même intégrale¬
Je
tiens
dans cet
ment
dé très nombreux passages.
qui s'intéressent à Tahiti
document, répertoire bio-bibliographique
Polynésie Française.
Je conseille fortement à tous ceux
de
se
de
la
1768
procurer
—
Le
ce
Français arrivé à Tahiti
mouille à Hitiaa (Côte-Est - Tahiti)
premier navigateur
BOUGAINVILLE qui
le 6 avril 1768.
est
Société des
Études
Océaniennes
�198
jours est relaté: dans trois chapitres
VOYAGE AUTOUR DU MONDE PAR LA
ROI ( LA BOUDEUSE )
ET LA FLUTE
Sa brève escale de neuf
de
son
ouvrage
FREGATE
«
DU
( L'ETOILE ) ».
Le mythe Tahitien était né et le mirage des mers du Sud
allait
commencer
1791
d'exercer
son
charme.
Le
Capitaine Etienne MARCHAND (né dans l'île
Antilles) Commandant le navire « LE SO¬
LIDE » de 320 tonneaux, appartenant à la Maison BAUX
de Marseille et équipé pour un voyage dont le but était le
Commerce de Pelleteries sur la Côte Ouest de l'Amérique,
prend possession de l'île UAPU (Iles Marquises) au nom de
sa
Majesté LOUIS XVI, Roi des Français, le 22 Juin 1791
(c'est le moment de la fuite à Varennes).
Notons qu'à l'exception de UAPU, MARCHAND n'a lait que
traverser l'Archipel des Marquises, sans y faire d'autre escale,
et que la « pierre de MARCHAND » qu'on montre à Taiohae
(Nuku Iliva) n'est qu'une légende inexacte.
de
—
Grenade
aux
*
*
*
l'époque de l'arrivée de « DUFF » (1797) et de l'ins¬
des premiers missionnaires anglais, se trouvait dans
l'île de Nnku Hiva aux Marquises Joseph CABRY, matelot et
aventurier, originaire de Bordeaux.
Son histoire vaut la peine d'être contée.
Embarqué à 14 ans à bord du corsaire de l'Etat « DUMOURIEZ », CABRY passe quinze mois comme prisonnier des
Anglais, sur les pontons de PORTSMOUTH.
On le retrouve ensuite sur un baleinier qui fait naufrage
aux
Marquises en 1795. Il épouse une fille de Chef qui lui
fait « tatouer » (je le cite) « sur le visage, le quart de mas¬
que qui me donne le titre de gendre »... sur la paupière de
l'oeil droit un soleil que ces peuples nomment MEHAMA et
qui me donne le titre de juge... et sur le sein droit un plastron
qui me donne le titre de Commandant de la garde »...
CABRY vivait cependant paisiblement à Nuku Hiva au milieu
de guerres perpétuelles et d'affreuses scènes de cannibalisme.
Quoique les mœurs de ces insulaires aient quelque chose
de particulier écrit-il avec candeur, je coulais des jours
heureux auprès de Vaïmaki mon épouse et de mes deux
fils, lorsque Monsieur le Capitaine Russe KRUSENSTERN
A
tallation
«
«
«
«
«
vint
Et
troubler
en
mon
bonheur.
effet KRUSENSTERN
Société des
»
le
Études
kidnappe
sur son
Océaniennes
navire la
�199
NADIEJEDA (l'Espérance)
ka à la fin d'Août 1804.
pour
le débarquer au Kamtchat¬
l'Empereur ALEXANDRE 1er, CABRY devint
natation à l'école navale de Kronstadt.
Il rentre en France en 1817 après avoir été présenté au
Roi de Prusse puis à LOUIS XVIII, mais il n'en reçut
aucune
aide financière. CABRY fut réduit pour subsister à
exhiber ses tatouages en France et en Europe et, après de
nombreuses tribulations, mourut à Valenciennes le 22 septem¬
bre 1822. Sa dépouille mortelle suscita la convoitise d'un
amateur qui cependant ne réussit pas à obtenir l'autorisation
d'empailler le corps tatoué de ce personnage curieux.
Présenté
à
moment maître de
un
♦
*
*
Mais passons à des personnalités plus sérieuses :
Au début du XIXe siècle Jules, Sébastien, César, DUMONT
d'URVILLE opte pour la Marine, après Polytechnique et fait
trois
Le
grands voyages dans le Pacifique.
premier à bord de la « COQUILLE » commandée par
DUPERREY. Je cite au passage, pour vous donner la physio¬
nomie de TAHITI à cette époque, un extrait d'une lettre
adressée par DUPERREY au Ministre de la Marine et datée
du 15 Mai 1823.
indépendante, il y a environ
pavillon anglais qui y flottait, depuis le
départ de WALLIS est remplacé par un pavillon rouge, sur
lequel on remarque une étoile blanche placée à l'angle supérieur... Nous avons été parfaitement accueillis... L'île de
Tahiti est aujourd'hui bien différente de ce qu'elle était au
temps de COOK. Les missionnaires ont totalement changé les
mœurs et les coutumes des habitants. L'idolâtrie n'existe plus
parmi eux, et ils professent généralement la religion chrétienne. Les femmes ne viennent plus à bord des bâtiments ;
elles ont même une réserve extrême lorsqu'on les rencontre
à 'terre. Les mariages se font comme en Europe et le Roi luimême s'est assujetti à n'avoir qu'une seule épouse. Les femmes
sont admises à la table de leurs maris. La Société infâme
des « ARIOl » n'existe plus. Les guerres sanglantes que ces
peuples se livraient et les sacrifices humains n'ont plus lieu,
depuis 1815. Tous les naturels savent lire et écrire ; et ont
entre les mains des livres de religion traduits dans leur
langue et imprimés, soit à Tahiti, soit à Raiatea, ou à
Eimeo (Moorea). De belles églises ont été construites et
tout le peuple s'y rend deux fois par semaine. »
«
«
«
«
«
«
«
«
«
«
«
«
«
«
«
«
«
«
«
«
«
L'île de Tahiti s'est déclarée
deux
mois.
Le
Société des
Études
Océaniennes
�200
Quant à DUMONT D'URVILLE, il note au même moment
son journal de
bord personnel : «... A travers ces nom-
dans
îles enchanteresses, sous un ciel auquel
saurait être comparé, l'Océanie fait
rêver de l'Eden... Le navigateur subit en ces parages une
fascination enivrante qui n'est pas sans péril... »
DUMONT D'URVILLE effectue un deuxième voyage dans
le
Pacifique de 1826 à 1829 comme Commandant de
1'« ASTROLABE »
(ex « COQUILLE ») à la recherche de
«
breux
«
rien
archipels,
Europe
ces
en
ne
«
«
«
LA PEROUSE
».
de DUMONT D'URVILLE s'effectue
la « ZELEE » dans le Pacifique
et l'Antarctique où il découvre la Terre ADELIE, en 1840.
Ce grand navigateur devait trouver la mort le 18 mai
1842 à Versailles, dans un des premiers accidents de chemins
Le
troisième
voyage
1'« ASTROLABE
sur
et
»
de fer.
Le 29 Août 1838.— La
Frégate
«
LA VENUS
»
commandée
par le Capitaine de Vaisseau Abel Aubert DUPET1T-THOUARS,
mouille à Papeete avec des instructions du Département de
la Marine pour y exiger de la Reine POMARE IV « complète
réparation de l'insulte faite à la France » en
de trois compatriotes » (sic) (affaire des mission¬
naires catholiques CARET et LAVAL expulsés de Tahiti en
Décembre 1836).
et
éclatante
la personne
DUPETIT-THOUARS reviendra
une
deuxième et
une
troi¬
Marquises et à Tahiti en 1842 et en 1843
comme Contre Amiral, commandant la Station navale du Paci¬
fique avec la Frégate « REINE BLANCHE » et imposera à
POMARE IV le Protectorat Français.
C'est depuis cette époque que de nombreux matelots et
officiers se marient avec des Tahitiennes, (l'Enseigne de Vais¬
seau
GABRIELLI de CARPEGNA est l'arrière grand-père de
l'actuel Sénateur Maire de Papeete Alfred POROI), s'installent
comme
colons dans les îles (CLAVERIE, PERROTTE, BERTHOT, BOYER, LAIDET, BOUTET, CAILLET...), et meurent
pour la France dans les combats qui durent de 1844 à 1847
(Capitaine de Vaisseau HALLEY — Marquises 1842, Enseigne
de Vaisseau NANSOUTY
Mahaena 1846, Enseigne de Vais¬
seau
CLAPPIER
Huahine 1846). Les combats ne se ter¬
mineront qu'en 1888 aux îles Sous-le-Vent. L'Enseigne de
Vaisseau DENOT ainsi que deux matelots du Croiseur « DEsième
fois
aux
—
—
CRES
Le
»
en
seront
8 Janvier
les
dernières victimes
1843.—
Société des
Le
à Huahine.
Capitaine de Vaisseau BRUAT,
Études
Océaniennes
�201
Gouverneur
blissements
des Marquises est nommé Gouverneur des Eta¬
Français d'Océanie et Commissaire du Roi auprès
de la Reine des Iles de la Société.
BRUAT arrive à Tahiti à bord de F« URANIE
»
commandée
le Capitaine de Frégate BONNARD.
BRUAT est le premier marin Gouverneur d'une longue
lignée d'officiers qui se succéderont à la tête de la Colonie
jusqu'en 1885, époque à laquelle le « Règne des Amiraux »
sera terminé et remplacé par celui des Gouverneurs provenant
par
l'Administration des Colonies.
de
C'est BRUAT
qui juge la situation sans avenir aux Marqui¬
ses, fixe l'emplacement de
à Matavai peu sûr durant
la Capitale à Papeete, de préférence
l'hivernage et à Port Phaëton, dont
vantait la rade excellente mais dont l'entrée était difficile,
déclarant que « Pour rester maître d'un Pays, il faut occuper
on
se font les transactions. »
qui connut un commandement difficile écrira au
Ministre, le 1er janvier 1847, peu de temps avant l'arrivée
de son successeur : « Les Iles Tahiti et Moorea sont complètement pacifiées et je ne prévois pas de nouveaux troubles
le port
où
BRUAT
«
l'Avenir. »
Capitaine de Frégate BONNARD, ancien Polytechnicien,
entra dans la Marine en 1826. Captif des Arabes, mis à la
chaîne, il sera libéré par la prise d'Alger. Capitaine de Fré¬
gate en Septembre 1842, il sert en Océanie sous les ordres de
l'Amiral BRUAT dont il fut longtemps le compagnon.
Commandant 1'« URANIE » il se signale lors des combats
de Mahaena
Avril 1844, Faaa — Juin 1844 où il sera blessé,
de Huahine, et lors de la prise du Fort de Fautaua — Décem¬
«
pour
Le
—
bre 1846.
BONNARD reviendra dans le Pacifique comme Contre Amiral
de la Division navale, et s'illustrera sur une
Commandant
plus grande échelle en organisant la Cochinchine. Avant le
départ des Français, l'une des plus belles avenues de Saigon
portait son nom.
Beau caractère d'homme et de marin, chef né, BONNARD
était tout en contraste. Franc-maçon notoire, il est l'ami de
LACORDAIRE et va visiter le Pape. Homme de prestige et
d'autorité on le voit se prêter à des plaisanteries cocasses.
En voici une qui concerne la petite histoire de Papeete :
A la suite d'un dîner officiel à bord d'un navire anglais,
le champagne a fait bourlinguer la tête de quelques officiers
«
«
Société des
Études
Océaniennes
�202
«
«
«
«
«
«
«
«
«
français. BONNARD jure de se venger. Il rend la politesse
à bord de 1'« URANIE » et, ce soir là, fait de la vaste
cravate, qui était alors de mode, un entonnoir dans lequel
disparaissaient les vins capiteux prodigués dans les verres.
L'opération que la température rendait d'ailleurs agréable,
dut être désastreuse pour le linge de l'Amiral, mais plus
encore
pour la dignité anglaise. On dut porter dans deux
canots, les brillants officiers, et les ramener à leur bord,
dans un état bien cruel pour la raideur britannique.
«
Je
ne
«
disait
«
j'avoue
me
suis
jamais battu qu'une fois avec les Anglais, »
»
et ce fut le verre en main. Mais
BONNARD,
que ce ne
1843 à 1885.—
fut
pas
à leur honneur ! »
Vingt officiers supérieurs ou généraux de
Marine, Capitaine de Frégate et de Vaisseau, Commissaires
de la Marine, Amiraux, occupèrent le poste de Gouverneur,
pendant que la France avait à sa tête, un Roi (LOUISla
1830 à 1848), un Président de la République
(2e République 1848 à 1851), un Prince Président (1851 à
1852), un Empereur (Second Empire 1852 à 1870), et un
Président de République (3e République).
PHILIPPE
Voici
—
quelques anecdotes, détails, ou traits de
caractère
de certains d'entre eux :
23 Mai 1847.— Le Capitaine de Vaisseau LAVAUD rem¬
plaçant BRUAT quitte la France sur la Frégate « LA SYRENE » avec sa femme, son fils et deux femmes de chambre.
11 jouira pour les deux fonctions dont il est chargé (Gouver¬
neur
des E.F.O. et Commissaire de Roi) d'un traitement de
60.000 frs par an.
cours de ce commandement, LAVAUD subit le contre¬
de la Révolution de 1848. Non seulement parce qu'il
change son titre pour celui de Commissaire de la République,
que ses rapports sont désormais adressés au « Citoyen Minis¬
tre » et terminés par un « Salut et Fraternité » mais parce
que « des clubs se forment à Papeete » où l'on s'excite
Au
coup
à
l'opposition.
triomphera de toutes ces difficultés et obtiendra
de rentrer en France en 1849 sur sa vieille Frégate « LA S YRENE». Mais on discutera ferme à Paris pour savoir si Mme LA¬
VAUD qui l'accompagnait voyagerait comme femme de Gou¬
ou comme femme d'un
simple officier supérieur.
verneur
LAVAUD
Société des
Études
Océaniennes
�203
Capitaine de Vaisseau PAGE remplit
Dans ses notes il est qualifié
de navigateur intrépide, militaire remarquable, diplomate ha¬
bile, écrivain des plus distingués, il s'est cependant attiré
à Tahiti bien des animosités par son caractère caustique et
1852 à 1854.— Le
De
de
fonctions
les
son
Gouverneur.
ironie.
dossier contient des doléances d'un Capitaine de Vais¬
qui se plaint d'actes injurieusement interprétés et d'un
Capitaine d'artillerie de Marine qui voit en PAGE « l'Officier
le plus byprocrite, le plus immoral et le plus dangereux
qu'un honnête homme puisse rencontrer dans le service. »
Son
seau,
«
«
Septembre 1857.— Le Capitaine de Frégate Comte
Collège naval d'Angoulème,
les
de
qui exerce à Tahiti
fonctions
Commandant particulier,
rend compte au Ministre de la .Marine des Fêtes du 15 Août,
dans une lettre où on lit ces phrases étonnantes :
10
Le
Pierre POUGET, ancien élève du
«
«
«
«
«
...
La conduite des Indiens
a
été meilleure. L'état d'ivresse
changement à un bal public,
créé depuis six mois, clans lequel on ne danse que des danses
françaises, auquel les femmes canaques viennent assidûment, et qui les déshabitue peu à peu, de la danse indigène...
plus
rare...,
on
attribue
ce
la Cour du Gouvernement, nous avons
plaisir, que les danses du pays ont été abandonnées, par les femmes surtout, qui ont préféré danser
Polka et Mazurka, au son d'un accordéon et d'une guitare.
T1 est bien à regretter qu'il n'y ait pas plus de musique
à Tahiti. C'est un immense moyen d'influence et de mora« ligation
qui nous est enlevé... »
Rassurez-vous, mes chers camarades, vous avez eu l'occasion
de voir à l'arrivée, quelques danses tahitiennes et vous en
verrez
d'autres, quand vous descendrez à terre, qui vous
montreront que les femmes tahitiennes, si elles savent danser
le twist qui a remplacé la Polka et la Mazurka de 1857, sont
encore
capables de danser le « Tamure » lequel est en train
15 Août,
«
Le
«
remarqué
dans
avec
«
«
«
«
de détrôner à
Paris, les danses Popaa.
1858.— En Novembre 1858 arrive à Tahiti le Capitaine de
Frégate GAULTIER DE LA RI CHERIE qui y restera pendant
plus de cinq ans et demi. On le trouve à la fois prudent et
ferme, ayant su concilier dans la Colonie qu'il administre,
les devoirs délicats de ses fonctions et entretenir les meilleures
relations avec la Reine, tout en faisant respecter l'Autorité
dont il est revêtu. Ce Gouverneur s'occupera tout spéciale-
Société des
Études
Océaniennes
�204
création des écoles dans le Territoire, tant dans
Tahiti qu'aux Marquises. C'est lui qui inaugurera
en
1863 l'envoi de jeunes Tahi tiens en France, pour y pour¬
suivre leurs études.
ment
l'île
de la
de
Parmi
sept premiers étudiants
les
qu'il envoya à Nantes,
Prince JOINVILLE,
trouvait le jeune TERIITUAVIRA,
dernier enfant de la Reine POMARE.
se
«
«
*
et passons à trois autres
Mais, quittons les Gouverneurs
personnages :
Le premier sera vraisemblablement un inconnu pour vous
jusqu'à maintenant : le Lieutenant de Vaisseau Emile LEN-
TZEN.
ce seront les Frères Gustave et
(Pierre LOTI). Je me contenterai
pour ce dernier, dont l'œuvre vous est certainement fami¬
lière, de vous citer quelques traits ou passages moins connus.
Quant aux deux autres,
Louis-Marie Julien VIAUD
»
*
LENTZEN séjourna pour la
1858 à bord de la « THISBE ».
Emile
en
*
première fois à Tahiti
Enseigne de Vaisseau en 1859 il sera trois ans Directeur
Papeete, a un fils d'une Tahitienne,
repart en France pendant 10 ans. Revient -à Tahiti comme
Lieutenant de Vaisseau en 1869 pour y occuper le poste de
Résident des Tuamotu. Revient se marier en France en 1872,
et
demande peu après, d'être affecté à Tahiti, par une
lettre qu'il adresse à son Amiral, et dans laquelle il motive
sa
demande en ces termes : « J'ai déjà passé plus de six
ans et demi dans ces îles, dont toutes les langues me sont
familières... Le but que je poursuis est d'attendre à Tahiti
dans une autre île, le 28 Octobre 1878, jour où j'aurai
ou
accompli ma 25e année de service. Alors je prendrai ma
retraite pour me livrer à l'Agriculture, à la Pêche des
nacres, au commerce des îles et autres produits de notre
Colonie, que je serais heureux de rendre importante. »
Il donna sa démission et revint s'installer à Tahiti qu'il
quitta vers 1891.
C'était un curieux personnage, intelligent et instruit, il
parlait de nombreuses langues dont le Japonais ; on le consi¬
de l'Arsenal maritime de
«
«
«
«
«
«
«
déra
comme
un
très
brillant officier, bon marin, courageux,
Société des
Études
Océaniennes
�205
hardi, possédant de la décision, du commandement. Par ail¬
leurs, un caractère dur et difficile, un amour-propre sans
mesure, très imbu de sa personne, « Réclameur », suscep¬
tible et sans équilibre. Sa carrière est remplie de disputes,
de
dettes
de
police.
de conseils d'enquêtes, de rapports
*
VIAUD,
Gustave
sortie
réglées,
non
de l'Ecole
*
frère aîné
*
de
Pierre LOTI, fut, à sa
désigné pour Tahiti
de Santé de Rochefort,
débarqua le 9 Juin 1859 du Transport « L'LNFATIGAAffecté comme chirurgien de la Marine à l'Hôpital
Papeete, i 1 fut ensuite détaché au fort de Taravao et
des tournées de vaccination dans l'archipel.
où il
J5LE
de
fit
».
Absorbé par ses
fonctions et subissant, comme tant d'autres,
l'envoûtement de l'île « délicieuse » il néglige pendant dix
mois de donner des nouvelles à sa famille à laquelle il est
Bans les rares lettres qu'il
vahiné.
Gustave VIAUD quitta Tahiti en Juin 1862 à l'expiration
de son séjour réglementaire de trois ans... Son frère Julien
pourtant sincèrement attaché.
lui écrit, il ne parle pas de sa
Tahiti,
alias Pierre LOTI rechercha à
cendance
que
son
aîné
y
en
Juillet 1872 la des¬
avait, croyait-t-on laissé, mais en
vain !
rendu compte de ses recherches, sous la forme
dans une correspondance inédite : « Les enfants de
Gustave n'existent pas, ce sont les enfants d'un autre. Il
n'a rien laissé là-has, de lui-même et tout ce qui était de
lui est bien éteint de ce monde... Quand j'ai découvert
LOTI
a
suivante
«
«
«
un soir, dans la case de la vieille mère
petit TAIVERA était près de moi ; il ne
ressemblait en rien à Gustave, quoiqu'on ait dit TARAHU,
et cependant, je m'étais attaché à lui... »
Je me permettrai, à ce témoignage, d'ajouter une précision
personnelle : Séjournant à Tahiti en 1932, j'habitai avec
deux Enseignes de la « BELLATRIX » une petite maison,
dans le quartier de la Mission, et nous y avions comme jar¬
dinière, une Tahitienne qui prétendait être la petite fille
de Gustave VIAUD. J'avoue humblement qu'à l'époque, je
ne
m'occupai guère de recherche généalogique, et je crois,
qu'il est maintenant trop tard, pour savoir si TARAHU avait
«
l'imposture, c'était
«
de TARAHU... Le
«
«
ou
non
menti.
%
Société des
*
îfc
Études
Océaniennes
�206
Pierre
LOTI est né
Il sortit du BORDA
à
Valparaiso
en
1850 et est mort
en
en
en
1869 et embarqua sur
1923.
la
«
FLORE
»
1871.
LA FLORE » était une Frégate à hélice de 14 canons
425 hommes d'équipage, commandée par le Capitaine de
Vaisseau JOIN et portant la marque du Contre Amiral DE
LAPELIN dont Louis Marie Julien VIAUD était aspirant
«
et
de
majorité.
que LOTI, au cours de sa carrière, ne fit que
passages à Tahiti pendant l'année 1872 qui ne
assurèrent au total que cinq jours aux Marquises et 64
Rappelons
deux
lui
brefs
jours à Papeete.
Hormis
«
LE
MARIAGE
DE
LOTI
»
les
écrits de LOTI
nombreux. Mais si LOTI écrit peu
sur ce sujet, jamais il n'oubliera Tahiti.
Dix ans après ce passage, dans l'île de sa jeunesse, il écrivait,
le 3 Juillet 1881, à son ami POLVILLOJN : « La Polynésie »
que j'ai aimé ce pays là ! Ces plages de corail, ces bois où
l'on entend aucun bruit, ce, je ne sais quoi d'insaisissable
qu'il y a là-bas, hante encore mon imagination, d'une
«
étrange manière. »
Vingt ans passent encore, et il écrivait à son camarade
de promotion l'Amiral Emile VEDEL — qui lui aussi, fut un
grand amoureux de Tahiti et un ami de la reine MARAU dont
il adopta la fille : « Ces archipels lointains où j'ai passé des
années de ma prime jeunesse, ont laissé en moi leur étrange
et inoubliable empreinte... Je garde un coffre où dorment
des fleurs de Polynésie, de pauvres souvenirs sauvages,
une mèche coupée
dans une lourde chevelure. Et les mots
humains, jamais, ne rendront la mélancolie primitive qui
s'exhale encore pour moi, de ces choses... « Il dira même,
un
jour : « J'ai maintenant deux patries : Tahiti et la
Saintonge ! »
Rappelons une date qui marque la fin d'une époque : le
17 septembre 1877 mourait la Reine POMARE IV qui com¬
mença son règne en 1827 à l'âge de 14 ans, règne qui dura
50 ans au cours duquel elle assista donc à l'installation des
Français dans ses territoires, et y connut tous les marins
dont je viens de vous parler.
concernant Tahiti
sont peu
«
«
«
«
«
«
«
«
«
«
«
*
Les
*
*
vingt dernières années du 19e siècle verront se succé-
Société des
Études
Océaniennes
�207
Tahiti et dans le Pacifique : marins
Gouverneurs dont le dernier sera
de la Marine MORAU en 1885.
der
à
teurs
et
C'est la
français, naviga¬
le Commissaire
période où les transports à vapeur qui ont succédé
voile, font la navette entre la France, Tahiti
à la Marine à
la Nouvelle-Calédonie.
et
Un voyageur donne la description suivante
bâtiments en Octobre 1884 alors qu'il se rendait
Tahiti :
«
LA VIRE
«
6
«
la force
«
«
«
«
«
«
canons
dant
«
«
«
«
Le
«
«
«
«
,«
«
«
transport de station, à
hélice, armé de
de 14 et d'un canon révolver. Sa machine est de
de 150 chevaux, mais elle est vieille et il serait
que dégage la machine. Cepenbien dormi jusqu'à présent, malgré les
innombrables et monstrueux cancrelas qui courent partout
chez moi, attirés par le voisinage de la soute à lard...
Le temps se passe tant bien que mal. Le meilleur moment
de la journée est le matin. Quand vient le soir, je suis
heureux de quitter mon infecte cabine pour aller, sur le
pont, respirer à pleins poumons l'air vivifiant de la mer.
les
et
«
«
un
ces
imprudent de la surmener, aussi nous ne filions guère
que 5 ou 6 nœuds. Je suis logé à l'arrière du faux pont.
J'occupe seul une petite cabine, à côté d'un magasin de
vivre. Je m'y tiens le moins possible, car on y voit goutte,
même en plein jour, et le hublot toujours fermé m'interdit
de renouveler un air vicié par l'odeur des huiles grasses
«
«
est
»
d'un de
de Nouméa à
écœurantes senteurs
j'y ai
assez
Commandant de LESGUERN et son second, le Lieude Vaisseau ERAPPIER sont fort aimables pour moi.
tenant
probable, la marche du navire, font le sujet ordiconversations. Dans la journée, tandis que les
officiers qui ont été de quart pendant la nuit font la sieste
et que le docteur du bord joue de la flûte dans sa cabine,
on
organise un whist au carré. »
Le temps
naire de
nos
*
*
*
à voir, de temps à autre, et comme cela se
vraisemblablement
poursuivra
jusqu'à la fin de Tahiti, des
marins, amoureux des îles, qui s'y feront affectés dans l'Admi¬
nistration ou y prendront une retraite anticipée.
Par exemple le Lieutenant de Vaisseau MASSERON qui com¬
mandait la goélette le « TARAVAO » en Août 1885 et se
On
fit
continue
nommer
dant
deux
administrateur des Tuamotu où il séjournera pen¬
ans,
visitant de nombreuses îles qui depuis long-
Société des
Études
Océaniennes
�208
temps n'avaient pas vu de représenta it du Gouvernement
français et recueillant des renseignements hydrographiques.
Se montrera, disent ses notes : « juge conciliant et un admi¬
nistrateur uniquement soucieux d'améliorer la situation ma¬
des
térielle
habitants
de
l'archipel, s'attachant particulière¬
Conseils de districts, sur la manière de
à instruire les
ment
juger les contestations des terres, sources de tant de difficul¬
tés. Une de ses dernières notes porte : « Il est regrettable
de voir
un
officier de cette valeur enterré
goélette.
une
Paumotu
aux
A la suite d'une insolation, MASSERON donne
d'aliénation mentale, et est conduit à l'hôpital
où il meurt le 2 Février 1888.
*
Nous arrivons
En
«
1901,
sur
DURANCE
»
au
*
début du 20e siècle.
la rade de Papeete, à bord de l'aviso colonial
trouvaient deux marins du même âge,
se
*
*
l'Enseigne de
Marine Victor
*
»,
dit l'Amiral DECOUX dans ses souve¬
fut bientôt conquis au-delà de toute mesure, par la
MORILLOT
nirs,
«
des signes
de Papeete
*
liés par une amitié commune pour Tahiti :
Vaisseau Octave MOR1LLOT et le Médecin de
SEGALEN.
«
sur
»
«
perfide ambiance de Tahiti.
Dès
retour
son
demande
Tahiti.
et
Le
en
»
France, à la fin de 1904, MORILLOT
obtient un congé sans solde pour revenir à
Département n'ayant pas voulu renouveler son
congé, MORILLOT démissionnera en 1906.
Il restera à. Tahaa : « île préférée entre toutes, île bénie
où j'étais seul, sans Européen gêneur, entouré d'indigènes,
en pleine forêt,
de la mer aux crêtes, seul avec mes livres,
mes
pinceaux, mes chiens et une compagne aux longs che«
«
«
sa
raison
reprit du service de 1914 à 1917, et
époque, vécut aux Iles Sous-le-Vent.
depuis
«
veux...
»
«
d'être
»...
Il sent que « sa
vie
commence
à avoir
MORILLOT
cette
Il mourut le 27 Avril
1931 à Uturoa (Raiatea).
ses deux compagnes Tahitienncs,
Octave MORILLOT eut de
plusieurs enfants dont, en 1917 un fils Roland qui fit ses
en France et revint ensuite
actuellement...
études
*
Société des
*
Études
en
Océanie où il
*
Océaniennes
se
trouve
�209
Victor SEGALEN fut nommé Médecin à bord de la « DU¬
RANCE » en sortant de l'Ecole de Médecine navale et arriva en
1903 à Papeete qu'il qualifie : « Un joli Eden, à condition de
« s'accomoder aux
joies du pays, et de ne pas exiger d'impossi«
bles
beautés
défuntes
et
».
Il assistera à
Papeete le 2 Septembre 1903 à la vente des
objets transportable® de la Succession GAUGUIN (GAUGUIN
à Atuona
mourut
Marquises quatre mois auparavant),
et fera l'acquisition de plusieurs toiles dont le célèbre « Villa¬
ge breton sous la neige ».
SEGALEN quittera Tahiti le 1er Septembre 1904 et fera
paraître en 1907, sous le pseudonyme de Max ANELY son
—
célèbre
roman
SEGALEN
Les
«
Immémoriaux
s'illustrera dans
quatre voyages en
rapportera d'importantes contributions artis¬
littéraires et mourut le 21 Mai 1919 à HUEL-
Chine,
tiques
ou
GQAT
(Finistère).
d'où
il
*
Au
».
la suite par
*
*
début de
la guerre de 1914 se place l'épisode de la
Papeete par le Lieutenant de Vaisseau DESTREMEAU, Commandant « LA ZELEE » contre les deux croiseurs
défense
de
allemands « SHARNHORST
miral VON SPEE.
Cette
mais
affaire
je tenais à
tenant de
a
été
vous
racontée
dans
GNEISENAU
de
»
multiples
de
l'A¬
ouvrages,
Vaisseau Maxime DESTREMEAU.
Après la première
»,
«
remettre en mémoire le nom du Lieu¬
X
BARAN
et
»
guerre
CASSIOPEE
«
%
*
mondiale, les vieux avisos « ALDE« BELLATRIX »...
et les nou¬
»,
CHARNER », « SAVORGNAN DE
« AMIRAL
RIGAULT
DE
GENOUILLY »... sillonnent pa¬
»,
cifiquement les Mers du Sud.
En 1929, le passage du « TOURVILLE » commandé par le
Capitaine de Vaisseau ABRIAL fait date dans l'histoire de Ta¬
hiti. C'est la première fois que les Tahitiens virent un hydra¬
vion français
(l'hydravion du « TOURVILLE ») voler audessus des archipels.
veaux
avisos
BRAZZA
De
«
1931 à 1934,-— Période
qui m'est chère, puisque je m'y
trouvais, la Marine rétablissait le Commandant de la Marine
à Papeete, (ce poste avait été supprimé depuis le début du
siècle) et son premier titulaire était le Lieutenant de Vaisseau
Société des
Études
Océaniennes
�210
IIOURCADE, commandant la goélette «
ZELEE
»
dont j'étais
le second.
*
*
*
En 1936 la Marine créa une
escadrille de C.A.M.S./55 dont le
base
aéronavale avec une
premier commandant fut le
Capitaine de Corvette Robert JEANPIERRE DUPETITTHOUARS, descendant de l'Amiral du même nom qui instaura,
comme nous l'avons vu en 1838, le protectorat sur Tahiti.
^
*
*
Pendant la guerre 1939 — 1945, les remous provoqués en
Septembre 1940 par le ralliement de Tahiti à la France libre,
agitèrent pour un temps ces îles heureuses.
De nombreux marins réservistes ou volontaires reprirent du
service en particulier sur le « CAP DES PALMES »,
le
TRIOMPHANT » et le « CHEVREUIL ». Rendons hommage
à la mémoire du Lieutenant de Vaisseau Jean GILBERT qui
trouva la mort en Juin 1942 dans un accident d'avion.
«
qui avait fait un premier séjour à Tahiti en
pilote de l'hydravion embarqué sur l'aviso
AMIRAL CHARNER » avait démissionné en 1936 pour s'ins¬
GILBERT
1934,
«
comme
taller à Tahiti.
volontaire à 17 ans
Jacques DROLLET
à l'Assemblée Terri¬
toriale, est un des doctrinaires et leaders du plus important
parti politique actuel de Tahiti.
Mentionnons aussi Jacques DROLLET,
les Forces navales françaises libres.
devenu ensuite instituteur, puis conseiller
dans
*
*
*
terminer cette longue énumération de marins à
savez sans doute que votre Commandant, le
Capitaine de Vaisseau STORELLI fit campagne dans le Paci¬
fique comme Second du « DUMONT D'URVILLE » en 1947,
mais vous ne savez sans doute pas qu'il avait, à cette époque,
sous ses ordres, le quartier maître Frantz VANIZETTE, ancien
Président de l'Assemblée Territoriale et homme politique actuel.
Et
pour
Tahiti,
vous
*
*
*
Un dernier chiffre vous montrera l'importance actuelle dans
Territoire des Marins Français : Le nombre des membres
de l'Amicale des Anciens marins et marins anciens combattants
le
Tahiti et de la
1962 à 320.
de
Polynésie Française, s'élevait le 28 Juillet
C.F.
Société des
(R)
Études
Pierre JOURDAIN.
Océaniennes
�tapioi
le
par
Emile Teriieroo HIRO
trouve à Uturoa. La légende suivante
le nommé TARAUPOO de Vaitoare, à
qui je demandai l'origine et le sens de ce nom.
Le mont TAPIOI
m'a
été
Il
y
racontée
se
par
longtemps, très longtemps, vivait une belle femme
a
de HAAMANA. Elle avait perdu son père et sa mère.
Comme elle était seule, elle adopta un petit garçon qu'elle
aimait comme un frère. Il se nommait HEREHIA (bieu-aimé).
Un jour, un homme vint à passer, vit les beaux yeux de
du
nom
Haamana, et la prit pour femme. Il se nommait
TAPI (attra¬
obtenir). Bien des lunes après, le ménage marchait
à merveille, mais (il y a toujours un mais) comme Haamana
avait beaucoup plus d'affection pour son fils Herehia, Tapi fut
jaloux de celui-ci et voulut le tuer. Mais, comment le tuer
sans que sa
femme s'en doùte ? Il chercha et, peu de temps
après il trouva un moyen. Le voici : Il construisit une ca¬
bane. Ensuite il alla chercher plusieurs régimes de bananes,
les mit à l'intérieur pour les faire mûrir. Lorsque tous ces
régimes furent suspendus sur les traverses, il ferma la cabane,
y mettant le Tapu à la porte. Quelques jours plus tard les
bananes commencèrent à mûrir, leur parfum embauma toute
la cabane et se répandit dans tout le quartier. Ce qui attira
le petit Herehia. Celui-ci chercha d'où venait l'odeur ou
plutôt l'endroit où se trouvaient les bananes mûres. Ce ne
fut pas difficile puisque la cabane, était à quelques dizaines
de pas de leur habitation. Il alla donc devant la porte, et
per
ou
mit
se
la
à
tirer
de
toutes
ses
forces.
Celle-ci
céda,
car
bien solide. Une fois la porte ouverte, il
entra. Que vit-il V de belles bananes délicieuses d'un jaune
tacheté. Quelle joie ! Il en cueillit et en mangea tant qu'il put.
elle
n'était
temps, Tapi se cachait derrière un arbre guettait
petit et s'approcha de la cabane pour regarder à travers
bambous ce qui se passait à l'intérieur. Au moment propice
Fendant
le
les
pas
ce
Société des
Études
Océaniennes
�212
il y entra, prit
avec une corde.
Le soir,
l'enfant, le tua et le suspendit tout en haut
Haamana s'aperçut de l'absence de son fils adoptif
l'appela, le chercha partout, demanda aux voi¬
Herehia. Elle
le petit garçon. Ils lui répon¬
dans la journée.
Elle le chercha encore longtemps. Pendant ce temps Tapi
fit la sourde oreille. Lorsque sa femme lui demandait des
nouvelles du petit, il lui répondait : Est-ce mon affaire de le
surveiller, c'est à toi à faire attention à ton bien-aimé, (car
il était très jaloux de Herehia à cause de la grande tendresse
que Haamana lui prodiguait).
Enfin elle eut l'idée d'aller voir dans la cabane où étaient
enfermés les régimes de bananes. Elle y entra avec an
flambeau, regarda partout, et que vit-elle accroché tout en
haut ? son petit Herehia pendu à l'une des traverses. Quelle
horreur ! elle grimpa pour le détacher, et le déposa sur le
sol. Puis elle le prit dans ses bras et pleura : « Mon fils
bien-aimé ! Mes entraillent bouillonnent de douleur ! O mon
Herehia, tu seras vengé ! » Elle tressa un panier en feuilles
de cocotier (ha'ape'e) et mit le corps de son fils à l'intérieur.
Dès la pointe du jour, elle chargea le précieux fardeau sur
son
dos et fit le tour de l'île de Raiatea, à pied, en criant
sa douleur et sa haine pour Tapi.
Alors que Haamana parcourait l'île, Tapi débordait de
joie. Il chargea ses amis d'arracher du « Kava » pour préparer
leur boisson favorite à l'occasion de cet événement. Les
jeunes filles se mirent à mâcher les racines en rejetant
le jus dans un grand « umete »
La boisson ainsi préparée
Tapi se mit à boire avec ses amis.
Le soir, Haamana arriva, déposa le corps de son fils
adoptif dans une grotte. Elle vit Tapi et ses amis couchés
par terre enivrés de « Kava ». Elle appela tous ses gens et
leur dit : « Mes amis, préparez un grand four (ahi maa) ».
Tous se précipitèrent pour prendre des pierres et du bois
destinés à cet effet, ainsi que les feuilles de cocotier et de
bananier servant à couvrir le four. Quand le four fut ter¬
miné, les gens lui demandèrent où se trouvait le cochon
destiné pour ce festin. « Ne vous en faites pas. Il est quelque
part par là. » Ils se demandaient si elle n'avait pas perdu
la tête. Une heure plus tard lorsque le four fut bien chaud,
ils se présentèrent à nouveau devant elle : « Belle Haamana,
nous voulons voir le
cochon pour pouvoir le tuer car le four
sins s'ils n'avaient pas
dirent
aperçu
l'avaient
pas vu
Société des
Études
qu'ils
ne
Océaniennes
�213
est
prêt.
»
rere-a-fara
Haamana se leva et dit : « Gens d'Uturoa, -i-teaplatissez le four, je vais vous montrer le cochon,
approchez ! »
Ils s'approchèrent d'elle. Haamana se leva et se dirigea vers
l'endroit où Tapi était couché. Elle dit à ses hommes. ,« Voici le
cochon dont je vous parlais, prenez-le », (prendre ou attra¬
per = Tapi). Us le prirent. « Mettez-le dans le four! » Les
gens le mirent dans le four. Haamana cria : « Retournezle bien dans tous les sens ! » Ils le retournèrent dans tous
les sens sur les pierres chaudes, (retourner ou remuer = oi).
Ce cjui forma le nom TAPI-OI : c'est-à-dire ATTRAPER —
RETOURNER.
couvrir
Pour
terre
en
ce
four, les gens de Haamana prirent de la
alentours du four à VARIPAO (Vari =
creusant aux
ou
boue, ' Pao = creuser). Aujourd'hui cette terre s'ap¬
pelle à tort VAIPAO et appartient à Monsieur Marcel IIART,
terre
maire actuel
Et,
à
d'Uturoa.
cause
de la grande chaleur du four,
la terre qui
four commença à fondre et coula sur les bois.
D'où le nom de VARI-TAHE (Roue ou terre qui coule) qui
a
aussi subi une transformation : VAITAHE. Cet endroit
couvrait
le
appartient à Monsieur
Boubée.
Emile Teriieroo Hiro.
Uturoa.
Société des
Études
Océaniennes
�/)
propos
d'un ouxfncu^e sun,
par
^Yle'eiia
Pierre VERIN
Jacques TALRICH, Mon chien, mon île et moi, 187 p.,
Bibliothèque de la jeunesse, Hachette, Paris, 1962.
Ce livre paraît dans une collection pour la jeunesse et l'on
doit être reconnaissant à
Jacques Talrich de n'avoir pas
essayé de faire de
sa
modeste aventure
du Sud à succès ; avec sagesse
de son séjour dans une île à un
que
un
roman
des
mers
il a réservé le compte-rendu
public adolescent et enfantin
le sujet intéressera.
Les faits relatés ont été oubliés depuis longtemps et si
en France ils avaient
pendant un mois tenu certains auditeurs
de la radio en haleine, ils n'obtinrent en Polynésie
Française
qu'un minime succès de curiosité. A la suite d'un concours
radiophonique Jacques Talrich fut sélectionné pour rester
solitaire pendant un mois dans une île du Pacifique. Me'etia
(Mehetia), alors inoccupée fut choisie et après le débarquement
du
Robinson les auditeurs de Radio-Tahiti et de la Radio¬
diffusion française eurent droit à ce genre de précisions que
M. Claude Lévi-Strauss dans sa critique des
récits « d'explo¬
ration » énumère comme suit : « détail des caisses emportées,
méfaits du petit chien du bord et mêlées aux anecdotes des
bribes d'informations délavées, traînant depuis un siècle dans
tous
les manuels...
(Tristes Tropiques, X. Pion, 1955 p. 6).
véritable réserve zoologique et végétale,
que nous connaissons pour y avoir séjourné après l'auteur,
les arbres à pain portaient une multitude de fruits jamais
cueillis, les orangers subsistent en peuplements encore abon¬
dants, les porcelets sauvages se laissent prendre à la course
et les troupeaux de chèvres sauvages accourent
lorsqu'on leur
jette des branches de miro. Hélas, Talrich a cru bon de faire
des hécatombes de verrats avec son fusil à
répétition lorsqu'il
voulait se procurer une côtelette et nous nous rappelons la
puanteur que dégageaient les cadavres multiples des bêtes
Dans
cette
»
île,
Société des
Études
Océaniennes
�215
immolées
des pages
action
ou
le Robinson chasseur (voir aussi les gravures
123, 130, 134, 161, 164, 176 qui le représentent en
sur le point d'y passer).
par
Certains passages ne manquent
fait preuve d'un réel talent
teur
long des falaises de l'île, sa
le
son
avec
ascension du cratère ;
les éboulis volcaniques
il
pourtant pas d'intérêt ; l'au¬
lorsqu'il décrit ses excursions
visite des grottes marines et
de dévaler la pente
trouve amplement récom¬
manque
mais
se
pensé par le spectacle grandiose de l'intérieur du cratère. En
somme, chaque f ois que Talrich se départit de ses instincts
de mettre à mal un paradis animal inoffensif et se laisse
émouvoir par la beauté des sites, on prend plaisir à suivre ses
promenades dans cet ilôt si peu connu de la Polynésie (situé
à 100 km de Tahiti et non pas à 250 km comme il est in¬
diqué). Me'etia, on le sait, contient des ruines fort intéres¬
santes, qu'on ne peut manquer d'apercevoir dans un territoire
aussi exigu. Peut-être, est-ce trop demander, et s'il n'en est
pas fait mention c'est tout simplement parce qu'il s'agit là
d'une affaire d'archéologue...
qui peut surprendre, ce n'est pas le fait qu'un Parisien
un mois dans une île hospitalière ait présenté ses
exploits » comme une découverte original à l'intention d'un
public de radio dont la naïveté n'a d'égal que l'ignorance,
ou que Me'etia
soit devenu pour l'auteur « Mon île » comme
d'autres ont dit « Ma Polynésie », c'est que l'on ait hissé
l'affaire au rang d'un événement national ou international.
Des sommes importantes ont été investies dans cette entreprise
de mystification du public et l'expérience a semblé si bien
payer qu'on a réédité la robinsonnade un peu plus tard
Ce
échoué
«
pour
saturer les programmes
radiophoniques du compte-rendu
démangeaisons des moustiques et de la généro¬
sité des poules sauvages pondeuses.
Il est pourtant aisé de dessiller les yeux et de ramener
les faits à leur juste réalité en se contentant de mentionner
l'exploit, véritable cette fois, de Timi Kekela qui séjourna
seul plusieurs années consécutives à Me'etia ; de même M.
Krainer élut longtemps seul ou à peu près seul l'île pour
séjour et aujourd'hui M. Terrie y vit coupé de tout avec deux
membres de sa famille. Eux n'ont jamais eu de poste émetteur
quotidiennement à leur disposition et ils auraient pu être fata¬
lement victimes d'une affection, bénigne en d'autres lieux.
Ce sont d'ailleurs les cases de ses prédécesseurs que le
Robinson a utilisé et non pas la cabane de fantaisie édifiée
détaillé des
Société des
Études
Océaniennes
�216
à
ne
la
des journalistes venus le chercher, cabane qui
correspond nullement à l'armature solide reproduite sur
page 118 du livre.
l'intention
La
survie dans
un
milieu isolé et difficile
aux
conditions
en dépit de la poésie permanente qu'offre
la ramure des cocoteraies et les lagons multicolores constitue
un lot commun et courant pour les insulaires des Tuamotu et
ceux qui vivent au milieu d'eux. Les trésors d'adresse et d'in¬
géniosité que déploient les habitants de ces îles lointaines
demeurent à peu près inconnus du public d'au-delà des mers
aveuglé par les « documents » de ces « explorateurs » qui,
et là nous faisons
encore
appel aux mots de Lévi-Strauss,
transmutent miraculeusement ces platitudes et ces banalités
en révélations, « pour la seule raison qu'au lieu de les démas¬
quer sur place, leur auteur les aura sanctifiées par un parcours
de
20000 kilomètres... »
Emory dans son petit ouvrage
South seas Lore », destiné aux troupes américaines du Paci¬
fique, a. il y a vingt ans, révélé quelques-uns des « trucs »
innés de cette connaissance pratique qui procède d'une adap¬
tation naturelle remarquable et plus récemment Bengt Danielson dans son plaisant récit pour enfant « Villervalle dans
les Mers du Sud » évoqie agréablement comment on se fait
Polynésien. C'est dans ce sens que les reportages doivent persé¬
vérer plutôt que dans la relation de robinsonnades inutiles
à la fois désadaptées par rapport aux lieux où elles se
situent et aux temps dans lesquels nous vivons.
inhospitalières
«
Société des
Études
Océaniennes
�NOTE SUR UN CAS D'EMPOISONNEMENT
PAR POISSONS TOXIQUES
par
le D' Louis BEGON
capitaine Cook, entre autres descriptions remarquables,
laissé celle d'empoisonnement par poissons toxiques,
survenue
chez lui-même et quelques membres de son entou¬
rage, laquelle description, à notre connaissance étant la pre¬
mière que l'on trouve mentionnée d'une façon aussi précise.
Voici ce qu'il écrivit de cette journée du 7 Septembre 1774
alors qu'au cours de son deuxième voyage il se trouvait
dans la région de BALADE sur la côte Nord Ouest de la
Le
nous
a
Nouvelle-Calédonie
:
Septembre 1774.— Dans l'après-midi, je fis une excur¬
long de la côte en compagnie de Monsieur Wales. Nous
fîmes des observations sur les choses que nous vîmes, et de
plus nous apprîmes le nom de plusieurs endroits que je crus
alors d'être des îles : mais en complétant mes renseignements,
je trouvais que c'étaient des districts de la même terre.
Cette après-midi, un des indigènes ayant harponné un poisson,
mou
secrétaire l'acheta et me l'envoya après mon retour.
Il était d'uue nouvelle espèce, un peu comme un poisson-soleil,
avec
une
grosse tête longue et hideuse. Ne nous doutant pas
qu'il pouvait nous empoisonner, nous donnâmes l'ordre de
l'apprêter pour le souper. Mais par bonheur il fallut si long¬
temps pour le dessiner et le décrire, qu'il n'était plus temps
de le faire cuire, de sorte qu'on n'apprêtât que le foie et
les rognons auxquels Monsieur FORSTER et moi goûtâmes tout
juste. Vers 3 heures du matin nous nous trouvâmes atteints
d'une extraordinaire faiblesse, et d'un engourdissement de
«
7
sion le
tous
les membres.
presque perdu le sentiment du toucher, et je ne
pouvais distinguer entre ceux que j'avais la force de soule¬
ver, les corps lourds des légers. Un quart d'eau et une plume
avaient le même poids pour ma main. Nous prîmes tous les
J'avais
Société des
Études
Océaniennes
�218
deux de l'émétique et après cela nous fîmes une suée qui nous
apporta beaucoup de soulagement. Le matin un dies cochons
qui avait mangé les entrailles fut trouvé mort. Quand les
indigènes virent le poisson suspendu, ils nous firent entendre
aussitôt que c'était une nourriture malsaine, et témoignèrent
à son égard la plus grande horreur, bien qu'aucun d'eux
n'en eût rien manifesté au moment où le poisson était à vendre,
ni même après qu'il eût été acheté. »
Société des
Études
Océaniennes
�Liste des Membres de la Société
d'Études Océaniennes
1er Mars 1963
au
Membres d'honneur.
Président de la
MM- Le
Le Ministre
Le
Gouverneur
Le
Président
Le
République.
France d'Outre-Mer.
la
de
de
de
la
Polynésie française.
l'Assemblée
Territoriale.
Député de la Polynésie Française.
la Polynésie Française.
Conseiller Economique de la Polynésie Française.
Le Sénateur de
Le
Le Président de la Commission Permanente de
*
*
*
bienfaiteurs et à vie résidant en France et
à l'étranger
Membres
Révérend
l'Assem¬
Territoriale.
blée
Père
Sœur
Allais
Anne-Marie
du
Saint
Sacrement
Monsieur E. Antoine
Commandant Aycoberry
Docteur M. Bertrac
Mademoiselle G. Borne t
Monsieur J. Brasart
Monsieur
Monsieur
Madame
Monsieur
Monsieur
Monsieur
Monsieur
J.
R.
Bretey
Bourgeois
Calamy-Rougier
Y. Cerbelaud
Crocombe
Dumas
R. Farina
Monsieur R. Fleury
Monsieur G. Forissier
Monsieur J.A. Guilhermet
Société des
Monsieur R. Auzelle
Monsieur L. Brauquier
Monsieur Bocat
Monsieur P. Brandicourt
Monsieur F. Bredin
Brenot
Monsieur
Commandant Burnand
Monsieur A. Cabouret
Commandant de Chazeaux
Monsieur J. Délégué
Monsieur P. Ehrhardt
Monsieur B. Finnev
Commandant Gauthier
Monsieur L.R. Gratama
Monsieur
Études
Gros
Océaniennes
�220
Monsieur
Hue
Monsieur
Monsieur L. Jore
Commandant Jutteaud
Hibon
Monsieur C. Izrastsoff
Commandant Jouslin
Monsieur B. Krœpelien
Commandant Ph. Lanes
Monsieur A Lantieri
Monsieur J.G. Leah}'
Monsieur M.D. Levy
Monsieur E.H. Maude
Monsieur P. Mathivet
Monsieur
Mitchouchoukine
Docteur D.L. Oliver
Monsieur R. Petitbon
Monsieur M. Reboul
Monsieur J. Rouch
Monsieur L. Soehren
Monsieur C. Quintana
Madame Thomas
Monsieur L. Vaissière
Monsieur
Vienne
Commandant Lamour
Moi; sieur J. Langlet
Madame L. Leeson
Monsieur M. Lenormand
Docteur J.M. Lorrain
Madame MC Connaughey
Monsieur
Meunier
Madame Nay
Madame Oilier
Monsieur F. Poncelet
Monsieur PH. Rey-Lescure
Monsieur J. Savean
Commandant Storelli
Monsieur A. Theisen
Madame Urban
Monsieur F. Vallaux
Monsieur W. Wolff
Membres à vie résidant
Monsieur E. Adams
Monsieur
Arbelot
Mademoiselle M. Ram bridge
Monsieur A. Bambridge (Fils)
Monsieur G. Bailly
Madame N. Boeg
Monsieur H. Bouvier
Mademoiselle J. Bredin
Docteur Cassiau
Madame C. Deflesselle
Monsieur J. De Jouffroy
Monsieur A. Drollet
Monsieur E. E ti l âgé
Monsieur R. Fraser
Monsieur
Fouques
Docteur Genin
Monsieur Ch. Halligan
en
Monsieur A. Agniéray
Madame A. Bambridge
Monsieur A. Bambridge
Monsieur R. Bambridge
Docteur Bellier
Monsieur P. Boixière
Madame H. Bredin-Tanguv
Madame B. Jaunez
Monsieur B. Jaunez
Monsieur R. Juventin
Société des
Polynésie jrançaise.
Monsieur W. Bredin
Monsieur
Chang Sing
Monsieur G. Deflesselle
Monsieur P. Doucet
Madame Dubouch
Monsieur J. Farhnam
Monsieur F. Fay
Monsieur
Fourcade
Monsieur M. Gros
Madame H. Jacquier
Monsieur H. jacquier
Monsieur
Jurdes
Commandant P. Jourdain
Études
Océaniennes
�221
Mademoiselle M. Kellum
Mademoiselle A. Lagarde
Mademoiselle J. Laguesse
Monsieur
Kellum
Monsieur F. Lagarde
Monsieur
Le Gaill
Monsieur R. Lehartel
Maître Lejeune
Monsieur E. Lequerré
Monsieur Y. Malardé
Docteur Massai
Monsieur J. Millaud
Monsieur J. Onof
Monsieur G. Peaueellier
Madame A. Petitjean
Monsieur F. Richmond
Rosenthal
Monsieur
Monsieur Reboul-Salze
Monsieur Le délégué S.I.T.O.
Monsieur E. Sandford
Monsieur R. Teissier
Monsieur
Vaschalde
Monsieur
Valenta
Docteur Wurfel
Monseigneur P. Mazé
Monsieur D. Millaud
Mademoiselle A. Natua
Monsieur R. Pailloux
Madame P. Peaueellier
Monsieur P. Peaueellier
Monsieur W Robinson
Madame Reboul-Salze
Docteur Rollin
Monsieur R. Sue
Monsieur P. Teauna
Monsieur R. Varini
Monsieur R. Varady
Docteur Voisin
Membres
Monsieur
Monsieur
Monsieur
Monsieur
nésie
de
droit.
Général du Gouvernement
le Maire de Papeete
le Commandant de la Marine
le Commandant des Troupes Terrestres de
le Secrétaire
la Poly¬
française
Monsieur le Directeur de l'Office du Tourisme
Monsieur le Chef du Service de l'Enseignement
Madame la Directrice de l'Ecole des Sœurs de Saint
de
Joseph
Cluny
Madame la Directrice de l'Ecole Protestante de Jeunes Filles
Monsieur le Directeur de l'Ecole des Frères de Ploërmel
Monsieur le Directeur de l'Ecole Protestante française de
Garçons
Monsieur le Proviseur du
Membres
résidant
Mademoiselle E. Ahnne
Monsieur
Collié
Madame R. Decœur
Société des
Lycée Paul Gauguin
en
France et à l'étranger.
Monsieur P. Ahnne
Monsieur R. Colomines
Monsieur J. Guiart
Études
Océaniennes
�222
Monsieur M. Hamilton
Monsieur M. Hérisson
Monsieur R. Loiseau
Madame A. Macbenaud
Monsieur G. Motion
Monsieur
Nicolle
Monsieur L. Petitjean
Monsieur F. Peltier
Monsieur R. Du Rietz
Monsieur G. Vacher
Monsieur J. Hamell
Monsieur 0. Harrassouitz
Monsieur A. Lafond
Librairie Cox.
Monsieur G. Martin
Monsieur M. Nijhoff
Monsieur
Monsieur
Monsieur
Monsieur
E.
R.
S.
P.
Oiivier
Pearson
Smith
Travis
Membres
résidant
Polynésie française.
Monsieur F. Ahnne
Mademoiselle H. Auffray
Madame W. Ahnne
Mademoiselle Y. Allain
Monsieur
Antognini
Monsieur F. Blanchard
Docteur
Docteur Balmann de
Bégon
Monsieur A. Bonno
Monsieur A. Blouin
Monsieur J. Bourne
Madame L. Chave
Maître Cochin
Monsieur J. Gov an
Monsieur H. Demay
Monsieur
Driond
Commandant Echinard
Monsieur J. Ferrand
Madame M. Frogier
Monsieur H. Gallois
Monsieur R. Gauze
Monsieur G. Guyot
Madame R. Hervé
Monsieur F. Hintzé
Monsieur H. Hoppeustedl
Docteur Huck
Madame Huet
Monsieur A. Japy
Monsieur P. Jakubasch
Monsieur A. Juvin
Monsieur M. Krainer
Monsieur S. Krauser
Monsieur J.J. Laurent
Monsieur J. Lo
Monsieur G. Kung
Monsieur P. Lenoble
Société des
Monsieur L. Beuchet
Monsieur L. Brault
Monsieur
Bourligueux
Madame A. Bourne
Monsieur C. Chabert
Monsieur X. Chevalier
Monsieur
Collet
Monsieur
Damery
Amiral D. de Saint Front
Madame T. Drollet
Monsieur
Espinasse
Madame H. Frogier
Monsieur Ch. Frogier
Monsieur W. Grand
Monsieur
Girardon
Mademoiselle 0. Haereraaroa
Monsieur R. Hervé
Monsieur E. Hiro
Madame C. Iloppenstedt
Mademoiselle M. Ilugon
Monsieur M. Iorss
Madame A. Jacquemin
Mademoiselle L. Juventin
Monsieur R. Klima
Études
Océaniennes
�223
Monsieur L. Le Bihan
Monsieur
Lenormand
Madame Liauzun
Monsieur L. Lussaii
Monsieur
Malinowski
Mademoiselle S- Martin
Monsieur R. Meunier
Madame M. Noble
Monsieur M. Panoff
Monsieur
Palacios
Monsieur
Pierson
Monsieur L. Raoul x
Monsieur G. Reid
Monsieur L. Richerd
Madame Roche
Monsieur
Spas
Monsieur
Sin Kung Po
Monsieur R. Solari
Monsieur N. Spitz
Madame A. Swenson
Monsieur N. Taea
Monsieur T. Temarii
Monsieur L. Tere
Madame P. Viénot
M on sieur
Wilmet
Monsieur
Werner-Winckler
Membres
de
Monsieur B. Lehartel
Monsieur Le Piniec
Liauzun
Monsieur
Monsieur J. Maclet
Monsieur
Marcillae
Mademoiselle Z. Mazoyer
Monsieur R. Millaud
Monsieur P. Ottino
Monsieur G. Pambrun
Monsieur
Pasquier
Monsieur A. Poroi
Monsieur Y, Raoulx
Monsieur R. Rose
Monsieur
Romero
Monsieur L. Rousseau
Monsieur H. Simonet
Monsieur
Smolin
Monsieur J. Solari
Monsieur C. Schoenburg
Madame A. Sun
Madame E. Tambrun
Monsieur H. Temauri
Madame P. Tinseau
Madame
Vray
Madame
Winkelstroeter
Monsieur PI. Walder
propagande.
Père Alphonse Coquin
Père Daniel Egran
Père Edouard Esquenet
Père Victor Vallons
Père Jean Morvan
Monsieur le Pasteur Mihimana
Révérend
Révérend
Révérend
Révérend
Révérend
Membres
Docteur Danielsson
Docteur
Docteur
Emory K.
Handy ESC
Docteur Petterson
Société des
correspondants.
Docteur
Dowling J.
Docteur Gifford
Docteur llott J.M.A.
Monsieur
Études
Newbury Colin
Océaniennes
�224
Révérend
Père
Révérend Père Pinchon
Patrick
O'Reilly
Commandant Rouch
Ramsden E.
Monsieur
*
Sociétés
Académie
et
*
*
bibliothèques correspondantes.
Malgache Palais de la Reine, Tananarive Ma¬
dagascar
Turnbull Library Wellington New-Zeland
Geographical Society New-York U.S.A.
American Museum of Natural History New-York U.S.A.
Auckland Institute, New-Zeland
Archives-Bibliothèque du Ministère de la France d'OutreMer, Paris FR.
Australian National University. Camberra
Australian Museum, Sydney
Bernice Pauahi Bishop Museum, Honolulu, Hawaii
Alexander
American
Bib Ke Instituta, Moscou U.R.S.S.
Bibliothèque de l'Université de Bordeaux, France.
Bibliothèque Nationale de Paris, France
Bibliothèque du Museum d'Histoire Naturelle, Paris, France
British Museum, Londres, Angleterre
Bibliothèque Universitaire de Tananarive, Madagascar
California Academy of Sciences, San Francisco, U.S.A.
Commission du Pacific Sud, Nouméa, Nouvelle-Calédonie
Centre National de la Recherche Scientifique, Paris, France
Dominion Museum, Wellington, New-Zeland
Ecole Française d'Extrême-Orient, Paris, France
Ethnological Survey, Manila Philippine Islands
Encyclopédie Coloniale et Maritime, Paris, 6e, France
French Press and Information Service, New-York, U.S.A.
Faculdad de Filosofia, Buenos Aires, Argentine
Geographical Society of New South Wales, Sydney, Australia
Hocken Library, Dunedin, New-Zeland
Institut de Recherches Scientifiques en Océanie, NouvelleCalédonie
Instituto
bie
Ethnologico
y
de Arquologia. République de Colom¬
Instituto Cubano de Investigaciones, Habana Cuba
Institut des Pêches Maritimes du Maroc, Casablanca
Institut Français d'Afrique Noire, Dakar, A.O.F.
de Recherches Historiques Saigon, Viet-Nam
Koninklijk Bataviaasch Genootschap van Kunsten en Wetenschappen, Java
Institut
Société des
Études
Océaniennes
�225
Koninklijk Institut, La Haye Hollande
Lembage Kebudajaan, Indonesia
Marine Biological Library, Massa. U.S.A.
Marinbiologisk Laboratium, Danemark
Musée d'Ethnographie de Genève, Suisse
Museum fur Lander und Volkerkunde, Stuttgart, Allemagne
Museo Preistorico Etuografico, Rome, Italie
Musée Océanographique (Bibliothèque) Monaco
National Library, Canberra Australie
National History Museum, Califorie, U.S.A.
National Museum Library, Washington, U.S.A.
New-York Public Library, New-York, U.S.A.
New-Zeland Geographical Society, Otago, Dunedin
Peabodv Museum of Archaeology and Ethnology, Cambridge
USA
I'eabodj Museum of Salem, Massa. USA
Public Library of New South Wales, Sydney, Australia
Polynesian Society Wellington, New-Zeland
Queensland Museum, Australia
Royal Anthropological Institute, Londres, Angleterre
Royal Geographical Society
Adelaide, South Australia
Royal Geographical Society, Londres, Angleterre
Royal Colonial Institute, Londres, Angleterre
Royal Society of New-Zeland, Wellington, New-Zeland
Science Library, Londres, Angleterre
Scientific Library, Manila Philippines
Service
d'Information du
Ministère
de la France d'Outre-
Mer, Paris, France
Société
de
Géographie, Paris France
Société d'Editions
Extérieures et Coloniales, Paris France
Indochinoises, Saïgon Viet-Nam
Mélanésiennes, Nouméa Nouvelle-Calé¬
Société
des
Etudes
Société
des
Etudes
des
Océanistes, Paris France
donie
Société
Société Zoologique de France, Paris
Smithsonian Institution Washington
Station
Société
Société
Société
France
USA
Océanographique de Salammbô, Tunisie
des Missions Evangéliques, Paris France
des Etudes Indochinoises, Saïgon
des Sciences Historiques et Philologiques de la R.P.R..
Roumanie
University of California Library, Los Angeles USA
University of Hawaii, Honolulu
University of California Library, Berkeley USA
Société des Etudes Océaniennes
�226
University of Pittsburgh, Pennsylvania, USA
Vanderbilt Marine Museum.
New-York USA
Washington University, USA
V
V
V
Bibliothèques locales.
Bibliothèque
Bibliothèque
Bibliothèque
Bibliothèque
Bibliothèque
Municipale
de la Chambre de Commerce
de la Chambre d'Agriculture
du Syndicat d'Initiative et du Tourisme
de l'Assemblée Territoriale
*
*
*
Membres à vie.
South
Pacific
Commission,
*
Membres
Sydney Australia
*
*
titulaires.
Editorial
Grijalbo S.A. Mexico
Beijing Waiwen Shudian, Peking Chine
Buch-Und Zeitschriften-Union Franckfurt, Main Hamburg
Filial Biblioteki Akademii Nauk SSSR Moscou URSS
Library Cox Bruxelles Belgique
Library Center Chicago 111. USA
University of Auckland, New-Zeland.
University of Washington Library Washington USA
University of Canterbury Christchurch New-Zeland
Midwest Inter
Société des
Études
Océaniennes
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réfection de la
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1958 :
du
« UNION
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en
bois et clous
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représentant des Tahitiennes.
la
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cour
:
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du Musée.
en
Nationale
LIST
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Librairie
SERIALS
Service, Wellington
IN
NEW
ZEALAND
de l'Institut Harvard Law School
Library, Acquisitions Depart¬
Hall, Cambridge, 38, Mass. USA. :
RANGAI VILLAGE IN TONGA » by Beaglehole,
E.P. Wellington, N.Z. Polynesian Society 1941.
SOCIAL CHANGE IN SOUTH PACIFIC » by Bea¬
glehole, London Ruskin House, Geo. Allen & Unwin,
ment, Langdell
«
«
1957.
VILLAGE
by Belshaw, C.S.
by Burrows, E.G. & Spiro, M.E. New Hoven, Human Relations Area Files, 1953.
HAWAIIAN-ENGLISH DICTIONNARY » by Elbert
Samuel II. & Pukui, Alary K. Honolulu, Univers, of
«
THE
«
AN ATOLL CULTURE
GREAT
»
»
«
Hawaii
«
Press, 1957.
ECOMICS OF THE NEW ZEALAND A1AORI
Firth
R.
2d.
ed.
by
Wellington N.Z. R.E. Owen, Gov't.
»
Printer, 1959.
«
WE
Allen &
«
THE TIKOPIA
Unwin 1936.
LEADERSHIP AND
LAU
»
»
by Firth R. London Geo.
CULTURE
CHANGE
IN
PA¬
by Force R.W. Fieldiana vol. 50 Chicago Natural
Société des
Études
Océaniennes
�228
History Museum, 1960.
« ANTHROPOLOGY
IN THE SOUTH SEAS » by
Freeman J.D. & Geddes W. New Plymouth, N.Z. Tho¬
Avery & Sons Ltd. 1959.
mas
TRUK,
«
&
MAN
IN
PARADISE
S.B. (Viking
Foundation 1953.
Sarason
Gren
»
by Gladwin T.F.
Fund Pub. 20) N.Y. Wenner-
PROPERTY, KIN AND COMMUNITY ON TRUK
«
by Goodenough, W.H., New Haven, Yale
»
University
Press 1951.
WE CHOSE THE ISLANDS
«
»
by Grimble A. Mor¬
N.Y. 1956.
row,
ELITE COMMUNICATION IN SAMOA » by Keesing, Felix Stanford, Calif. Stanford University Press,
«
1956.
«
NEW LIVES FOR OLD
»
by Mead, Margaret, N.Y.
Morrow, 1956.
« EASTER
ISLAND
Univ. Press. 1957.
«
THE
«
A SOLOMON
PACIFIC
«
STUDIES
»
by Metraux A. N.Y. Oxford
ISLANDS
by Oliver Douglas L.
»
by Oliver D.L.
Cambridge, Harvard Univ. Press. 1951.
Kinship and Leadership Among the Siuai of Bougainville. Cambridge, Harvard Univ. Press. 1955.
IN
»
ISLAND SOCIETY
THE
ANTHROPOLOGY
OF
BOU¬
GAINVILLE, SOLOMON ISLANDS » by Oliver D.L.
Cambridge, Peabody Museum Paper XXVX, 1949.
« SOCIAL
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Sahlins M. American Ethnological Society, Seattle, Univ.
of Washington Press. 1958.
ISLANDS CIVILIZATIONS OF POLYNESIA » by
Suggs R. New Fork, Mentor 1960.
SAIPAN » by Spoehr A. Fieltiana, Vol. 41, Chi¬
cago Natural History Museum 1954.
«
«
«
THE
TURE
du
MOA-HUNTER-
PERIOD
OF
MAORI CUL¬
by Roger Duff,
Bishop Museum Press, Honolulu, Hawaii.
»
« HAWAIIAN
ARCHAEOLOGY
OAHU
TIONS » by K.P. Emory and Y.H. Sinoto.
«
SUBSISTENCE
Société des
AGRICULTURE
Études
IN
Océaniennes
EXCAVA¬
POLYNESIA
�229
AND MICRONESIA » by Jacques Barrau.
« PACIFIC
SCIENCE ASSOCIATION »
byA.P.Elkin.
NATURAL HISTORY OF IFALUK ATOLL : PHY¬
SICAL ENVIRONMENT » by Joshua I. Tracey Jr,
«
Donald
P.
Abbott.
Professeur K.P.
du
THE
Ted Arnow.
Emory.
ARCHEOLOGY OF
NUKU-HIVA, MARQUE¬
ISLANDS, FRENCH POLYNESIA » by R. C. Suggs.
LORDS OF THE BLUE PACIFIC » by Suggs. N.Y.
Graphis Society 1962.
THE HIDDEN WORLDS OF POLYNESIA » by
R.C. Suggs, Harcourt. Brace & World, Inc N.Y.
«
SAS
«
«
Père Patrick
du Révérend
«
HITI
de
par
«
la
la
POMARE, RETNE DE
TA¬
Jacquier, Président de la S.E.O.
»
by An¬
Sharp.
MISSION DANS LE PACIFIQUE
Société
«
DE
Patrick O'Reilly.
ANCIENT VOYAGERS IN THE PACIFIC
drew
de
»
Monsieur Henri
«
O'Reilly.
ICONOGRAPHIE
des
»
par
G. Ranson.
Océanistes, Paris.
TAHITIENS
Répertoire bio-bibliographique de
Polynésie Française, par Patrick O'Reilly & Raoul
»
—
Teissier.
de Monsieur
John Ilott
—
ARISTOCRATS
Alexander Russell.
«
TAHITI
«
ISLAND
»
New
OF
«
Zealand.
THE
SOUTH
SEAS
»
by
by Genge T. Eggleston.
LOVE » by Robert Langdon.
OF
RECTIFICATION
:
Bulletin N,J 141 Tom XII
(N° 4) Page 169 lire :
Expédition de l'Université de Madagascar aux Iles Aus¬
trales au lieu de : Iles Marquises.
3°
Société des
Études
Océaniennes
�Le Bulletin
Le
Conseil
d'Administration
donne
son
accord
pour
l'im¬
pression des articles qui paraissent dans le Bulletin mais cela
n'implique pas qu'il épouse les théories qui y sont exposées,
ou qu'il
fait sien les commentaires et les assertions des divers
auteurs qui, seuls, en prennent toute la responsabilité.
Aux lecteurs de former leur
Le Bulletin
ne
fait pas
appréciation.
de publicité.
La Rédaction.
Les
articles
l'auteur
à
la
a
publiés, dans le Bulletin, exceptés ceux dont
ses droits, peuvent être traduits et reproduits,
expresse que l'origine et l'auteur en seront
réservé
condition
mentionnés.
Toutes communications relatives
la
Société,
doivent
être
au
adressées
Bulletin, au Musée
Président. Boîte
au
ou
à
110,
Papeete, Tahiti.
Pour tout achat de
s'adresser
au
Bulletins, échange ou donation de livres,
Président de la Société, ou au Bibliothécaire du
Musée, Boîte 110, Papeete.
Le Bulletin est envoyé
l'rix de
ce
gratuitement à tous
pays
annuelle des membres
résidant
.
Société des
200 F.P.
en
français
Cotisation annuelle des
Membres.
60 F.P.
numéro
Cotisation annuelle des Membres-résidents.
Cotisation
ses
200 F.P.
étrangers
Études
...
Océaniennes
4 dollars
�Souscription Unique.
Membre à vie résidant
France
en
ou
dans
ses
colonies,
2.000 F.P.
Membre à vie résidant à l'Etranger,
ou
15 livres sterling
40 dollars.
Avantages de
somme
versée
ment Intérieur.
1» Le
Bulletin
faire recevoir Membre à vie pour cette
fois pour toutes. (Article 24 du Règle¬
Bulletins N° 17 et N° 29).
se
une
continuera
à
lui
être
adressé, quand bien
même il cesserait d'être Membre résidant à Tahiti.
2° Le Membre à vie n'a
du
paiement de
sa
plus à se préoccuper de l'envoi ou
cotisation annuelle, c'est une dépense et un
souci de moins.
En
conséquence : Dans leur intérêt et celui de la Socié¬
té, sont invités à devenir Membre à vie :
TOUS CEUX
qui, résidant hors de Tahiti, désirent recevoir
le Bulletin.
TOUS LES Jeunes Membres de
TOUS
même.
CEUX
la
Société.
qui, quittant Tahiti, s'y intéressent quand
��
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Bulletin de la Société des Études Océaniennes (BSEO)
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La Société des Études Océaniennes (SEO) est la plus ancienne société savante du Pays. Depuis 1917, elle publie plusieurs fois par an un bulletin "s’intéressant à l’étude de toutes les questions se rattachant à l’anthropologie, l’ethnographie, la philosophie, les sciences naturelles, l’archéologie, l’histoire, aux institutions, mœurs, coutumes et traditions de la Polynésie, en particulier du Pacifique Oriental" (article 1 des statuts de la SEO). La version numérique du BSEO dispose de son ISSN : 2605-8375.
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2605-8375
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Bulletin de la Société des Études Océaniennes numéro 142
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Histoire - Marins Français à Tahiti (Capitaine de Frégate (R) Pierre Jourdain) 197
Folklore - Le Tapioï (Emile Teriieroo Hiro) 211
Divers
- A propos d'un ouvrage sur Me'etia (Pierre Vérin) 214
- Note sur un cas d'empoisonnement par poissons toxiques (Dr Louis Bégon) 217
- Liste des membres de la Société d'Etudes Océaniennes au 1er mars 1963 219
- Dons 227
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