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2S ,no fepuare/février
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1
ÉorrORIJXL
*
Ull€'
année
nouvelle
s'annonce. Mauvaise pour
le contribuable moyen qui
a vu sa participation
fiscale augmenter de façon
très
importante par les
décisions du gouvernement.
Voici l'essence qui franchit sans transition
le
cap des 100 F le litre,
provocant ainsi dans l'esprit
des citoyens
les
mieux anesthésiés par les
mesu.ras
démagogiques du
2'aho,§~"aa.,
un brusque sursaut,
un réveil doulou~
reux, Ce ne sont pas les
,H9WJJ(~nts
vils et bas sur
"1 1impôt
Enerpool"
qui
armseco,l1t la population.
Chacun .1 très bien compris
CIlle,<,Jomme
à son habitude,
Gast.-:Jt:,
Flosse essaye de
te l.re po,rter cl d'autres la
re.spow:;abilité de ses ex»
aucun' rapport pubi_1.éde1983, tout se passe
toujours entre "amis" ; il_
'semblerait toutefois
qu'à'
peine la moitié des mai.sons
détrui tes
auraie~t
été reconstruites...
mais
pratiquement tout l'argent
a déjà été utilisé...
On
attend des précisions •••
puis
En Nouvelle Calédonie,
drame continue.
Eloi
Machoro, l'un des responsables du FLNKS a été
"malencontrueusement" tué
ainsi que son bras droit,
à terrain
découvert, par
les forces de l'ordre. i iest toutefois curieux que
le hasard ait voulu que
sur la trentaine de mili~
tants
du FLNKSprésènts,
seuls les deux responsables
aient
été
tuës .••
Deux victimes de plus qui
allongent
la
liste
des
martyrs du peuple Kanak.
Mêmes situations
qu'en
Algérie,
mêmes réflexes,
le colonialisme a décidément
partout le mêmevisa1:'m.lC"'.
ge, les mêmeslaquais, les
'mêmes Harkis,
les mêmes,
M~is le pire n'est pas
"gros"
qui,
de
toutes
faellc(.:.r-e
e rr: i vé, car les emçons,
ont
déjà
".
'eplacé
prun cs contractés
par le
leurs billes ailleUl s, gui
qouve xnement: Flos,se pour
excitent
les même~ "peaLimenter l' llTR (Agence
ti
ts"
,
qui
se la .ssent
Texx'itori,'l],.e pour la Rémanipuler
et
si
ça ':ourne
-ël.ect.Lon ) , ne commen('1eront
mal,
payeront
les
frais de
à êtn~ rem.bou:csé,D
([LW dans
la
casse.
Navrante
réédi3 an0:; ,. ••
.D' i ci. " ~1, r tosee
tion
de
l'Histoire.
ne .sen~ p.7.:,JS VI poul'oir
pour a! Sik-r.'9I' Sf s xosponser
A. ce propos,
Gastu..
b~·.lités.
;"';:':!.I t
à l'ATR,
le
Flosse,
toujours
aussi
irresponsable,
intervient
de plus en plus dans les.
affaires
calédoniennes au
risque d'augmenter l'insécurité de nos compatriotes
de Kalédonie. Fidèle aux
ord;;'es du RPR, le,' voilà
qui part en guerre co.ntre
le gouvernement socialiste, qui veut assurer luimêmela sécurité des Tahitiens
à Nouméa... avec
quels moyens, comment ? On
brûle d'intérêt
de le savoir. Va-t-il déplacer sa
garde personnelle?
Il
semble bien que l '''affaire
calédonienne"
arrive
à
point pour détourner l'attention vers l'extérieur,
alors
qu'en
polynésie,
c'est le début de la fin
des illusions.
La ceinture
orange se resserre de deux
crans; l'ATR ne fait plus
recette et l'on commence~
percevoir des signes inquiétants
de mécontentement au sein même des
militants
Ta~oêraa les
plus éprouvés.
Comment en effet
en
serait-il
autrement, lorsque les fidèles s'aperçoivent eux-mêmes que leurs
avis ne sont plus écoutés,
que les opportunistes ont
pris leur place, ,que les
"visages pâles" de la mal'rie de Paris tirent
les
ficelles
et que l'Argent,
le profit de quelques uns
est au centre de toutes
les·préoccupations ••• 1985
sera aussi pour eux l'année des désillusions.
Face à tout cela, IA
MANATE NUNAA
poursuit son
travail avec sans doute un
visage plus serein mais
aussi plus préoccupé de
ses responsabilités
dans
l'opposition
et des prochaines échéances électorales
qui
seront
sans
aucun doute les échéances
du pouvoir ••• 1985 sera
une rude année pour s 'y
préparer.
FORMATION PROFESSIONNELLE A LA GASTON:
DE lA POUDRE AUX YEUX.
*
Dans le n°12 de décembre 84 de son organe officiel, l'US/SATP apporte un
éclairage intéressant sur
la politique sociale du
gouvernement.
Dans un premier temps,
à l'occasion d'un communiqué. l'Union des Syndicats
SATP explique pourquoi
elle n'a pas signé le second volet des accords
tripartites sur la formation professionnelle que
la presse inféodée au gouvernement avait encensé le
11 juillet 1984. L'US/SATP
explique notamment que
seuls 2 syndicats "oran'ges ", représentant 36% des
voix des travailleurs ont
signé cet accord et cela
ne constitue pas. tant
s'en faut. la grande vic'toire célébrée par les
journaux bien-pensants du
Territoire•••
Puis viennent les explications•••
L'US/SATP avait. au
cours des négociations,
fait plusieurs propositions
1/ Que la formation
professionnelle initiale
et permanente devienne une
OBLI~ION territoriale;
2/ Que l'Etat participe
,par ses représentants à
ces négociations et fasse
partie du Haut Comité pour
l'Emploi;
3/ Qu'un congé de formation soit reconnu aux
travailleurs non comme une
·FAVJ!lJR·, mais comne un
DR:>ITJ
4/ Que la participation
des employeurs soit assise
sur la masse salariale
servie par l'entreprise et
calculée sur la base de 1
.à 2% de cette masse salariale.
Aucune de ces propositions n'a bien sUr été
retenue. Le communiqué
ajoute: ·Nous avons eu
droit à des échanges à
sens unique ou bilatéraux 1
·gouvernement-patrons·. Les propositions
du gouvernement sont pour
hi SATP ·de vieux habits
ranis au goat du jour· et
·une nouvelle poudre lancée aux yeux des travailleurs·.
·La participation des
employeurs, juge la SATP,
est cauplètement dépassée
et insuffisantepuisque ne
couvrant qu'à peine le
quart des dépenses de formation
professionnelle
actuelle·. ·C'est encore
les salariés qui auront à
supporter à travers les
augJllenta
tions de droits
dtentrée ou de droits de
douane ou encore des taxes
parafiscales diverses ou
nouvelles, la charge financière des actions de
formation. Les travailleurs seront les payeurs
de cette nouvelle politique gouvernementale et en
fin de canpte, de 'leur
formation.•
Que cela est bien dit!
Voilà la grande politique
la formation professionnelle
sociale de Gaston Flosse'
ramenée à sa juste mesure,
celle des combines pour
faire payer aux travailleurs leur propre formation.
Dans un second article.
la SATP publie ses remarques très sévères sur le
projet de loi relatif au·
·Code du Travail· gouvernemental, qui, s'il fallait en croire Henri Emmanuelli, devait être adopté
par l'Assemblée Nationale
avant le statut du Territoire (défense de rire) et
donner enfin aux travailleurs de 'Pol,ynésl_e,
les
droits auxque 1 sils aspi':'
rent. (J'entends déjà les
ricannements de Gaston
Flosse et de ses amis les
patrons de choc !)._
Un troisième article
très documenté a retenu
notre attention, il concerne la profession de
SMIG\RD et déroontrequ' 11
est impoSSible de vivre
dignement aujourd'hui en'
Polynésie, caupte tenu du
niveau des prix ~vec un
SMIG à
67 00,0 ECP...
çà"
on le savait 1 Il faudrait
que Mbnsieur Flosse essaye••• juste 'un mois •••
une obligation territorial~.
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EH ~ ••_ •••••••••••••••••••••
Hi!i!Ht!
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.
•
H.H•••
H
H
.
Transport aérien
APRÈS LES- CYCLO·
NES NATURELS, LE
CYCLONE FISCAL DU
TAHOERAA.
MAIN BASSE, SUR LE TRANSPORT AÉRIEN
.sane ,
Mais déjà pour un début, la valse des taxes
est impressionnante, un
vrai cyclone fiscal. Jugez
plutôt-! Au budget 1985,
en mesures nouvelles, côté
impôts directs : zéro, cô~
té impôts indirects payés.
par tous les contribua:_',
bles, alors là, c 'est le
festival : 2 milliards.
*
*
Il y a quelques semaines, l'·affaire- du
·pétrolier stockeur" mettait en évidence les incohérences du Gouvernement
en matière d'énergie. En
effet. un projet de barge
de stockage d'hydrocarbures présenté, il y a quelques mois, par' la société
ICARE, était rejetté par
le gouvernement de mOn~.
sieur Flosse. Quelques
mois plus tard, le ~
projet de stockage fiottant d'hydrocarbures reçoit un avis favorable du
~
gouvernement pour
être implanté à la pres-'
qu'tle sans demander l'avis des élus'Territoriaux.
Devant la levée en
masse des protestataires
,de Taiarapu, le pétrolier
était -rapatrié· à Papeete. Il est probable que
ce projet aboutisse donc,
malgré les 9 000 signatures de protestation recueillies par la mairie
de Papeete.
La seule différence
notoire que nous pouvons
relever entre le projet
de la barge ICARE et le
projet du pétrolier ICARE/RAVEL, c "est l'entrée
en scène dans la société
PEl'Rx:EANde Gaspard RAVEL, homme d'affaire Calédonien que l'on rencontre
de plus en plus souvent
au détour de toutes les
-affaires· juteuses du
Territoire, ami personnel
de Gaston Flosse, chargé
de transmettre le dossier
au conseil des ministres.
Mais nous allons voir
que les interventions des
amis personnels de monsieur Flosse dans les décisions gouvernementales'
sont de plus en plus fré~'
quentes et inquiétantes.
En effet, le premier dossier mentionné de stockage
des hydrocarbures dans un
dépôt flottant traduisait
essentiellement les querelles d'intérêts d'un
groupe d'hommes d'affaires
du Territoire ,(Siu et
Bréaud d'un côté, représentant M:lBILet TOI'ALetRavel~rtin
de l'autre,
représentant PETHOCEAN).
Il est toutefois regrettable que le gouvernement
de monsieur Flosse ait cru
devoir avancer de faux
arguments sur la capacité
de stockage de sécurité
en carburant, pour justifier son arbitrage en faveur' de l'un des deux
groupes capitalistes.
L'·affaire· d'Air Polynésie est d'une toute
,autre gravité, car ce
n'e~t plus seulement de
l'appétit de pouvoir et
d'argent des amis de monsieur Flosse qu'il s'agit,
mais bien de l'AV1!NIRDE
Après les cyclones naturels de 83 et le cyclone
de l'ATR en 84 où les poutres et les madriers,
planches et contreplaqués
volaient en tous sens,
portés et transportés par
les distributeurs patentés
du Tahoêraa (700 employés
â l'ATR)••• voici venu le
temps de commencer â payer
les factures.•• Commencer
seulement,
car
Gaston
Flosse, prévoyant et prudent, a obtenu des banques
pour les plus gros emprunts de l'ATR, un di f fé-:ré de 5 ans: 1983-1988•••
En '1988, il ne sera plus
là pour rembourser ses ex"cës
de générosité partl-
MESURES FISCALES
VELLES,: BUDGET 85.
'Ce qui a fait le plus
mal. c '-est l'essence à
107 F le litre. Alors
qu'elle arrive sur le Ter-\
ritoire à 43,58 F, rS mmeen
rejettant sur Enerpol et
le Front Uni la responsabilité de la hausse, Enerpol ne rentre que pour 2F
dans cet te affaire et le
Tahoêraa pour 61,42,F.
,~
les furieux partisans
du Tahoêr aa, il sn' en
reviennent pas quand ils
passent devant les pompis-
1/ Modification du taux des droits fiscaux d'entrée
(D.F.E.) :
484 TRAVAILLIDRS ru TRANSPORr AERHN du Territoire
et ~
de l'EFFICêCITE
00 SERVICE DE DESSERrE
AERIENNE des archipels.
2/ Tex. pour l' .. ploi
pétrolier.
(suite p. 9)
6/ Le taux du droit d'entrep&t est porté à 31.
7/
Les produits taxés à 7S en 84, seront taxés à
9Z en 85,
Les produ i ts taxés 'à 19Z en 84, seront taxés à
211 en 85,
Les produi ts taxés à 27j en 84. seront taxés à
29Z en 85.
En effet, comme dans
le cas du pétrolier stockeur, ce qui est choquant.
c'est la manière dont le
gouvernement de
Gaston
Flosse traite les problèmes iq)ortants du Territoire 1 dans le secret des
antichambres et en évitant
d'associer les élus Territoriaux -à une décision qui
concerne, à l'évidence,
3/ Tex. pour le dévelopfls.ant du sport:
litre de ~ière.
Le droit cie ~tion
des tebec:s eugllBAte.
B/ AugIIBAtetiondes toes sur les vldéo c:essettes
quI passent à 100F pour les cassettes norlll8les et
400F pour les cassettes pornos.
9/ Tex. nouvelle sur les assurances:
valeur des polices.
lOS de la
de produit
20 FCPpar
4/ Taxa pour le déVeloppa.aRt de l'art1senet
de la valeur CAFdes appareils audio-visuels.
lOS
de l'Habitat Social)
10/ Modification et hausse sur leâ, redeYenc:es pour
prél~ts
d'agr6gets d~, __
toute nature réalisés
sur le domaine public et sur les propriétés privées.
11/ Augmentationde la t~
de .tse en ci~latlon
des véhicules.
5/ T_ cie solidarité pour la protection sociale z
Augmentationde 3,5 à 5j de la valeur CAFsur tous
produits. sauf ceux de première nécessité. Ces somIDeS servent à alimenter les fonds ou offices suivants :
OTHS(Office Territorial
Il est évident que pour
tous les ministricules et
autres potentats locaux
qui circulent en Mercedes
avec =, chauffeur et ne
paient pas leur essence"
107 F, ça ne leur dit
rien, mais pour les personnes dont les revenus ne
sont pas très élevés et
qui -ont une voiture,
107 -F, c'est plus qu'une
sonnette d'alarme, surtout
pour ceux qui habitent
loin de Papeete••• Et puis
si
l'essence augmente,
c'est une grande partie
des services qui va augmenter ••• à commencer par
le truck... c'est encore
les moins fortunés Qui
-vont trinquer.
OTASS(Office Territorial
d'Action Sanitaire et
Social) 25Z,
FASAPA(Fond d'Action Sociale des Agriculteurs,
Pêcheurs et Artisans) 30S,
FEI (Fondd'Entraide aux Iles) 15Z.
NOU·'
5 FCPpar litre
tes, ils ne sont pas très
fiers. Le régime (de fer>
de Gaston Flosse devient
vralmen~ lourd â porter.
30S.
12/ Reconductioncie la contributiOn uiceptionnel1e
eu prQfit de l'ATR.
1:S/llIpÔt Enerpool-: + aF par litre d'essence~
+ lF par litre de bière.
+ 25F par 100 KGde produitS
importés.
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Mes chers amce,
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Cette année~ IA MANA TE NUNAA va fête~ ses la ans d'existence... Souvenezvous... le 15 novembre 1975 où: 7 camarades »eeprëeentant: 'Ladiversité des ethnies et des
eonfeeeùone
~ Territoire~ se Leuërent: pour dùre eneemale NON à une certaine façon de
gouverner et de gérer Zes'affaires pubZiques •••
...
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Je pense ensuite à tous oeux qui, de revenus pZus modeetee, ne peuvent pas
ooneent i» l-epremier effort mais dont Les revenus pesmetitient:
de distraire chaque mois,
pendant sept ans~ la 000 FCP ou 5 000 FCP ou 2 000 FCP ou même 1 000 FCP, de sousorire
par système de virement automatique à aider Ze Parti mensueZZement à hauteur,de 'La SOmme
qu'iZs ont déoidé d'ootroyer à oette opér.ation.
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Je pense enfin à tous nos miZitant~ ouvriers ou sans reven~s fixes, qui ne
peuvent oonsentir un saorifice mensuel, réguZier~ mais qui désirent ardemment participer
eux aussi à Z'aohat de Zeur siège, pour oeux-Zà~ Zes comités oommunaux sont mandatés pour
reeueùl-l-i» l-eeeoueox-iptnone,organiser des [ê tee, des keimeseee, des soirées de speetacles qui seront autant de moyens pour les plus humbZes d'apporter leur aontribution.
Pour tous les autres enfin, oitoyens de notre pays~ sans préférenoe ni parti
politique qui observent depuis dix ans IA MANA TE NUNAA se déueloppe»,
grandil', agir
contre 'les-injustices,dénonce» Lee ecandalee, Lut-t-ez:
pour moral-tee» la vie publ-i-que; ils
ont aussi le droit d'apporter 'leurpierr.e à Z'avenir que nous allons construire ensembZe.
IZs ont le droit, s'ils le,déeùrenô , d'apporter 'leurcontribution à 'l'assisede IA MANA
TE NUNAA. Leurs dons seront 'lesbienvenus.
Dès réoeption de oet avis, je vous demande, chers oamarades~ chers amis, de
déoider tout de suite de votre oontribution et de me joindre sans tarder. Je vous indiquerai aZors les détaiZs pratiques.
Au nom du Parti~ je vous en remercie.
Jaoqui DROLLET
..
1~U. ..
><
.....
~~
Je m'adresse d'abord à tous Lee camarades du Parti~ qui ont conetnncùt: Le
Parti, qui ont part toëpé soit pendant un temps, soit depuis toujOUl'S~ à son h,istoireet
pOUl'qui IA'MANA TE NUNAA, c'est un peu d'eux-mêmes, o'est un peu de oet idéal,que ohaoun
conserve au fond de soi, comme le.mei-l-leu»et qui disposent des moyens de Le faire, même
en se ,privant un peu du superfZu~ que ,oeux-Zà avancent au Parti tout de suite 'Lasomme de
400 000 FCP qui oonstitue 'leoentiëme du coût: de Z ,immeub'le.Je sais que pour certains
camarades~ oe'Laest possibZe~ je 'pense aux fonotionnaires des oatégories A et B. Ce n'est
pas un effort démesuré. C'est aussi un peu Ze prix de ce que Z'on oroit. Je demande qu'il,
y ait au moins trente oamarades prêts à faire oet effort. Le probZème de Z'apport personneZ sera aZors règZé auprès de Za banque. J'ajoute que oet argent sera remboursé au bout
de sept ans~ loveque 1" 'emprunt consenti par 'la,banque sera payé; eeule Lee intérêts de
oette somme seront oonsidérés oomme un don au Parti.
'"rt
ln
·.
.=
Il, faut donc aujourd'hui' que chaque miUtant~- 'chaque sympathisant...chaque
citoyen' intéressé par notre démarche, puisse apporter sa oontribution à l.t aohat d'un
immeubZe qui sera un peu sa propriété.
....
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u.
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u.
CI)
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Depüùe , bien des évènements sont advenus quç, petit à petn.t, pas à pae, ont
poussé notre Parti à 'La p'Lacequ'il,occupe aujourd'hUi dans Ze coeur des gens. Noue fêterons autour du 15 novembre, cette année, comme il,se doit, cet anrüueveai-reavec L'enthousiasme et l-eemoyens qui sont aujourd'hui Lee nôtres. Et pour commencer cette oë lëboat-ion, Le Se- Congrès ordinaire a décidé de doter notre Parti d'un siège qui Lut:
appartienne, en propre. Ce sera te cadeau de tious Lee miUtants. En effet~ à 'Lafin de
L+année 84~ Le propriétaire de Z'immeubZe où:est situé Le siège du Parti~ nous a~proposé
d'acheter Z'immeubZe entier et Ze sol,pour une somme très raisonnabZe. Le Congrès saisi
de ces propositions~ a accepté avec enthousiasme•.Il,reste maintenant à réaZiser Z'achat.
..·
...~e
-
'
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........................................................................................
MAIN BASSE SUR li GAZ
reste plus à la gro~se
société
qu'à
attendre
patiemnent que
l'autre,
plus petite, soit acculée
au dépôt de bilan, pour
racheter ses actions. Imaginons enfin qu'une fois
les
actions
rachetées,
elle les revende à une
société chère au coeur du
président, puisque son &ni
Albert MOux est devenu PDG
de cette nouvelle socié~
té••• ~,'
LES PRIX 00
Gl\Z PElNENr ErRE ·LlBERES· • •• une petl te augmentatlon de 356 F par bouteUle. •• c 'est pas. mauvais pour regonfler les
prof its•••
~Imaginons
que pendant
six mois, le prix de la
bouteille de gaz aitété
-bloqué- par le gouvernement Tahoêraa , Imaginons'
que la hausse du dollar,
renchérissant le prix de
la bouteille de gaz, diminue les prof its des deux
sociétés importatrices de
gaz. Imaginons que l'une
des deux sociétés, beaucoup plus importante que
l'autre, puisse se permet~
tre non seulement de réduire ses'profits, mais de
supporter des pertes. Imaginons que la société plus
petite demande à plusieurs
reprises au gouvernement
territorial une révision
des prix ••• Imaginons que
'le gouvernement de MOnsieur Flosse refuse obstinéIS nt et en toute connai ssance de cause. Il ne
MAIN BASSE SUR LA
PUB ...
~ Chacun se souvient du
combat épique d'il y a
quelques mois entre le
gouvernement Taho6raa et
un certain Hubert Haddad,
tratchement déposé dans le
Territoire par la marée
rose de 1981 et se réclamant de relations privilégiées,avec le gouvernement
socialiste. L'Hubert, propriétaire d'ime AGEK:E DE
PUBLICITE z L'OFFRES, attaquait le nouveau marché
de la PUB TELE et travaillait'en très bons tennes
'.avec la municipal ité de
Papeete, pour la publicité
des abris bus.
.
Il suffit de savoir attendre •••
Quant aux contribuables
consommateurs ••• il suffit
de pouvoir
payer.
Bon
courage !
•••••
Quel tollé ·d'indignation au Tahoêraa!
Le
socialo-communiste Haddad
allait enlever avec la
pub-télé le pain de la
bouche des quot idiens locaux, lesquels, comne chacun le sait, sont très
choyés pa-r Gaston Flosse.
Une grande campagne de
presse fut orchestrée contre l'OFFRES et aboutissait à l'Assemblée Territoriale par un rapport du
26 avril 1984 du conseiller Brotherson,
sur la
nécessité
de punir
ce
renégat d'Haddad en taxant
sa pub-télé de 25'.
~
quelle surprise de
constater après ce déchatnerS nt
d'animosité
et
d'agressivité à l'égard du
socialo-communiste Haddad,
une soudaine et incCJlDpré-
hensible tendresse du pouvoir pour Hubert Haddad.
Un nouveau rapport à l'Assemblée Territoriale demande aux conseillers de
tout oublier et de baisser
la taxe à 10%. Oh 1 Miracle, des étrennes du père
Gaston.
Entre temps, une nouvelle REGIE PUBLICI~RE
·PUBLI
PACIFIC·
étai t
créée. Et soudain, tout
s'éclaircit. L'amour
de
Gaston
Flosse
pour
le
socIalo-cœmunf s'ta Hubert
Haddad, va même jusqu'à
lui signer des lettres
d'introductlon
pour
la
nouvelle société Publi Pacific auprès de tous Les
commerçants... Il semble
que certains n'aient pas
apprécier
ce. démarchage
présidentiel.
• ••••••••••••••••••••••
~
-r'ensemble du Territoire
et qui condi tionne une
partie de son avenir économique.
Une
affaire
aussi
importante sera donc décidée en cachette, entre les
différents
protagonistes
de l'opération -main basse
-sur le transport aérien·.
De quoi s'agit-il en
réalité?
~ Du contrôle de tout
le transport aérien Interinsulaire, assuré actuellement par Air Polynésie,
Air Tahiti, T.C.A •• par
une seule compagnie privée
-Tahltl Air
Unes·.
A
l'intérieur de cette compagnie
privée
figurent
bien entendu, les princi-'
paux amis du Président du
gouvernement:
monsieur'
Albert MOux : 25% du capi:
tal, monsieur Gaspard Ravel 25% du capi tal, monsieur Braun Ortega 50% du
capital de la Société,
créée il y a peu de temps
de cela et pour cela (première annonce légale parue
dans la presse du 11 mai
1984). '
EEE.........................•••
Les compagnies privées actuelles sont-elles
en difficulté?
Ne remplissent-elles
pas
leur
fonction
correctement?
Pas du tout. Air Polynésie
qui est la plus importante, réa11se depui s 2 ans,
des bénéfices.
Voyons un peu en détail ce qu'est Air Polynésie : une compagnie intérieure créée il y a 27
ans, dans laquelle UTA
détient 62% du capital,
divers actionnaires privés
minoritaires
38%.
Elleemploie 439 personnes dont
418
employéS
d'origine
locale et 21 expatriés.
Elle a transporté en 1983,
291 815
passagers
dont
111 000
résidents
et
115 000 touristes de l'extérieur. Elle dessert 29
fIes réparties dans les
5 archipels avec 4 FOKKER
21, un l'WIN OITER et un
BRITTEN NORv1AN. Elle reçoi t du Territoire
en
1983, 150 millions de subvention pour 2 lignes:
les Marquises et les G&nbiers. Les autres 1ignes
ne sont pas subventionnées.
§E
i!iiii
.
Bien sûr, la présence
de 62% des actions UTA à
l'intérieur d'Air Polynésie, nous paratt, dans le
cadre de l'autonomie interne voire de l'indépendance, anachronique.
Le
gouvernement local a-t-il
proposé à UTA de racheter
partie ou totallté de ses
actions? NON. A-t-il demandé aux capi taux locaux
d'intervenir plus activement dans le capi tal de
la société 1 NON.
Ce que le gouverne-c
ment de monsieur Flosse
a mis sur pied en secret,
c'est la liquidation d'une
compagnie aérienne locale,
dont la gestion est aujourd'hui
saine,
dont
l'expérience technique et
commerciale constitue un
acquis Iropor t ant dont le
Territoire
pouvait
très
bien acquérir soit une
minorité de blocage, en
rachetant
les
act ions
d'UTA, soit si c'était sa
volonté,
une
majorité
d'actions qui lui donne'rait la maftrise totale
du transport aérien interinsulaire.
�~
__
H
Pourquoi cet acharnement inexplicable contre
Air Polynésie que le Terri toire, pouvait très bien
contrôler
par une prise
de participation
au capital ? Ne serait-ce pas une
vengeance personnelle de
'monsieur Flosse, actionnaire
majoritaire
d'une
agence de voyage (Vahine
Tahiti Travel), contre UTA
qui s'est,
il y a quelques
~emps, mis en travers de
ses, intérêts privés ? Monsieur
Flosse,
président
du gouvernement règlerai t-il,
par hasard avec
l'aide de ses amis habituels, messieurs Ravel et
MoUX' -son associé de 1'asence de vOY8ge-, les CQlllptes de monsieur Flosse
actionnaire d'une société
privée 1 Sinon, si cette
"hypothèsen'était pas fon8ée, il devrait y avoir
une explication à l'attit.ude du gouvernemen
t dans
cette -af f at re , Dans ce
cas, pourquoi ne pas donner ces raisons, d'abord
à l'Assemblée Territoriale
à 'tous les élus du Territo~re qui devraient
au
moins être consul tés sur
une décision aussi grave
et ensuite à l'opinion puoblique et prioritairement
aux 439 fami11es des employéS d'Air Polynésie.
Bien entendu,
'le
gou-
vernement essayera
sans
doute, commedans l'affaire Petrocean de se retrancher derrière
des arguments
techniques
pour
justifier
son comportement. L'argument essentiel
est le choix -non encore
annoncé- d'urt nouveau type
d'appareil
Pour équiper
la coq>agnle aër ienne locale, le FOKKER 28 biréacteur de 65 places, alors
qu'Air Polynésie projettait de s'équiper d'avions
à hélices de 46 sièges,
l'AIR 42, de conception
récente. Bien évidemment,
pour l'esbrouffe
et
le
prestige de la Polynésie,
le réacteur, ça fait plus
sérieux et plus de brui t
de même qu'un, président
en CX blindée,
ça fait
plus sérieux qu'un président en Renault 4L.
L"ennui, c'est
que
le traffic
aérien intérieur
est
fluctuant
et
plutôt en baisse puisque
1984 a enregistré 291 875
passages, c'est à dire le
même niveau qu'en 1971.
alors qu'en 1919 'il y
avait eu 345 689 passages.
Pourquoi dès lors s'orienter vers un apparell qui
risque très 'vite d' apparattre sur-dimensionné par
rapport au trafic
actuel
et à venir, qui de plus,
est bruyant, polluant et
de ,'technologie dépassée,
@
...-----
- ~--__,..---
-
--' ___..........
.
puisque cet appareil vole
depuis 15--ans. Cela veut
dire que les frais d'entretien,
de maintenance,'
les frais d'exploitations
seront bien plus élevés
que-pour un avion à hélices et qu'il est à prévoir
que la
rentabilité
de
l'appareil en sera grandement affectée par rapport
à un avion à hélice de
concept ion nouveIl e • surtout sur les itinéraires
courts ou moyens (Mborea,
Iles Sous-le-Vent) qui regroupent plus de 90% du
trafic général.
Il n'est pas inintéressant de savoir que la
compagnie ~NE
AJR
TRANSPORr
qui s'apprête
à vendre un vieux F28 à
réaction à Tahiti Air Liries , renouvelle sa flotte
en achetant les avions à
hélices mode~nesAXR 42.
Est-ce pour prévoir
ce surcoût d'exploitation
que le nouveau PDGde la
Compagnie Présidentielle
·Tahiti Air Lfnes " a déjà
prévu
une
compression
d'effectif
de 1/3 du personnel et la réduction des
avantages sociaux des rescapés ? En effet, le rapport de Tahiti Air Lines
prévoi t un effecUf de 184
personnes pour remplacer
dans les secteurs qu'il
désire
s'accaparer
311
personnes qui travaillent
actuellement à Air Polynésie, Air Tahiti et T.C.A.
Ce rapport prévoi t de
plus la reprise des 184
personnes au bas de l'échelle salariale,
en leur
enlevant tous leurs avantages sociaux, notanment
leurs anciennetés. Les employéS de Air' Polynésie
feront-ils
les frais des
idées de grandeur du président du gouvernement?
Et lorsque ce premier sacrifice
consenti le F28
se révèlera toujours défiéitaire,
à quel ni~eau les
,tarifs
augmenteront-lis,
et
les
subventions du
Territoire,
c'est '.,à dire
des contr Ibuabl es, grimperonr-et Ies pour maintenir
en vol le joujou de Gaston ?
Nous ne saurions accepter que des décisionS
aussi graves soient prises
sans débat, sans explications.
sans consultation
des élus. ComS nttolérer
que monsieur Braun ~tega,
PDGde Tahi tl Air Lines
se comporte depuis quatre
mois, comme,si sa compagnie. créée par les amis
de monsieur Pl os'se, avai t
été choisie par le gouvernement pour succèder à Air
Polynésie, sans qu'aucune
décision officielle
n'ait,
été prise et expliquée?
De quel
droi t ~ns1eur
Ortega convoque-'t-:-l1 les
syndicats des personnels
d'Air Polynésie pour leur
annoncer la dispari tion
d'Air Polynésie, le licenciement de 30' du personnel, la baisse des salaires de ceux qui auront
l'~nsè
privilège d'être
réenbauchés,
alors
que
rien d'officiel
n'a été
décidé?
Mbnsieur ~tega
se prend-il pour le président du gouvernement ? Le,
président du gouvernement
se prend-il pour Mbnsieur
Ortega'?
Nous le disons tout
net, il n'est pas acceptable que des décisions aussi graves pour la vie éconœnque du pays soient
pri~es en cachette. 'que
les motivations du gouvernement ne solent pas explicitées
~t débattues au
grand jour, que les intérêts privés se substituent
au pouvoir politique
et
que le pouvoir poli tique
se compromette avec des
intérêts privés au risque'
de créer de graves problèmes sociaux pour plusieurs
centaines
d'employés et
de désorganiser un service
publiC de desserte aérienne qui même largement perTec t Ible , joue un' rôle
essentiel dans la vie éCon~ique du Territoire.
teur de 33%.
4')
le regroupement
de to~s les moyensactuels
du t.ransport, aérien au
sein d'une compagnie territoriale
organisée
en
'société
d'Economie NUxte
autour
des,
structures
d'Air Polynésie.
'"~l D'est pa~ inintéressant
de savoir
que
cette solution' avai tété
retenue dans ses grandes
lignes par l' ~nIien conseiller
de gouvernement
Boris Leontieff et l'on
comprendde mieux en mieux
aujourd 'hui
l_es: raisons
véritables
de sa démission.
Ces mesures auraient
eu pour avantage 1
Pour notre 'part. lA
a toujours
demandéla TERRlTORlALlSATIŒ 00 TRANSOORrAERHN
REGlCNAL. C'est 'le but à
atteindre.
Une étape Importante aurait
pu être
franchie cet te année dans
ce sens par
a) d'intéresser'
les
capitaux locaux à l'une
des clefs de voute de notre économie.
, 1) la réduction des
actions d'UTAdans Air Po,lynésie : de 62%à 33%,
2) la prise de participation du Territoire:
de 0 à 34%.
3) l'association
de
capi taux privés oi:'lginaires du Territoire:
à 'hau~
c) dé conserver 1-'a"'!"
val technique d'une grande
coq>agnie mondiale, garantie utile pour l'obtention
des emprunts!et la continuité du service rendu.
MANA TE NUNM
b) de donner au ':Çerrltoire
les moyens d'infléchir
la p()Utlque dù
transport aérien,
d) de conserver l'acquis social des personnels'
eq>loyés,
e) de modernl_r dé
façOn raisonnable et rationnelle
la flotte d'a,vions à hélices pour réduire les coût s d'exploitation
et
réduire
les
subventions du Territoire
sur les lignes défici taires.
100
pel'sonnes menac~.s d. l.t.cenciement••'-
®
Ces proposIt Ions de
bon sens visent à faire
prévaloir l'intérêt
général plutôt qU'à favoriser'
un petit groupe d'affalrlstes.
�"
KALÉDONIE ...
ET SI JAMAIS LES
KANAKS C'ÉTAIT
NOUS?
*
Imaginons qu'une
large
'majorité
de
Polynésiens
désire
que leur pays soit
indépendant
rna Ls
que depuis une vingtaine
d'années, 6 000 Caldoches ont
débarqué en Polynésie pour
y chercher du travail
dans
l 'hôtellerie
ou pour placer leurs capitaux,
20 000
Français
or Lg i na Lr e s
de
Fr ance , fuyant le chômage
et cherchant
le soleil
et
la fortune se sont installés
en Polynésie,
selon
les directives
officielles
du .ministre
Pierre
Messrner , inquiet de la rnontée
de la revendication
indépendantiste
et du retrait
possible
du CEP.••
Que
penseraient
les
Polynésiens
des
voyages
fréquents
de Mlnsieur
Lafleur,
leader du RPCR" en
Pol ynésie et de ses discours en!lamés
auprès de
la. comnunauté
Caldoche,
Propositions concrètes de lA MANA
pour l'aide à la réinsertion en Polynésie des travailleurs Polynésiens de
Kalédonie.
Deux types de mesures peuvent être prévues dans
le.cadre du budget 1985 :
- une atténuation de dépenses.
- une recherche de recettes nouvelles.
128 485 000
1/ Atténuation de dépenses :
226 985 000
• Chap. 934·- Fbuvoirs publics
Art. 651·02. Secours exceptionnels 36 750 000
657·22. F.E.I. :
62 655 000
660.
Fêtes et cérémonies
15 000 000
661•
Frais de transports
15 000 000
666.
Indemnités:
87 000 000
667.
Frais de mission
5 000 000
669.
Autres frais
5 000 000
• Chap. 943 - Education :
Art. 657·05. Subvention
à
l'ICA
• Chapt 944 - Culture:
Art. 657-42. Subvention Fbtrimoine
forte
de 6 000 personnes
pour les inciter
à lut ter
contre
le
désir
de
la
majQrité
des Polynésiens
de retrouver
leur
souveraineté?
C'est exactement
ce que Gaston Flosse fai t
aujourd'hui
en Kalédonle.
Il
se
pourrai t
bien
a lors que: 1es corrmunau tés
extérleur$s
à la Polynésie
pu i s sen t
corrrœ en Kalédonie,
se dresser
contre
les revendications
légitimes du peuple
de notre
pays. .• CELA DEVRAITr-.l){JS
r
v
FAIRE REFLOCHIR•••
, • Chap. 952 - Affaires sociales
Art. Subvention à l'OTASS
25 000 000
25 000 000
• Chap. 960 - Economie:
131 000 000
Art. 645-01. Désencl. des archipels: 41 500 000'
Art. 651-03. Arimes et aides au développement
économique
90 000 000
2/ Recettes nouvelles :
593800000
Ces recette~ nouvelles correspondent à des mesures nouvelles (+10Z>. touchant l'ensemble des articles recettes du chap. 971 -Service Fiscal Direct-.
D'autre part. ces recettes nouvelles ne résulteraient que d'un prélèvement sélectif sur tous les
capitaux Calédoniens investis en Fblynésie.
30 000 000
30 000 000
Ce fonds d'aide au retour et à la réinsertion
des travailleurs Fblynésiens de Kalédonie, serait
inscrit sous l'article 670. du chepître 934 -Fbuvoirs FUblics-. RDur le détail. ce tonds émargerait
au sous-chapItre 934000 -Assemblée Territoriale- et
serait géré partta!rement par 5 conseillers de la
majorité"9~ 5 conseillers de l'opposition. Le total
de la somme ainsi dégagée est évaluée à
1 022 285 000 FCP pour l'année fiscale 1985.
15 000 000
15'000000
Les Conseillers de
18/12/1964).
lA
MANA
TE
*******************************
**Pour
:
*
*.
vos fruits, légumes, une seule adresse *
-LES MAGASINS POPULAIRES
Titioro (près ZIEBART) - Tél. 42:00.27
:
*
*
*
*******************************
Bulletin de liaison - lA MANA TE NUNAA lSSN 0757 - 391 X
morité, tiré distribué
les militants.
NUNAA
(le
·1
�28 no fepuare/février
III
-
TOTAL
�-
- --------------.,-.----
----~---'~~-
TE HAAPAARIRAA TORO'A A GASTON!
tamau noa ne I te faaterer aa i ro t o l te hape ; te
hape no te âlfenua.
1 t o na pae , te tamau
atoà nei ..,Gaston Fiosse i
roto i te hape, hape no te
faao-roa-raa i to
lhu i
roto i te tereraa 0 te
faatereraa fenua Taratonl.
Eaha to na mana' a ia na
["dra a t oà te mau Taratoni
i roto 1 te f aate rer.aa a
te Fen~a ~'ohi ? E mauruuru ane i 0 la ? E haere 0
ia e ani i te taata .Ma' ohi
i Tara toni la t111:'U i te
faatereraa ôna a te RPCR e
la àr o i te f aa tereraa a
te Nunaa tumu ! la r t r t te
na
f e La t unu ,
i r e Lr a 0 la ~
ratou i te part
A t ae ho' i
!
part al la
ôr ure-hau .
Te 'lmi.nei te t aatereraa
ê
Penù ATGERe 0 Georgette TAEREAi rotopu i te mau tià
aratat no te pupu "Front Ind4pendantiste"
no Tazoatoni
i te matahiti 1919.
ç
,i o t L, Ua haamata te
mau t ute
r or ot a ',i i te
vavahi i to 'oe oraraa,
a t t a â te Tito i. r oaah.i a ,
EIOMUARAA
PI
,E'taaho'l
•
âp t t e i e ,
rna III li i "r no
le
vuve. loa'~A na' te
S lmt t ahl t t
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'!l3t •.l rrr./Ili. !
te
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haamar aa t.e f ~aNI)
t e r e r a..l Tahoêr aa i te ;mu
t ut e a te "JUJ.l<':\. area ra
,tâ te feia ôna
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aura t'oa
roa te l.li-maere
f
tatou i tem ..
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à i ta r ahu ri t(~ ATR i .roto i
te hoê macr or aa e 3 tnat,ahUi
i mua
nel , 0 te t
t aut ur uh i a
e tel
'ore i,
tauturuhia. hoê â ia iaaho" I '! l t aua tairoe ra,
alti faahou 0 ~losse 1 niA
te
faatereraa.
r te fanua Taratonl, te
'rahl
'nei te mau r if 1. Ua
raut 1 il te Tahoêraa
te
tap-arahtpohe~roa-hia
e te
haamara.araahia te Hl::Hll Y
lna~ touto'i farani, te hoê
te rite.a
I~)ri à.r<'lhu :' 107'
(aate:re'o ta pUptl F1..NKS.1)
{a r a nè ( 2 l t. 'if il .) 2 ;:oa - '
Eloi IV1ACi-K)Il) e t?' na r itna
ta). ,E lie te t...~~i')~l.nl \. ~.:."":ic
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tane. Ai ta
haalllara;i,Ca8
tei'Œlha
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te mau tnuto'1 faranl i,
part nel tr;: !3al.<·}:ier,:ta
la
1
rctapu
i
te
mau
o
te
Fenua M3.' oh1
l
te
faafariu i te mata o te
taata i Taratoni. eiaha te
mau hape i te'fenua ne i la
'itehla. Noa atu ra. elta
te mata e "t t e , areà te
ha t ua tjtrona. te vf noa
nei t a ,
Te vt atoà oei teie
hatua lMtona l nia lho ra.
i te mau raut i 0 te Tahoê.:..
raa , Te vahl e mana' ona.'0nta nel , maot i ra ; no t e
aha ai ta ta te f e La ôna c
hatua ? No te aha ratou ~
âtaàta al ? No te aha ra-tou e •..,'\oà
al e 'alta te
tluna~ r dri l ?
t i.à
j'
ENEHl:>O!..E par- i i. te tahi
no te t.apo· i \ t'l na iho !
pu[>.utli i te tah-i atu l\'1all
rdùtL
na r.aàtira too ,piti
GOa, 1.'<!..
E te Nun,\,\) te haailla
ta
nel 'oe i t.~ mauiui;aila'
â. 'Alt!1
E mel~ ôpl.lahla.
iho
â
"avali i te
(aa' ih!jl~a
Aretéda.
te
L tnù~
i
orara<l, te
lA
t,~ t,~trDaha 0- te
t-'1tDaU T\oa l'lei
0
MA.NATe NUNAI\. l
ta na
Aveià 'imiraa i te
mau c""eà .1 toà no' te faatlA i te hoê ocaraa àjfalto no te taatoà. E tnauiui
â 'oe ete· Ntinaa i t,ele
ma tahl t 1 198'). Elaha e
p't'I),' a {aaineltle ra 1 te
tau1 i te por i t 1tA haavt 0
teie mahana.
âveU.
~ r roto i ta na veâ n012
no te 14 no t 1. tema 1984.
te puhara ra te aupupu
US/SATP i te tahi mau haamararoaramaraa no te poritlta turu uta'a' a te faatereraa hau no te fenua
nei.
Ei âmuaraa. ua faahiti
o ia na roto i te hoê
parau faaara (tei puharaa toâ-hia e te mau veà p irI
hau no te fenua nei i te
11 no tlural 1984 ra) ma
te haapapu i te mau tumu i
'ore ai 0 la i farii i te
mau faaauraa mana e te
faateret'aa hau no nià ihoa
ra 1 te parau no te haapaariraa 0 te roau rave
'ohipa no te fenua ue l, Te
faahiti atoà ra 0 la ê, e
piti aupupu tei farll l
teie faaauraa. E mau aupupu plr 1 ihoa i te Tahoêraa. (E ri ro la taui te
pae rahi ananaht , e tau1
atoâ paha ratou i to ratou
pereuè •••)•
Na roto 1 te mau faaauraa e rave rah l, teie te
mau mana'o ta te US/SATP i
vauvau atu i mua i te aro
o te mau t l .no te faat.ereraa hau e ai ta roa ae
teie mau mana' 0 to na i
tauà-noa-ae-hia no te t uu
atu 1 roto i te feruriraa.
Mai teie te huru ;
Te haapapu atoâ ra tei~
par au faaara
ua t upu
teie farerelraa na roto i
te tauà-'ore-raa te faatereraa hau i te mau mana'o
) te mau aupupu, areâ ra
ta te mau ôna, ua fariihia
la.
ê
,
1 roto i te hi' oraa a
te us/s~rp. e mau faanaho~
raa faufaa 'ore e te faaLiâniânl anae ta te faatereraa hau, raveâ no te
haapurapura noa i te aro 0
te feia rave 'ohipa, areâ
l muri·mai, e kaitoa ia.
Te na ô atoâ ra te
US/SATP
a lt.a te tare a
te mau ôna e tuâtl ra i
n i i te faito moni e au
la ratou ia rave no te
haapaal'iraa 0 te ~u' rave
'ohipa no
te mea,
te
faauèhia nei ratou ia haapa'o noa hoê tûhaa i niâ 'i
te maha. Areâ te toêa 0 te
mau
haamauàr aa
ra. ua
ma" irihia te t'eira i nià i
te tua 0 te mau rave 'ohipa na roto la li te haamaut'aahia te tahi mau tute
ê
,
taa
i te fenua neI , Tele-.
te huru mau no te poritita
turu uta'a a te Tahoêraa,
oia ho i , te aautua-noaraa i te fela rave 'ohipa
moni ha' iha 'i .
ê
ï
1 roto i te piti no ta
na veà, üà faahapa ù'ana 0
la i te pâpâ ture 'ohipa
tei faaineinehla mai e te
faatere hau 0 Emmanuel!i 0
tei haapapu mai ê. e mana
teie nei ture 'ohipa na
mua ae 'i
te pâpâ ture
"otonomi ". 1 roto l teie
pâpâ ture 'ohlpa, te feia
rave 'ohipa no te fenua
nei e fana'o,ai i to ratou
mau t Làr aa , Ua 'i te tatou
ê, al ta teie mau parau i
tupu.
à
E te toru 0 te mana'o e
piahla ra e teie veâ a te
US/SATP. te parau ia no te
monl 'ohipa a te feia rave
'ohipa
l
teie mahana,
inaha, tei raro roa, areâ
te moni rnaa teI niâ roa
!a. Teie parau, ua 'ite ae
na tatou... e hinaaro ra
pa'i to Fiosse i te tama,tamata r t i ,..
à
1/ la faahepo te ture
'ohipa e ia haapapuhla te'
haapaariraa i te mau rave
'ohipa atoà 0 te fenua
nei,
2/ la âmui mai te tahi
mau tià no te hau Farani i
roto i te mau tuatapaparaa
e ia tiA atoâ ratou i roto
i te tom'!te arata' i.
3/ la faahepo te ture
'ohipa la ravehia te haapaariraa i te feia rave
'ohipa i roto i te talme
'ohipa ma te âufau-noahla.
haapaari!'Cltl toroà~ e 'o_htpa ia intI te faaterepaa
f
�•••••
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ii::::"'H!!
..
Moni
1 MURI AE 1
TE MAU MATA'I
ROROFA'I,
TE MAU TUTE
RO~OFA'I
•
& mata' i rorora ' i tei u
1 niA 1 te Fenua Matohi i
te matahi tl 1983 ra. 1 te
matahiti 1984, mai
te
mata'i puaAhlohio ra te
ATR i te tiriraa i te mau
tauihaa h~mani fare, 0 tel
tarihia e te mau teuteu
ma'lti~itai-hia
e
te
Tahoêraa (e 700 rave 'ohipa i tlhepuhia e te ATRTahoêraa )••• Eaha te mata'i ta te nunaa e faau
nel i teie matahiti : 0 te
haamataraa la 1 te faaho'i
na roto i te mau tute teimaha mau, i te mau àitarahuraa mon 1 i ravehla ,e
FIosse no te ATR. E haamataraa noa. inaha, ua farii
te mau fare'moni i te faatalme l te faaho'iraa 0 te
mau tarahu rarahi i roto i
te maoro e pae ma tahit1 :
1983-1988. 1 te matahitl
1988, Alta faahou ia 0
Flosse 1 nIA i te faatereraa•••
Te haamata nei ia te'
TE POPO'IRAAHIA TE
OORAA PAUAHI
*
E ono ivaè to FIosse
tapeà-noa-raa 1 te mon!hoa 0 te tura pa'uahi 1
nU 1 te hoê falto mon1
hoo. Noa atu a te rnaraaraa
o te tira mari te, ua tapeA
noa te faatereraa Tahoêraa
i te moni hoo 0 te tura
pa' uahi 1 niA i te roonl
tahlto" & ua hoc noa na
taiete poro'i pa'uahi e
piti i ta raua tura 1 nlà
i te falto mon1 ta te Tahoêraa 1 faaotl e Alta
raua e ipi. & taaêraa ra
te val ra i rotopu i na
Nunaa i te faaho'i i teie
tarahu rahi r!àrià e 7
miria e te ifa.·Na te rahi·raa tute 1 haamauhia e
faa'ite ia tatou ê, te
taatoA 0 to tatou oraraa 0
te.fatifati 1 te ùàna 0 te
,,:.u
tute 0 te ,tià roa la
!aaau 1 te mata'~ rorofa'l
no te matahl tl 1983 ra. la
hl'opoA maital tatou i te
tapura tereraa faufaa no
teie matahltl 1985, e"ite
tatou ê. ta rahlraa tute i
haamauhia 1 n l i te mau
ôna: AORE (0) e ta te
taatoA 0 te Ntinaa : e PITI
NaRlA. E mata'i rahi riàriA mau t~ie'e vavahl nei
i te oraraa 0 te Nunaa
v.a'ohi ola ho'l te mata'i
) te mau tute.
â
Te t~te haamamae roa ae
i te Nunaa i teie mahana.
o te tute la 1 nià 1 te
~ri
àrahu : e 21 tara e 2
toata (107 farane) i te
ritera. E mea teimaha
tera • la hoo mal te Fenua
i te rUera mor i i nlà i
e mau pahi uta mori : e 8
cara
3 toata 1 raera
(43,50 F). Te par I nei 0
FLosse 1 te talete Enerpol
e te Fr on t Uni. la 'i te
tatou ê. te tute Enerpo1 1
nià i te rltera mori : e 2
toata (2F). Ta te Tahoêraa
talete ne l, Hoê 0 na
taiete nel, e mea na'ina'i
ta na faufaa ; te tahi ra
e talete rahl la e te
paut·uutu. Ua topatari te
talete na'ina'i e ua hoo 1
ta na patana 1 te taiete
rahl. Haamauhla lhora hoê
taiete ipi. Hoo mai ra te
taiete ipi i te pataila a
te talete na'ina'i i topatari. E la fiao atu tatou
ê na val teie talete : e
lite ia tatou ê, na MOUX.
o ia te hoa rahi e faahotu
nei 1 te faufaa moni a
Flosse••• 1 te mauraa tele
taiete ipi. ua maraa te
moni tura pa'uahl i niA
roa : fatata roa e 80 tara
hau 1 te mon 1 e hoohla
.a 1 tuu, 12 tara e toata
(61,42F). & rlrl rah! to
te feia 1 ma' I t1 i te Ta··
hoêraa.. Te maere n~i ratou 1 te monf : rahi 0 te
mori la haere atu ratou e
tl to 1 to Ta tou mau pereoo. & mea huru tarere te
aerero la tae i te vahl
pamuraa morio E mea telrnaha mau a te tari'fel a
Flosse. Elta e maraa faahou la arDO.
Eita Ihoa teie moni i
te mea teimaha no te mau
pIpinia faatere hau e te
mau teuteu huiraatira 0
Flosse e na nU nel i to
ratou mau pereoo raràhi
purapura ·Mercedès·, i te
mea ê, alta hoê toata 0 ta
ratou e haarnauà no te
morl. E mea li to noa to
ratou mau pereoo, na te
moni a te Nunaa e àufau.
No te fela rUri 1 ra, e
rS a teimaha mau a... No
ratou Ihoa ra. e pereoo to
ratou e. e mea atea 1 te
'oire pu no Papeete i te
nohoraa ••• la paluma te
mo.li 0 te mor1. •• e paiuma
te taatoA 0 te,mau hoo •••
E paluma te mon1 tarahu
pereoo mataeinaa ••• E ère
anel ? ••• E 0 val ma te
na nIA i te pereoo mataeinaa ? ••
ra ••• Tera tUiraa e ono
.' raë , e ita e maoro e tâhlr1 te ipi e roaà mai •••
& haapii ihoa pa'i i te
tiài••• Areà 'oe e hoa mai
ra i te tura pa'uahi••~
eita la 'oe e tiâi no te
Aufau ••• A faaitolto !
..~
,
TARATONI :' E TAPITI
ANEt TE 'OHIPA
1TUPU 1ARETERIA ?
• E hepohepo rahi to te.
mau hotu painu 1 te Fenua
Taratoni. Te fâ faahou mal
,nel te mau àroraa mal tei
'itehia i Areteria e i te
Fenua lniUa
Taina. Te
ûàna nei te faahaparaa a
te RPR-RPCR (Tanoêraa ): i
te faatereraa Aui Faran! i
te mea ê. e hlaAi rahi to
ratou i te vavahl e te
haavt i te Nunaa Ereère t
~1 tei ravehla i te Fenua
Initia Taina e l Areteria.
Te 'ino'Ino , te nounou e
te taehae 0 te mau ho t li
palnu l niâ i te mau Nunaa
e titau ra i ta ratou tlàmaraa , no roto roa mal te
reira 1 te hohonu:taa 0 to
ratou àau e to ratou aàt.
Abiri pa 1 i ê ahir 1... ua
tono la ratou i te GUU
faehau no te faatahe 1 te
toto 0 te' Nunaa Ereère.
Auaê noa iho ê na te pae
Aui e arata'l net 1 te Hau
Faranf , i 'or~ ai te tama'i i tupu i Taratonl.
Na roto 1 t o te nunaa
tumu ti t auraa '1 to na t iâmaraa, i haapapu mal ai te
hotu palnu i to ratou huru
mau, ola ho' I, te faahavahavaraa e te faatura'ore-raa 1 te; Nunaa àla.
lnaha la mate te hoê papaa
1 te ho~ Taratonl. e faahaparaa rah! te topa i nU
i te nunaa tUlllU, areà 1a
pupuhi pohe roa te. hotu
palnu ho~ ahuru taata èreère, e 'lnuraa tihapenl ia
te faatupuhia. E au ê, e
parau Caatiâ ta te hotu
palnu no te taparahl pohe
roa 1 te taata e tltau ra
i to na tlàmaraa.
Tera te
hlnaaro mau e faatupu 1 te
HA.U •••
1 roto 1 na tama'i
tupu l' te fenua Initia
•
~
~
Taina e 1 Areteria, ua
piri te tahi mau taata àiâ
1 te mau hotu palnu. Ua
àruèhia ratou ma te parauraa ê, 0 ratou te nunaa
ALA maitai. 1 Taratonl, te
àruëhra nei te mau taata
èreère a pi '0 ne i i mua 1
te hotu painu e malte ~a
ra ê, Alta ratou e hlnaaro
ra la t iàma to r atou fenua. Areâ te rahiraa 0 te
nunaa tumu e titau nel i
te faataaêraa. e mau taata
'iino roa ratou.
Mai te peu pa' i
te
hinaaro nei te Nunaa tumu
no Taratonl e faaea farani, eaha la te fifi la
haama'lti la ratou... e
rS a tlà e na te Taratoni
AU e f aao t I 1 to 'na parau, lnaha, 0 la te nunaa
tumu e no na ho'l te
fenua. E la hinaaro ho' i
ratou 1 to ratou t iâmaraa
l" roto la Farant , e t Iàmaraa to ratou 1 reira.
E:lahara na te hotu painu
e faaoti 1 te parau 0 te
\[unaat.umu no Kanakt ,
ê ,
1 te tau a faaterehau
nul matamua al 0 la. ua
faauë 0 Messmer tane i te
rahiraa hoê ahuru tauatlni
taata êê ia haere e haafifi 1 ·te parau 0 te tiâmaraa e ôteu mai ra i talla
tau ra 1 roto i te Nunaa
tumu no ~laki. A ara e te
Nunaa Ma'ohi ! A ara! a
roohla.tatou i tele àt I e
rOamaehianei e to Kanakl.
ta 'ore la âramoinahia la
tatou ê, te mau nunaa atoà
o teie ao 1 titau la tiâma
ratou, e rave rahl tei
6.'
..
...
mate na roto i te haavtraa
a te hotu painu.
&i hi'oraa noa na tatou, 1 roto i te mau pu
raveraa 'ohipa e te mau
toa no Papeete. 1 roto I
te mau hotera. te rahi roa
nel te mau rave 'ohipa
ratere. Te 'ohipa 1 tupu i
Kanaki. te tupu atoà nel 1
te Fenua Ma'ohl nei: e
6 000 papaa no Taratoni e
rave nei i te 'ohipa 1 0
tatou nel e, e 20 OO~
taata faran! i faaruè i to
ratou fenua no te 'ohipa
'ore e ua haere mai e 'lmi
l te 'ohipa i Tahiti nei.
la tae 1 te t aIœe e ma' iti
al .tatou no te tiàmaraa 0
to tatou fenua. e 'ore roa
tele mau hotu painu e far i I, E àro mai t-e pae âtau
no Farani mai ta na e rave
nel i Kanaki. E tere mai 0
~afleur e turu la Flosse e
no te faataputô i te Nunaa
Ma'ohi, ratou ratou Iho ,
Na te mau Aal·fanua e haapapu la tatou ê. la tae 1
to na taime, e upootiâ
Ihoa te Nunaa tumu 1 te
pae hopeà ,
E nahea te hotu palnu
la tlAvaruhia ratou? &
pari ratou la al i to ratou onoonoraa la 'ore te
Nunaa tumu no Kanak! e manuia 1 nià i ta na Iho
fenua. E ui raa teie e nehenehe e.faaferurl la tatou i te 'ohipa ~ tupu nel
i Kanaki. Ta Tatou âroraa
parau tlà no te faatlâma
la 1 te Nunaa tumu no Kanak!, ta IA.~
TE NUNAA
la àroraa e tu(u papu nei.
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Parau api
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TE PA TO'IRAA lA TUATAPAPA AMUI 1MUA 1 TE
NUNAA
.. I te mahana ,-,?Ù 1 22 no
t_E1huare 1985,
ua patahia
te hohoà e ua haruharuhia
té reo 0 Jacqui DROLLET i
roto i te âfata teata RFa,
i ~
i te mau papa'i veA
no te fenua nel. Hoê hora
~e maoro 0 tele uiuiraa no
te faa'ite l te NUnaa i te
tlàraa 0 lA MANA TE NUNAA
1 mua 1 te flfl e tupu nel
i te tenua KANAKI e te mau
auraa tapiihere e val nel
i roto' 1 te mau mana poritita e te mau ona. Hou
teie pataraa hohoà e uluiraa. e aniraa ta Jacqui
DRDLLET 1 faatae na roto i
te reo no te reva 1 mua 1
te Nunaa,
la Franklin
Brot herson 0 tel pari ê te
tumu 1 faaea muhu 'ore noa
ai 0 lA MANA TE NUNAA i te
talme ma' itlraa 0 te tapura tereraa faufaa 0 te
Fenua f e ~ramarama
.1 ore
la. I te anlraahia 0 la la
haeremail
mua 1 te Nunaa
no te âpar au e no te -tua.tapapa , ua pato'! 0 La ,
Ani atura 0 RFa 1 te faatere hau no te faufaa la
haere mal 0 la e mono la
Franklin, ua pato'l atoà 0
la. No ·te rS a i ta teie
faatere haut e rS a au ae
na na i te faau i te mau
papa '1 veà Taho@raa ma!i. la
Christine Bourne e 0' Lucien MaIllard 0 tel ului
la na i te tahl mau uiraa
ôhle noa la pahono.
Na roto i na pato' lraa
,~ pitl nel, 1 ôpua al 0
RFa e titau
la Jacqul
DRDLLET la haeremaii
mua
1 te mau papa' i .veà i ,te
pô mahana pl ti 25 no tenuare. 1 taua mahana haruharuraa ra, ua pâte noa te
niuni u i te pu haaparareraa no RPO. no te faauè 1
te mau faatere 0 teie pil
ia tapeà 1 tele uiulraa
mana' 0 to Jacqui DRDLLET.
rel hea atura te parau ê,
e tlàmaraa to te taata ia
faahl tl
"
na
0 ?
••••
1
to
na
ma.-
la '1te mal tatou,. ua
an! plneplne 0 'IA MANA TE
NUNAA la RFa, ia faatupu 1
te mau uiuiraa mana loi
mua 1 te Nunaa na' roto 1
na reo e plt1 (te reo
Ma'ohi e te reo t1pee), 1
rotopu 1 te mau tlà pori·tita.
Ai ta te Tahoâr aa
i far li . ia faaparauparauhia te"feia i 'ore 1 ma'itihia. I teie mahana, e 3
tià ma'itià to lA MANA TE
NUNAA, hoê a pahonoraa
elta e au la âparau âmui i
rnua 1 te nunaa na roto I
te reo o.te reva ••• E tumu
anel ta tele farii-'oreraa ? .''_ •
TE POPO 'lRAAHIA TE
HAAPARARERAA PARA U FA AITE 1ROTO 1
TEAFATA TEATA
* Peneite aetaputôraa
ê ua 'lte 'outou
roto1
i
pu i te faatereraa hau
fenua'Tahoêraa e te taata
ra 0 Haddad Hubert. tel
tapaemaii
Tahl ti 1 te
manuiaraa te pae Aui i
Faranl 1 te matahlti 1981.
1 to na ta'ahiraa IDai i te
fenua nei, te na 0 ra 0 l~
ê. e taata piri 0 la i te
faatereraa hau àul no Farani e, e mau auraa taa ê
te val ra 1 rotopu la na e
te hau Faranl. Haamau iho
ra tele taata, 0 Haddad, 1
te taiete parau faa'!te no
te mau pu tapihooraa taoà
na roto 1 te âtata teata.
01lipa atura 0 la ma te au
mai tal e
te laatereraa·
foire no Papeete: na teie
taiete i haamau 1 te ma14 _
fare tapaeraa' pereoo mataeinaa na te mau hlt!
aroa
0
Papeete.
I to te Tahoêraa 'lteraa 1 teie taata no te pae
àui, ua auê ae ra 1 te
rirl rahl 1 Eaha tele ! Na
tele taata no te pae àul e
haere mai e 'irtti I te
tâpu faraoa a te mau veà 0
te fenua nel. Ua 'ite tatou ê. te mau veà 0 te
fenua ue t , na te Tahoêraa
la, 1 aupuru al 0 Flosse
la ratou. E 'lnaha, no te
'lno'ino rahl 0 Flosse ma
1 tele taata, ua haamata
anae atura i te Aro la
'ore tele ta1ete "OFFRES"
la tiA. E no te rahi 0 te
, Ino ' Ino , ua ani roa te
Apoor aa Rahi ia ta 'Iri 1
tele taata, la Haddad na
roto 1 te tuteraa 1 ta na
mau parau f aa 'ite I te hoê
tute teimaha mau (25%).
Alta 1 maoro 1 murl mal
i tele 'Ino ' 1nor aa rahi l'
.te tupu net te hoê 'ohipa
maere mau. Ua 'ore roa te
riri 0 te Tahoêraa 1 tele
ôpuaraa e taa'ite l te
par au f aaar a na roto 1 te
âtata teata. Te tupu nei
to Floss~ hore 1 teie tlàEaha i tupu ai teie
tioi-tauè-raa 0 te mana' 0
o te Tahoêraa?
No te
mea ia ê, aita l maoro
ae
neI ,
ua
haamauhla
te hoê taiete haaparareraa
parau
faa'lte
âpi,
0
"Pub! i
Paeif Ic "
to na
l'oa. Te
lite nel
ia
tatou ê. e t umu . 1 faahua
here ai Flosse i teie
t iàporo
no te pae àu.i
e ua tae roa 0 la i te
tono i tele tiàporo na
roto.1 te mau pu tapihooraa atoà 0 te fenua ne!
ma te parau faafaahiahia
i ~ele 'ohipa haaparareraa
parau 'faa'ite '(publicité)
na roto 1 te reo 0 te
reva. E au ra ê, alta
te hoê pae 0 te mau fare
. toa 1 ànaàna tae 1 te
parau
a· te peretlteni
Flosse 1 roto i te rima
o Haddad tane •••
TE POPO'IHIA NEI
T.E UTARAA
MAN UREVA
• I na hepetoma 1 hemo ae
nel, ua 'ltehia ê. aore e
faanahoraa papu ta te faatere hau haapa' 0 i ·temau
Ito. 01a mau, e ôpuaraa no
te putu i te mor ~ àrahu
tei vauvauhla i mua i te
~pooraa Hau e te totaiete
1ta morl àrahu "ICARE·,
tau âvaè i teie nei. Ua
pato'i te Apooraa Hau a
Flosse r teie ôpuaraa. Tau
âvaè 1 muri mai i· teie
pato' lraa, te farH 'l'ate
Apoor aa Hau 1 taua ihoa
?puaraa ra, teie ra, e
tQtau te~e pahi putu mort
,1rahu i roto i te '0' oà no
Taravao. Ua haamanahia e
Fiasse ma te 'ore roa e
an! i te mana'o 0 te Apooraa Rahl. '
Ua f if 1 ra tele faao tLraa na roto 1 te pato'iù'ana-raa a te nunaa no
Ialàrapu
la tûtau teie
pahl i Afaahitl. Opua ihora te Apooraa Hau e f aaho'i mal te tûtauraa 0
teie pahl i roto 1 te
',o'oà no Papeete. E au .ê
la h1'ohia atu, e manuia
tele ôpuaraa. noa atu â te
mau tuuraa rima 0 te rahiraa e 9 000 taata 1 raro J
te rata pato' i a. te Joire
no Papeete.
E mea peàpeà rahl
t~ relra la ferurl tatou.
E parau mau tele. Lnaha ,
te parau no te pl ti 0 te
pahl putu mori àrahu, ua
ôpuahf a ia e na ta1ete e
olti e vai nei i teie mahana : 0 "Mobl1" e 0 "Total" (fatuhia e Br éaud
raua 0 Slu) e 0 "Petrocean"
(fatuhia e Ravel
raua 0 Martin). E àroraa
teie na ôpuaraa i rotopu 1
na tota1ete e pitl nei. Te
parau ra ta te faatere hau
i parau i mua i te nunaa.
e mea ê roa ia. Inaha, te
~a ô ra te reo no te faatere hau ê, aore e rava' i
teie mau puturaa morl e
vat nei, 0 te tumu la' i
ôpuahia ai i te faatià i
te tahi haaputuraa mori ê
atu 1 te fenua nel. Riro
atura te reira ei tapuniraa 1 te mau tumu mau.
~parau
no te totaiete
Polynésie""e parau ê·
atu â la, e parau flti
raht ho' i. Inaha, e ère i
te parau noa no te popo'iraa moni maha 'ore 0 FIosse e to na mau hoa, e
par au f if 1 rahl ra e te
peApeà no te rahiraa e 484
rave 'ohipa a tele talete
uta manureva.'E parau rahi
f if l._atoà_e _té .peàpeà nq_
~r
E pitl taiete tel ani 1
tele ôpuaraa ; 0 "Icare'"e
) "Petroceap·. Eaha te
ta~-ê-raa 0 na taiete 'e
'd. t i nel ? 0 teie la : ta
! a lete "Petrocean·. 0 Ra, el te paot I, e hoa rahi
_'10 ia no Fiosse, e ôna
.r a t on i 0, te haapuai nel
te faaô la na i roto I
l mau talete faahotu mon!
r-.: val ne I ·1 Tahiti nei. I
te mea ê.' e hoa 0 la no
Flosse. ua farii la te
Apooraa Hau i ta na ôpuaraa.
.0
te tereraa manureva 1 tera
motu e tera motu no tEfenl1'"nel.
'01a mau, hoê â r.avera~
Flosse I :teie ·talete
:e pahl putu mori àrahu.
\~ ê,·e mea na reira noa 1
:e mau parau faufaa at os
10
te Fenua Ma' ohl , oia
~0'1, e mea rave huna noa~
aa te 'ore roa. te mau mana~
oa'itla e 'lte, Inaha ,- e
oarau' faufaa
rahi' tel
1aamana-huna-hla, oia .te
par au no te "popo ' 1raahia
te totalete uta manureva".
ta
,
Eaha mau â te 'ohlpa 1
tupu ? 0 te hoê totalete
àpl na te mau hoa 0 Flos~
'ie, 0 "Tahlt 1 Air Lines
te 'loa, 0 tei haamauhf a
no te hut i mai i raro ae i
to na pererau, te taatoAraa.o t.e ll1autot a.Iete , e
arata'lhia
nei
e' "AIr
Polynésie", "AIr Tahiti",
"T.C.A.". la fâ-ào tatou ê
o val ma to roto I tele
totaiete âpi, e lite tatou
la Moux (25% tuhaa), la
Ravel (25% tuhaa) e la
6raun~tega
(50% tuhaa).
Ua fifi anel te mau
tO.talete e vai nei ? E ère
ane l -1 te mea _â..t:.a_r_Qc_te
�........................................................................................
:
~
~
te mau VC:;~ 1,;0'0 pur apura e
uta net i te pere t Ltent ,
Eaha ho' I la mana '0 'outou, e nehenehe ane t I te
peretiteni
la horo na nià
i
te hOP pcreo'o
ha'iha' i ,?
A ht ' o na
te hoo mal
neI te l•
.!l ta Ie t e âpl
0 te
fenua net i te hoê manuraya tutuha auahi faito
lahito
0 ta
te
taiete
·Tourralne Air' Transport
no Faran! e tura'i ra 1 te
hit i no te hoo mai i te
rnanureva ma t i ni
pererau
·ATR42·. No tele anei rnau
ôpuaraa e hoo mai 1 teie
hohoà
manureva
tutuha
auah1. i ôpua ai te Peretiteni
Nui no te talete
ma'ohi -Tahiti Air Lines·,
e faa'lti
mai i te mau
rave 'ohipa i te falto 1 i
nià i te 3 ma te faa'ore 1
te
rahiraa
matahlti.
i
ravehia e teie fela rave
'ohipa a "AIr PolynésIe- ?
Te faa'ite
ra te parau
tuatapaparaa a te1e taiete
~Tahit1 Air Lines" s, 184
noa taa ta rave 'ohipa
ta
na e t i hepu no te rnorio : i
te rahi r aa rave 'ohipa e
311 e 'ohipa nei 1 roto i
te tatete ·Air Polynésie-,
3) Amui mai 1 roto t
teie totaiete
te moni a te
feia e hinaaro. i te faito
e 33%.
4) la âmul ht a i roto i
te hoê noa totaiete
te
taa toà 0 te mau faura' 0
manureva e na te fenua nei
e arata'i
i teie
taiete
tapirihia
atu t a ·Air Polynésie".
ft.
utaraa horo 'pa te te
roa ae e fifi
e
ne!. A .t ae atu ai,
ma tahi t i to "Air
sie" âp·i-noa-r'aa.
? Ai ta
'itehia
a piti
Pol vnë-
E parau mau 0 U.T.A. e
62% ta na tuhaa t roto la
"AIr Po l ynës Ie "; E ère
Ihoa paha la i te mea tano
no te hoê hau fenua ·otonomi" e aore ra no te hoê
fenua t Làma , Ua ani anel
te
faatereraa
hau
la
U.T.A. la hoc mal' i te
taatoà 0 ta pa mau tuhaa.
e aore ra 1 te tahl pae 0
ta na mau tuhaa?
Alta
roa •. Ua anl ane i i te man
ôna no te fenua nel la
faaô i ta ratou faufaa 1
roto i teie totaiete âpi ?
1\1ta roa.
o ta Flosse i ôpua, 0
te faatopa-tarl-roa-raa
ia
i te totalete
·Air Polynésie". E talete ho'l tele 0
tel âfaro ta na tereraa
faufaa. E totalete
0 tel
àravehi 1 te 'ohlpa utaraa
e tel' faufaahia
l roto i
te f aahoturaa 0 te Fenua
Ma'ohl. Ahir! e ôpuaraa
maitai ta Flosse, e faahoo
la 0 la 1 te fenua nei i
te mau tuhaa atoà e val
hel
1 roto i te rima q
U~T.A•• rlro atu al te âpi
el hotu no te fenua, 'e na
te f enua i ho e ara ta 'i I
te taa toà 0 te mau tere
utaraa manureva.
Eaha mau â te tumu 0
teie fe' i 'i r ah i la "Air
Polynésie", 0 ta tatou. to
te fenua nei e tià
ia
hi'opoà na roto 1 te hooraa mai i te tahl tuhaa i
roto 1 te le taiete.
Eaha
ca la te parau a te f aatere hau fenua l nià i
teie 'ohipa ? E riro paha
i te pt r I tele faanahoraa
i tei ravehia no te taie te
"Petrocean".
Oia hol,
e
horo 0 ia 1 muri mai i te
tahi man tumu papu 'ore no
te faatlà 1 ta na ôpuaraa
huna. E riro
teie mau
3puaraa huna. tei nià la i
te huru 0 te manureva e
hoohia mal. Te hinaaro nei
teie taiete âpi e hoo mal
i te mau manureva tutuha
auahi 65 parahlraa,
areà
ta
·Alr Polynés ie -.
ua
ôpua la 0 ia e hoo mai i
te tah1 mau manureva matini
pererau hamaniraa âpi
no teie tau:
te "ATR42*.
Ua papu ia tatou ê. no te
pur apura e no te hanahana
i t1tauh1a ai e hoo mai 1
te manureva tutuha auahi.
Te tumu, no te mea ê, e
hi'oraa
faahiàhià.
e mea
,naniànià ae to na haruru
ta tere iho. E au iho a li
ê
,
"Air Tahiti·.,
e "T.C.A.·.
Te haapapuhla mai nei
ho'l ê, e haamata teie 184
feia rave 'ohipa 1 te faito taahi raa ma tamua no te
ture 'ohipa i raro roa. E
ère la ratou paatoà i te
roaraa 0 te mau matahi ti 0
ta ratou i 'ohipa na. Ua
,tano anei ? Na roto 1 te
aau ôpuaraa a Fiosse no te
~aatei tei ia na Iho. ua
ère te mau Tave 'ohipa a
"Air Polynésie" i te faufaa 'ohipa 0 ta ratou i
rohl e rave rahl matah!ti.
A tàa noa atu ai teie faa'1ahoraa tià 'ore no teie
TIaU
rave 'ohipa.
ua papu
roa ê, elta te1e mau manureva matini tutuha auahl e
;-._ahoona l
te
taiete
. _'ahiti Air Lines". E fea
.
~
E rove »ab«
0
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te vaihohia i te 'ohipa .... '
j a mon! ta te fenua nel e
àufau no te ôro'l l te ~u
âpo'o 0 te pau a taie
totaietè.
E na te ounaa ù
àuf au i teie mau mont t autl11:'11 1 te .nana vo f aa te t t e t
o Flosse. E mau haa~uà~aa
tLA 'ore. no te va.lho noa
la Flosse la pere 110a I ta
na mau per er aa ,
El ta r oa a matau e fa _
rit 1 teie mau faaotiraa 0
tel 'ore roa e tua rapapahia,
0
tei
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haamar aoar aœahl.a ,
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tei
, 'ore r oa i vauvauh l a i mua
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te I1laU mana ma' i t ta.
Nahe a matau e nehenebe al
~ f ar t L l te huru 0 t.e
Pere t i t en i
Nui
no
te
t.1 te te "'rah! t t Air, Lines" 1
o te l papu ae na,' hou ta
na talete
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ê, e rnonohla 0 "Air Pol y",
nés te" • No' hea mai te man,",
o Ortega rio te t I t au i te,
mau t là aupupu i -te tahua
tauraa
lllanur~va. ,rio
te
faa'ite la ratou
ê. te
f.la'orehi.,3 nel 0 "Air' Polynésie·, te valhohla ra l
fdA
i te 3' 0 - t<~ Cela
rave 'ohipa e» e topa mai
t r d,l"'Q t-e rllOn!. 'ohipa
-a' t (~
mau tan ta 1 mana~ohi a li!
t lhepu (aahou mai: Ua 11'13 ..•·
[))lIO paha 0 Ortega ë Q
u! Peretl.teoi 0 te {aatereraa h.:i1.1
! E te man.a'0 ra'
paha te Peretlteni,
faat0reraa hau ê. 0 lia 0 Orte-
ia'
ga !
Te haapapu nei matou i
to matou mana'o pato'i
i
tele huru arata'iraa
no t~
tereraa faufaa 0 to tatou
f enua , Te pa to' i nei IDatou
t te, mau faaotiraa
huna.
Te pato' i nei matou i te
looa ê aore roa te Apooraa
Hau i haarnararnarama El l
tuu i teie mau parau 1 roto i t~ tuatapaparaa a te
Apooraa Rahi. Te patoll
nel matou i te mâror.aahfe
te mana pori t l ta e te mana
o te mau ôna , Te pato'l
nei matou i te mana porit i ta i te taiàtaraa
e te
mau ôna a riro a tu al el
(lfi no te mau rave 'ohipa
e 300 e tiàhapa e 0 tel
faarapu i te tere-mai tair aa 0 te mau manur eva 0
.tel haarna i ta!
i te tereraa
faufaa 0 teie fenua.
Te an! nei a 0 lA MANA
LE NUNAA la faarirohia
te
'utaraa manureva ei fàufaa
fatuhia e te Fenua Ma'ohi.
o te tapa'o te reira ta na
e tHau.
Ahiri
pa 1 i i
feruri-ae-na-hia
teie
parau no te faaf aturaa i
te fenua. ua roaà mal la
te falto i murt nei i teie
matahl t\ :
, l) Faatopa mai l te tua U.T.A. i roto la
-Air Polynésle-,
mai te
62\ i nlà 1 te 33%.
2) Hoo mai te fenua i
na tu~a e 34%
Ua tlà
roa tele mau
feruriraa
i nià nei i te
hl "or aa a te faatere hau
tahlto 0 Boris Leontieff e
te papu mal ra i teie ne!
eaha mau te mau turnu
faaruê al 0 ia
to na
tiàraa
faatere
hau.
Eaha te mau haamaita t r-raa e roaa mai
a) E au la i te mau
taata e hinaaro ra. e faa'ohi pa i ta ra tou moni i
roto 1 teie taiete manureva,
b) Na roto i teie raveà
e mana la to te f enua no
te faanaho I: to hoê ar ata'lraa
poritita
tano no
te mau tereraa
faura'o
manureva
,
c} la valho noa mai â i
te
totalete
rah! ra
0
U:l'.A. el pi no tatou 1
mua i t o te ao neI , no te
ta~ahuraa
Illon1 ane t , e
aore ra 110 te t amau â i te
'ohlpa
mal ,tet
terehia_
ma l ,
d) la tapeâhia
mai te
taatoà '0 te man mU tai l
t"oaa l te mau rave 'ohipa,e} là faaâpi-mai te-hia
te mau manure"a matini
pererau no te faatoparaa !
te roon1 t iteU horo pa tete
e no te faatopa mai i h'
mau moni . taufurû _a ,te f6nua i 1".oto,r te hoê talete
o te l papu ê, e.ita roà El
âpl.
haa
®
E mau ferur iraa te"le no
0
te taat6.a;
e I,aha no te haamai ta 1 i nOil
l te hoê_pae i t 1•
t,~ malta'l
�TE PINA'INA'I 0 TE ~AAU
TE M.ONI
. Te Ùloni, te moni, te moni
E âminamina to 'oe i te vaha
"E maramara to 'oe 1 te àau
E Anivaniva te mana'0 1 riro la ' oe
Ua âmiàmi, ua àmoàmo, ua umeume
Aore -0 "oe e fatu e te mon!
Ua pi'o tel tià, ua 'tlà tei'p{'o'
Ua hoo te tlni 1 te· ~no ,
Ua rlro te mano 1 te:tlni
Aore ho'i 0 loe e fetli
la rumarumate ,reva
Ua 'onolono te vero
Ua ninaval te fenua
E ninamoni râ te àau
la àana 'te àu 0 te Mamoni
Te molli, te 'moni, te moni
ADree reo la ta 10 mate la ' oe
Mate al "oe , 1 to pera e ta ai
E àau tual te hiamoni
ADree àltu, 1 te hiamon! r8 1 tU al.
(Turo a RAAPOTO)
;'
_'
®
Ve~ hepetoma - lA MANA TE NUNAA lSSN 0757 - 393,6
Papa'ihia, faari.ahohia, neneihia, êperehia e te mau rauti.
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PDF Text
Text
AVRIL 1985
GIlY Sanquer, conseiller
territorial
f
.,taC;
TAH
~
,
O\.-fte.·
C
SOMMAIRE)
Editorial
p. 1
L'ATR
, p.2
Alain Ohrel
Super poster
•
•
•
•
FAU)(-EN E-CRn"URE
DETOURNEMENT DE FONDS PUBLICS
UTILISATION PRIVEE DU PERSONNEL COMMUNAL
FABRICATION DE FAUSSES PROCURATIONS DE
uy Sanquer, actuellement Conseiller T
a Tahoe1 l'ancien maire de Taputapuatea (Raiatea)
aux plaintes déposées concernant sa
passée.
p. 3
.,
p. 4-5
Taputapuatea
p.6
Makemo
p.6
Hitiaa
0
te ra
Raivavae .'. . .
Chronique du Prince.
p.6
. p.7
p.8
�~
-
L'ATR : UN BEAU SCANDALE
TOP 87!
87 c'est dans deux ans, c'est demain. Les élections territorialesseront
là!
1977 c'était pour la Mana Te Nunee la première épreuve du scrutin
populaire. Nous n'étions alors passé
assez près d'un siègeaux iles-Du-Vent.
1982 a vu l'élection de trois conseillers
territoriaux du parti : deux aux llesDu-Vent, un aux ites-Sous-Le-Vent,
deux autres sièges nous ont échappé
de peu. 1/ faut se préparer sérieusement à 1987. Non seulement pour
augmenter la représentation de la
Mana Te Nunaa à l'Assemblée Territoriale, mais pour offrir aux citoyens
une véritable alternative au Flossisme.
~
EN PERSPECTIVE
est devenu II/dili/este dUX yeux de
tous les observateurs que la Mana Te
Nunaa est devenu par son audience,
par le sérieux de ses propositions, par
son image d'ouverture, par l'étendue
de son implantation géographiql:lele
pôle de convergence de toutes les
forces politiques désireusesque cessent
enfin les excès et les abus du pouvoir flossien.
Car il apparaitaussi de plus en plus
que l'intervention directe du milieu
des affaires dans le gouvernement du
pays, l'attitude dictatoriale d'un petit
roitelet dans ses rapports avec l'administration ou le monde de l'entreprise
finissent par lasser même le plus enthousiastes zélateurs du Tahoeraa.
Certains finissent par se dire : Trop,
1/
c'est trop. Et pourtant cecx-Iê n'ont
pas encore fini de voir. /1 reste encore
deux ans pour compléter leur instruction. Beaucoup de militants sincères
du Tahoeraa s'insurgent contre un
pouvoir de plus en plus lointain, exercé en leur nom par les opportunistes
ralliés de la dernière heure ou par
des « visagespâles )}issus directeme.nt
des officines de Tonton Chirac.
Les luttes intestines se multiplient
dans la hiérarchiedes nombreux petits
chefs qui constituent la cour de notre
nouvelle République bananière. /1 ne
se passe pas de semaine que ne circulent des rumeurs de démission, d'éclatement, de schismes, de ruptures,
conséquences des ambitions inassouvies et des inquiétudes de certains
quant à leur avenir.
Maisces premiers signesde désagrégation venant après les coups de semonce de Tahaa et de Raivavae ne
suffiront pas à terrasser un système
fondé sur la.menace, la répression, la
corruption des consciences.par l'utilisation des moyens publics à des fins
partisanes. /1 faudra en plus que les
eutres partis politiques qui ont jusqu'en 1982 participé au pouvoir,
trouvent la voie du renouveau, non
seulement au niveau des cadres mais
aussi au niveau du discours, des méthodes et des objectifs.
La Polynésie n'a assurément pas
besoin d'un autre R.M. O. ou autre
Front-Uni, il faut que t'opposition
présente pour 1987 des objectifs économiques, sociaux, politiques, éducatifs raisonnables,clairs et réalistes. De
cet effort d'innovation et de sérieux
dépendront les résultats des élections
de 87. /1 nous reste deux ans. Que
chacun mette sa montre à l'heure.
2
OHREL
Le symbole
L'AUTONOMIE
INTERNE NE
DOIT PAS ETRE LA CHIENLIT! ON
NE FAIT PAS N'IMPORTE QUOI
N'IMPORTE COMMENT POUR N'IMPORTE QUI AVEC L'ARGENT DES
AUTRES!
de la démission
Au revoir,
Monsieur OHREL
de l'é~at
LA PAILLE ET LA POUTRE
Dans son N° 26 de janvier du Bulletin du Tahoeraa, le rédacteur patenté
s'est cru autorisé à stigmatiser la création de notre Société Publi Press créée
par une douzaine de camarades en juin
84 pour aider le parti à imprimer et
.son bulletin et tous les travaux nécessaires au développement de nos idées.
Que le rédacteur du Tahoeraa se
rassure, si Publi Press fait des bénéfices, ces bénéfices n'iront ni dans la
poche de Jacqui Drollet ni dans celles
des autres camarades, ils serviront à
améliorer notre outi 1 de travail, a
mieux payer notre personnel qui est
lui aussi actionnaire de son entreprise
ET A MIEUX MENER NOTRE COMBAT CONTRE LA· CORRUPTION
DU TAHOERAA.
Il serait temps que l'Etat français
commence enfin à assumer ses responsabilités et sa mission de décolonisation dans notre pays. Cette mission ne
se conçoit pas dans l'abandon de ses
pouvoirs et le laisser-faire qui ont été
les règles de conduite adoptées depuis
bien longtemps par tous les représentants de l'Etat.
Il ne s'agit bien entendu ni de comportements d'hommes ni d'attitudes
de hauts-fonctionnaires mais de -la politique du Gouvernement.
L'autonomie interne et la préparation à l'indépendance inéluctable doivent se concevoir et se vivre dans la
rigueur de l'action administrative et
gouvernementale, exigence fondamentale pour préparer les élus et le peuple
à se prendre en charge. Hors de cette
attitude stricte, c'est la poursuite de la
politique néocoloniale de LAISSERALLER, de COMBINES, de favoritisme vis à vis des petits potentas locaux,
de SILENCE COMPLICE sur leurs DEPENSES EXTRAVAGANTES, leurs
MALVERSATIONS
bien connues,
le u r s DETOURNEMENTS
DE
FONDS, leurs ABUS DE POUVOI R.
L'ATR : UN BEAU SCANDALE
EN PERSPECTIVE ...
On s'en doutait, on n'en était pas
sûrs. Aujourd'hui, nous avons « l'intime conviction» que les magouilles dû
Tahoeraa à l'ATR laisseront loin derrière les scandales du Front Uni, Enerpol compris. La démission le 11 mars
du dernier directeur Charles TETARIA
nous confirme que la gestion de l'ATR
mérite une inspection en règle sur le
plan administratif, financier et judiciaire. C'est pourquoi la Mana Te Nunaa ainsi que le Here Ai'a et le E'a Api
ont demandé au Directeur Général de
la CAISSE CENTRALE DE COOPERATION ECONOMIQUE qui a signé
pour un prêt de 3,5 milliards en faveur de l'ATR de conditionner tout
versement nouveau à la mise sur pied
d'une commission d'enquête.
Nous
avons également saisi l'INSPECTION
GENERALE DES FINANCES, habilitée à contrôler l'utilisation des fonds
de l'Etat.
ALAIN
Cette politique constante des gouvernements de droite à l'égard de la
« danseuse polynésienne » est poursuivie aujourd'hui par le gouvernement
socialiste, ELLE PREPARE LE PAYS
~U CHAOS, A L'IRRESPONSABILITE, A LA CORRUPTION GENERA. LlSEE, à l'immixion des affaires dans
la conduite du gouvernement du Territoire. Par delà les querelles statutalres.,
notre pays a besoin avant tout de
JUSTICE, d'HONNETETE, de PROBITE et de RIGU~UR. L'Etat français
garant de la légalité républicaine doit
faire respecter ces exigences en premier lieu par les élus, ce-serait un acquis important pour la démocratie et
pour l'avenir, quel qu'il soit.
NON, M. Ohrel n'a pas veillé comme il l'a déclaré à son départ, au respect de la légalité républicaine et au
fonctionnement démocratique des institutions. Il a constamment fermé les
yeux sur toutes les irréqularités graves
commises dans les communes par bien
des maires et pour lesquelles il était
totalement informé, il a constamment
avalisé la manipulation par Gaston
Flosse des budgets publics, notamment
celui de l'ATR, permis la mise sur
pieds dans les communes d'opposition
d'une véritable autorité communale
pirate constituée par l'agent électoral
local du Tahoeraa recençant les sinistres et dispensant les aides. Il a toujours montré vis à vis des extravagances de Gaston Flosse une complicité.
bienveillante et un sens du compromis
rejoignant souvent celui de la compromission. Rien d'étonnant à ce que Gas-:
ton Flosse ait célébré pour son départ
ce haut-fonctionnaire docile, disposé
à toutes les reculades et à tous les
abandons.
PEUT -ON EN DIRE AUTANT DES
SOCIETES DE GASTON FLOSSE ET
DE SON INSEPARABLE AMI ALBERT MOUX, de leur Agence de
Voyage commune Vahine Tahiti Travel, de l'Assurance G.F.A. dont Gaston
Flosse est toujours Agent général et
où il assure en violation de la loi tous
les véhicules de la Commune de Piraé
et ceux des autres Communes Tahoeraa, et les bâtiments des services publics et ceux des offices publics ce
qui constitue un délit d'ingérence caractérisé sur lequel la justice, saisie
aura à se pencher?
'Non décidément, Messieurs de Tahoeraa, ce n'est. pas ce reproche-là
.qu'il faut faire à la Mana Te Nunaa,
surtout de la part d'affairistes dont
l'appétit effraye rnême aujourd'hui les
militants les plus sincères du Tahoeraa ...
Le rôle du Haut-Commissaire de la
République n'est pas d'organiser des
soirées récréatives et mondaines dans
les jardins de la Résidence pour le tout
Papeete ni de terminer son séjour par
la traditionnelle « tournée- des présents » chez les petits potentats cor-,
rompus, il est de préparer ce pays à
assumer ses responsabilités et d'aboutir
dans les meilleures conditions à l'émancipation.
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TAPUTAPUATEIt
: GASTON
CHANGE
DE CHEVAL
RAIVAVAE
: MALGRÉ
.
LES EFFORTS DE L'ADMINISTRATEUR
MENT ABUSIVE que les bulletins
panachés devaient l'être avec une encre
de la même couleur que le bulletin.
Cette injonction reçue, la délégation
très spéciale mise en place par l'administrateur se garda bien de la diffuser
avant le dépouillement du vote.
MAKEMO: NUMERO D'ACROBATIE DU TAHOERAA
Côté Tuamotu, le Tahoeraa vient
de perdre des élections· communales
dans l'lie principale de la commune
de Makemo. Une liste de l'opposition
l'emporte et fait élire 5 conseillers.
Pour conserver la mairie, le Tahoeraa
est contraint de battre le rappel (avec
quels arguments 7) de tous les conseillers des petites îles environnantes et
de choisir comme maire de la commune l'élu de Taenga.
Coup d'éclat dans la Commune de
Taputapuatea administrée par Charles
SMITH élu la Mana Te Nunaa. Rappelons qu'aux dernières municipales,
Guy Sanquer le maire Tahoeraa avait,
été battu par une liste d'opposition
conduite par la Mana Te Nunaa et
comprenant des personnalités du Here
.Ai'a et du AVa Api.
Hélas pour le maire sorti, il laissait
derrière lui outre 55 millions de dettes'
les traces indélél;iles des Itlagouillagei
habituels des maires Tahoeraa. Différentes plaintes étaient déposées contre
lui, instruites par la nouvelle équipe
municipale
ET NOTAMMENT LE
TROISIEME ADJOINT ALBERT TARATI. On. relève pêle-mêle escroquerie, faux en écriture, usage de faux,
abus de confiance, détournement de
fonds publics, utilisation de fausses
procurations électorales ... etc., etc,
Pour essager de protéger son poulain de Raiatea, Gaston Flosse le fait
monter' à I!Assemblée Territoriale
après avoir obtenu la démission de
Pupure Maiarii contre un poste de
responsable de la SDAP des IlesSous-Le-Vent. Hélas, la justice poursuit son enquête et cela sent de plus
~n plus mauvais pour Guy Sanquer.
M. Flosse qui est un homme pratique
et bien informé du cours des dossiers
au palais de justice par ses nombreux
et dévoués zélateurs, sait changer de
. cheval quand il le faut et la dernière
opération sur Taputapuatea entre dans
ce cadre.
Il fallait donc trouver un successeur
à Guy Sanquer, prématurément usé
d'avoir abusé d'un pouvoir qu'il pensait éternel. Le choix de Gaston s'est
porté sur le 38 adjoint de Tapqtapuatea Albert Tarati qui brusquement
« passe à l'ennemi » dans une lettre
adressée au maire et parue dans la
presse le 26 mars. Il se déclare en dé.saccord avec les « nouvelles orientations » de l'équipe municipale alors
6
que quelques jours plus tôt il votait
le budget ordinaire de la Commune
.qu'il signait.
Pour essayer de faire un bon coup,
les stratégies en magouilleries de la
place Tarahoi essayent de demander
au Haut-Commissaire une 28 lecture
du budget de la Commune .
Chose étonnante,
les arguments
avancés par la place Tarahoi n'ont
.pas du tout été mis en avant lors du
Conseil municipal qui a voté le budget.
Plus cocasse encore, les neuf membres du Tahoeraa au Conseil municipal, sans doute impressionnés et enthousiasmés par le budget présenté se
sont abstenus (ne pouvant décemment
.pas approuver un budget présenté par
le maire la Mana). Le Budget ordinaire
était donc voté par 9 voix pour et 9
abstentions. Rien que de très légal, le
Budget a été rendu exécutoire par
l'autorité de tutelle,et'Ie coup de jarnac du Tahoeraa se termine en eau
de boudin faute de préparation.
Depuis, le nouvel adepte du Flossisme décadent instituteur de son état
qui lorgnait disent certains, la direc-.
tion de l'Ecole d'Avera se sent plutôt
mal dans sa peau. En effet, les adeptes
de longue date du Tahoeraa viennent
d'apprendre que tous les dossiers montés contre Guy Sanquer, leur chef, ont
été instruits par Albert Tarati. Situation cornélienne pour l'instituteur ambitieux et pour Gaston Flosse qui tente d'imposer à ses troupes pour nouveau chef de file le responsable de tous
les malheurs de l'ancien Pauvre Gaston, tu perds les pédales .
Quant à l'équipe municipale au
pouvoir, elle considère toutes ces péripéties avec ironie. « S'ils veulent des
élections anticipées » dit le maire,'
nous sommes prêts ... mais le veulent-.
ils. vraiment ou sont-ils condamnés à
faire du cinéma pour masquer l'ATR,
le gaz, Pétrocéan et toutes les affaires
iuteuses du pouvoir 7
Grâce à cette manœuvre, le Tahoeraa parvient à sauver la face mais pour'
combien de temps 7 Un Conseiller municipal, surtout dans ces petites îles
est si vite passé d'un bord à l'autre ...
de plus, pour réunir à Makemo les six
élus des petites îles environnantes, il
faudra que les stratégies de la place
Tarahoi étudient les phases lunaires,
la météorologie et sacrifient aux dieux
de la mer pour fixer la date de réunion
du Conseil municipal. Une majorité
liée à la présence ou à l'absence d'un
seul Conseiller, tributaire d'un coup
de vent ou d'un coup de mer ou d'un
coup de lucidité, est-ce une majorité
viable? L'avenir nous le dira.
HITIAA 0 TE RA: PE'A PE'A
Le maire Tahoeraa de Hitiaa 0 te
Ra a été le théâtre de violentes secousses politico-sismlques. Le 11 avril paraissait dans la presse un communiqué
de. sept conseillers municipaux de Papenoo révélant au public la situation
financière calamiteuse de la commune.
Le lendemain 12 avril un contre-corn.muniqué de six conseillers municipaux
sur les sept protestataires indiquait
.que le précédent communiqué était
un faux et qu'ils soutenaient le glorieux maire jaune-orange de la Commune. Le surlendemain 13 avril, le
·seul protestataire persistant persistait
et signait un communiqué confirmant
que ses 6 autres collègues avaient bien
signé la première lettre et qu'il était
prêt à le prouver devant les tribunaux.
L'affaire en reste là pour l'instant
mais assurément il y a de l'eau dans le
gaz à Papenoo. Toujours est-il que
NOUS AVONS APPRIS A L'OCCASION QUE LE MAIRE AVAIT CREUSE UN DEFICIT BUDGETAIRE DE
80 MI LLIONS et que les autorités de
tutelle
commençaient
sérieusement
à s'émouvoir.
Quant à la volte-face des 6 moutons
enragés le 11 et doux comme des
agneaux le 12, les pompiers-combinards de la place Tarahoi doivent être
les seuls à pouvoir l'expliquer. Quant
à nous, on suppose ... mais rien de,
.sûr.
Tous les bulletins, panachés comme
de coutume de la manière habituelle
par les électeurs de l'opposition furent
annulés. Ceux du Tahoeraa, panachés
avec des feutres jaune-orange spécialement extraits des tiroirs pour l'occasion furent validés conformément aux
consignes de l'administrateur.
Après la défaite de son champion
Jean TUPU aux élections à la Mairie
de Tahaa malgré tous les moyens dénoncés dans la presse, le Tahoeraa.
a été confronté à deux nouvelles
élections municipales partielles.
L'une à Raivavae sur un recours
intenté par la Mana Te Nunaa, l'autre
à Makemo à la suite d'un blocage
du fonctionnement du Conseil municipal.
.
L'élection de Raivavae donna lieu
à un rodéo non moins épique qu'à
Tahaa. Si les Conseillers municipaux
n'ont pas été invités à passer un weekend au Princess Heiata de Gaston
Moux par charter spécial comme cela
s'est produit à Tahaa, c'est tout simplement qu'il n'y a pas d'aéroport à
Raivavae. Cette île de l'archipel des
Australes est reliée à Papeete par 'une
tournée bimensuelle du Tuhaa Pae,
navire appartenant à la SNA (Société.
de Navigation des Australes).à capitaux territoriaux et présidée par le
Ministre Léontieff et le Conseiller
Teinauri.
Hors donc, l'élection devant se tenir le 3 février, le' Tahoeraa dépêchait sur place quelques semaines
auparavant un « émissaire ~, salarié
du Gouvernement,
emmargeant
à
l'officine de propagande officielle
des « affaires polynésiennes ». Le rô le
de ce {( fonctionnaire » particulier,
payé par les fonds publics était d'aller
démarcher sur place les multiples '« aides », « récompenses », et « cadeaux »
pour ceux qui s'engageaient à glisser
dans l'urne le bulletin oranger dispensateur de tous les bienfaits.
Le vendredi 1er février arrivaient
par le Tuhaa Pae les élus des Australes
et notre conseiller Peni ATGER responsable au parti de cette circonscription éloignée, accompagné d'un camarade, candidat à Rairua. Bien sûr, la
présence de ces élus territoriaux du
Here Ai'a et de la Mana Te Nunaa
quelques jours avant le scrutin dérangeait les plans du missionnaire - fonctionnaire - agent électoral du Tahoeraa. Aussi fut-il décidé en haut-lieu
pour laisser le champ libre à l'envoyé
très spécial des affaires polynésiennes,
de SUPPRIMER LA ROTATION SUIVANTE DU TUHAA PAE. Les personnes décidant de rester sur l'île se
voyaient donc bloquées pendant un
mois à Raivavae. En prenant cette
décision, le pouvoir espérait sans doute
dissuader les élus de l'opposition et
les observateurs de l'administration de
rester pour le scrutin du 3 février.
Tout le monde remonta donc à bord
mais au dernier moment Peni ATGER redescendit précipita~ment, décidé, en accord avec le parti de voir
sur place quelles astuces.le Tahoeraa
allait utiliser pour faire pencher le
sort de son côté.
Malgré les manœuvres de l'agent
. électoral patenté, le Tahoeraa sentait
bien que la mairie allait lui échapper
et peut-être même que les trois sections de commune passeraient à l'opposition. Il fallait au moins sauver la
face. La manœuvre était déclenchée
dès l'annulation par le Conseil d'Etat
en novembre 84 des élections municipales de 83. L'administrateur des Australes, Monsieur Jacques Denis Drollet
désignait pour assurer l'intérim du
Conseil Municipal dissout une délégation spéciale composée de trois personalités de l'île. Le choix de l'administrateur se portait {(naturellement» en
toute {(objectivité» sur des personnes
neutres, n'ayant aucun intérêt direct
dans les futures élections. CES TROIS
PERSONNES ETAIENT l'ANCIEN
MAIRE TAHOERAA M. TETUAMANUHIRE LIE, que le Conseil
d'Etat venait de désavouer ET SES
DEUX LIEUTENANTS MM. Mahaa et
Moeterauri, en somme l'équipe de
choc du Tahoeraa. CES TROIS PERSONNES SE PRESENTAIENT DANS
LA SECTION DE COMMUNE DE
VAIURU.
Nous verrons dans la suite du récit
que ce « choix » très (e impartial »
était absolument indispensable à la suite du plan concerté à la place Tarahoi
par les spécialistes en magouilles du
Tahoeraa.
En effet, quelques temps avant le
scrutin, l'impartial administrateur des
îles Australes rédige un ordre à l'attention de tous les participants de l'élection, stipulant DE FAÇON TOTALE-
Cette habile machination priva l'opposition dans la section de Commune
de Rairua d'une quarantaine de bulletins qui auraient contraint le Tahoeraa
à un deuxième tour fatal. Dans la hâte,
la délégation spéciale « impartiale» se
proclamait élue d'autorité ainsi que
les trois autres membres de la liste
Tahoeraa y compris le dernier qui avait
recueilli 71 voix sur 142, imaginant
sans doute, après avoir écarté plus de
40 bulletins de l'opposition qu'une
voix de plus ou de moins n'aurait pas
d'importance pour un candidat Tahoeraa, SOUTENU PAR L'ADMINISTRATION.
Bien entendu, la liste la Mana Te
Nunaa de Vaiuru déposait de suite
une réclamation et un recours devant
le Tribunal Administratif. Le secrétaire
général adressait au Haut-Commissaire
une protestation contre le choix très
partisan fait par l'Administrateur des
Australes concernant les personnes de
la délégation spéciale. Dans les deux
autres sections de Commune, le Tahoeraa était largement battu, l'élection
du maire dans les jours qui suivirent
consacrait la défaite du Tahoeraa malgré les manœuvres désespérées et sans
succès de l'agent électoral-fonctionnaire des Affaires Polynésiennes.
Bilan de l'histoire:
1) Le maire Tahoeraa de Haivavae
battu, perspective d'une annulation sur
Vaiuru et d'une exclusion complète de
tous les conseillers municipaux du
Tahoeraa.
2) L'agent électoral-fonctionnaire
écœuré du peu de succès de ses alléchantes initiatives.
3) L'ADMINISTRATEUR
DES
AUSTRALES J. DENIS DROLLET
RECRUTE POUR SALAIRE DE SES
EXCELLENTES DISPOSITIONS AU
CABINET DE GASTON FLOSSE. Il
sera responsable de la mise sur pied
des « administrateurs territoriaux ».
On ne pouvait pas trouver mieux.
Le Conseiller Peni ATGER revenait de sa mission le 24 février après
avoir organisé le Comité Communal
de la Mana Te Nunaa Haivavaereqrcupant une centaine de militants et tenu
24 réunions de formation politique
dans les trois sections de commune de
l'île.
7
�---------------------------------------------------~
La clvonique du 'Prince ...
L'ACCUEIL DU PRINCE
A RAIATEA ...
Grande représentation de ses excel. lences à Raiatea le mercredi 27 mars.
Afin de faire oublier les misères de la
vie quotidienne du petit peuple, M. le
Prince accompagné de M. le Gendre,
de MM. les Prétendants et autres Ministricules se produisent en grand équipage dans les fiefs de ce qu'ils considèrent comme leurs « états ». Les llesSous-Le-Veht -eurerrt du 25 au 30 mars
l'immense privilège de fêter
grand
dispensateur de « bienfaits » et d'admirer avec des yeux étonnés les élégants caresses du maître et de sa roya.le suite.
.Ie
L'effet produit fut tel auprès des
petites gens que dans la presse du
mardi 9 avril sa sérénissime gloire crut
bon de convoquer ses scribes et
preneurs d'image afin de se faire
immortaliser devant un équipage plus
vulgaire de la catégorie vespasienne. Le
peuple tient beaucoup à ce que l'on
soit à son image et les carosses somptueux de la cour éloignent les princes
des contingences du commun. Quel
beau « recentrage » politique. Le
peuple sera-t-il encore abusé?
Mais si nous revenons au voyage de
son Excellence aux Iles-Sous-Le-Vent
et particulièrement à Raiatea, nous
retiendrons qu'il y fut accueilli comme
ailleurs par ses valets de pieds et
courtisans empressés quêtant chacun
qui un honneur, qui une récompense,
qui un privilège, qui une gâterie
que le Prince aimait à distribuer à ses
zélateurs. Toute sa politique était
fondée sur les libéralités qu'il octroyait
à son bon vouloir à ses vassaux en
proportion
de la profondeur
des
révérences qu'ils lui faisaient. Les plus
empressés à satisfaire ses moindres
exigences étaient les mieux lotis. Si
certains esprits forts renâclaient à
cette gymnastique qui assouplit l'échine, la source providentielle de leurs
finances se tarissait en proportion de la
raideur qu'ils mettaient à faire leur
révérence ... jusqu'à temps que leur
échine redevint souple et capable de
bonne courbure révérentieuse.
Dans l'île de Raiatea, berceau de
notre civilisation et symbole de notre
identité, le Prince put jouir du spectacie de sa domesticité empressée à le
servir. Particulièrement ·Ie' Sire- d.e
Turnaraa
prosterné à son service
depuis que le Prince avec la complicité
active de ses gens de Cour l'avait sorti
quasiment du cachot où auraient dû le.
précipiter
ses turpitudes,
vols et
exactions indignes d'une personne de
son rang. L'affaire avait fait grand
bruit et pour couper à toute rumeur le
Prince avait accueilli en son sein
le faussaire corrupteur et l'avait élevé'
au rang de grand intendant des libéralités du Prince dans la baronie des
lIes-Sous-LeVent. La bienveillante sollicitude du Prince 'pour les escrocs
pincés et les autres qui courent encore
dans le royaume se réclamant à granps
cris de l'affection et de la protection du monarque mettait· le royaume
en effervescence. Certains barons crai-.
gnaient que la complaisance du Prince
pour les malfrats finisse par gâter son
sens de l'Etat et du bien public et le
précipite dans les travers de ses protégés.
Hormis le Sire chasseur de Tuma-
raa, était là pour le célébrer et l'entourer de louanges le baron déchu de
Taputapuatea Guillaume Le Sans Cœur
qui avait perdu son fief aux dernières
consultations électorales et pour cela,
redoublait de servilité et de platitude à l'égard du maître, comme
pour se faire pardonner son insuccès.
Pourtant le Prince avait fait ce qu'il
convenait pour aider de "Sonmieux le
baron de Tuputapuatea. Il lui avait '
concédé à quelques lunes de la consultation grandes étendues du domaine reval qu'il possédait dans la baronie
afin que son protégé puisse en faire
jouir les serfs les plus rétifs à la loi,
appaiser leurs rancœurs et recueillir
leurs suffrages. Il alla même jusqu'à
distraire de la cassette royale un leg de
20 millions d'écus afin que le seigneur
de Taputapuatea pût mener campagne sans mesurer chichement le poids
de ses arguments .. Mais rien n'y fit.:.
ni la terre ni l'or ... les serfs de la
baronie décidèrent de chasser le vassal
du Prince.
Pour consoler le déchu de l'inqrati- ,
tu de de ses sujets, le Prince lui accorda
une charge à la cour où il vint renforcer le parti dés muets et des mains
levées, parti du Prince qui veillait à la
Chambre haute à ses intérêts.
Mais hélas, le baron Sans Cœur
déchu et récompensé d'une sinécure se
vit poursuivre en justice par les héritiers de -son gouvernement qui découvrirent en étudiant ses. actes et édits
. moutte et moulte fausseté d'écritures, prévarication et abus de bien
public, et autres vilénies valant pour le .
commun honte, déshonneur et pis
encore, enfermement. C'est dire que
. cette journée du 27 mars était pour le
Vassal déchu d'une importance première afin qu'il parut devant son
protecteur, aussi plat qu'une galette,
aussi courbé d'échine que son anatomie put y consentir afin que le Prince
jette sur son vassal le regard de -sollicitude qui le sortirait du' mauvais pas
où la justice l'avait conduit. Le Baron Sans Cœur pensait en lui-même,.
« le ciel veuille que l'entregent du
Prince et son cOfTlpagnonnage avec les
gens de robe bien en cour me sauve de
l'infamie » ••• et- pour se réconforter, il
se disait tout bas : ... « Si le sire
de Tumaraa a pu bénéficier de son
intercession, combien moi, Guillaume
Sans Cœur Chasseur serais-je encore
plus digne que lui d'être sauvé, eut
égard à mon passé de longue allégeance au Prince ».
C'est ainsi que les affaires du
royaume furent envisagées lors de la
grande réunion du Conseil du Prince,
dans une atomosphère nimbée d'incertitude et de morosité quant au pouvoir
du Prince, à sa pérénité, à la chute
prochaine
provoquée
par les intrigues de cour autant que par les
indélicatesses de ses zélateurs. La seule
question qui demeurait à l'esprit du
commun était de savoir si la ruse du
Prince, ses pitreries émaillées de versets
bibliques devant les étranges lucarnes
le préserveraient d'une déchéance hâti- ,
ve.
.,.
:2lulletin de .liaison - lA MANA TE NUNA.A ISSN 0757 - 39.1 X
u, réd- , monté. tiré distribué
ts .
8
�Eperera
1985
Guy Sanquer mero apooraa rahi Tahoeraa
HAAPOTORAA PARAU
Te parihia œi 0 Guyguy
e te ture ; ••••••• âpi l
,
Parau œuaraa ••••• âpi 2 1
Tcmi.tetitoro AIR • âpi 3
• PAPA'IRAA HAAVARE
• TAVIRIRAA 1TE FAUFAA A TE NUNAA
• FAA'OHIPARAA 1 TE FEIA RAVE IOHIPA A TE OIRE 1
NIA 1TE OHIPA A TE TAATA HOE
• HAM~NIRAA 1TE MAU PARAUMA'ITITA-TIAHAAVARE
1 muri ae i te hororaa a le Apooraa Oire no
Taputapualea, i le 3 no èperera ra, ua pari te lure ia
l.JIiIGuySANQUER i le mau hara i nia nel.
Hohoà piâ
âpi 4/5
Te puaà horo fenua
p.iatou
âpi 6
Parau âpi poto •••
ehepehe .. .. .. ..
âpi.
,
�ATR ·
I roto i. teie faatereraa "otonomi" a Fiosse, e
poporeraa rahi te vai nei
i rotopu i te mau raàtira
xi i. e rave rahi e haàti
nei
ia na.
Te haroàtamau-hia nei ê te ôpua ra
o mea ma i te haamau i ta
ratou pupü poritita. Eaha
te tumu : e nounou no teie
feia i te mana maha 'ore 0
ta ratou i mau e ma te
'ite papu e, e mauraa poto
noa.
*
Te puroro mai nei te
matahi ti 1987 1 I roto i.
na area e piti matahiti e
tapae atu tatou i te matahiti 1987. E mea atea
anei, e aore ra, ananahi
iti nei etau
atu ai. E
matahiti no te faaâpiraa i
te Apooraa Rahi fenua.
Ei faahaamana'oraa ia
tatou
i
te
matahiti
1977, ua tomo atu 0 IA
MANA TE NUNAA i- roto i. te
hororaa
maitiraa
mero
Apooraa Rahi. 0 te talme
matamua roa ho'i ia to te
nunaa maitiraa i ta na
ta~ra.
I taua ma'itiraa
ra, ua fatata roa hoê
parahiraa i te mahere mai
ia IA MANA TE NUNAA i teie
pae Nià Mata'i.
I te matahiti 1982, ua
mana e 3 tià no IA MANA TE
NUNAA i roto i te Apooraa
Rahi : e 2 no Nià Mata'i,
1 no Raro Mata'i e, ua
fatata roa i te roaa mai e
J nau parahiraa atu a. Ia
ineine tatou no te matahiti 1987, no te haaparahi
atu i roto i te Apooraa
Rahi i te tahi atu a mau
mexo, ia rahi tatou e ia
riro ei pâ pautuutu no te
arai i te faatereraa faa-
titi a Flosse. Ua riro 0
IA MANA TE NUNAA ei hi '0raa na te mau puai poritita e titau nei ia mou teie
faatereraa auraro 'ore i
te nunaa, e 0 ta te Tahoêraa e aratô nei. Ua 0 roa
i roto i te faatereraa
fenua te puai 0 te moni.
Ua faariro 0 Flosse ia na
mai te hoê arii 0 tei faa'titi i. te mau pû 'ohipa,
noa atu e na te hau e aore
ra e ère i ta te hau. Ua
rava'i roa te feia rave
'ohipa i teie huru arata'iraa. To te Tahoêraa
iho mau teuteu te 'ite nei
i taua huru ra. E te na ,0
ra 0 vetahi 0 ratou ê : ua
rava'i, ua manii i rapae i
te àuà ... Ia 'ite papu ra
o ratou e teuteu nei ia
'Flosse e, aitià i tae i te
hopeà no to ratou hepohepo
i teie faatereraa. E piti
matahiti e vai nei i muri
e i roa 'atu ai to ratou
ààu i. te mamae. E rave
rahi te mau rauti 0 te
Tahoêraa e 'ore nei e mauruuru i teie huru faatereraa 0 tei ateà roa ia
ratou e 0 tei mauhia e te
feia
popore
toroà.
Te
pato'i. atoà nei teie mau
rauti 0 te Tahoêraa i te
mau rave 'ohipa ratere e
faaô-tamau-hia mai nei i
roto i. te faatereraa hau
fenua e te taata ra 0
Chirac.
lA HAAMA UHIA
TE KOE' TOMITE
TIT'ORO
• 1 te matahlti 1983, i
farerei na te Fenua Ma' ohi
i te mau mata'i vero huri.
Ua haamau te faatereraa
Tahoêraa i te pu ATR. 1 te
'qmuaraa ihoa 0 teie pu. i
"i te ai te nunaa ê, e moiha'a'puai mau teie no te
poritita a te Tahoêraa. Ua
ani 0 lA MANA TE NUNM, ia
tomo atoà te tahi tià to
na i roto i te Tamite faa'tere no teie pu ATR. Aore
i tià ia Flosse 0 tei haamana i to na hunoà t ane,
la Edouard Fritch, ei upoo
arata'i no te ATR. Ua papu
ia Flosse ê, e teuteu mau
o Fritch i to na metua
hoovai e,te Tahoêraa Huiraatira ma te tapetepete
'ore te mana 'o.
oia mau te ta'ata'a nei
te
faatereraa:
na
te
ma 'i tiraa 0 Tahaa e 0
Raivavae i faa'ite mai i
teie ta'ata'araa. Ia 'ite
ra tatou
noa atu teie
ta'ata'araa 0 te Tahoêraa,
e mea paàri ia ruri ê i te
faatereraa 0 tei niuhia i.
nià i te haamataùraa, te
faatîtîraa, te hooraa i te
varua na roto i te huèraa
i te faufaa âmui a te
nunaa no te hoê noa pupu
poritita : te Tahoêraa. Ia
'imi te mau pupu poritita
i arata'i mai i te fenua e
taemaii
te matahiti
1982,
i te hoê èà tei
tâ-manina-faahou-hia
i
roto i. ta ratou arata'iraa, tâ-maninahia i roto i
te'parau 0 ta ratou -e haapuroro,· tâ-maninahia
i
roto i ta ratou huru faanahoraa i te poritita e i
roto i te mau tapa'0 0 ta
ratou e titau ra.
ê ,
Aita te Fenua Ma'ohi e
hinaaro faahou ia haamauhia te hoê mau tapiipiiraa
mai te RMO e aoza ra te
"Front Uni". Ia heipuni
mai te mau puai poritita e
àro nei ia Flosse i nià i
na fâ i muri nei : te faahoturaa, te ôpuaraa vaamataeinaa,
te
faatereraa
poritita,
te arata'iraa
fare haapiiraa 0 ta te
nunaa e maramarama e 0 ta
na e nehenehe ia rave. Ei
reira e manuia ai i te
matahiti 1987••• E piti
noa matahiti toe ! A faatano i ta tatou uati.
1
D vai tei-na-mua-hia i
~ tauturu e teie pu ATR ?
Te feia aore i àti i roto,
i teie vero huri. Na te
titeti
tiàraa
Tahoêrâa
Huiraatira i faariro ia
ratou ei feia 0 tei fifi i
roto,i teie àti. Ua ôperehia na ratou te mau parau
,iritiraa mai roto mai i
te mau toà i te mau tauihaa atoA no te tata'l i to
ratou mau fare ma te 'ore
roa e tuatapapahia
te
faito 0 te 'ino 0 to ratou
'oraraa. E ma' iti te Tahoêraa i te hoê pupu taata
poritita na n~ no te haere
e tuatapap~ i te mau Ati i
farereihia e te nunaa. 1
roto i te ~u
'oire.e te
mau IOOtu, ua tapa"ahla te
Eeia i r~ta
i te àt I ia
au i ta ratou hi'oraa ma
te ani 'ore i te mana'o 0
te mau mana. mai te muto'i
farani e te faatereraa'
'oire. E ~a tohu noa te
i'oa 0 te fela Ati. la
ôperehla te tauihaa. 'tei
ni
noa i te puatou 0 te'
tlteti Tahoêraa e vai ra i
roto i te rima 0 te taata.
Mai te mea e. e 'olre
Tahoêraa, na te Tavana
à
'oire e tuha i te mau
tauihaa. Mai te mea e ère
i te 'oire Tahoêraa. na te
hoê ia tià taaê i haamauhia e te Tahoêraa, e haapa'o i te tuharaa i te
tau ihaa ,
Ai ta e ture'mana no te
tuatapapa e te-nahea-hia
nei te ôpereraa i te mau
tauturu e ,aore ra tenahea-hia ra te faa'ohiparaa i te moni a te Hau
Farani i pupu mai =no te
tauturu i te feia i at I .
Tei papu i teienei, ua
faarirohia te moni i tuuhia i roto i te ATR ei
moihaa
poritita na
te
Tahoêraa.
.l teie mahana e au ê,
te atea noa atura te ATR i
te twnu mau oia i haamauhia ai. E pu haamanahia e
te hau. 1 teie mahana ua
riro ei talete 'imi moni ;
ua taui i ta na mau taùtururaa. Te tauturu nei 0 ia
i te feia e noho nei i
KANAKI e te faao nei ia na
i roto i te hoê totaiete
paruru àti "assurance ";
Dia mau" te atea noa atura
i te turnu mau i haamauhl.
ai 0 ia. Eita roa i te mea
pinepine ,te pBu âpooraa a
te Tomi te Faatere ATR. Na
te hoê.' noa tomlte i ti
tamau e ,arata'i i tele pu.
Ua papu ia tatou e, te mau
"taata i roto i tele tomite
iti tamau, e mau tiA poritita anae la 'no te Tahoêraa. Ai ta roa to te mau
tlà mana no te pae pato'i
e mana ia fâAo atu i roto
i te tereraa no te ATR,
noa atu a ê na te hau te
moni. Ua mono atu 0 TetarIa la Fritch 0 tei riro
ei ·mlnita". 1 to np parahiraa i niA i te toroà
f':ite
faatere
ATR,
ua
o'lo'i 0 Tetaria e aore
hoê iti ae mana ta'Flosse
i vaiho 1 roto 1 to na
rima.
1 teie mahana ua tauturuhia tei 'ore i Ati. areA
ra i te vetahi taata 0 tei
àti mau e aore ra i pi'o 1
raro ae 1 te Tà:noêraa. te
tiA i noa .nei a ia tauturuhia ratou mai tei faaotimau-hia e te hau i te
haamauraahia te ATR.
1 teie mahana ua faatae
te taat oà 0 te mau mero
Apooraa, Rahi no te pae
pato'i i te hoê rata ~ui
i te mau faatere,fare monl
rarahi ia tuat apapa i te
mau haamauàr aa i f aa ohI>:
pahia hou a hor oà faahou
ai i te moni i teie pu
ATR. Te hinaaro nei te
taatoà e 'ite i te huru
mau no teie pu e to na
tereraa. mai te mahana mai
a haamauhia ai 0 ia a piti
ae
nei
matahi ti.
Ua
faatae-atoà-hia atu taua
rata nei i te Peretlteni
rahi no te Tomi te Hi'opoà
Faufaa a te Hau Farani,
inaha, 0 ia te hi ',opoànui
ho te mau faa'ohiparaa
atoA i te faufaa a te
nunaa.
t
E mea papu e, i te
matahiti 1~87. ia parahi
te pae pato'i i te Apooraa
Rahi, e haamau o'io'i 0 ia
i te hoê tomite no te
tuatapapa hohonu i te mau
'ohipa i ravehia e te ATR.
E na te ture e haavâ i te
mau hape atoà. Mai te mea
ê.
ua
hue-noa-hia
te
taatoA 0 te moni ma te
aur aro "'~re i te faanabo-'
raa i f aao t Lh i a no na. te
faaara nei te pae rahi e
fâ mai i te matahi tl 1987'
e, eita roa atu 0 ia e
faaho'i
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haamauA-tià-'ore-nda-hia.
No reira, te ani ,onoono
nei te pae pato'i no teie
mahana i te mau pu fare
moni e, ia tuatapapa i+te
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TAPUTAPUATEA
TE TAUI NEI
o GASTON
1
TA NA PUAA
HORO FENUA
• E mea tl! ia faabaamana'ohia
atu te
'ohipa
maere l' tupu i roto i te ..,
ma'itlraa 'oire no Taputapuatea l te matahitl 1983,
inaha, ua ma'iri te tavana
'oire i te pae iti
ua
ère 0 Guy Sanquer 1 te
parahiraa.
Na roto i teie ma' iriraa to Guy Sanquer, e rave
rahi mau tarahu ta na i
valho mai e tae noa atu l
te tahi mau 'ohipa ti~
'ore, te tumu ia a tuu atu
ai te tavana 'oire âpi 0
Charles SMITH e 0 Albert
TARATI , te hoê 0 to na
mono, i teie mau 'ohipa
t Là 'ore l roto i t~ rima
o te ture.
El r aveà parurwraa ia
Guy Sanquer, ua faaauhia
ia Pupure Maiarii i te hoê
'ohipa i roto l te totaiete "SDAP· DO te mau
pae Raro Mata' t , area la
Guy, ua paiuma mai 0 la i
roto i te Apooraa Rahi.
Teie ra, te rave nei te.
ture 1 ta na 'ohipa e mai
te rnea ra te bauA 'ino nei
1 te pae 0 Guyguy, e no te
mea e rave rahi teuteu to
Flosse e haa nei i te
tiribuna, ua nehenehe ia
ia na ia 'ite oioi i te
tereraa 0 te mau fifi 0 te
riro i te iri mai i n~ ia
Guyguy, i mana' 0 ai 0 ~:e
taui l té puaa horo fenua.
,Ua rave 0 la ia Albert
:TARATI, te toru 0 te mono
tavana' 'oire no Taputapuatea tei' farO i teie mau
faanahoraa ta Flosse. 1
muri mai, ua baapurara 0
ia l to na mau mana'o pato'i na'roto l te mau ~à
,faatere
haapiiraa,
te
,itehia nei te âuèuèraa 0
Albert Tarati la na Iho ,
Inaha, ua papu i teie nei
,i te mau teuteu no te
Ta bo¬ raa no Taputapuatea
ê, 0 ia te tahi tumu rahi
no te hororaahia 0 Guy
No te faa'iteraa i to
Sanquer i te haavaraa. Te
ratou mana'o onoono, ua
fifi nei te ôraS tua nouôpua te mau arata'i no te
nou e te fifi atoà nei 0
Tahoêraa
no Tarahoi
e
Fiosse 0 te hinaaro nei i
faauè, na roto i te Tamite faahepo i to na mau
tera teltel, la hi' opoà
teuteu i teie nei puaa
faahou l teie tapura terehoro fenua tei riro ei
raa faufaa ta Taputapuahotu no te mau fifi aioà e
tea. Te vahl' huru ê ra,
farereihia nei e te Tahoêaita roa te Tahoêraa i
raa i Taputapuatea. Aue
faahitl noa ae i ta na mau
hol ê Gaston ê ! Noa atu a
faahaparaa, ta na i haapata 'oe mau faarapuraa,
rare na roto i te mau veà
aita 0 lA MANA TE NUNAA e
no t e. fenua nel.
hahi ne i , E tiàturi rahi
to na i ta na mau faanahoHau roa atu ai, i mua i
raa tiàma. E mai te peu
tei tapura tereraa faufaa
noa atu e tupu te ma'iti'faahlàhià roa no te 'oire,
raa no te faaâpi i te mau
aita 0 'Guyguy ma i pato' i .
maro no te 'oire, ua inenoa ae, ua faaea noa : ua
ine roa matou no taua
mana te tapura tereraa
hororaa ra.
faufaa a te 'oire no teie
matahiti.
Faufaa
'ore
Elaha ra tatou e hape,
atura teie nel ôpuaraa ta
inaha te faariro nei te
te Tahoêraa.
Teie
nei
Tahoêraa i teie mau 'ohipa
ôpuaraa ta na i tiàturi e
81 raveà na na no te taputupu mai te hoê ·temeio.
niraa, eiaha 0 la ia ma'irihia i te faahapa no te
Na roto i teie 'ohipa e
mau tute e rave rahi ta te
no te rahl 0 te nounou 0
Albert Tarati i te tiàraa
nunaa e mauiui nei.
no te fenua ne L, no nià i
te tapura tereraa faufaa a
te foire no Taputapuatea
ta na lho 1 ma'lti na mua
noa ae a ôpa atua ai 0 la
i 0 te Tahoêraa.
E MATA NA
1 TE HI'O 1 TO OE
IHO
• l roto i te veà n026 a
te Tahoêraa no te 25 no
tenuare ra, ua faahapa na
te papa'i veà no te Tahoêraa ia lA MANA TE NUNAA no
to na haamauraa i te hoê
totaiete nenei veà tei
riro ei faura'o no te arata'iraa i te mau 'ohipa a
lA MANA TE NUNAA, a riro
atu ai ei fana'oraa na te
taatoàraa. Teie nei totaiete, ua haamauhia i te
âvaè tiunu 1984 e te tahi
mau rauti, hoê ahuru ma
pi t i 0 ratou, tei riro ei
'ite no te pupu i mua i te
mau fare moni no te fenua
nei.
Ptrae , e te mau
'oire
Tahoêraa, no te fenua nei,
e tae noa atu ho' i i te
mau pu 'ohipa a te Hau
f enua,
ua tapa'ohia te
reira i teie pu parururaa
àti ta Fiosse. E faanahoraa huru ê mau a teie ••• e
mea tià roa i te mau tiàau
n6 te ture ia titorotoro
maite i teie 'ohipa, a taa
noa atu te tano e te hape.
E no reira, e te mau
tià no te T.ahoêraa, e mea
tià i a 'outou ia mata na
mua i te pou e tarava ra i
roto i to 'outou mau mata.
la 'outou ihoa ra e te mau
ôna no te Tahoêraa 0 tei
rir o ei tai àr aa na te mau
rauti iho 0 te Tahoêraa ...
Eiaha 'oe e haapeàpeà,
e te papa' i veà, no te
mea, aita teie nei totaiete e fatuhia e teie
mau rauti hoê âhuru ma
pit i , e, eita roa te âpi
no teie nei ôpuaraa e ôperehia na nià i na mero 12
tei haarnau i teie totaiete. la 'ite mai ra 'oe, e
te papa'i veà no te Tahoêraa, ua riro teie faanahoraa ei raveà papu na lA
MANA TE NUNAA, no te àro i
te por i t Lta tià 'ore a te
Tahoêraa.
roaa i te pupu 12 mirioni:
hou te hopeà no mati 1985.
Na teie tino moni e haame~
huti mai i te moni i ôpuahia e àitarahu no te
hooraa mai i teie pû.
Ua faaoti tera tomite
'oire e tera tomite 'oire
ia haaputu i te faufaa no
teie 'ohipa. Ua haere atu
te tahi mau rauti huru
rava'i rii e tarahu mai i
te tino moni na nià i to
ratou i'oa oia hoi e
400 000 farane. E 30 tuhaa
400 000 f arane tei titauhia. E 525 000 toata te
moni e faaho' i i te âvaè
hoê no te tarahu i te roaraa e 1 matahiti.
Te 'ite tata'i tahi nei
te mau r aut i i te faufaa
no te hooraa mai i teie
pu. la 'ore teie pu e roaa
ia tatou auê ia te peàpeà
ê ! E 'ore roa e roaa faa- .
hou atu a ia tatou te hoê
noa atu vahi mai teie te
faufaa. la 'ite mai te
Tomite Oire, te mau tomite
rauti e, ê hopoià @nui
teie na tatou. la ârno
tatou,i te reira.
TAURAMA
'. 1 ~ t upu
na
1985
te TAURAMA
ma tamua a lA MANA TE NUNAA
ale fa:re
'oi.f1t1 no TAPUTAPUATEA
: te hoê teie
tJahi 0 ta te Tahoê:raa i 'ore roa i mana' 0
~~ no reira mai te tumu no to na fifi
i teie
mau mahana.
Eaha to 'oe mana'o i te
mau
totaiete a Gaston
FIasse e ta Albert Moux
tei haamai tai noa i na·
taata toopiti ia faaauhia
i teie totaiete tiàma ta
lA MANA TE NUNAA i pa tu i
ta na mau arata'iraa no te
maitai 0 te taatoàraa 0 te
nunaa. la h'iohia te arata'iraa a Flosse e tià ia
faahitihia ê te mauiui nei
te nunaa na roto i te mau
tute ta na e haamana nei
na nià i to na tiàraa
Peretiteni no te ·hau fenua
e tae noa atu ho'i i to na
tiàraa faatere no #te pu
parururaa t i "GFA". E mea
tià ia 'ite te nunaa e té
mau pereoo no te 'oire no
à
TE HOORAA MAI1
1 TE PU
-.
.. Ua faaotihia i roto i
te Apooraa Amui no te 15
no titema 1984, e hoo ma i
i te pu e 'ohipahia nei ~
lA MANA TE NUNAA i Paofai.
E ôpuaraa rahi teimaha
mau. Areà ra, 0 te 10 teie
o te matahiti mai te fâraa
mai 0 lA MANA TE NUNAA.
lnaha, ua 'oa'oa te mau
tià no te Apooraa Amui i
'·tefaaoti e ia hoohia mai
ihoa t e i e pu. E oti teie
'ohipa mai te mea ê, e
(J)
i, te matahiti 1983 ra i te
otu no TEFAUROA i Mahina e
"ua 'itehia te manuia-roaraa 0 te 'ohipa. 1 teie
ma tahiti e no te 10raa a
te matahiti 0 te pupu, e
faahanahanahia te reira na
roto i te TAURAMA. Na te
Tamite Faatere i tupu i
Pirae i te 30 no mati i
haamau i te mau reni rarahi no te faaineine i teie
TAURAMA e na te mau Tami te
Oire e faananea roa atu.
Te mea papu i teie mahana,
oia hoi, ua tapeà mai teie
Tomite Faatete i na tai'o
mahana e 3 : te 15, 16, 17
no novema no te faatupu i
te TAURAMA no teie matahiti 1985.
�TE PINA'INA'I 0 TE 'AAU
Pare t àb t o , rare
TO U l'AUE AU
Una ùna po rab
are
no to
Hii pumahana
no ta ù moemoeâ,
ù
pareu,
\.
\. no t'il u t'1no,
puvalva1
Nohoà tumu ~o to ù hiroà,
Niu papa no to
i110,
Rohipehc aruerue no to Ù val"r'ua,
"
Aià tumu no to Ù aià,
\
Utuafare ma he re ore no to
f e nua ,
1\1aol1ino to
maohi,
Maru
h au
ù
ù
ù
Hllru no co ù huru,
\
Tte u a.une r-r- ace no mua pa e a muri.
Pare ~l1im~a, fare farii,
.Pare potee', fare haupa pe ,
Fare l1auparu, rare tauper',
Râall no te fcnua,
T~pdi ~o te fenua,
Papai no te fenua,
Vauvau nd te fenua,
-,
Tao t o i110a,
Tàmaa il1oa,
Tte haamere'ore
no mua pa e a muri
noa atu.
\
Tera ra peue' i t i ,
\
Nee'a te il1u e te rao i te ao ,
Pu~verev~rea
i te p0.
Par e
o 'of'
noa a t u ,
-\
Fare mao h Le,
O \oe l. 1108.\ oe ,
Aitét atu ai.
t arnàa ,
lllii~)J11
,
.
,
e,
a no a o e ,
A'i t a a t u a i ,
,
no reir~ anae mai,
\
\
-,
Hohoi anae na e tera ra Maohi,
Na na t(-'ï'aane r-c n e r-c i to t aua ,
T;1 na po i.he r-e tC' arol1a màon i ,
Ta na fatu to taua llanahana,
Ta na tiàmà to taua tura,
,
Na 0" mai ce ,
Na U" nei atu vau,
\
Na a" <'le mai t e r a ,
,
Na 0 a t u te r<lE'
,
t
Aore
Aore
Aore
Aore
Aore
Aore
Aore
,
,
a i pa r au , ua orer'o mai oe,
,
i n Lme nr- ) 'ua tarava mai oe ,
a i àhu ) Uil tihere mai \ oe ,
\.
a i mâ.i , ua ahimàa m8.i oe )
\
a i Inai, ua tahana mai 012 ,
,
il i haamiti,
ua t apè mai 012 )
-a .. 0 \oe na ... 0 ,oe na vau.
1 te atea e roa ra,
Ua purero mai to reo
"HaC're mai ra i te rare nei !"
~1âàll
L no to
maohi,
Cl
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Huru no to ù huru,
,
Ite haamere ore no mua ra c a muri
noa a t u ,
_, .
Fare lI1ao111e ,
'1
' oe ,
0 \ oe 110<1
AitA atu ai.
Ua honQ anie ia i te mana
A 'ore te riaarnà ,
.,
!\ 'ore te p i o ,
,
A ore te tlpee,
-\
'l'aoto i110a,
Tamiia Lho a ,
E
tupuna.
ora i-110<1..
Henri
Veà hepetoma _ lA MANA TE NUNAA.lSSN 0757 - 3936.
Pa a'ihia, faanahohia, neneihia ô erehia e te mau rauti,
HIRO
�
https://anaite.upf.pf/files/original/910ea7c94bfff261b41daac94b8f121a.pdf
826b8fc505ac0fd78b1914abc131d922
PDF Text
Text
30 MAI
A QUI
LA FAUTE
5
MORTS
1
•
SOMMAIRE
Editorial
p. 2
Vie du Parti
- Conférence sur les droits de
l'Homme
p. 2
p.2
Super Poster
p. 4-5
- Comment vont les affaires Mr. Ravel?
Kanaky
- Indécences du Harki Kanak
p.6
Nouvelles brèves
p.7
La chronique du prince
p. 8
?
�~~----~-----------------
JACQUI DROLLET A, FIDJI: SÉMINAIRE SUR
ÉDITORIAL
*
5 morts dans un acéident d'avion, voilà un
drame
douloureux
et
regrettable.
Un
avion
privé qui se rendait à
RAO, cela paraissait au
pre~ier
abord
étrange.
Quelle raison impérieuse
pouvai t bien pousser cinq
personnes à se déplacer en
direction d'une base militaire et de plus par un
temps exécrable ?
C'est alors que les
plus
avz se s
firent
la
relation avec le déplacement de Gaston Flosse en
tournée de propagande aux
Tuamotu. En effet, l'avfon
"présidentiel" devait se
poser
à
RAO
quelques
heures plus tard.
Ainsi donc, le vol de
l'avion qui devait s'écraser à RAO était bien lié
au déplacement de Gaston
Flosse aux Tuamotu. Nous
l'apprenions
quelques
heures plus tard: l'avion
'accidenté devai t conduire
Monsieur Alban Ellacott,
des
Travaux
ministre
Publics, de HAO aux Marquises. A son bord, un
fonctionnaire
avait
un
ordre
de
mission
pour
effectuer ce déplacement.
Et voici la responsabilité
du
gouvernement
pleinement engagée dans le
décès de ce fonctionnaire,
marié et père de famille.
Il est clair que le Territoire aura à payer de très
lourdes indemnités ...
Mais
par
delà
les
deuils et les souffrances, ,
l'opinion publique s'in-
approfondie du parquet.
Une plainte avec constitution de partie civile a
été déposée et l'appareil
,judiciaire est en marche.
Il importe ici encore,
comme
toutes
les
dans
"affaires" concernant des
hauts dignitaires du régime ou des "protégés", que
la justice puisse, sans
entrave, faire toute la
lumière sur les responsabilités qui ont conduit à
la mort un fonctionnaire
dans l'exercice de son
travail et quatre aut.zes
'personnes.
*
En 1982, les instances
dirigeantes du Parti ont
pris 1a déc ision d'ouvr i r
lA MANA TE NUNM sur la
région pacifique et sur le
monde. Souvenez-vous en
effet, depuis la création
de notre Parti, l'accent a
été mis sur la mise en
place de nos structures
dans
tout
le
"Fenua
Ma'ohi" et les élections
de 1982 ont confirmé notre
assise:
une représentation électorale de 15% et'
3
Conseillers
Territoriaux .
*********************
CD
(12'-13-1,4 avril)
terroge sur les responsabilités du
gouvernement
dans
cet
accident.
En
effet, les circonstances
de l'accident, les conditions administratives du
vol
font
aujourd'bui
l'objet
d'une
enquête
Vie du Parti
Venus de 25 pays du Pac-ij ioue et du Sud-est asiatique,
quelques 50 participants
au Séminaire SUT' les Dro-ùt:e de
l'Homme. (Fiji 12/1J/14/avrU
1985)
LES'DR'OITS DE L'HO,MME
Nous avons donc depuis,
entrepris
des
contacts
régionaux qui ont abouti,
entre autres, à notre
participation au nWorld
Councii
of
Indigeno~s
People" (W.C.I.P. : Organisation
mondiale
des
Peuples Indigènes). C'est
en tant que membre du
W.C.I.P. que nous avons
été invité au Séminaire
sur les Dr o i ts de l'Hornn-:
La grande salle du oentre oulturel mélanésien où,eut
le Séminaire (DEUBA,à 50KM à l'ouest de SUVA)
par l'association organisatrice: LAWASIA. Cette,
dernière est reconnue par
l'ONU comme organisation
non-gouvernemeBtale (ONG).
La
particularité
du
Séminaire de Fidji était
double
les
participants
étaient dans leur grande
majorité des juristes et
des hommes de droits,
- l'approche ces Droits
lieu
de l'Hamme a été, non pas
la torture, l'exil ou la
suppression pure et simple
de la vie, mais plutôt le
droit au développement, à
l'éducation, à la culture,
à l'auto-détennination•••
En ce sens, ce Séminaire'
nous a permis d'entendre
et d'emmagasiner une quantité impressionnante de
points de vue. Il nous
reste désormais à décanter
et tirer profit du maximum
possible.
Pour notre part, nous
sommes
intervenus pQUr
expliquer aux participants
que très concrètement, les
Droits de l'HS mmeétaient
indissociables du combat,
'pour la souveraineté. Or
le 29 juin 1985, les gouvernernen
ts Territorial et
Français font co Ïnclder
l'ouverture du Festival
des Arts du Pacifique et
la fête de l'autonomie
interne pour marquer leur
volonté de maintenir la
colonisation et g lor Lf Ie r
le jour où le' 29 jûhl
1880, notre peuple perdit
sa
souveraineté.
Nous'
avons demandé aux partici- ,
pants du Séminaire Q' in-'
tervenir auprès de leurs
gouvernements respectifs
pour expliquer le véritable sens du 29 juin et
prendre les décisions en
toute
connaissance
de
cause.
Au plan des conclusions
pratiques, le Séminaire a
,décidé la mise en place
d'un secrétariat restreint
à SUVA avec pour mission :
• les contacts avec la
CPS et le SPEx:::
(Bureau
Exécutif des pays mèrnbres
du FORUM) et tous autres
organismes régionaux et
internationaux concernés
par le sujet ;
• l'intervention auprès
des différents gouvernements pour créer une organisation
gouvernementale
des Droits de l'Homne du
Pacifique
• le regroupement de,
toutes associations intéressées en un organisme
non-gouvernemental
des
~oits de l'HS mme ;
Les Dro-its de la Femme, parties
intégrantes
pour les Droits de l'Homme dans le Paaifique.
des Samoa~ Fiji et de Nouvelle Zélande)
du combat:
(Déléguées
• la coordinatipn d'un
groupe de travail' chargé
d'exploiter la masse d'in-,
formations
transmises
durant les 3 jours de
Séminaire à Fidji.
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�KANAKY:
LES INDÉCEI\iC~S-D'UI\Î HARKI KANAK ....DANGEREUX
TERRORISTE
KANAK
1 1
• "La bourgeoisie européenne et autochtone sait
déjà maintenant, par expérience, que l'unité ne se
fera pas pour collaborer
avec elle au renforcement
de son pouvoir, de son
exploitation inhumaine et
prolonger le' règne du
capitalisme et de la servitude. Non la bourgeoisie
de notre pays sait que si
le peuple veut refaire son
unité, c t es t pour imposer
ses revendications immédiates et pour avoir un
changement de politique".
• Incongrue et scandaleuse prestation téléyisé:
le 2 mai au soir de Dtck
UKElWE le harki caldoche
déguisé
en
canaque.••
accusant ses frères de
race de racisme, de viols
et d'àssassinat. Jusquoü
ira l'ignominie ?
A en croire le canaque
caldoche, ce sont les
caldoches qui ont été
refoulés dans les réserves
blanches, décimés par la
guerre coloniale, méprisés
par la civilisation canaque. Ce séraient les canaques qui 'se,seraient emparés des grands domaines
agricoles
appartenant
historiquement aux Caldoches, qui auraient imposé
leur mode de pensée, leur
culture aux caldoches, qui
auraient capitalisé toute
les richesse du pays à
leur profit et auraient
donné au monde le symbole
de ce pouvoir exclusif :
Nouméa, ville noire ••• Pas
un
caldoche
dans
les
boites de nuit, les hôtels
luxueux, les hautes fonctions administratives, les
postes de responsabilités,
que des canaques, des
canaques,
toujours
des
canaques ! Nouméa, ville
noire, symbole de -l'op-
pression canaque.
Allons monsieur UKElWE,
un peu de décence !
Et les assassinats? Le
premier, celui de ·Pierre
DECLEROQ, clest un canaque
qui a fait le coup ? Et
les dix morts de Hienghène , étaient-ils caldoches ? Et les plastiqueurs
,de Nouméa et les trafi•
quants
dlarmes pris la
main dans le sac en Australie... des
canaques
peut être? Si cela avait
été, on l'aurait su par
vos journaux caldoches et
vos' associés "Les Nouvelles" et "la Dépêche", on
aurait su que les Russes
s'apprêtaient à envahir la
Calédonie, ravitaill és en
armes
par
les AngloSaxons !
Ces propos définitifs
sur la colonisation caldoche sont-ils de Jean-Marie
TJl&\OU, dlEloi MA.CIDID?
Eh bien non, ils ont été
prononcé par Dick UKElWE
en 1958 de retour d'une
visite à Hô chi Minh
quatre ans après Dien Bien
Phu ••.
Depuis, monsieur UKElWE
a totalement changé d'avis
et de camp. Le voilà
devenu le Kanak de service
de la ·bourgeoisie européenne et autochtone·. Ces
changements de cap font
penser à monsieur Gaston
Flosse devenu zélateur de
1 1 Autonomie
interne et
bientôt champion de l'indépendance... La
seule
règle de conduite étant de
se trouver toujours du
côté du manche.
LA FÊTE DU PARTI -15.NOVEMBRE
TAURAMA 85
.• En 1983, lA MANA TE
NUN,AA avait organisé la
première fête du Parti .
Souvenons-nous, Clétait à
la Pointe Vénus à Mahina.
Près de 2 000 personnes se
sont pressées ce jour-là
autour de stands et se
sont régalées du super rnaa
Tahiti confectionné pour
l'occasion.
Différentes
activités culturelles se,
sont succédées toute la
journée et se sont terminées à 8 heures du soir
par une marche sur le feu
très réussie.
Cette année, nous fêterons les 10 ans d'existence du Parti et nous
pouvons dé jà annoncer que
la fête sera grandiose.:
Une première ébauche de
programme a été arrêtée au
Comité Directeur de Pi rae
le 30 mars et les préparatifs ont commencé dans
tous les Comités Communaux. Les dates proposées
sont les 15,16
et 17
novembre. Chaque mi lItant
aura à coeur de faire de
cette
fête
le
point
d'orgue de son activité
militante pour 1985. Le
thème choisi cette année
est:
"Notre pays nous
offre une nature généreuse, sachons mettre en
valeur nos produits."
GASTON MAÇONNE
Allons monsieur UKElWE,
un peu de décence' !
Losque lion parle des
victimes d'un drame de
cette nature, il faut
garder une certaine prùdence, si lion ne veut pas
aboutir aux grands massacres de la décolonisation : 2 millions de morts
au Viet Nam, 1 mi) 1ion en
Algérie. N'est-ce pas suffisant ?
19'85 ...10 ans
amours de Gaston
ne sont- pas sans
tourrœnts. M. Renaud de la
Faverie,
magistrat
en
poste qui avait risqué sa
carrière, on s'en SOIlv ient ,
pour
s t oc cupe :
La [ê t-e aunue l l:e de li!
MAN,I 1'/:; NUN,I,I (Mahina
RAIVAVAE
LES
COMBINES
DU
TAI-IOERAA
SUR
LA SELLETTE
~ Le 30 avril était jugée
la plainte de lA MANA TE
NUNAA contre l'élection
des 6 conseillers municipaux Tahoêraa rescapés de
la dernière élection municipale
partielle
de
février 85. Avec la complicité active de l'Administrateur des Australes,
la
délégation
spéciale
personnellement de l'initiation du nouvel adepte
Gaston, aurait quelques
divergences avec son puissant disciple. A 1 1 époque,
Christine
Bourne
avait
larmoyé abondamment sur la
félonnie du gouvernement
socialiste qui refusai t
d'octroyer à ce magistrat
"impartial et indépendant"
une mise à dispositi.onou
une mise en disponibi1i té
pour qu'il puisse servir
les intér€ts de la France,
de la Loge et de la Polynésie
Française.
L~
(j)
1.98,j)
avait
tout
bonnemen t
annulé une quarantaine de
bulletin de vote panachés,
ce qui lui permettait de
déclarer élue la 1iste
Tahoêraa à laquelle d'ailleurs ils appartenaient.
Le Tribunal Administratif réuni le 30 avril a
examiné
11 ensemble
des
documents 1i tigieux et le
commissaire du gouvernement a conclu à la validité
des
40
bulletins
arbitrairement
écartés.
Affaire mise en délibéré,
résultat dans 15 jours.
malheureux ~gistTat
dût
se démettre pour suivre
l'élan de son coeur et
l'appel de sa mission.
Aujourd'hui,
dit-on
dans les couloirs ombragés
du Palais, Renaud demanderait sa réintégration dans
la magistrature. Or c'est
chose assure-t-on, impossible, qui ne s'est j~nais
vue .•• A moins qu'un petit
coup de compas magique ou
l'équerre
initiatique
~rrange tout ça ! Attendons voir ...
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~ Hors doné à la suite de
l'épopée de La Cour en
déplacement en grand équipage dans la baronie des
tles sous le Vent, épopée
narrée dans notre précédente gazette et où il fut
omis de dire toutes les
ruses et promesses et
paroles de séduction que
le Prince mi t en oeuvre
pour réduire les préventions du Sire TAUREAU du
compté de roRA roRA et du
Sire
DE BROTHERSON
du
compté d'Uturoa, le gouvernement se mit en devoir
de visiter le fief des
Tuamotu.
Terre de grande allégeance
au
Prince,
la
baronie des Tuamotu était
acquise dans son entier
non point aux vertus des
thèses du Prince, mais aux
aumones charitables qu'il
distribuait deci, delà et
qui tenaient lieu pour
l'essentiel,
d'ordinaire
aux habitants de ces contrées. La grande théorie
du Prince au sujet de
cette baronie, était que
plus
grande serait
la
dépendance de ses sujets à
l'égard de ses secours,
aides, fonds, subventions
et autres menus cadeaux,
plus grande
serait
la
servilité de ses sujet~.
Aussi importait-il que
le Prince y fut présent à
intervalles de temps réguliers afin qu'il pût luimême distribuer la mane et
que les serfs reconnussent
sa main et son blason de
peur que· leur espr it change
et la nécessi té de
leur situation les précipitent dans d'autres bras
et dans de pernicieuses
conspirations. '
Hélas, une fois encore,
corrme rna léd i ction divine,
le sort s'acharna sur les
visées grandioses de notre
potentat. Les mauvaises
langues 'et les espri t s
néfastes assuraient d'ailleurs que le sort malin
s'était abattu sur
le
royaume et sur les projets
au Pr I'nce du jour où
celui-ci, pour de hautes
raisons d'alliances secrètes avec
la puissance
tutellaire
de
FRANCIE,
avait accueilli à la cour
et jusque dans ses cabinets,
les
suppôts
de
l'influente
et
secrète
secte des Trois Symboles.
Les' dévots et calotIns,
jusque là bien en cour
dans la Maison du Prince,
en avaient· pris ombrage,
contraints de partager dès
'lors les influences occultes qu' ils exerçaient sur
les menées du gouvernement
avec les hérétiques et
nouveaux amis du Prince.
C'est ainsi que le sort
contraire s'abattit sur le
périple des excellences en
divagation aux Tuamotu. Le
baron de la Cotte, préposé
dans le gouvernement du
Prince à l'Intendance et
aux Voieries du Royaume
avait mandé un carosse
volant pour le conduire
séan t ; lui et sa su it e ,
aux conf ins du Terr ito i re
où. il avait affaire. Le
carosse volant se perdit
avant que de r ej oindre le
cortège roya."!
et cinq per-sonnes pér~rent au service'
de la cause du Prince.
L'affaire fit grand bruit
et des voix s'élevèrent de
la plèbe pour insinuer que
la
responsabilité
des
barons et même celle du
Prince était engàgée dans
cette douloureuse affaire.
Le Parquet, dût di 11igenter enquête et le voile
du secret s'abattit alors
sur ce qui pourrai t être
encore un scandale de plus
à mettre au compte des
exploits de notre Prince
et de ses courtisans.
Le
gouvernement
du
Prince sombrait dans l'op.probe
et l'ignominie•.•
.Les signes avant courreurs
de la débac le se pr6fi"laien t à l'horizon. L'un
des. favoris du Prince,
choyé et montré 'devant les
manants comme singe savant
et joyau de la Couronne,
le baron du Tertre ARIA
n'avait-il pas, il y a
quelques semaines trahi le
Prince bruyarrment,étalant
dans les gazettes, 'les
vices du régime et les
appétits du Prince .••
C'est dans ce climat
morose que le Prince décidait faute
de
pouvoir
maftriser le cours des
choses dans le Royaume, de
donner à ses sujets l'illusion du mouvement des
choses et du progrès des
affaires en se déplaçant
lui;nême
avec
force,
tapage et roulement de
tambour au royaume de
KOREE dans les confins
extrême
orientaux
de
l'Empire des Asiates.
Bulletin de liaison - lA 'MAN A TE N'UN AA lSSN 0757 - 39.1 X
Con u, rédi '. monté. tiré. distribué
CD
1
�30 no Me
o vai tei hape.
e 5 taata
i mate
?arau omuaraa
àpi 2
Oraraa 0 le Pupu
'àpi 2
- Rururaa rahi iJO nià i le liaraa )
lu ra 0 le laata
Hohoà pia
àpi ~5
- Eaha le huru 0 le mau lereraa
ohipa e Rav~1?
Kanaky
- Te haama'ore
Nunaa Ereere
Parau api pote
Pehepehe
0
:..........
le lavini <;l le
::..........
àpi 6
àpi 7
. àpi8
�,
TE TERE 0 JACOUI
EIOMU'ARAA
*
E pae taata i pohe roa
i roto i te hoê àti manureva i tupu i Hao. E àti
peàpeà mau. Te manureva,
mea na'ina 'i ia. Mai Faaa
atu nei 0 ia te rere atu i
Hao. E ~aha ra te tumu na
taata too pae atoà ra i
mana'o ai etau i nià i te
tahua tauraa manureva a te
nuu i HAD ? Ino roa atu ai
i te hoê mahana vero.
Mea oz oz roa ua 'iteahia e ua faatano teie mau
taata i to ratou.tere i te
tere poritita
0
Gaston
Flosse i Tuamotu. Inaha,
tau hora noa i muri iho,
ua zau, atoà atu te manul'eva "peretiteni" i reira.
DROLlET
1 FITI
RURURAA NA
Dia mau, te tere 0 te
manureva i. perehi i Hao,
mea tapapa ia i te tere 0
Gaston Flosse i Tuamotu.
Tau hora i muri iho i
,iteahia ai e te man ureva
i topa, ua faataahia ia no
te uta i te faatere hau
Alban Ellacott i te fenua
Enata. E i nià i taua
manureva ra, hoê ia tià 0
te Hau tei tonohia no te
'ohipa.
~ ti~ roa ia parauhia e
ua 0 atoà te Faatereraa 0
te fenua i roto i teie àti
pohe i farereihia e teie
rima 'ohipa a te Hau, taata faaipoipohia e metua
tamarii atoà. Ua papu maitai ia e, e faaàufauhia te
Hau fenua i te moni.
te
Taa noa atu te para~ no
mauiui 0 vetahi, te
uiui ra te mana'o 0 te
nunaa e aha mau na te tu.
haa a te Faatereraa 0 te
fenua i roto i teie àti.
Tei roto i. te rima 0 te
tiripuna te parau no te
tuatapaparaa i te mau tumu
rau, tae noa atu i te mau
faauèraa i ravehia no xei=,
ra teie tere i tupu ai. Ua
tuuhia i mua i te ture te
Iioê hororaa e ua haamata
te haavâ i ta na 'ohipa.
Mea tano roa, .mai te
mau huru 'ohipa atoà, noa
atu a te tiàraa 0 te taata, ia rave papu te ture i
ta na 'ohipa ma te haafifi-'ore-hia, ei raveà e
maramarama maitai ai te
taatoà e aha mau ra te mau
tumu i pohe roa ai hoê tià
'ohipa a te Hau i nià i ta
na 'ohipa tae noa atu i na
taata too maha i âpee ia
ne ,
Oraraa 0 te pupu
*
1 te matahiti 1982 ra;
i faaoti ai te faatereraa
o te Pupu e haere a toà e
hi'o i te mau 'ohipa e
tupu ra i roto i te tahi
atu mau fenua no t e i e pae
Patifita e no te ao nei.
Haamana'o rii na tatou ê,
mai to na mai a haamauraahia, ua haapua:i-noa-hia te
'ohiparaa a te Pupu i nià
i te haamauraa e te haapaariraa i ta tatou mau
tomite âti ae te Fenua
Ma'ohi nei. Ua tupu te
ma'itiraa mero Apoora Rahi
i te matahi ti 1982 e ua
'ite tatou i te hotu 0 ta
tatou mau tutavaraa, oia
hoi : te f ait0 15 % 0 te
Nunaa ma'iti i âfa'i e 3
mero no lA MANA TE NUNAA i
roto i te Apooraa Rahi.
Mai roto mai i te »ah-iS aa
e 25
te pae Apatoà-Hitià 0 te Ra 0 te
e 50 mau tià i tae ma~ ~ roto i
Tiàraa Tura 0 te Taata (Fiti
1985).
fenua no Patifita e no,
maufenua Atià ma, teie
teie rUJ:>uraa
rahi no te
12. 13. 14 no ëperera
(j)
Mai reira mai, ua f aatupu tatou i te mau auraa
e te tahi mau fenua no
teie pae Patifita e na
roto a tu i te hoê 0 taua
mau auraa ra, ua a roa
tatou i roto i te hoê Taà-
TE FEIA ARAVEHI 1TE PAE NO TE TIARAA TURA U TE TAATA (12-13~14no èpereral
Teie te fare i »eiaa te. tiupuraa teie rururaa rahi
ûeuba, 50KMi te pae Tooà 0 te ra no Suva, 'o-ùre pu
tè fenua FITI.
tiraa âmaa FlO te Hau Amui
oia te "W.C.LP." (Taàtiraa no te mau Nunaa twnu 0
te ao nei). Na roto i toi
tatou t i àr aa mero no teie
Taàtiraa, ua titau~manihini-hia mai tatou e te
Taàtiraa LAWASIA i roto i
te rururaa a te feia àravehi i te pae no te·TIARAA
TURA 0 TE TAATA 0 tei tupu
mai te 12 e tae atu i te
14 no èperera ra i FITI.
Na mana'o rahi 0 te tià
ia faahitihia i muri ae I.
.teie rururaa, teie ia :
1) - Te raht raa 0 te
Ifeia i putuputu mai, e mau
tià àravehi anae ia i te
pae 0 te TURE,
2)
Te mau feruriraa
i
no,
a t oà i ara ta'ihia, e ère
ia no te haamauiui, te
tiàvaru e aore ra no te
haapohe roa i te TAATA, no
ni
ra i te TI'ARAA 0 TE
TAATA i mua i te mau faahaereraa i mua o te or araa,
te Haapiiraa,
te'
Tiàmaraa 0 te Nunaa ia
·faatere ia na iho e te vai
a tura•.•
à
No tatou nei, ua tià
atu tatau no te tatara i
to tatou hinaaro ia âpitihia ihoa te TIARAA TURA 0
TE TAATA E TE AOORAA NO TE
FAATIAMA. 1 TE TAATA TUMIJ 1
NIA 1 1'0 NA 100 FENUA.
fnaha, i te 29 no tiunu
1985, ua faaoti te faatereraa fenua e te hau Farani e faatuàti i te 'âvari-
Te Tiàraa Tura 0 te Vahine, tiuhaa titauhia i roto i te
àroraa no te Tiàraa tura 0 te Taata i teie pae Patifita.
(E mau tià teie no te fenua Bamoa,Fiti e no Aotearoa).
CD
raa 0 te Taupiti Nui e te
ôroà no te "otonomi", ei
tapa'o no to ratou hinaaro
ia vai Farani noa te Nunaa
Ma'ohi e ia faahanahanahia
te 29 no tiunu 1880, tai'o
mahana i ère roa ai te
Nunaa Ma'ohi i.to na tiàraa tura i nià i to na iho
fenua. No reira, ua ani
tatou i te mau tià atoà i
runuimai, ia riro ratou ei
âuvaha no tatou i piha' i
iho i te faatereraa 0 to
ratou mau fenua no te faa'ite atu i te auraa no ta
tatou pato' iraa ia faahanahanahia te 29 no tiunu e
ia rave ratou i ta ratou
mau faaotiraa na roto i te
maramarama •
1 roto i te mau faaotiraa i ravehia, ua ôpuahia
e haamau i te pu 'ohiparaa
tamau i Suva (?ITI) no
te
faatupu-tamau-raa i
te mau auraa i rotopu i te
Taàtiraa rahi 0 te mau
fenua no teie pae Patifita
Apatoâ
(CPS), te Piha
Ohipa a te mau hau mero no
te For um (Spa:;) e te mau
taàtiraa atoà no Patifita
nei e no te ao nei e farii
i teie arata'iraa no te
Tiâraa Tura 0 te TAATA.
- 'imiraa i te raveà ia
haamauhia i roto i te mau
fenua i ,tiàhia mai. i teie
rururaa, te mau taàtiraa
no te Tiàraa Tura a te
Taata turuhia e te hau
fenua.
- runuiraa i te taatoà 0
te mau taàtiraa e ànaànatae i roto i te hoê AMUITAHI RAA NO TE TI'ARAA TURA
o TE TAATA E ERE 1 TA.TE
IDE HAU FENUA,
- haamauraa i te Tomite
'ohipa e te faatuàtiraa i
ta na mau tereraa 'ohipa i
roto i te titiàraa e te
'imiraa i te raveà ia faa'ohipahia ihoa te rahiraa
o te mau parau i faahitihia i na mahana e 3 i roto
i teie rururaa a te feia
âravehi i te parau no te
TIARAA TURA 0 TE TAATA.
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�TE TAURUA A TE PUPU -~'
KANAKY: TE HAAMA 'ORE 0 TE TAVINI 0 TE NUNAA EREERE
novema 1985 ... 10 rJatahiti
*
TE TAATA RAHI
O,RUREHAU
NO
KANAKI
• "Te' ite nei te mau ôna
papaa e te mau ôna Taratoni Lho ê, ua fatata r oa
te taime e perehi ai to
ratou mana, ta ratou àiraa
mont i nià i te tua 0 te
nuna~, e, te poto mai ,nei
te tau e mou roa ai te
faatereraa àimoni e t~
faatiti. Ua 'ite ratou ê,
e, 'ore roa te Nunaa e t~ru
faahou i ta ratou mau
pereraa. Ua 'ite papu te
mau ôna 0 teie fenua
mai te mea ê te hiaài ra
te Nunaa i te RAVE-AMUI,
eita roa ia no te pi'o
Ifaahou i raro ae i te faaItitiraa, no te faa'ite ra
la ratou ê, ua rava'i e ia
ruri-ê-hia te arata'iraa
pori ti ta".
l roto i te Tomi te Faatere no te 30/3/85 i
Pirae, ua r1'la'iti-atoà-hia
te Tomi te Faaineine i ta
tatou TAURAMA. Mai reira
mai, ua putuputu tamau
teie Tomite arata'ihia e
Maurice RURUA e ua tuatapapa-hohonu-hia te tereraa
o te TAURAMA 85.
1
ê
ni5
,
E mau tuororaa pato'i
anei teie i te faatereraa
o te tau faatitiraa i te
nunaa "kanaki" mai roto
mal l te vaha 0 Jean-Marie
TJIBAOU e aore ra i to
~HORO
! Eita roa atu. E
mau parau 0 ta Dick UKElWE
'iho i tiàoro i te matahiti
1958 ra. Mai te fenua Anami mai 0 ia i te ho' rraa
'mai e ua farerei atu ia
.Ho Chi Min. 1958, e maha
ia matahiti i muri noa mai
i te pauraa te nu'u farani
[i Dien Bien Pu ••,
1 taua ma tahitira
to
iDick~UKElWE ia reo. l teie
mahana ua ôpa e ua taui i
te reo. Tei te pae 0 te
'ôna i teie mahana. Ua pi'o
i raro ae i te mana 0 te
àimoni e ua faarito iana
ei teu_)eù no te mau ôna
papaa e te mau ôna taratoni iho. E au mau 0 ia ia
,Flosse iota
tou ne i , Ua
riro 0 Flosse ei me tua
poiete no te "otonomi".
Penei ae. l roto noa i te
,tahi tau poto i muri la
.t atou , e riro atoà 0 ia ei
me t ua poiete no te tiàmaraa tapu ia Farani .:
..
Te mau feruriraa matamua e t i ia faahitihia,
oia ho'i, e faananea atu a
i te 'ohipa i ravehia i
roto i te TAURAMA 83 e ua
pâpâhia 'te arata'iraa no
teie matahiti i nià i te
parau no te natura 0 to
tatou nei àià.
à
*
E faa 1 iteraa mana '0 Uà
'ore e te vahavaha no Dick
UKElWE i te pô mahana maha
2 no mè i ma'iri ae nei na
roto i te âfata teata. Oia
mau, e reo faahapa rahi to
teie tià i to na iho nunaa
na roto i te pariraa ia n~
i te nunaa ma'iti i te
huru 0 te 'iri b te taata,
te raveraa i ta vetahi ê
vahine. te taparahi-poheroa-raa i te taata •••
la faroohia atu teie
"taratoni uouo èreère", 0
te mau Tara toni uouo tei
haapuèhia i roto i te mau
puhaparaa. tei haamouhia i
roto i te mau' tama 1 i i
rotopu i te hotu painu (te
uouo) e te feia àià (te
èreère) , 0 ratou te mau
Taratoni uouo tei faa'inohia e te nunaa èreère. Na
te mau èreère atoà i haru
l te mau fenua rarahi i
fatuhia na e te mau uouo,
na ratou i faahepo atu -i
ta ratou peu e to ratou
huru oraraa i roto i te
nunaa uouo~ na ratou i
faa'ohipa i,te mau faufaa
atoà 0 te fe~ua KANAKY no
to ratou Lho maitai e na
ratou l faa'ite i mua i to
te ao nei i te tapa'0 no
te hoê faatereraa 0 tei au
ia ratou iho e 0 te tià
roa ia piihia:
"Noumea
'oire èreère" , Mai te mea
ra ê, aita roa ihoa é
,itehia nei te hoê ae
Tara toni uouo -I roto i te
mau fare àreàreàraa no
Noumea, i roto i te mau
hotera terevete, i m a i
te mau tiàraa teitei 0 te
faatereraa fenua e te vai
atura... la faroohia a tu
teie "Taratonl \lOUO èreère", e mau Ereère anae to
te mau vahi a t oà !
E hoa e UKElWE tane,
aita 'oe e haamâ ra ia 'oe
Iho ?
la parau 'oe i te parau
no te taparahi-pohe-raa l
te taata, te taparahiraa
matamua pa 1 i i tupu 1 nd
la PIerre DOCLERQ, na te
Ereère te relra 'ohipa I
rave, e ère anel?
Na
taata 10 l mate roa i
,Hienghène, e mau Taratoni
uouo anae ratou ? E te mau
taata
tamau
tupita
i
Noumea e te feia hoc huna
.i te mau mauhaa tama'i i
tapeàhia i Auterar la••, e
mau Ereère atoà paha ratou? E mai te peu pa'l 0
te reira ihoa, eaha pa' i
ia te tumu i mamu ai te
mau veà "tiàrna" no te
fenua Taratonl e ta ratou
nà taeae "Les Nouvelles" e
"la Dépêche"
i Tahi t i
nel ?
à
la faahitl anae pa'i i
te parau no te fela l'
taparahl-pohe-hla
i
te
fenua Taratoni, e mea tià
ia parau i te parau tià na
roto i te mana' 0 tiàrnala
'ore ia tupu te haamouraa
taata mai tei 'itehia i
roto i te mau Nunaa i
titau i to ratou tiàrnaraa
i a ratou iho. Ei faaferuriraa ia tatou, è 2 mirioni taata i pohe i Areteria, 1 mirioni i te f enua
Anami. Eaha, aita a i ra~
va'i ?
Oia mau e natura faahinaarohia te Fenua Ma'ohi 0
ta te mau Tomi te Oire e
Tomite Motu e tià ia faateniteni na roto i te
himene, te àparima, te
'oteà, te paripari, te pehepehe e te vai ,atura... E
te ani tuutuu 'ore nei te
Tomi te TAURAMA ia 'outou,
e te mau arata'i Tomi te
Oire e Tomite Motu, ia
faaitoito atoà mai',i ta
tatou feia àp L;. inaha, mai
te peu ê, ua rau te ùnaùna
o to tatou àià, e hau atu
ra te ruperupe 0 TAURAMA
85 ia vevo atoà mai te reo
o te mau taureàreà ta ta
-t e ao nei e faahanahana i
teie ma t ahit L,
rie
taûrua matahiti
a IA MANATE NUNAA(MahiJUl 1983) ~
'roa ai i te mau t i
i
tonohia no te titorotoro r
teie 'ohipa ia haamana i
te tapura a te Tahoêraa.
Eiaha ra e maere, no teie
ihoa pupu ratou.
RAIVAVAE: Ua iteh ia '
te mau pereraa
,a te Tahoera'a
à
~I te 30 no èperera ra i
hi'opoàhia ai e te ture te
hororaa'a lA MANA TE NUNAA
no na rnero âpooraa 'oire 0
te Tahoêraa tei mana mai i
te ma'itiraa 'aire i tupu
i te âvaè fepuare 85 i
Raivavae. Ma te tauturuhia
e te Tavana Hau 0 te Tuhaa
Pae, ua faa'orehia e 40
titeti ma'itiraa. 1 'ohie
,**~***
TE TAARAARA RA
TE FARE PATU 0
FLOS SE
• I .e ma u taime i ma' iri
roa ae ne i , ua faroo na
'tatou i te parau no Renaud
de la Faverie ; e haavâ
teie taata, 0 tei .va Iho I
to na toroà no te haere e
"haapii" La Flosse i te
amoraa i ta na hopoià
P.ereti
teni no te f enua
nei. 1 taua atoà mau taime
ra. ua puhara 0 C. Bourne,
te vahine papa' I veà faatavaihia, i te mau parau
faa'ino i te faatereraa
hau nui 0 Faran i , no te
'oreraa 0 ia e farii i te
faataime la Renaud de la
Faverie i to na .toro
haavâ. No teie ne i tumu,
ua faaho'i 0 Renaud de la
Faverie i to na toroà haavâ e ua peè atu na muri ia
Gaston Flosse.
à
Eau ra ra ê, ia faarooroohia atu te mau parau
e faatiâ-haere-hia ra na
l te 30 no èperera, ua
putuputu te tiripuna a te
Hau no te hi'opoà i teie
parau fifi. 1 muri noa mai
ua faaoti te tià 0 te Hau
na na i tomite i teie
'ohipa e mea mana na titeti e 40 i faa'orehia. 1
roto 15 mahana e papu ai e
aha ta te ture I faaot L,
roto i te mau piha moèrnoè
o te fare haavâraa e, e
,ère te mau tapii-here-raa
1
a Gaston Flosse raua 0
Renaud de la Faverie i te
mea faahiahia roa e te
ôpua nei 0 te haavâ i faahemahia, e ho'i faahou i .
nià i to na toroà. Te vahi
fifi, mai te rnea ra
/eita 0 ia e nehenehe faahou e rave i to na toroà
no te mea na na iho i faaho'i. Mai te peu ra hoi ê
e tupu mai te tahi temeio,
te reira atoà ia. A tiài
noa atu pa'i ...
ê
,
�PEHEPEHE
29 no tiunu 1880
E féiaotiraa na te Faatereraa 0 te fenua
la riro teie taio ei mahana rahi
E himene, e ùpa, e ouduà, e tavaevae
E hie ma te ôa e te nùnaa
E mahana rahi mau a teie no to oe poiri
A tae hoi e
E roaa anei te baba i te haamâ "
E hanahana faahou ânei to te hoc âià
o vai ia maamaa e roaa ta na àta
1 te haamâ 0 te hoê nünaa
Hoê ahuru ma piti tauatj(ni tara
Teie te hoc ia oe e te Maohi
Auè te oto e te mauiui
Hoê ahuru ma piti noa iho tauatini tara rii
Mea hoo aè te puaa patehe
Piti àhuru ma iva no Tiunu
Xauatini"e vau hinere e vaù àhuru
Ua tuuhia to be hanahana i raro roa
Tei te tapuaè âvae roa to oe tebteb
1 te teiaha 0 teie tino mon!
E mahana rahi mau a teie e te Màohi
E mahana rahi ra no vai
A itehia a~ oe ei taata
Hoê àhuru ma piti tautatini tara
Te hiehie bto nei te àau
E te Maohi e, e roaa mau ânei ta be oaoaraa
E matara ânef to reo ia himene
E peepee ànef, to âvae ia hahaere
A àhu i te àhu oto, a Parahi e a feruri
Va1ho atu i te hoc âià ia tavaevae na
La âmui atu Oe i teie feia
Te hoo atoà ra ia Oe i to Oe âià
Ua rimuhia anei ta 'oe àau
1 ore oe i ite faahou ai i te haapaoraa
Te hiehie bto nei taù àau i te aroha ia oe.
Tura RMPOTO
V.è.àhepetoma
-u. MANA TE NUNAA ISS~ 0757 - 3~36·
. faanahohia. neneibla,
.. e tè mau ratiti.
�
https://anaite.upf.pf/files/original/257ac0bdef6b5f9b6cb1a7426a7ed851.pdf
d0dd0d98d68b0e78e7d0a7d3f8d6a80d
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Text
15
.JUIN
EDITORIAL
TAHOERAA CONDAMNE
VIE DU PARTI
p. 3,4,5
* Visite de Jacqui QROLLET
aux MARQUISES.
QUELQUES CHIFFRES
KANAKY
p.
ACHAT DU SIEGE DE lA MANA
TE NUNAA
p. 7
LA CHRONIQUE DÙ PRINCE p. 8
�•
·• Fidèle à sa vocation
de diviseur, le Président
du gouvernement vient une
fois de plus de montrer
son vrai visage d'homme
intolérant, peu soucieux
de rassembler, de tenir
compte
des
autres. En
chosissant comme date de
la fête'Territoriale le 29
juin, jour anniversaire où
le roi Pomare V cédait ses
Etats à la France en 1880,
dans des circonstances peu
glorieuses et après deS
manoeuvres peu reluisantes, Gaston Flosse voulait
se montrer le fidèle défenseur de l'histoire de
la
colonisation, pourvu
que l'ancien colonisateur
lui donne en échange les
moyens d'asseoir son pouvoir et sa fortune.
Pour beaucoup de Polynésiens, le choix de cette
date du 29 juin apparaît
cowne une véritable provocation. A tout le moins,
elle est mal choisie. Il
n'était pas difficile dans
l'histoire du peuple Polynésien de trouver une date
qui fît 1 'unanimité de
toutes les
sensibilités
politiques.
.. Nous avons déjà abonianrS nt
expliqué les manoeuvresdu Taooêraa au cours de la dernière
élection communale
partielle de
RANAVM. avec la complicité active de l'Administrateur des
fles Australes promuaujourd'hui
conseiller spécial de Gaston,
Flosse.
45 b.ùletins de vote alors que
le trihmal. en dénombrait55.
Curieuse délégation spéciale
composéede l'ancien maire Taooêraa et de deux accolytes si
bien choisie par l' adnrl..nistrateur Flossien et qui ne sait
nêS pas compter(jusqu'à 1(0).
L'épilogue de ces manoeuvres,
désonnais familières aux électeurs, s'est déroulé le 14 mai
1985 devant le Tribunal Administratif de Papeete qui statuait
une plainte de la liste lA
MANA' TE NUNM - RAIRIJA, .représentée par le Conseiller Peni,
ATGER qui demardait l'annulation
de l'élection communaledu 3
février dans la section de COlItmine de Rairua-Mahanatoa.
Curieuse délégation très spéciale qui, après avoir annulé 45
'rulletins de vote tout à fait
valables, comre l'a reconnu le
trihmal. adnrl..nistratif, s'est
elle""1IlêJS
déclarée élue, y compris le reste de la liste Tahoê-.
raa.
Nous apprenons en parcourant
les minutes du jugementdu tribmal, que le procès-verbal du
président de la délégation "très
spéciale" oomS ee par l' adnrl..nistrateur pour superviser le vote,
(et qui ne comptait que 3 persormalités de l'ile,
toutes du
Tahoêraaet candidates à l'élection) annonçait l'annulation de
Article 1. - Les élections
qui se sont déroulées le 03 février. 1985 dans la COTlJlUme de
RAIVAVAE (commune associée de
Rai.rua-ëlahanatoa) sont anrrulées.
sur
Ce
qui paraît
déjà
certain, du fait de cette
attitude
méprisante
du
pouvoir c'est qu'un changement de majorité en 1987
amènera un changement de
cette date pour la fêtu
Territoriale.
Ainsi donc en ses conclusions, le tribunal admdJ1istratif
décide:
Article 2. - •.• La République narde et ordonne au Haut
CS rrnissaire.
•• de pourvoir à
l'exécuti.on du présent jugement.
Devant la ma~r~e de Vaipaee (UA-HUKA)3
avec Sam~el TAUPOTINI et des amis.
KATAHIITE
HENUAENATA
(ou le Travail
communautaire'
aux Iles
Marquises)
A UA-HUKi\,
UNE SI PETITE ILE:
UA-HUKA
.. "En décidant d'envoyer
le Searétaire
Général en
mission d'une semaine aux
Iles Narquùeee , le Bureau
Exéautif du Parti a voulu
témoigner de' son intérêt
pour nos frèl?es éloignés
ainsi que sa volonté de
voir
se
renforce»
nos
struatures.
Il
faut
se
souvenir en effet que l'an
dernier~ une mission identique avait
effeatué
un
travail en profondeur sur
deux iles
de l'archipel
des Marquises et que par
aonséquent3
un
travail
identique devai-t: être entrepris sur les t lee restantes.
C'est ce travai L
qui est soumis à la réflexion de tous."
Après un périple aérien de
plusieurs heures, entre Papee~
'et
Nuku-a-Taha (NUKU-HIVA) ,
l'atterrissage
sur la petite
piste de UA-HUKi\, entre les deux:
villages de VAIPAEE et HANE sur
la côte sud, nous rS t tout de
suite en contact avec la réalité
rS rrqursaeone, La nature,
les
rocntagnes, .la mer ~t
cxmne maîtres du jeu, l'lx:mS si
petit n'est rien ••• aux Mirquises, oS rrne dit le poète, "le
Temps s'immobilise". Tout au
long de notre séjour, nous nous
sS mmes dff!k3lldés si
l'ex:trÊlS
gentillesse de nos frères marqui.s.iens n'était pas, en partie,
une réaction à l'agressivité et
la rudesse de Ia. nature. Le fait
est que partout 'où nous sS mmes
passés,
.la gent; 11esse de ce
peuple a été sans limite.
réunions publiques et rencontré
près de 200 personnes. EKplication de la politique actuelle et
propositions de lA M1!INA TE NUNAA
ont été les axes des discussions
auxquelles participaient de naobreux:je.mes ainsi que des fennes qui n'hésitent pas à intervenir,
qui pour poser des
questions, qui pour faire état
de difficultés
IMPRIMERIE
RELIURE
PHOlDCOPIE
PlASllFICATION
FRAPPE DETEXTE
PUAMAU(HIVA-OAJ3 tiki
Janter.
femme oouchée ,
en train
d'en ....
particulières
ou
générales.
Puis, dans le calme d'un
cx:mité restreint d'une 'dizaine
de personnes, les structures,
ainsi que la stratégie du Parti
ont été établies en <Xm1UJ).
Irrpressions très favorables sur 1
lesquelles nous pouvons fonder'.
beaucoupd'espoir.
HIVA-OA,
TAHUATA,
FATU-HIVA : 3 ILES:
DU GROUPE SUD
La chance devait nous sourire
précédente de HIVA-OI'\,
plus· précisérent à PUAl'WJ à
l'ex:trÊlS Est de l'île.
Chance,
car en rrêre taTps que nous, une
vingtaine de je.mes de FA'IUHIVA, venus pour disputer un
match de foot-ball, a assisté à
la réunion publique tenue sur le
terrain de foot, face à la mer.
Ces jeunes entemaient pour .la
p:cS rrière fois le di.soours et le
message de IA WINA TE RJNAA.
à l'étape
COP
SE RYICE
LE PLU
PER OR"AII"
la population vit
exc.lus.ivaS ..ntsur la côte sud où
sont localisés les deux seuls
villages ilTportants : VAIPAEE et
HANE. Nous Y avons tenu deux
�La Baie de Hatiheu (NUKU-HIVA)~ vue du co~ séparant ~es
va~~ées de Hatiheu et Taipivai.
CS mmeune
bonne chose n'arrive
jamais seule, la population de
PUAMI\U, maire en tête, a assisté, fort nonbreuse, è. notre réunion publique. Là aussi, des
jeunes ont danandéà faire partie du rrouverent; et à jouer un
rôle iroteur dans la propagation
de notre réflexion. Ces jeunes
viendront carplèter les structures anciermes existant déjà.
La difficulté
essentielle
J?lW>WJ est l'isole:S nnt,c'est un
à
peu l'isoleS nntdans l'isolellI3Ilt. Pour relier
PUAMlill d
A'IUOOA, seule une piste de quelques 50 è. 60 kilarètres est dif-
ficile:S nntentretenue et irrpraticable par taq;>Sde pluie. Des
millions SR lltpourtant prévus au
budget du Territoire... nais où
passent-ils dcxx:; 11
Quand on observe le dévelop- •
pe:S nnt d' ATUCNA, à ooup de dizaines voire de centaines de
millions, on se dit que la gestion du bien public est une
notion bien particulière et surtout très localisée. Plus de 100
millions pour le port de TAHAIJKU
à A'IUC)'lA alors qu'une vallée de
l'île d'en face, H.Z\NATEITENA à
TAHUA'rA,
ne peut bénéficier d' 1
million pour se construire un
débarcadère de 3 mètzes en beton. lXIS ssu:S et fioriture d'un
côté, déouaS nnt
et sinplicité de
l'autre.
Là encore, l'action prioritaire à rS nner
doit être l' information et la sensibilisation de
tous aux droits les plus élâS nn-
t:.aftes de l' Hcmre
: le Respect,
Justice,
la Solidarii:é. - •
Nous avons cependant bon espoi r
de voir ces fOOdalités exploser
le
sous la pression populaire et l~
temps n'est peut-être pas si
lointain où les potentats de
pacotille
seront renvoyés à
leurs chères études.
nai, de -se rendre, ~
le 6
llDi. à 8Hdl matin, dans un bureau cpel.c::ulq.Je dl BâtiIS nntAl à
Papeete. • •• Celà laisse rêveur,
mais c'est la triste réalité.
Quand le pouvoir cS pprendra-til, cp' au dêpart de tJ:xrt:e action
doit se situer une .infœ:matim
claire et c::x:IIp['éhensible '1 Ce
qui supposequ'aux îles Marquises, les correspondancesdoivent
se faire en M:irquisienet non
dans la langue de Voltaire!!!
C'est à une foule de petits pL'G)bIères de ce genre que nous
avonsété conf7"0ntéset que nous
avons résolu tant 'bien que mal.
Encore lID signe, s'il en était
besoin, du peu de considération
porté par les élus des Marquises
dUK populations dont :j_ ls ont la
charge. Les stzuctures du Part i,
que ncus avons, consolidées,
doivent être le point de départ;
d'une réflexion glob3.le, seule
capable, à notre sens, de raretcre les choses et les harrres à
leurs véritables places.
A TAHUATA,
nous avons été
conE
rentés è. un problàTe que
nous avons observé presque partout aux îles M:irquises. Pour
ajouter a l'isole:S nntdes îles,
notre belle adninistration n'a
pas trouvé mieuxque d'expédier
des lettres missives écrites en
français à des hanS ss et des
fanS ssqui n'ont pas l'habitude
de recevoir pareil
courrier.
Jugez plutôt 1 A un ancien de
1'AHIJA!fA,
il était d€ffi3l1dé
-un
état de transcript.i.oos hypothécai.res", à un autre d'une vallée
le
travail a été la consolidation
de nos acquis. Nousavons parcouru toutes les vallées, à
pied, en bateau, en vod.ture •••
et nous nous sames entretenus
avec nos militants du bon déroulaS nt de leur travail, de leurs
difficultés, de leurs espoirs.
.inaccessih 1('
11 rtpj1éI.r"ît t('i~s nettaS nnt que
de
Ul\- lU J ,
le
fi
UA-POU,
NUKU-HIVA:
DEUX PILIERS DE .
NOTRE ACTION
A UA-roJ,
et
NUI<U-HIVA,
NI
VU
J
NI CONNU
.
.. Bien eû», on en n'a rien vu•.• La presse "indépendante"
"objectivé" n'avait pas jugé bon, ni ùnportant, ni simplement de
devoir professionnel de publ-ierLe texte iJ uivant'.
,Que 94 scientifiques de réputation interna~ionale~ originaires de 28
pays différents se réunissènt à l,'occasiond'un Congrès International,sur
l,es Récifs Coral,l,ienset signent une pétition contre ,l,esessais
nue léai.ree de Noruroà, cela n' eet: pae digne d'être porté à ta connaissance des vutgSlirescitoyens de notre pays.•',
Pour nous~ IA ~NA TE NUNAA~ une pétition de 94 scientifiques~ nous
ta publions ~ans tes cotonnes de notre bul.l.et
in, car elle est digne
d'intérêt.
AUX ORGANISATEURS
DU .Ve CONGRES SUR LES RECIFS CORALLIENS
"Nous soussignés, participant au Ve Congrès sur les Récifs
Coralliens, ressentons une grande inquiétude au sujet des répercussions
qu'ont eu les essais nucléaires français, exécutés dans les f1es coralliennes des Tuamotu, 'sur le milieu natùre1 et la santé des populations du
Pacifique Sud.
C'est pourquoi nous vous demandons, en vos qualités d'organisateurs
du Congrès, de transmettre la pétition suivante, signée par 94 scientifiques, venus de 28 pays différents, aux plus hautes autorités civiles et
militaires de la République Française, ainsi qu'aux mass média locaux,
nationaux et internationaux".
'
AU PRESIDENT
DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE
PARIS
"Nous soussignés, chercheurs réunt.s
Tahiti afin de rendre compte
et discuter des progrès récents dans le domaine de la connaissance des
récifs coralliens et de .1'environnement dont ils font partie, craignons
que les atolls se prêtent mal aux essais nucléaires et que l~s fuites se
produisent de l'atoll de Moruroa vers le milieu marin.
tà
En conséquence, nous vous demandons respectueusement cl' ordonner à
votre .gouverneesnt
·d"abandonner rapidement ces expériences d'armes
nucléaires dans une t1~" de formation corallienne. et de r.enseigner la
communauté scientifique internationale, aussi bien sur la radioactivité
ambiante à Moruroa que sur les effets que ces·expiosions souterraines ont
'.
eu sur la structure géologique de l'atoll".
�.
'
[
... UA-POU ... NUKU-HIVA ... UN FRANC SUCCÈS
,-.4 :
.' ,.r·;:;- -
Cos 7-0....
tardive, à couler à OOuveau'
dans
les foyers. Le goovernanent a
pris des rS ssuS ss
pcn::blelies <J1i
sermt ineff~
ftSi une :r:èfleKim globale n'ji;!St menée. En
effet,
il nous sanble opportun
de réserver une surface suffisante de part et d'autre des
rivières à risques, surface sur
laquelle aucune construction ne
devrait être admise. En contre
partie de cette contrainte,
le
Territoire pourrait rS ttre à la
disposition
des familles sans
terre, des prOpriétés dananiales
à l'abri
du risque
d'inondations •
-
~; ..c_o...
o.x .
us»
,'~..:~
:. "',
.r:..: ,~.:.......
·~~'-t.
..;
'-
:7-----
~:...:...-,Jf,.-'
/
,
Sc~ne 'd"~embarquement du coprah sur la baleinière à Taipivq~ (NUKU-HIVA)~ le lendemain de la catastrophe météorologique de Taiohae (distante de quelques mètres à peine).
':".K.
vea
est un élènent .iDlispensable de l.i.aisoos, d'êc:harYJes
qu'il est prirrordial de rrainteni.r et de développer. Les perspectives électorales
ainsi que
diverses stratégies ont été étudiées dans le détail. Ce qui est
certain, c'est
que le travail
sur le terr:ain sera fait PARet
J.lOOR les Marquisiens eux-reêres ,
ootr:e
VS.A.
1ftti~
".
.."p;;~·11
~//f&;p
~-~~'""
- =-.~;-.~.
.. -
-,.r-
....
,---,
-~
c
l.!ÙV&w...) U<A-:-
CtL'Yro11 C.uJ.;'__'l-{s.q
Notre passage à TAIOHAE a
coIncidé avec un phêrlaràle météorologique ext.:r:immnt lcx:alisé et sur:prenant. Depuis plusieurs
trois déjà,
la pluie
n' avai..t cessé de tanber et le
sol avait atteint
un degré de
satiurat.ion en eau tel,
que le
rmindre
surplus d'eau pouvait
s'avérer
catastrophique.
C'est
ce qui advint dans l'après midi,
du lundi 6 mai entre 14 et 16
heures. Il est tanbé une quantité d'eau estirS ee à 40Ornn, car
les pluvicxnètres r€l!plis n'ont
pas été vidès. Cela a provoqué
des éboulaœ.rrts de pans entiers
de rrontagnes, déversant dans les
vallées de TAIOHAE
des torrents
de boue, de rochers e·t d'arbres
imœnses. Or, les rivières
et
ruisseaux
ont
rapidaS nnt vu
leurs ponts et radiers se boucher e. tout a été mporté sur
un fmnt de 100 mètS ssde lal:ge
vers la mer.
Ce phènorène s'est
l'A.IœAE, alors que ~
déroulé à
la val-
100 toute proche de TAIPNA.I,
seule une trontée des eaux a été
constatée. Sur le versant nord
. de V île, il y a eu des éclai..r!'
à HATIHEU
et rrêS apparition du
soleil à NUKU-A-TAHA, l'aérodrôrS de la terre déserte. Le phénaS nne,pour être spectaculaire
a été très puissant et très
localisé.
C'est dans ces occasions que
la solidarité
entre les hS rrS ss
se manifeste. Sous les directives du .conseil municipal et de
l' adTrinistrateur , les premiers
secours ont été portés ainsi que
les réparations
de pr~ères
urgences qui ont permis à l'usine électrique de se ranettre en
marche et à l'eau, de façon plus
Un pont tout
(HUlÇU-HIVA).
CD
CONCLUSION
A la lumière de ce d4>lacerrent, certains élé:S ..ntsde réflexion peuvent être retenus.
Tout d'abord, nous n'insisterons
jamais assez sur la qualité de
l'accnei) du peuple ·l'-tu;quisien.·
Ensuite, les militants du Parti,
bien dans leur peau, ont effectué un travail
efficace qu'il
faut poursuivre. Chacun dans son
île est conscient du rôle à
jouer pour le bien de tous et
dlaa.m awS ccie
la cmpUm:ntaritê de l'autS . Nous' avons
franchi. une nouvelle étape vers
la réalisation de nos objectifs
aux Marquises carrS
dans le
reste de la Polynésie : expli.quer, eS ooreexp.liqJer, toujours
expli<per et peoS ttb:e à dlaa.m
de àX>isir sen destin En oS naissance de cause.
emporté par la furie des eaux à Taiohae
�Quelques chiffres
12 MILLIARDS ??? .
.Lors
d'une soirée par-t Icu l Iê~ment intime, les ministricules
et amis de tonton Gaston firent
la fête à l'enseigne
du cousin
Jacques
(pas Chirac,
l'autre)
sur les hauteurs de Arue dans lecadre princier
de la· résidence
d'icelui.
I~
s'agissait
semble-t-il,
d'après
les conf idences deucesamères de dissidents
bien renseignés du Tahoêraa, de têter le
douzième milliard du Maître.
Il est toutetois
étonnant que
les journalistes
"indépendants"
et "objectifs"
toujours à l'affut de l'anecdote,
n'aien_t pas
Gru bon parler d'un évènement
aussi
considérable ••• ·A. moins
que, cette histoire
ne soit montée de toutes
pièces par les
grincheux et jalouseux
mécontents et séditieux du' Tahoêraa.
,Si
le . A"ésident
décidait
.
enfin de publier l' é~at de sa
fortune commecela- se fait dans
.certains
pays, cela· éviterait
que, des histoires de ce genre ne
circulent
sous les cocotiers .•••
Alors Gaston, combien de milliards ?
7.300.000 F_!!!
.7
300 000 FCP: c'est le prix
que lj:is 'cn,isants
de la C. P.~.
qCaisse de : A"évoyance Sociale)
-travailleurs
et
employeursvont . pa~er '.pour répare!
J.~s
.•
1 Iii;
'l'
'.
" '-7
erreurs de' Jugement et excès de
pouvoir de son directeur Raymond
DAUfHIN,et la complaisance coupable de son conseil d'adminis
tration.
C'est
ce qu'a
décidé
le
Tribunal du Travail
le 6 mai
pour le
licenciement
déguisé
sous une mise à la retraite,
du
Médecin Chef de la Médecine du
Travail de la CFS.
ais
qu'importe
aux dirits de la CFS, puisqu'en fin
~ compte, ce sont les naits de
cotisants
qui paient ••• Ca ne
fera
g.uère qu'une
cotisation
exceptionnelle
de plus ; on en a
l' habi tude •••
KANAKY:
LA TERREUR
.Mois
de mai, 13 du mois, le
Lycée protestant
de DOKAMO est
victime d'un attentat
à la bombe. Far bonheur, pas de victimes. Le seul crime de cet établissement:
il
accueille
en
majorité des élèves Kanaks. Une
réprobation générale s'élève de
toutes les consciences. Les racistes OASdu Front National et
leurs amis du RfCR, viennent de
perdre dans l'opinion
publique
leur image, de "patriotes".
Ce
sont désormais des assassinsracistes.
Ukeiwe, le harki-kanak,
la
marionne.tte
bronzée
du RfCR,
interrogé sur çes.évènements par,
un journaliste
d'Antenne 2, déclarait
que les scènes filmées
lors de la chasse aux Kanaks du
8 mai, étaient "partisanes".
En
somme, il reprochait aux journalistes
d'avoir
truqué les cou-rleurs, d'avoir mis du noir sur
les poursuivis et du blanc sur
Iles poursuivants
armés de fusils.
Quant aux armes dont disposent les hommes.de l'OAS caldoche, on vient d'en découvrir des
quantités provenant de stocks de
la gendarmerie...
stocks "perdus" lors d'un transfert
de matériels
ou achetés en Australie
et ramenés en fraude sur le
Caillou. Mais bien entendu, les
~riminels sanguinaires,
les fauteurs de trouble, les poseurs de
bombes, à en lire la presse cald,ache .ou tlossienne,
ce sont
toujours
~es Kanaks séparatistes •••
ACHAT DU SIEGE DE lA MANA TE NUNAA
BLANCHE
.... Mission· d' infonnation
de
l'Eglise Evangélique de Kalédonie, dans la semaine du 27 au 31
mai, en Polynésie pour expliquer
aux instances de l'Eglise Evangélique de Polynésie, la situation actuelle de la Kalédonie et
la prise de position de 1'Egli~
de Kalédonie en 1979 pour lJlndépendance, Nous avons pu apprécier la roodération, la rigueur
mais .aussi la détennination de
ces homS sd'Eglise ou de ces
Iaîcs chrétiens en faveur de la
reconnaissance. des droits, de la
dignité du peuple Kanak, comS
exigence de l'Evangile.
Quoi d'étonnant à ce que en
Afrique du Sud avec l' év&tue
Anglican prix Nobel, de la Paix
1984 ou en Kalédorrle, les chrétiens s'engagent avec leur foi,
leurs noyens, dans la lutte pour
la libération de 1'hcRItoo. Si
l'évangile
a un sens, alors
l'engageroont de ces bomS s de
foi est porteuse d'espérances.
Que dire de la réflexion de
l'un
d'entre
eux, lorsqu'on
l'interroge
sur la place des
autres commmautésdans l' iniéperdance : ''Vousdemarrlezquelle
sera 'la place de telle ou telle
coom.mauté, à nous Kanak, qui
n'avons aucune place chez nous
dans notre propre pays ? Rendez
nous d'abord notre place, nous
vous dirons ensuite camS ntnous
accueillerons les autres". RaisonnerS ntincontournable. Fasse
le ciel qu'en Polynésie, les
Polynésiens ne soient pas acculés demainau même raisonnement.
•
Le siège du Parti:
Z'affaire de tous•••
• Lors du 5e congrès de décembre, fut prise la décision d'aGheter le siège du Parti. Cette
initiative ambitieuse coincidait
avec L'année des 10 ans du Parti
et tous les militants présents
au Congrès furent enthousiasmés
par ce projet. Pour ce faire, lA
MANA TE NUNM devait réunir ,
avant la fin du lOOisd'avril,
les 12 millions d'apport personnel nécessaires au déblocage de
l'emprunt.
.
ChaqueCOOlitéConnmal, se mit
d'apporter sa contribution et certains camarades,
les nmns démirus, apportèrent
chacun dans la caisse du Parti
une part de 400 000 FCP.
en situation
à 7 500 FCP, réparties sur l'ensemble de tous les comités comr
I1lll1aUX de Polynésie.
Il reste
donc à tous les militants et
sympathisants un effort important et régulier à fournir sur
sept ans.
Certains militants ou sympathisants n'ayant pas participé à
l'effort de la première tran:he
se sont' engagés par virements
automatiques à financer une
part, soit 7 500 FCP par lOOis
durant 7 ans. D'autres ont sous- .
crit
des participations
plus
,roodestes au niveau des COOlités
Comnunaux. Enfin pour compléter
ce dispositif,
chaque comité
communalest invité à organiser,
• à l'échelle de la conmine , au
Le financeS nt de l'apport
personnel de 12 millions fut
échelonné sur 5 noi.s à partir de
la date du Congrès,
rS dns une manifestatio_naruruelle
pour assurer la continuité de sa
partiCipation.' C'est ainsi que
le Ccmlté Coomunal de FAM a organisé une journée sportive et
- récréative au lOOis de mars~,
MAHINA, un grand repas comm.mal
en mai, PAPEEl'Eprojette
en
juin, d'organiser son repas an-nuel et ainsi de suite. D'autres
initiatives
sont à signaler:
aux Marquises, les militants.
d'une vallée offrent 30 caisses
de citrons. Dans une autre vallée, une kerrS sse sera organisée. A RAIVAVPIE, les militant~~"
vont faire don d'une récolte de
café. •• C'est cela aussi lA MANA
TE NUNM. ChacunassurS ses responsabilités pour le bien de
1
.tous,
ABONNEZ-VOUS!
Le bulletin
lA MANA
c'est
l'information
La signature de l'accord de
prêt, après ~n
de notre dossier, eut lieu le lundi 20 mai.
L'acte de vente est à la rédaction dt! notaire. Il ne reste
plus pour nous qu'à JS ttre en
place la deuxièmepartie du financerS nt : le rembourseS ntdes
28 millions d'emprunt. "Les rS nsualités seront de 415 000 FCPà
la cllaCgede tous les membresdu
Parti. Cela représente 55 part;s
(})
�La chroniqUe du Prince ...
Estampe d'époque M-Cng retraçant Z'épopée grotesque et
universelle
du Prince au royaume des Asiates~
avec 'sa
Isuite de valets de pieds et de plume. ,
....
Hors donc, en' ces temps de
grandes difficultés, li A-ince
décida, pour faire quelque peu
reluire un blason terni par les
récentes affaires de cour, de
conduire ambassade à l'étranger.
Il jeta son dévolu sur les provinces de l'empire des Asiates
avec lesquelles il entretenait
quelques relationsd'affaires.
En effet, chacun s'en souvient, au cours des palabres
d'affaires et des derniers marchandages d'ambassade, le baron
de ONTIEFF, vassal et prétendant
à la couronne, s'était répandu
dans les gazettes a la solde du
A-ince sur les vertus des souverains d'Asie et sur leur générosité. Le plus important des
résultats de ces négociations'
entre les émissaires du A-ince
et ceux des Pr Lnces d'Asie fut
la cession, à titre gracieux,
par l~ royaume Asiate, aux -gens
du A-ince, comme présent et gage
d'amitié éternelle, d'une galère
de pêche, afin que les sujets du
A-ince pussent apprendre l"art
de la pêche.
Or les sujets du' A-ince,
natifs pour ainsi dire de la mer
qui entourait leurs domaines et
accompagnait leur vie du premier
vagissement au dernier souffle
de leur carrière, furent quelque
peu meurtris que' l'on prétendît
leur apprendre l'art de la mer
qu'ils connaissaient comme un
héritage de la nature océanique
de leur environnement. Aussi, à
titre de réparation pour le préjudice moral, obtinrent-ils du
baron de ONTIEFF que la galère
subit une amputation expietoi re
de la poupe avant que les sujets
du A-ince consentent à étrenner'
le présent de l'Empire du Soleil
Levant.
C'est donc par ces liens de
Galère, de pêcherie, de traités
de libre pêCherie dans les espaces océaniques de la A-incipauté, que notre royal ambassadeur
se retrouva.un beau matin sur le
sol de l'Empire des Asiates, au
royaume de Korée.
Comme à l'accoutumée, le
A-ince se fit suivre d'une verturée de courtisans zélés parmi
lesquels Madame la favorite de
80URNEDEVANT et le Vicomte,
Lucien de COLIN-MAILLARD, tous
deux officiers des louanges du
A-ince dans les de~x gazettes du
royaume. L'incommensurable honneur que le Prince consentait en
incorporantà sa suite le couple
de gazettiers, plongeait les
deux préposés aux éloges dans un
état proche de l'épectase.
Madame la favorite de BOURNEDEVANT frétilla de longues pages
à son retour dans la gazette où
elle exerce son ministère pour
couvrir d'intarissables éloges
le comportement, la tenue, la
stature universelle de son maître et se réjouir de voir que
les incommensurablesmérites .du
A-ince fussent reconnus et honorés jusques aux confins de
l'Asie.
Les voyageurs illustres de
l'Empire du Soleil Levant, pour
complaire à leurs hôtes et honorer leurs coutumes, allèrent
même jusqu'à se déguiser et se
faire portraiter pour immortaliser leur séjour au Royaume de
Korée. Le chroniqueur du A-ince
ne peut résister au plaisir de
vous présenter ce portrait de
famille qui fit rire aux larmes
les sujets du A-ince, avant
qu'ils ne pleurent sans rire en
apprenant l'ampleurde la dépense engagée pour voiturer et distraire leurs excellences.
On notera sur cette toile
immortelle de la gauche à la
droite, Monsieur le Vicomte de
Colin-Maillard, une indigène
pour la couleur locale, le Baron
de Teuira, chargé de la police
de la Chambre Haute, Madame la
favorite de Bournedevant aux
,côtésde son Maître le A-ince et
du Baron Georges de FAAA.
(Hormis les furieuses aiarrhées épistolaires des deux
missionnaires des gazettes soumises à la fantaisie du A-ince.
cette ambassade de la Cour à
l'étranger ne rapporta aux sujets du Prince qu'un grand éclat
de rire).
Bulletin de liaiscn - rA MAN...
"i TE NUNAA ISSN Oï57 - 391 X
Con u, rédi ',monté, tiré, distribué
lès militants.
�HAAPOTORAA
PARAU
El OMUARAA
âpi 2
TAHOERAA FAAHAPAHIA
âpi 2
ORARAA 0 TE PUPU
âpi 3.4.5
Te tere 0 Jacqui DROLLET
1 te fenua Enata.
TE TARI TAU NUMERA
âpi 6
KANAKY
âpl 6
HOORÀl\ l TE PU
âpi 7
PE~E__PEHE
âpl 8
�29 NO TIUNU !Il
Mai bri matauhia.ihS .. ia au i
to na huru taata .faat~ i te
àS hhamahai rotopl i te Nunaa,
ua faa' ite mai a te peretiteni 0
te faatereraa fenua i to na huru
faa 1oram 'i 'ore, faatupu 'ore i
te ânuitahiraa e tauà 'ore i te
tahi pae taata. Na roto i to na
tapeàraa mai i te tai' 0 29 no
tiunu, ta' io rS hhanahaarrana.' oraa
i to te arii Parere V horoàraa i
te FenuaMi'ohi i roto i te rina
o Farani ma te peu ti.à 'ore, ua
faa'ite a 0 Gaston Plosse ê, 0
ia .ihS ..te parw:u no te àài 0 te
lX>tu painu i rua i teie fenua,
mai te peu .ihS ..ra e tauihia mai
na na te mauraveà atoa no te
faananea i to na mana faatere e
i ta na faufaa rroni ,
•
No te mautaata Mi'ohi e rave.
rahi, ua riro te ma'itiraahia
teie tai 10 29 no tiunu ei faa'0' oraa ia ratou, E mai te rS aa
aère i te faa'o'o, te rS aap3I:U,
aère teie tai' 0 nahana i te rS aa
tano ia faahanahanahia. Falla, ua
èere te Fenua Mi'ohi i te -àài, no
te ravemaii
te tahi tai '0
nahana ê atu no te haarrana.' 0raa i te tahi 'ohipa faahiahia i
tupl, e . i nià atoa i raira e
tuàti ai te taatoA 0 te maufexuriraa poritita ?
~ V~ tatara1ùa atu na te ))ara~
o 'te mauperèraa a te Tahoeraa].
te taime ma'itiraa âpooraa 'oire
i tupu i Raivavaema te tauturu
a te TavanaHau 0 te Tuhaa Pae
tei riro i teie mahana ei faaa' 0
no GastonFiosse.
Ua tuuhia teie 'ohipa i roto
i te rima 0 te ture e ua tupu te
haavâraa i te 14 no mè 1985 i
mua i te tiripuna a te Hau i
Papeete nei. Na IA MANATENONM
no RAIRIJA teie hororaa , oia i
ani ia faa'orehia te ma'itiraa i
tupu i te 3 no fepuare i roto i
te tuhaa 'oire no RairuaMahanatoa.
Maoti i tai'ohia te faaotiraa
a te tiripuna i 'itehia ai ê, te
parau ta te peretiteni 0 te
tomite i ma'itihia e te Tavana
Hauno te hi'opoà i teie fifi i
papa'i, te faa' ore ra ia i te
talù mau titeti ma'iti : e 45
titeti
te taatoàraa. l to na
pae, ua faaoti te tiripuna e, e
55 mautiteti faufaa 'ore.
Te rS aa papu i teie nei, oia
ho' i, ia taui te pae rahi i te
matahiti 1987 i nurf nei, e taui
'atoà te tai 10 nahana ôroà no te
Fenua Mi'ohi nei.
COpy
SERYICE
LE PLUS
PERFORMA."
Te Tarrite taa ê i haamauhia e
te TavanaHaupiri ia Fiosse, e
toru ia taata i roto. E mautaata anae no te Tahoêraatei boro
itoà na i roto i te ma'itiraa.
?aha râ, aita paha teie Tavana
Haui 'ite i te tai'o e tae noa
atu i te 100.
Oia mau, te talù tomite taa ê
ma teie, no te rS aa,i muri noa
mai i to na haafaufaa-'ore-raa e
45 titeti,
ua faaoti 0 ia e ua
mana te tapura Tahoêraa.Ua mana
atoà Ihoà ia te mautià 0 teie
tomite.
TE OHIPA AMUI
ITEFENUA
ENA TA
Aita te tiripuna a te Hau i
farti i te reira e teie ta na i
faaoti :
Irava l : Ua faa' orehia te ma'itiraa i tupu i te 03 no fepuare.
1985 i te 'oire 0 RAIVAVAE (tuhaa taàtihia i te 'oire 0
Ratrua-ëahanatoa) •
Irava 2 [; Ua titau te Hau Repu'pirita {r te Tomite Teitei, ia
haapa'o'i teie faaotiraa.
"I to na faaotiraa e
tono i te Papa'i Parau
Rahi i te fenua Enata~ ua
,hinaaro te Piha Ohipa a IA
MANA TE NUNAA ia ferereihia te mau' taeae no teie
taamotu e ia haapaarihia
to tatou taàhiraa i reira.
E au ia haamana'ohia atu
ê~ i te matahiti i mahemo~
'ua tonohia te hoê tomite
iti no te haei-e e faahohonu i te 'ohipa i nià i
na motu e p~ti : 0 HIVA-OA
e 0 NUKU-HIVA. Hoê a huru
,'ohipa i ravehia i roto i
teie tiene, i nià ra i te
tahi atu mau motu i toe. E
tai'0 mai 'outou i te parau no te mau 'ohipa i
ravehia ia nehenehe ia
'outou ia feruri mai i te
r'~ira".
1
o Jacqui Dro~~et~ Sa~ue~ Taupotini e te
mua i te fare 'oire no Vaipa~e i UA-HUKA.
- ", _.. ,
l,.fA-HUKA: TE'HQE
MOTU ITI HA'IHA'I
R0 A
+:
Mai Papeete e tae atu i
f'fuku-a-Taha (NUKU-HIVA), e pae
hora te tere 0 te manureva.Mai
reira atu, e tere faahoua na te
reva no te tau atu i te tauraa
iti manurevano UA-HUKA,
i roto~
pu i na 'oire iti 0 Vaipee e 0
Hane, l te pae âpatoèrau 0 teie
rrotu, 0 te tairS atoa te reira e
rrata'ita' i ai te ratere i te
huru rrau 0 te FenuaENATA:to
na natura, te rrau tapuài rrouà,
te tai... l rnia i te reira e
'ite. papu ai te taata i to na
ha' iha~i e to na haehaa... E au
ra ê, mai ta te taata zchi. pehe
e papa'i ra, "ua rrau te tau". E
ua ui rraere noa te rrana'0, a.
tere tere haere noa ai na nia .i,
teie maumotu: Eère anei e no
~e hahanoe te puai 0 teie'natura i riro ai te Nunaa Enata ei
nunaa here i te ratere. Te mea
papu ia parau oia ho' i, e ~
here-fc3:i to- 'or~,_.
~ie Nunaa no te
IMPRIMERIE
RELIURE
PHOIDCOPIE
PlASllFICATION
FRAPPEDE~
E hohoà tei~ no te hoê tiki ô-vahine e,fanau ra.
CD
fenua Enata, inaha, i te rrau
vahl atoa 0 ta matou i haere,
boê a huru here e te poupou te
faariiraa ta teie nunaa . i faëf'ite mai.
r' te rrotu no UA-HUKA,
e piti
na rururaa i faatupuhia i nua i
te rahiraa e 200 taata. Ua tua-:
tapapahia te huru 0 te arata'iraa poritita 0 te fenua Mi"ohi i
teie rrahana e ua tatara atu
r'natoui te rrauâpuaraaa lA M.l\NA
TE NUNAA· no te faatitiàifaro
i
te reira. Ua ui mai te u' i âpi,
te rrau vahine, i te tahi rrau
uiraa faufaa no n.ià i to ratou
oraraa e te rrau fifi 0 ta ratou
e farerei tarrau ra i te rrau
rrahana atoa.
ra oti taua mau rururaa ra,
ua putuputu te hoê tamite iti no
te haama.ui te mautomite e te
âveià no ta na àroraa. Te tiàturi nei te rrana'o e, ê "chipa
paputei tuàtihia mai i te 'ohipa i ravehia.
HIVA-OA,
TAHUATA,
FATU-HIVA : NA
MOTU E TORU 1TE
.PAE APATOA
r HIVA-<Y\,
i' te 'oire no
Puarrau,i te pae hitià 0 te ra
no teie motu, i roto i te rururaa i faanahohia, ua fana'o
rratou i te âmuiraa mai te hoê
pupu taureàreà tuè popo no
Th'ID-HIVA,
i taemaii
reira no
te hoê haùtiraa. Hou te tuèraa,
ua tupu te âparauraa e te nunaa
i nià i te tahua tuèraa popo e
te 'tairS matarruaroa teie i
�Te 'o'o'a no Hatiheu (NUKU~HIVA) 0 tei patahia mai nià
mai,..
i te àivi e faataa
ra i na âfaa no Hatiheu e r,z.o
Taipivai.
ê
/
faaroo ai teie mau taureàreà i
te parau no lA MANA
TE NUNM.
Hau roa atu to matou fana' oraa,
inaha, ua tae mai te taatoàraa 0
te mmaa no teie
'oire e te
tavana iho. Ua tupu maitai te
tauàraa parau e ua faa' ite mai
te u'i âpi i to ratou hinaaro e
âroo i ta tatou 'ohipa na roto i
te haaparareraa i te niu a te
popu, Na teie mau taureàreà e
faaî mai i te mau tanite i haarcaulùa i reira i te tere matamua. Te fifi tumu i 'roto i teie
'oire 0 te nehenehe ia faahitihia, 0 te atearaa ia i te mau
'oire "rahi" e 0 ratou anae i
roto i to ratou ateàraa i te
tahi atu mau 'oire. E 50 e aore
ra e 60 k.iraretera i te atea mai
Puarrau i Atuona, e mea na nia
00' i i te hoê pururm..l fif i rahi
ia haere, e i te tau ûa, e ore
roa ia e tae faahou. Ua ma'itihia ho'i e rave rahi mirioni no
teie mau 'ohipa haam3, , itairaa
purunu. •• Tei hea roo pa' i ia
teie mau tino IOOni? la hi' ohia
atu te 'ohipa e ravehia ra no te
faaruperupe ia Atuona, e tau
rmnoni
tei'
faa'ohipahia.
0
Atuona anae tei fana' 0 i te tauturu. 100 mirioni'no te hamani i
te uahu no' T~KU
i Atuona,
areè i te IOOtui piha' i noo ae,
i Hanatetena ï TAHUATA,
aita roa
ae 1 mirioni e nehenehe e horoà
nO te patu i te hoê maa uahu iti
tima e toru rS tera ae a te roo.
E au pa' i ê, i te hoê pae, ua
'imi.hià te raveà ia ruperupe e i
te tahi pae, ua vaiho-noo-hia i
roto i te veve e te àihere.
Ua tatarahia
i reira
te parau
no te tumu mau ,0 te tiàraa
tura
o te taata, oza ho' i, te faaturaraa te tahi i tahi, te parau
tià e te tururaa te tahi i ~
tahi. .. Te tià:turi puai nei tb
mana'0 ê, e rrou zoa teie mau
'arata' iraa no te tau faatîtiraa,
ia tae i to na tairS ... e te
piri mai ra te tau e tupu ai
teie parau.
l TAHUATA,
ua 'ite matou i te
0 te nehenehe ia parau
e, 'ê fifi no te taatoàraa 0 te
nunaa i te fenua Enata, oia
ho' i, te mau parau papa' i ta te
faatereraa hau e faatae nei i te
nunaa no teie taarrotu, e mea na
roto i te reo faraÏù. Ei faahi 'oraa ia tatou, ua papa' ihia i
~te hoê taata paari roa no Tahuata i te hoê rata aniraa ia na ia
faataataa mai 0 ia i ta na mau
parau fenua i piri
(transcriptions hypothécaires)...
E i te
t:a!ri atu ruhiruhiâ no te tahi
âfaa pururru taf if i e 0 tei 'ore
hoê fifi
<1 ~ tere- mai"i ~apeete,te anihia ra 0 ia ià t:.aemaii Papeete
i te 6 no mè i te hora 8 i te
,po' ipo' i i roto i te piha toroà
a te Hau mrS ra Al" (bâtiIS nnt
Al) • •. e IDea na roto i te reo
farani teie mau ~'iraa.
Ua'
tano anei ? 'E mea aroha te nunaa
i teie huru raveraa. Afea pa' i
te faatereraa hau e 'ite ai e, e
âruah.i.a te 'ohipa na roto i te
haamaramaramaraai te parau. Te
auraa, no teie mau IOOtuEnata,
ia na roto i te reo Enata - ia
papa' i i te mau rata eiaha ra na
roto i te reo tipee. A tae atu
eita te mau mana ma'itihia
.no te fenua Enata e haapeàpeà ia
ratou no te 'imi i te ravea no
te tatara
i teie
mau huru
fifi...
No reira,
ua tanata
matou i te tatara,
i te vahi e
maraa, i teie huru fifi e farereihia nei e teie mau taata rii.
Ua haapaari -faahou-hia te faanaooraai 0 te pupu i roto i teie
fi,
'oire. Na ta tatou nei âveià ~
arata'i
i te feruriraa
0 te
taata i reira ia tae atu ratou i
te vahi mau e tano no ratou,
UA-POU,
NUKU-HIVA:
NA
POU E PI TI 0 TA
TATOU'NEI
'ARORAA
Te 'ohipa rahi i tavehia i
ùA-roJ e i NUKU-HIVA,
0 ts=
haapapu-roa-raa ia i ta tatou
âveià. Ua ati te mau faa, te mau
'oire i te haerehia e farerei na
,nià i te puaaboro.fenua, na nià i
te poti, na nià i te mau pereoo
uira e aore ra na te âvaè noo•..
hiti _ànavai. la horoà te hau i
to na mau fenua i te mau vahi
taeà-~ore-hia e te fifi ei vahi
nohoraa no te taata.
El PU'OHURAA
.,."-,,;;
,
I Taipioai, te taime uiaraa puha i nià i te po t i, ia
Po'ipo'i ae ~v te vero ra h'1- 1-. tupu i TaioÀue (tau kirometera noa i te atea ia Taipivai).
Ua 'ite papu_.,matôy.ê, ua rohi
mau te mau rauti
i ta ratou
tuhaa. Ua 'ite atoà matou i to
ratou mau fifi e te biaai ra i,
te àho âpi. Auaè te veà a te
pupu i ôhie ai te 'ohipa pororaa
i te parau âpi a lA MANA
TE NUNM. la haapuaihia a te parau no
te veà. Ua tuatapapahia te parau
no te faanahoraa i te ma'itiraa
âpooraa fenua i muri nei e ua
papu e NA'ID ~
E œIPA 00 'ID
ENATA.
l to matou tere i Taiohae, e
'ohipa maere tei tupu na roto i
te hoê àrepurepuraa na te reva.
E mea maere mau, inaha, 0 teie
anae 'oire tei 'u i teie àti
vero. E rave rahi hepetoma e tae
mai i taua tairS ra, ua topa noa
te ûa, ~ ua tahi ti roa te puru 0
te fenua na roto i teie mau ûa
tarrau i tupu. E inaha, ia topa
faahou a te ûa i teie vahi ua
riro ei fifi rahi. Ua'tupu teie
àti i te âvatea IOOnire6 no mè,
i te area ahiahi hora 4 e tae
atu i te hora 6. E ûa tirui mau
tei topa i roto i na bora e piti
nei. Ua horo te mau lOOua. Ua
tupu te vai puè 0 tei tari mai i
roto i te 'oire nohOraa 0 te
taata i te repo vari, te mau
ôfai rarahi e te mau tunu raau.
Ua parari te mau êà turu:
e
vero huru maere mau teie., l
Taiohae anae te puairaa 0 teie
vero areà i t~ âfaa tapiri noo
mai, i Taipi val, 'aita roa ae te
mau ànavai i 1 tahe puai. • • l
Hatiheu, i te pae âpatoà, e uira
noo tei purapura na te reva, e i
te tahua tauraa rranureva no
NUKU-HIVA,
ua ma'itai
roo te
rr6{lana. •• E vero rahi mau a tei
ma'iri mai i nià noa i
tuhaa no NUKU-HIVA.
teie
No teie àti mana'o-'ore-hia,
ua faanahohia te mau tautururaa
~e tahi i te tahi. Na roto i te
arata' iraa a te Tavana hau e ta
te âpooraa 'oire, ua nehenehe i
te tata' i -0' io' i -hia 'te matini
horoà uira e tau hora i muri
mai, ua tahe faahou te pape i
roto i te mau utuafare. E mau
'ohipa tautururaa ru teie i faanahohia, inaha,
e riro
teie
nunaa i te roo-faahou-hia i te
àti ia tupu noa mai a te hoê
vero mai teie te huru. No reira,
te parau nei matou, e mea tià ia
feruri-maite-hia
te oraraa 0
teie rrau utuafare i fiti.
la
ferurihia te harraniraa 0 te mau
ëa turu e te area e vaiho i
rotopu i te mau fare e faatiàfaàhou-hia e te mau ànavai taheraa pape. la ôpanihia te harrani~
raa i te mau fare i teie mau
l muri ae i teie tere, teie
te tahi mau mana'0 0 te tià roa
ia tapeà mai. Na mua roa, ai ta
ta matou e parau e tano no te
àuvaha atu i te poupou 0 te
fariiraa a te Nunaano Enata. Ua
'ite matou i te here 0 teie
nunaa i te taata Ia tapae i to
ratou fenUa. A piti,
ua rohi
maite te mau rauti 0 tei papu i
ta tatou arata' iraa i ta ratou
tuhaa rautiraa 0 te tià roa ia
faaitoitohia.
l roto i te mau
IOOtutata' i tahi, ua 'i te papu
te raut.i i te tuhaa 0 ta na e
arro no te ma'itai 0 te taatoà e
te farti ra te hoê i te faarava' iraa a te tahi i roto i ta
ratou tutavaraa ia huru àifaito
ae te oraraa i te fenua Enata.
Na roto atoà i teie tere, ua
'ite matou e, ua taàhi tatou i
nia i te hoê tuhaa âpi no te
faatupuraa i ta tatou mau ôpuaraa i te fenua Enata mai' te
'itehia ra i roto i te tahi atu
mau tuhaa no te Fenua Ma' ohi
oei, oia hoi : haamaramarama,e
haamaramaramaâ, e tamau a i te
haamaramaramaia nehenehe i te
taata tata' i tahi ia ma'iti i ta
na e hinaaro ma te 'ite papu, ê
te aha ra 0 ia.'
.:.;..
Te hoê
rahi.
roa
0
parari i roto i teie vero
�TE TARI
TAU NUMERA
~
\* Mai
12 MIRIA ???
.. I te hoê âru'i iti au maitai,
ua ta' iruru te maupipinià faatere hau e te' mau hoa here 0
Flosse i roto i . te aora'i 0 Jacques '( eiaha Chirac, te tahi ibo
ra) i nià i te hOOpu'u mouàno
,
Arue.
la farooroohia atu, ia au i
ta te mau "ârero taèro' 0 te
tahi mau hoa tahito i faaruè i
te Tahoêraa, e fàahitihiti ra e
ôroà titiroraa i te 12 (AHURIJ MA
'PITI-RAA)
rKANAKI : iË'RI'ARI'A 'NEI TE
0 TE MIlUA A FlR SSE.
Ahiri pa' i te peretiteni
Flosse i puhara i te faito 0 ta
na faufaa, mai te tupu nei i te
mau fenua tuiroo 0 te ao nei,
eita paha ia teie mau parau
taèro e tauàhia... Ahiri na e
Flosse, e fea : atura miria ta
'oe ?
:7.300.000
FARANE!!!
. Te faito moni teie e 'iriti hia mai roto mai i te faufaa ta
te ,feia rave 'ohipa e te mau
'fatu 'ohipa e àufau nei i roto i
te Afata Turu Uta'a (CPS) no te
àufau atu i te hOOhape rahi :
faahaparaa tià 'ore e te mana1 0
teitei 0 te taata faatere ~RaymondDAUPHIN e te TomiteFaatere
o teie Afata Turu Uta'a.
E faaotiraa 'teie i ravehia e
te Tiripuna haavâ i te maufifi
'Ohipa i te 6 no mè i ma'iri ae
nei, no te vaiho-tià-' ore-raahia te taote rahi 0 te feia rave
'ohipa 0 tei tapo' ipo' ihia i
raro ae i te parau ê ua tae i te
taime no te faatuhaaraa ia na.
te tai '0 27 e tae mai i
te 31 no mè, e tomite haamaramaramaraa mana'0 ta te Etaretia
Kanaki i tono mai e farerei i te
Etaretia Evaneria Ma' ohi. Tere
haapapuraa i te huru maue tupu
nei i te Fenua Kanaki. Inaha , i
te matahiti 1979 ra, ua poro te
Etaretia Kanaki i te parau no te
faataa-ê-raa ia Kanaki i te
fenua Farani.
E rea faahiahia maua te huru
0 te mana'o 0 teie
mautaata faaroo i te mea ê, te
àro nei ratou no te tura 0 te
taata e te turaraa 0 te Nunaa
Kanaki. E àroraa 0 ta ratou i
niu i nià i te pàpà no te Evaneria.
maru, te hùru
Eiaha tatou e maehaatu i te
mau àroraa e tupu nei i te mau
pae fenua Afirita àpatoèrau, Mai.
roto mai i te Faaroo , ua àro ia
tiàma e ia tura te taata , Mai te
mea e auraa hohonuto te Evaneria, ua tià mau a te àreraa a
teie feia Faaroo , e na te reira
e faatupu i te tiàturiraa.
Eaha ia to tatou mana'o i nià
i teie pahonoraaa te hOO0 teie
mau tià Faaroo i uihia atu i to
na mana'o i nià i ta ratou mau
ôpuaraa no te tahi atu maununaa
e ora nei i Kanaki. Te na'o nei
teie pahonoraa e : ''Eaha, e ani
mai 'outou ia Ù te parau no tera
e tera nunaa e noho nei i nià i
to ù fenua, 0 vau iho nei àita
to ù e tiàraa i nià i to ù
fenua ! A faaho' i mai pa 1i na
rua i to ù tiàraa i nià i to ù
fenua, e i muri ae, e parau atu
Ei aha ihoa pa 1 i na te mau
tià faatere 0 teie Afata Turu
Uta'a, i te mea ê, na te feia
rave 'ohipa e àufau i teie
utuà. .. 0 te hoê noa teie tuhaa
moni taa ê atu ta te feia rave
'ohipa e àufau na nià ae i ta
ratou e àufau nei i teie mahana. .. Ua matau iho a ho1i tatou
i
teie
huru pereraa~ eere
UOUD ,-~
lA MANA TE NUNAA : FATU 1 TA NA PU OHIPA
-
ai matou e nahea matou i te
parau no tera e tera nunaa."
E pahonoraaroo-' ore-hia teie
i te faahapa. Eaha ra e, ia tià
i te Manahope, eiaha roa te
~
Ma 1 ohi ia na reira atoà
atu i te pahono ia tae i te'
taime e roo-atoà-hia ai to tatou
nei fenua i teie huru fifi.
I te 13 no .mè i ma'iri ae
ua tûpitahia te fare haapiiraa
teitei
porotetani no
OOKAM). Aita maoti e taata i
pépé. Te hape rahi ta teie fare
haapiiraa i rave, oia hoi, ua
hau ae te tamarii Ereère- ta na e
farti nei i te maurS aaÙOÙO. No
reira, e faahaparaa rahi tei
hiti i roto i te mau~ta
atoà
no nià i teie huru ôpuaraa taparahi taata e ma'iti i te huru 0
te 'irt taata to te mau taà
"GAS" no te ''Froht National" e
to te RPCR (Tahoêraai KANAKY).
nei,
E ia uihia atu te pepe lrurio
èreère a te RPCR 0 Ukei~ tane i
to na mana'o i nià i teie "ohi,pa, ua pahono 0 ia i te papa'i
veà no. te tahi pi haapurororaa
parau no Farani "Antenne2" e, e
mauhohoà haavare tei patahia i
roto i teie faaûraa te ùoùo e te
Ereère 0 tei tupu i te 8 no mè
ra i roto i te 'oire no NOUIS aa.
E au ra pa'i e, te faahapa ra 0
ia i te maupapa'i veà i te tuuraa i te peni èreère i nià i te
feia èreère e àuàuhia ra e te
peni ùoùo i nià i te feia üoùo e
àuàu ra.
Te
pu 'ohipa a te Pupu
e I?hipa na te taatoà ...
ic I te 5 0 te Apooraa Amui i
tupu i te âvaè titema 84 i ravehia ai te faaotiraa e hoo roa
mai te pupu i ta na pu 1ohipa.
Te tahi ôpuaraa rahi teie tei
ravehia i te taime i noaahia ai
10 matahiti to te pupu haamauraahia. Ua farti te taatoàraa 0
te maurauti i tae i te Apooraa
Amui i teie ôpuaraa. Ei raveà e
tupu ai teie 'ohipa, ua titauhia
ia lA MANATE NUNM ia 1 ilIIi, hou
te hopeà âvaè èperera, 12 mirioni toata ei tuhaa nataaua, i
reira te àitarahuraa i te fare
moni e fariihia ai, te piti ia 0
te tuhaa.
Na te mauTomite Oire e 'imi
i teie noni., Te tahi mau nero ,
ratou te mea nava'i ae, tei tuu
mai i roto i te âfata a te pupu
i te tino moni ra e 80 000 tara
i te taata hoê. E 5 âvaè te
moro i puè roa mai ai teie
rahi.raa 12 mirioni toata, mai te
taime mai a ia a tupu ai te
rururaa ânn.ri a te pupu.
83 000 tara
e àufau i te âvae
hoê. E na te taatoàraa 0 te mau
mero 0 te pupu te reira tuhaa e
amo. la norS rahta, e 55 ia tuhaa
1 500 tara i te tuhaa hoe, Te
anihia ra i te maurauti atoà ia
amo i teie tuhaa.
haapa'ohia e piti .na mahana
heiva rau e faaà.naànataer~
mana'o i te _.,
.~ti
ra. '1
Mahina,ooê ia tamaaraa i faanahohia. I Papeete, te Ôpuahiara
e faatupu i te hoê tamaaraa i
teie âvaè tiunu,.
Te tahi mau rauti e mau boa
tei faaoti e àufau ratou i te
tuhaa ra 1 500 tara i te âvaè no
te maororaae 7 matahiti. Te vai
atoà nei tei faaoti e àufatl i te
tahi tuhaa moni au noa i roto i
te mau tomite 'oire. Ua aniatoà-ma i te mau tomite 'oire
ia faatupu i te hoê faanahoraa
tàa ê i te matahiti hoê no te
amo i teie tuhaa. I Faaa, ua
E tià atoà ia faahitihia e, i
Enata, ua horoà mai te tahi mau
rauti e 30 âfata taporo. I roto
i te tahi atu 'oire no te fenua
Enata, e faatupuhia te hoê
taùrua. I Rai vavae, e horoà mai
te mau rauti i te taofe. Tera
atoà te huru 0 lA MANATE NUNM.
Te taata i ta na pahonoà no te
maitai 0 te taatoà.
.
A tapa'o atu~ i ,ta
'outou vea avae
lA MANA
I te 20 no mè ra, i haamana-
hia ai te aniraa no te àitarahu
i te noni., i muri ae ia i te
hi' opoaraahia te taatoàraa 0 te
mauparau i titauhia mai no taua
'ohipa ra. Tei i 0 te notera te
parau hooraa. Te toe noa ia
tatou te faaho'iraa ia i te tino
moni ra e 28 mirioni toata. E
aneJ.. ???
•.•
®
puna n~ te mau
~~~
parau
haamaramarama
�PEl-IE-PEI-IE
TE/HO
Te iho, te iho, tei hea te iho
Uri noa ai to \ri i to na uriraa
E uriraa ia no te 'iri. Tei hea ra te iho
E pee te mahu i te ahu o.te mahana
E teatea te tri 0 te pori i te marumaru
Eita anei te iho e pee, eita anei e marau
Etau huritau tei taù fenua
Aué, ua haama te ohi i te tteraa i te tumu
Ua tIpee te ùru i te iho 0 te hutu painu
Ua àriàri te aa 0 te ohi, ua tata i te hià
Ua haamere te Mâohi i te iho 0 te Maohi
Ore atu ai e riro ei ohi, ei mea painu ra
Te oto nei te torea, e iho torea ia
E toihoiho ra ~e ia taahi i to iho
l to reo hai Taaroa i rahu ai i to fenua
Mai te reva e pihaa, ia fai to reo i to iho
E aha atu ra hol te faufaa 0 te âpoo reva ia î
E aha te faufaa 0 te Mâbhi reo ère
la tià ma oe ia oe, eiaha e tûma ia ce
A mau tutuaau i to iho i noaa i to fenua
Te fenua i amo i te marae 0 to tupuna
Te iho 0 te nûnaa i parau-atoà-hia ai oe e Ma~hi
Eere i te ravarava 0 to \ri e i to fanauraa oe i Mabhi ai
E àru ra, e ùru ia, a tau e a hiti noa atu.
(Duro RAAPOTO)
toma Papa'ihia, faanahohia, neneihra, ôperehia e te mau rauti.
�
https://anaite.upf.pf/files/original/2bab526cffd0fabb58422849e0916c78.pdf
024757f6e292249a3eaff3b0c5642da7
PDF Text
Text
30..JUILLET
BS
COMITÉ COMMUNAL PAPEETE
1000 COUVERTS; RECETTE: 1 MILLION
SOMMAIRE
C,>,"";";::::'
EDITORIAL
EDUCATION
p'. 2
p. 2-3
Les CJA.
VIE DU PARTI
p. 4-5
Visite
aux. Tuamotu.
.
SCANDALES
Y/près Le 9};omité 9};;ummunctl »e ~Clhina, ceiui [Je.
Q}apeete a olf/anisé sun [J,net ».ansa?'lt puu?: Le '6inancement [Ju siéae, @4iLan : / miÜiun.
LE 29 JUIN
LA CHRONIQUE
DU PRINCE
p. 5
p. 6-1
p.
e
�CURIEUX!
CURIEUX!
~.
Etonnant ballet de
nos chefs. Le premier voulant se prendre pour le
second le second essayant
d'imiter le premier. Cela
devient grotesque... grotesque
et
préoccupant.
Qu'est ce que dissimule ce
concours d'imitation?
3
. On n'avait jamais vu
un Haut-Corrunissaireaussi
voyageur. Des Australes à
Moorea aux Iles Sous- leVent3 aux Marquises : il
est partout il occupe le
terrain. L'autre est aussiun grand voyageur et pro3
3
pagandiste avec les moyens
privés illimités mis à sa
disposition avant 82 et
avec les moyens publics
depuis 19823 il si Tlonne
auf ourd 'hui les archipels
sous couvert de Président
du Gouvernement pour faire
la propagande du Tahaêraa;
Mais l'attitude de
son
concurrent
semble
quelque
peu
surprendre
Gaston Floeee jusqu'alors
habitué à l'"absence" des
Hauts-Corrunissaires à leur
soumission à ses quatre
voZontés à leur numéro de
etx-ip tease hebdomadai-re
en Conseil de Gouvernement. Le dernier en da-te
étant particulièrement ap3
3
précié
pour
ce
genre
d'exercice ce qui explique
les scènes d'adieu déchirantes à l'aéroport à son
départ
les échanges de
photos souvenirs qui ont
arraché les larmes dans
les foyers.
3
Il faut le dire, c'est le
cauchemarddu GouvernerS nt
, surtout de son Chef Gaston Flosse
qui fantasroo terriblement. Gba<Jle fois
cp' on lui parle des
CJ~ il voit rouge... il voit IA
MANA
TE NUNM. Il n' y a vra:irS nt
aucune raison de se roottre dans
un t-el état et de s'imagi.ner de
telles choses car enfin, des
instituteurs lA ~,
il Y en a
bien sûr dans les C.IA,mais il y
en a aussi ailleurs.
Quoi de
plus naturel et de plus normal,
que de trouver dans ces structures d'éducation ouvertes sur
le développeS nt, des honrS sset
des fenmes dont les idées politiques sont préparées à ce type
de démarchepédagogique.
CD
Jacqui
1
avec des
responsabZes
..-*....
du C.J.A.
3
Perdant de longs lOOis, deprls
1982, le gouveneS nnt Flosse a
essayé d'étooffer l' expérieoce
des CJA: réduction du nombrede
postes par CJA, réduction des
crédits de fooctionnement, suppression des crédits d'investissement, affectation dans les CJA
du personnel éducatif le notns
qualifié,
déplacement illégal
d'un directeur la Maniste (l' affaire est portée actuellement au
tribunal ••• ) tous les moyens_ont
été tentés pour faire échouer
l'expérience.
• Ouverture le 7 juin de l' exposition annuelle des CJA. Les
Centres de- Jeunes Adolescents
sont aujourd'hui une vingtaine
éparpillés sur l'ensemble de la
Polynésie, des Marquises aux
Australes.
••••••••
en discussion
Avec celui-ci par
contre, il semble que 'le
styZe ait changé sur 'le
terrain en premier Zieu,
c 'es t la course poursui te
entre
l'enrou~ement
du
grand chef dans les tifaifai et le couronnement de
l'autire sous les arcs de
triomphe. Et si cowne cela
se dit
le dernier est
rugbyman,
notre
Gaston
risque de s'essoufZer.
Éducation
L'EXPO CJA : UN SUCCÈS POPULAIRE
NUNAA. qui, régulièreS nt viennent s'entretenir avec les éqpipes pédagogiques des progrès de
leur projet. Et en effet, chaque
année, on sent une lente mais
irrésistible
maturation
se
faire. Et chaque année" le public vient plus IOJiJreux; lui
aussi ne s'y tranpe pas: les
CJA sont ~
dans la consc:ieoce collective des P>:PUlations polyR ssienS ss.
Malgré toutes ces agressions,
l'équipe pédagogiqueresponsable
de l'animation des CJA, aidée de
tous les directeurs ont réussi à
chaque fois à tirer parti de
l'adversité
et de ces rS ssures
peur les transfonS rr en instrurS nts de progrès. Chaquecoopérative de CJA qui associe l'ensemble des élèves du Centre a
pris le relai des investisserS nts bloqués par le GouvernerS nt, Aujourd'hui, les subventions du Territoire
pS rr le
foS t:ionS llS nt:des centres n'entrent que pour 15% dans le
bDget global du Centre. Une
Fédération des Coopératives regroupe l'ensemble des noyens des
Centres pour aider ceux qui
démarrent, pour harrooniser et
rationaliser l'équipement, pour
faciliter les transactions cornrS rctales,
pour prendre
en
charge la conception d'ensemble de l' action éducative des
CJA.
Il faut dire aussi que les
maires dans leur grande IR ttjorité, toutes t:en:1aoces politiques
conforrlues, ont compris l'intérêt de ces structures pour la
collectivité et à part de très
rares exceptions, s'engagent à
fom dans l'opération
CJA. Il
est significatif
que parmi. les
COlll11l.lI1eS qui refusent, malgré le
désir des parents, d'implanter
un CJA, on retrouve Pirae, la
comnme de Gaston Flosse. Mais
là aussi, ce mauvais perdant
mène un combat d'arrière garde.
Les CJA ont fait la preuve de
leur efficacité et de leur intérêt, tôt ou tard, avec eux ou
contre eux, les CJAs'implanteront dans leur COOlIlU1le.
Il semble d'ailleurs aujourd'hui que le GouvernementFlossien ait changé de stratégie à
l'égard des CJA. Ne pouvant
arrêter la propagation des idées
nouvelles en matière d' éducation, ne pouvant asphyxier fi~ièreS nt
les Centres, le
voilà qui lache du lest pS rr
essayer de récupérer l'opération ••• 1967, c'est
pas, très
loin. •. Nous nous réjouissons de
cet éclair de lucidité et de
cette attitude prudente et raisonnable.
Donner donc Messieurs du
GouverS rroont
aux CJA les rooyens
de donner leur pleine nesure, ce
sont: avec les écoles naternelles, les seules structures éducatives du Territoire qui InJS
penS ttent d'espérer dans ml
proche avenir lm systême éducatif
repensé, rétabli sur de
muvelles bases qui prtssent
donner à chaque enfant Polynésien, sa part de chaoce dans la
vie, sa place dans une société
plus juste et solidaire.
c'est pourquoi'chaque exprrsition des CJAintéresse les mUitants et les élus de IA MANATE
C'est un appel pressant que
mus adressons aux responsables
actuels du Territoire. Voos avez
assez perdu de temps à vouloir
saboter les CJA, aidez plutôt
ces Centres à se développer,
vous répondrez aux besoins des
jeunes et des popùations et des
municipalités. FecS zz ces classes de fin d'étu:les qui œ
mènent wlle part, remplacez-les
par des CJA, les enfants auront
au moins déjà plus de chaoce de
réussir au CEPEdans une formation de type CJA (et sans s' y
préparer), autorisez les ma1tres
titulaires
qui le désirent à
travailler en CJA en roottant les
postes des CJA au mouvement
commepour les autres écoles,
arrêtez de penser aux formations
de prestige de l'enseignesilE>i!!
supérieur alors que mtre systême éducatif secrète l'écbec et
l'inOOaptation d'une grande partie de la popùation scolaire,
penchons-nous ensemble sur les
leçons, sur les expériences, sur
les méthodes des écoles maternelles et des CJA pour réfonner
notre systèIS
éducatif, outil
véritable de notre développeœent ,
�C,OMITE
COMMUNAL
DE PAPEETE
SOIREE
DANSANTE
•
'Jacky VAN BASTOLAER
*
Après Les î.l-ee AUSTRALES et MARQUlSES~ Z'arohipel, des TUAMOTU se devait
éqal.ement:
de
recevoi-r
notre visite. Deux oamarades:
LUCAS
Joaokim~
originaire des Tuamotu et
Jaoky
VAN
BÂSTOLAER~
oonseiZZer à Z'AssembZée
Tem-itoi-ial:e
, tous deux
membres du Comité Direoteur du Parti~ se sont
partagés oette tâohe du 12
au 17 juin. Ce dépZaoement
s'insorit
parfaitem~nt
dan$ Ze' oadre de notre
poZitique d'information et
de renforoement de nos
et.ructiures , mais aussi et
déjà dans Ze oadre des
é Lect-ions
Léq i.e Lat iuee au
sorutin
proportionneZ
devant se dérouZer dans
que Lquee
mois.
Chaque
éZeotion~ en fait~ revêt
pour nous s lA MANA TE
NUNAA~
une
importanoe
cap i tal.e pour mesurer 'les
progrès de Z "act-ionpolitique entreprise.
HAO est encore l'une des îles
les plus peuplées de l'archipel
(300 habitants environ) malgré
l~ double ravage cyclonique en
1983. Située à 800 KM environ à
l'Est de Tahiti cet atoll,
faut-il le rappeler,'est aussi
occupé par de~ militaires pour
les besoins de la défense nationale. Outre les avions "Caravelle" de l'armée, la désserte
aérienne est assurée par avion
Fokker F27 de la société Air
Fblynésie, à raison de deux
rotations mensuelles dont l'une
en prolongation ou en transit
sur les îles Gambiers.
La désserte maritime est mensuelle mais reste globalement
précaire. Dès notre arrivée à
Hao où l'accueil des militants
aura ·été des plus chaleureux
-qu'ils en soient ici remerClesnotre premier souci a été d'organiser avec eux un programme
d'action durant notre sej our ;
cette méthode aura été l'un des
éléments de la réussite de notre
visite, comme nous le verrons
après. Nous y avons tenu deux
réunions publiques. La première,
le mercredi 12 et la seconde le
samedi 15 juin à la mairie au
cours desquelles nous avons rencontré plus de cent personnes,
sans compter ceux qui, de l'extérieur, tendaient l'.oreilleà
travers les louvres des fenêtres ; il s'agit là d'une particularité des îles Tuamotu.
L'île est située à
environ 70 nautiques à l'Ouest
de HAO, c'est-à-dire, la distance approximative entre Tahiti et
Huahine. La traversée en boat
dure de 4 à 5 heures en fonction
du temps et de l'état de la mer.
Elle n'est pas simple à cause
justement des changements brutaux des vents, entraînant des
houles et creux importants. Mais
l'idée de rencontrer la cinquantaine de rés~dents était prioritaire. Cette semaine là, une
vingtaine de personnes, dont le
maire, résidant habituellement à
MAROKAU, s'était déplacée pour
raisons
professionnelles
à
HlKUERU.
Administrativement, MAROKAU
est commune associée à HlKUERU
qui est le centre administratif.
Nous y avons tenu pour la première fois de l'histoire politique de lA MANA TE NUNAA, une
réunion publIque à la mairie de
MAROKAU le jeudi 13 juin. Toute
la population, à l'appel de la
famille VANAA s'était rassemblée. Il faut rappeler ici l'action de Marius VANAA, actuellement à Papeete pour raisons
personnelles, mais il aura été
un véritable pilier de notre
action à MAROKAU, depuis notamment les communales de 1983.
nMice proche de 1 million de
FCP, somme dont la destination
sera l'immeuble du Parti récemment acquis. Là aussi, un grand
bravo aux organisateurs et un
grand merci à tous les participants.
MAR>KAU.
AMANU est un atoll situé à 25
nautiques au Nord de HAO, admirat tachê
nistrôt ivement
à
1000
DINEURS
POUR
• Depuis février, le Comité
Communal de Papeete s'était don:lé pour objectif:
l'organisation d'un diner dansant rassemblant les IR il itants de Papeete
e t des communes environnantes.
')bjectif visé: 100 tablées de
dineurs au Liou Fong pour le
Jernier samedi du mois de juin.
Rem3rquable succès de l'entri3prise puisque 107 tabli3s
furent vendues. Ce gr3nd repas
de l'amitié et de la solidarité
réunit près de 1 000 personnes
toutes m i li tant au PartI ou sympathisant avec son action. On
pouvait noter à côté de la pré-
L'IMMEUBLE
Conformément aux directives
du 5e Congrès Ordinaire, les
secteurs géographiques de responsabilités de chacun des Conseillers de lA MANA TE NUNAA ont
été définis pour la présente
législature, afin de couvrir
l'ensemble du Territoire.
sance des gros b.:'ltaillons
de
militants de Papeete un échantillonnage assez remarquable de
militants des districts, de Moorea et même des 1les Sous le
Vent, ainsi que celle des camarades de la section locale du
Parti Socialiste et de la CFDT
et de la CSIP. L'ambiance très
chaleureuse animée par un orchestre dynamique permit aux
dineurs de faire digérer dans
les meilleurs conditions, grâce
à des danses variées, un repas
excellent. Le bôl dura jusqu'à 3
heures du matin sans incident.
Le bilan financier provisoire
de l'opération dégagerait un bé-
Feni ATGER est responsable de
la circonscriptiondes îles Australes, Jacqui DROLLET s'occupe
des îles Marquises et Jacky VAN
BASTOLAER a été désigné comme
responsable de l'action politique permanente sur l'archipel
di3sTuamotu.
Les ConseiUers Territoraux de lA MANA TE NUNAA en disoussion à Z'AssembZée TerritoriaZe.
C'est dans le cadre de ses
responsabilités que notre Consai11er sa déplace actuellement
dans les Tuamotu. Après la mission effectuée sur !-lAO,
AMANU et
MAROKAU, une seconde mission est
en préparation sur ANAA, FAITE,
FAKARAVA du 22 au 29 juillet.
Nous en parlerons dans un prochain bulletin.
�COMITE
DIRECTEUR
DE TOAHOTU.
Jacky VAN BAS TOLAER
SCANDALES
SCANDALES
(suite)
• Chers lecteurs, lA i"WJA TE
NUNM est en mesure cl' annoncer
pour bientôt, un autre mméro
spécial. Après celui sur la justice et la politique, nous dévoilons un autre dossier explosif. .• mais patience !
les, à l'Association des agriculteurs de Taputapuatea, présidée en 1983 par Guy Sanquer,
maire de la conmune qui br.iguai.t
un nouveau mardat , Affaire à
suivre.
AFFAIRE
Quant aux "affaires"
en
cours, les rumeurspubliques qui
circulent actuellement â Papeete
sont les suivantes :
œ
L'ACClOOIT
D'AVIœ
A Hl\O : (5 M)Kl'S). A la question
posée par lA MANA
TE NUNM
dans
son n° 129 : "A qui la faute ?"
la Justice vient de répondre :
les
premières
inculpations
seraient inminentes.
BWENANDO
• Le samedi 22 juin 1985, s'est
tenu dans la sect ion de commune
de Toahotu CTaiarapu Ouest) le
Comité Directeur
du Parti.
A l'ordre
du jour,
examinés successivement
101 la position
ont
été
du Parti pour
le 29 juin, position soumise par
le Bureau Exécuti f et approuvée
à l'unanimité
par les membres du
Comité Directeur.
2 1 Le point sur l'achat
du
siège. L'argent
obtenu pour la
1 ère t ranche et l'effort
à consentir
sur 7 ans pour la 2e
tranche
(le
remboursement de
l'emprunt).
Le Comité Directeur
s'est
félicité
d'avoir pu obteil i r en 6 moi '3 19<; 11 miLIi"'"
S
0
à l'achat
néceseai res
du bâti-
ment
3 1 Le point sur l'organisation du Part i et les déplacements des Conseillers dans leur,
secteurs de responsabilité.
4 1 Le point sur la pr.épara-·
tion de Taurema , la fête annuelle du Parti qui, cette
année
ser a particulièrement
importante
puisque le Part i tête ra aussi à
cette occasion les 10 ans de sa
naissance.
Le Comité Directeur
donna, en cette occasion, quelques directives
précises au Comité Organisateur.
0
0
Notons enfin
d'organisation
Directeur dont
était
dévolue
la presqut le .
bravo 1
î
la bonne qualité
de
ce
Comité
la responsabilité
aux militants
de
A tous un grand
• Nouvelle
publication
du
FLNKS: BWENANDO
tiré
à 3 000
exemplaires.
C'est un hebdomadaire qui ressemble au bulletin
lA MANA,mais il compte 16 pages. Cela représente
un effort
militant
considérable
pour
lutter contre l'intoxication
des
"Nouvelles" et autres "DépêChes"
de Calédonie aux mains des puissances d'argent,
donc du RR:R.
Souhai tons longue vie à BI'IENANOO. (BWENANOO
B. P 1671Noumea)•
LA PECHE
dossier
AU
GROS ...
à la C PS
• Fbur complèter des dossiers
.d'assurés
sociaux, le directeur
de la CR> a atfrêté
un bateau
pour récupérer des pièces manquantes à l'île de MAIAO.
Michel GARCIA, grand amateur de pêche au gros et ami
int ime de DAU
fHlN, ne se fait
pas prier.
Il
saute dans le
bateau avec ses cannes à pêche
et ses leurres.
Vous conviendrez avec moi
qu'à
la CR> on sait
joindre
l'utile
à l'agréable.
Qui a osé
dire que le directetÏr de la CR>
n'était
pas compétent.
Il fallait
y penser. ~ur
la prochaine
fois,
on parle
- dans les couloirs de la CR> d'aller
chercher, par avion, des
langoustes ••• non t des dossiers
dans les Tuamotu.
Elections du Comité Directeur du Parti au
5e Congrès ordinaire (déc. 1984)
celui-ci.
Sa population actuelle
est d'environ
cent habitants.
Malgré sa proximité avec l'île
principale,
AMANUne fut pas
très endommagépar les cyclones.
excepté peut-êt re sa face Nord.
Aussi sa production de coprah
reste d'un bon niveau, ce qui
explique la stabilité
des jeunes
travaillant
sur l'île.
La traversée
depuis HAOest
de courte durée : 2 heures de
bateau environ,. mai s le chenal
est parcouru par de fortes houles permanents provoquées par la
proximité
relative
des
deux
atolls.
Notre rencontre avec les
militants'
fut très
cordiale;
celle
avec le maire,
un peu
rnoins. La notoriété
de la personnalité de celui-ci
étant connue de nous, il nous fallait
redoubler
de vigilance.
Quoi
qu'il
en soit,
une réunion publique fut organisée le lundi 17
juin de 18 heures 30 à 22 heures, rassemblant une bonne cinquente ine de personnes, dont le
maire.
Au cours de chaque réunion,
nous nous sommes ef forcés d' adopter les mêmes attitudes
et
les mêmes principes:
explication de la politique
actuelle
menée sur le Territoire
et les
propositions
de lA MANA TE
NUNAA.D~aut re part, il nous a
paru fondamental
l'auditoire
une
active à la d Iscus
menant à poser des
cours du
d'obtenir
de
participation
s ton , en l'aquestions.
Au lendemain de chaque réunion publique, les militants
les
plus moti vés éta ient réun is en
"Tomite". Là encore, nous nous
sommes efforcés
d'expliquer
le
rôle de chacun au sein de son
ile et au sein du parti.
Il'est
fondamental que chaque militant
comprenne que c'est
là la base
mêmed'un parti politique qui se
veut solide.
CONCLUSIONS
Ce déplacement aura coûté au
Parti (donc à tous les militants
cotisants)
la sommede cent cinq
mille francs. Notre souci permanent était
de rentabiliser
cet
"investissement"
au plan politique. Vu sous cet
angle,
ce
déplacement aura été bênéf Ique ,
Mêmesi beaucoup reste à faire,
notamment à HAO,où les mentalités sont sensiblement différentes, pour des raisons évidentes,
ces visites
régulières
et progressives
dans cette partie du
pays sont absolument néces~aires
si
l'on
ambitionne
en 1987
d'avoir des élus des Tuamotu à
l'Assemblée Territoriale.
AFFAIRE I..ffiAYIC...on essaie
en "haut lieu" de retarder au
maximum le jugement... en demandant des supplérS ntsd' Informatians. . . comne si avec les
preuves déjà réunies cela ne
suffisait
pas. Jusqu'à quaro
veut-on en "haut lieu" retarder
le jugement tant redouté ? Les
Conseillers Territoriaux de lA
:'1ANA TE NUNM ont écrit pour
r-Ivoir des éclaircissements au
Ministre de la Justice.
AFFAIRE lE TAPUTAPUATFA: La
plainte déposée contre le maire
IA MANA,
Charles Sl'1ITIl,par le
traitre Tarati pour lui avoir
suppriméson indemnité d'adjoint
lorsqu'il est passé dans le camp
du 'I'ahoeraa, n'est pas fordée,
Le maire peut très bien retirer
la délégation de signature et de
pouvoir à un adjoint. A ce 100ment là, l'adjoint serait payé à
ne rien faire. gf payer les gens'.
à ne rien faire ne choque nullerS ntle 'Iahoeraa, sur la planète IA MANA
TE NUNM,cela
n' existe pas... et selon la loi
aussi.
Ainsi
donc, Albert
Tarati-le-traltre
ne toucheras
pas son indemnité de 3e adjoint
et la morale est sauve.
AFFAIRE GUY ~
2e
plainte. La deuxièmeaffaire de
Guy Sanquer est en bonne voie,
la cour de cassation de Paris
vient d'habiliter le parquet de
Papeete à lancer les procédures
d'investigation dans l'affaire
des 20 millions que tonton FIasse avait gracieuserS ntaccordé,
à 4 mois des élections municipa(Suite verso page
callaire)
inter-
�ter aux
réfléchir
au
cette date.
sens
Fàr ailleurs,
dans la logique effrénée de prestige qui
guide nos gouvernants.
lA. MANA
TE NUNAAprotes te cont re l'importance du budget du Festival
prévu à l'origine
pour 250 millions;
il serait
aujourd'hui
plus proche du milliard.
L'ac-
•
Le 29 juin 1880, le roi Fbmare V renonçait à la souveraineté et cédait ses états à la
France moyennant une rente viagère de 60 000 F par an pour
agrémenter ses vieux jours et
ceux de la famille royale. Cette
abdication
obtenue par le Commissaire de la République: Isidore Chessé, dans des conditions
et par les manoeuvres habi tuelles du système colonial ne peut,
en aucune manière, constituer
pour le peuple Ablynésien, un
souvenir digne de commémoration
et
de
festivités
publiques.
Imagine-t-on la France commémorant la fête de la Victoi re le
Jour anniversaire
de la bataille
de Waterloo 7
Le choix symbolique du 29
juin par le gouvernement Flosse,
illustre
bien sa po l LtIqua , son
accord profond avec la puissance
coloniale
tutellai re, dispensatrice des moyens généreux nécessaires â la survie de son régime
d'assistance
et de gaspillage
prestigieu)(.
La tjiJnue des fest Lvités à
quelques pas du Quartier Général
du CEP, sous l'oeil
bienveillant
et protecteur
de l'Etat,
est
aussi un symbole plus éloquent
qu'un long discours.
Monsieur
Flosse présidera donc par procuration la tête du CEP, mamelle
économique du Territoire
et en
dernier ressort,
maître occulte
du jeu politique.
Il n'est pas
sans intérêt
pour l'Etat
français de voir défiler
devant le
Grand Quartier Général des Forces Françaises dans le Pacifique
et du Centre d'Expérimentàtions
Atomiques, les délégations of t Ic Ie l Ies des pays du Pacifiqu~;
réputés host i les aux expérimentations
nucléaires
françaises
dans la région.
Cette grande
victoire
psychologique
obtenue
par le truchement de la marionnette
polynésienne
Flossienne
sous
le déguisement
trompeur
d'une autonimie interne de pure
forme, le gouvernement français
le payera sans doute par les
concessions
habituelles
aux
intérêts
politiques
et économiques du groupe de Monsieur Flosse et par une distribution
supplémentaire
de milliards
qui
serviront,
entre autre,
â aggrandir le parc somptueux des
carosses officiels.
lA MANATE NUNAAne peut
accepter que soit commémoré le
29 juin. Il ne peut accepter non
plus que Monsieur Flosse utilise
le Festival des Arts du Pacifique et le détourne de son sens
profond pour le transformer en
cérémonie d'intronisation
et de
couronnement à usage politique
interne,
sous le haut patronage
du Centre d'Expérimentation
du
Pacifique.
lA MANA
TE NUNAA
a suscité
la réunion de tous les partis
d'opposition et l'accord général
s'est
fait pour rejetter
cette
date du 29 juin commefête territoriale
et commedate d'ouverture du Festival.
Par contre,
l'accord n'a pu se 'faire sur les
modalit$s d'une action commune
de protestation.
C'est pourquoi, lA MANA
TE
NUNAA
appelle tous ses militants
et sympathisants à ne pas assis·
1
cuei I de nos frères du Pacifique
ne se mesure pas à l'aulne de
dépenses somptuaires,
il aurait
été bien préférable
et moins
coûteux
que Monsieur Flosse
puisse offrir
aux pays du fàcif ique qui viend ron t • l'image
d'un gouvernement attentif
aux
sensibilités
de toute la population et capable,
sur un sujet
d'intérêt
général,
des concessions nécessaires.
pour aboutir
au concensus.
Dans le mêmeordre d'idée.
nous regrettons
que le drapeau
du Territoire
pas plus que la
fête territoriale
n'ait
été le
fruit d'un consensus général du
fait de l'attitude
méprisante du
gouvernement.
Nous déplorons
aussi
que l'hymne territorial
ait éto3 composé à fàris comme
s'il
ne suffisait
pas que notre
pays soit administré et dirigé
par les fonctionnaires
de la
mairie de Fàris qui peuplent les
officines
du Gouvernement. Que
penser
d'une
"Marseillaise",
composée à Berlin par un compositeur
allemand .ou à Lisbonne
par un compos~teur Fbrtugais !
Enfin, le cl imat de tension politique extrême entretenu
depuis 1982 par Gaston FIosse
n'est pas sans répercussion sur
le comportement des citoyens.
L'exaspération
règne, nous ne
sommes pas auj ourd 'hui à l'abri
d'explosions spontannées de violence et d'incidents.
Monsieur
Flosse en porterait
l'entière
responsabilité
pour le cas où
ces
incidents
surviendraient.
C'est aussi la raison pour laquelle nous invitons les militants
et sympathisants
de lA
MANA
TE NUNAA
à rester chez eux
le 29 Juin.
300 MILLIONS
ET PLUS!
• Nous somS sriches à ne plus
savoir quoi faire de notre argent. C'est du JOOinsl' impression que l'on ressent lorsqu'on
regarde le train de vie de la
clique dirigeante actuelle. Des
Mercedès,des CX, oous en voyons
partout. Chaque petit chef à
l'exemple du Grard Chef ne veut
pas être en reste vis-à-vis de
ses petits copains. Chacun essaie de surpasser l'autre dans
le luxe et le prestige. Par orgueil et par vanité, chacun' se
pavane et joue avec l'argent du
contribuable pour épater les
autres et les électeurs.
L'exemple vient de haut. En
effet, pour assoUVirles capri"ces de plus en plus coûteux du
Grar.d Manitou voilà que, sous
prétexte de Festival de Flosse,
l'on construit en notns d'un
mois un hall de plus de 300 millions. On peut se demander
d'ailleurs à ce propos, quan:l on
connaft la complexité et le
temps nécessaire aux formalités
admi.nistratives pour construire
un vulgaire fare, si les autori-
sations officielles : penni.s de
construire, appels d'offres, ont
été accordées selon les règles
pour cette construction prestigieuse. Mais enfin qu'importe,
seul le sacre de Gaston 1er est
important 1
Enfin,' nous somS ss tellaS nt
riches que nous allonS aussi
payer le voyage des délégations
"pauvres" pour qu'elle~ puissent
venir assister à l'intronisation
du Gral.l::l
Chef. Pour l'instant,
il ne nous reste qu'à nous apprêter à payer encore plus pour
que la poignée d'irresponsables
qui dirige notre pays prisse se
pavaner avec notre argent. Il
sera intéressant de connaitre à
la fin de ~ fête, le montant de
la facture à règler.
PROPAGANDE
HAU
FEN U A
.. Voici donc enfin éditée la
super revue de propagande du
TAID]<J{M
à 10 000 exemplaires,
intitulée HAll FFNUAet payée
avec l'argent
des annonceurs
publicitaires. On avait déjà eu
l'occasion d'évoquer cette affaire au cours des reof,spassés,
lorsque certains démarcheursde
PUBLIPACIFICalias Hubert HAn~
se propulsèrent chez les
cOlllOOI"çants
mun.is d'une lettre
signée de Gaston Flosse reconmaniant très chaudeS eent
aux caurS rçants de participer activeœent (et de passer à la caisse)
à la naissance du nouveaujournal du Tahoêraaet à l'enrichissenent de la société Publi Paci-
cédés de ces roossieurs.
fic.
Quant à l'analyse éconS tti..que
du gouvernement,on ne peut pas
dire qu'elle soit des plus fines
et des plus perspicaces, puisque
dans sa Page de propagande sur
les projets hôteliers agréés au
code des investisserS nts, on
glisse p. 75 sur le papier glacé
de la belle photo du Hyatt à
Bora Bora qui coS ppte
pour 2 milliards d' investisserS nt et qui
ferme actuellement des portes
avant de les avoir ouvertes •••
Il fau:lrait que nos brillants
économistes du Tahoêraa évitent
à l'avenir d' argumenter et de
rS ttre en évideoce des projets
en faillite...
ça ne fait pas
sérieux.
Car en effet, il s'agit bien
d'uS nouvelle pfbldcatdon du
Tahoêraaprisque le directeur de
pJblication de Hau Fenua est le
nâS que celui du 1:lliletin du
Tahoêraa.
L'inconvénient 'pour les conrS rçants, c'est que traditionœllerS nnt, ils recevaient le
h.ill.etin du Tahoêraa gratuiteIOOntet sans le demarder, alors
que pour la version améliorée :
HauFenua, ils ont dû sérieuseIOOnt"contribuer" et le prix de
la page publicitaire
était"
prralt-il,
à la rS ssuredes rS r-
o
�La chtonique du 'Prince ...
• L'épopée du Prince aux confins du royaume de Korée dans
les marches extrêmes orientales
de l'empire Asiate à peine achevée par une Ioqhorrée'de louanges à pleines pages dans les
gazettes à la dévotion du Prince
que celui-ci décida de repartir
en campagne dans ses provinces
des Tuamotu, atin de récolter
quelque gloire et quelques menus
présents de ses sujets.
Entre temps, le,duc LAUREL de
HARDY, -légat de la grande et
tutellaire RJissance qui protégeait le Prince fut rappelé par
son gouvernement. La propension
du Duc ,à servir le Prince était
devenue si ostensible qu'il en
oubliait trop souvent les intérêts de ses ma!tres et de l'Etat
pour accourrir aux moindres S91licitations du Prince et le servir comme un valet. (èS officiers de son embassede et les
chefs de ses services se plaignaient que le duc bradât l'honneur de l'Etat et qu'il fût la
risée de la cour. La légende
courut même dans la plèbe qu'à
force de courber l'échine en
révérences pour plaire au Pr.ince
à chaque Conseil du Royaume, il
se trouva un jour où le si pe4
hardi duc de Laurel, ambassadeur
de la grande puissance tutellaire, à l'occasion d'un effort
plus zélé qu'à l'accoutumée pour
faire sa révérence, fit craquer
les coutures de son froc dévoilant ainsi, de façon imprudente,
à la cour et aux barons les secrets les plus précieux de
l'Etat.
Est-ce à la suite d'une fausse manoeuvre de ce genre où la
dignité de l'Etat fût outragée,
ou à la suite d'une décision de
haute politique, le fait est que
le Duc Laurel de Hardy fut rappelé par l'Etat et il quitta
notre principauté sous les
embrassements du Prince et les
larmes des barons. L'Etat lui
substitua pour ambassader ses
intérêts un haut dignitaire fort
en jambe et de bonne santé. 'Depuis son arrivée, le duc de
Bernard, ambassadeur de Francie,
semble atteint d'une frénésie de
bougeotte, courant de droite et
de gauche, inaugurant ici, tapottant quelque joue enfantine
là, visitant, tenant banquet et
inspectant les communes de
l'Etat dans la principauté, au
point que son souffle et son
énergie à battre la campagne et
à occuper les colonnes des -gazettes fassent rougir de sombre
colère le Prince et ses barons.
Aussi, pour faire pièce à la
réputation montante et véloc~ du
nouvel' ambassadeur, le Prince
dé~ida' d'octroyer à ses sujets
une fête grandiose, nationale, à
la démesure de son ambition,
afin que chacun de ses sujets
sache bien que lui, Gaston 1er,
Prince du
royaume-des-milleter re s -dis pe rsées-sur-la-merdes-tempêtes, était bien le plus
prestigieux, le plus dépensier,
le plus libéral, le plus grand iose de tous les Princes de la
Région.
Un impôt nouveau fut institué
pour prélever auprès des sujets
du royaume l'argent nécessaire
aux festivités. Les bruits les
plus alarmants circulaient dans
la plèbe quant aux fastes conçus
par le Prince et payé par ses
sujets. Fbur l'occasion de cette
grande célébration du Prince,
celui-ci choisit même un nouvel
emblême pour le royaume et un
nouveau sceau pour ses édits,
témoins quotidiens et permanents
de sa gloire et de son pouvoir.
** •••
~ulletin de liaison - lA MANA TE NUNAA lSSN 0757 - 391 X
Co
*
CD
�
https://anaite.upf.pf/files/original/bc362bc8e70b92a0a505b7700565ae5d.pdf
4709b0d4cdbb061e2f84d243610abfb4
PDF Text
Text
30 sout
1985
OU SONT PASSES LES MILLIONS
DU STADE D ARUE ?
1
Ifttorial
Nouvelles brevet...............................
BilanFestival
, :
7 p.4
Mairie d'Arue
Iffalre de Hao
el
p. 8
p. J
la chronique du Prince
p. ,
t
~
p. 1
p.'
�auprès d.s gouvernement~de
la région. Mal.gré toute la
campagne pubZicitaire menée.
dans "ses" journaux et SUl'
RF0 maLgré Lee 'tal-ente
dip lomatnquee et ~s etocLités
mùel.leueee de son
ministl'e
des
affaires
étl'angères:
Z'inénarabZe
AZec TaZZeyrand ATA rien
n' y fi t~ Mêmepas un stœapontin pour notre Président
Directeur
GénéraZ!
Que1.
fiasco.
3
centaines
de miZUons enqlout-ie dans
Ze festival,
des
arts
tztansfozomé pour 1, ' occasion
en [ëte de Z'autonomie et
eux-tout: en cérémonie d' intronisation
de Gaston Ie»,
Za fête
ne fut
pas au
rendez-vous. On peut acheter
beaucoup de choeee ,
mais pas Le sentiment de
joie et de gaieté qui se
dégage d'une fête
popuLaùre,
Les tribunes
du
stade Pater étaient
vides
face
à notre
PrésidentMonarque venu ouvrir
et
fermer "son" [eet.ival.,
•
MaZgré
Les
3
Par Za Zogique mercantiZe de nos dirigeants
une
grande
fête
cul.tiurel.le
s'est
tiraneformée ·en revue
fo Lk lox-i.que et
en foire
artisanaZe. Les cuZtures du
Pacifique méritaient mieux,
3
Fort de ce déversement
de miZZions Monsieur FZosse pensai t avoir "acheté"
son strapontin
au Forum
3
3
A peine
pat-il.
se
"payer" la connivence du
premier ministre
des t'Les
Cook en échange d'une expédition de secours max-i.t-ùne
sur une t Le de 1. ' archipe 1.
Rarotongien.
Bien maigre
bùlan pour une entreprise
qui devait être grandiose.
Pour effacer
la mauvaise impression du "bide"
Rarotongien Z'organisateur
de notre ppUtique epeetacZe devait
à tout prix
faire un numéro de cirque
capable de chasser de la
mémoire coZZective Zes mauvaises images de 1.' épisode
du FORUM.C'est ainsi que
fut annoncée la prise de
3
contr~Ze par Ze Territoire3
après Za distribution
de
J, , Ene:rgie, de Za compagnie
aé:rienne Ail' Tahiti.
Au
risque de passer pour d'affreux coZZectivistes3
voiLà
nos ministres
qui s' emparent d'une entreprise capitaUste
sous prétexte
que
Ze transport aérien.. vi ta l:
pour La Po lsmé ei e, doit
être mattrisé par Za puissanee pubtique. .• Dans la
bouche d+ul.tS a
Lùbéraux,
chantres
du
libéralisme
tous azimuths3 ees propos
ont de quoi surprendre!
Dire que les mêmes mesure,;
préeonisées par IA. MANATl'J'
NUNAA depuis
b-ientôt:
10,
ans
n'avaient
recueiZZi
jusqu'alors3
que mëpt-te ,
insul-tee
et
condamnat-ion
sans appel ...
3
3
Décidément
Ploeee est bien
la pirouette
!
3
Gaston
le ro i: de
Le prob lëme
es t de
savoir si à foree de faire
pirouette
sur p i.rouetrte,
notre aerobate ne finira
pas par se donner à luimême le eoup de pied de
'l'âne.
3
-Nouvelles brèves
PAUVRE BRIQUET
.. Des potins de la ville nous
ont appris que Monsieur BRIQUET
qui travaillait dans une agence
de voyage de la place, vient
d'être licencié. Ce licenciement
ne peut être qu'abusif et scandaleux, compte tenu du fait que
Monsieur Briquet est bien connu
pour son travail acharné et son
zèle dévoué, notamment au sein
de la section professionnelle du
Tahoêraa qu'il a présidé avec
brio. N'étant plus aujourd'hui
professionnel, il ne lui reste
plus qu'à monter une section des
chômeurs du Tahoêraa... elle
risque de beaucoup recruter dans
les temps à venir.
2
�C.P.S.
• Le zorro de la CPS, RayalOf'ld
OAUFHIN, après s'être ételé de
toute se suffisance dans les
journeux bienveillants de la
place, il y a quelque tetllpS
de
cele, semble moins fringent en
ce moment. Il faut savoir en
effet :
ON S'EST FAIT
CHAMBRER
UNE CHAMBRE A LA
MER ...
• La Chambre d'Agriculture
devait renouveller son conseil
d'administrationdepuis deux ans
déjà. Il semblerait que le problème de ce non-renouvellement
soit dû à la méfiance réciproque
de l'ectuel ministre de l'agriculture -président de la Chambre
d'Agriculture (c'est pratique
les cumuls de ce genre 1)- et de
l'ectuel président des ministres
qui se pique d'agriculture et
qui souhaiterait bien, en plus
de ses quelques postes de président de ceci et de cela, devenir
président des agr~culteurs••• ou
placer un gend'reou un fetii...
Le Grand Manitou avait prévu
la créetion d'une chelDbrede la
pêche pour 1985. Un crédit de
2~ 953 000 FCP avait même été
voté à cet effet. Nous epprochons
de le fin de l'ennée ; il semble
que cette chambre soit tombée à
la mer. Y aurait-il là eusst des
concurrences sous-marines difficiles à concilier ? ••• A propos
de mer et de pêche, l'aide à le
construction des super-bonitiers
à coque en plestique se fait toujours attendre, aussi bien de la
part de l'Etat que du Territoire.
Il semble plus facile de laisser
aux Japonais et eux Coréens l'exploitation de nos 200 miles••
UNE CHAMBRE 'DE
LUXE
• 210 841 000 FCP: c'est ce
que la chambre d'agriculture
reçoit cette année pour son
fonctionnement••• ça fait beaucoup de fonctionnaires pour faire fonctionner un organisme à
caractère professionnel, donc
privé. Cette somme est payée par
le Territoire, c'est à dire par
nous tous, contribuebles••• à un
orgenisme fantôme qui nege en
pleine illégalité depuis 2
ans... Mais le légalité... Gaston Flosse s'asseoit dessus. En
voilà une preuve éclatante.
NOTRE PAIN
QUOTIDIEN ...
• Tiens. tiens 1 alors que
tout aU$lmente,et à une allure
vertigineuse, le pain, lui ne
bouge pas 1 Renseignements·pris,
le grand manitou ne pouvant se
résoudre à laisser augmenter le
pain normalement, afin de "sauvegarder le pouvoir d'achat de
Tetuanui" a trouvé une astuce
intéressente: il subventionne
le prix de le farine. Coût pour
le Territoire: 25 millions,
payés par tous les contribue-'
bles... dont Tetuanui. Mais
Tetuenui ne le sait pas, c'est
bien mieux ainsi.
ft
1') qu'il vient de perdre
un procès intenté par le Docteur
R)BIN pour licenciement abusif.
Mais ressurez-vous, ce n'est pas
Raymond DAUFHIN qui paiere les 7
millions d'indemnités fixées par
la justice, mais la CFS, c'est à
dire nous tous.
2') Le bilan 84 de la CPS
n'e pas été epprouvé par le commission du contrôle. Celle-Ci
aureit-elle découvert des erreurs dans les comptes de
Zorro ?
RAPPORT SECRET.
'. On attend vainement le publication du rapport de la 2e
mission que l'Inspecteur Général
TORAILLE a "effectué, il y a
quelque temps au niveau du service de l'éducation. Qu'y a-t-il
donc d'extraordinaire dans le
riipportTORAILLE ? Quelques indiscrétions indiquereientque ce
repport mettreit en évidence
l'existence d'environ 300 personnes ,Peyées à ne rien faire
par le /Serv Ice de l'Education•••
c'est lpas sérieux ça 1 Qui sont
ces plenqués ?
�BILAN
.' Mercredi 31 juillet',
devant'lès caméras de RFO,
le ministre de la Culture,
Jàcques TEHEIURA, flanqué
du directeur du festival~
Monsieur Marcel GALENON,
promu depuis lors administra,teur territorial des
Iles sous le Vent, t:irait
les leçons de la manifestations culturelle qui a
occupé toute l'actualité
du Territoire pendant un
mois. N'ayant pu bénéficier
généreusement que
d'une minute pour exprimer
son sentiment, IA MANA TE
NUNAA souhaiterait, aujourd'hui, faire connaître
plus largement son point
de vue.
D'al:xmi un petit rec:tificatif. Si le Secrétaire Gêrlél:al
àJ parti, Jaoqui IHLLEl', s'est
bien déplacé a Fidji du 12 au 14
avril, invité pour un ~
j&lr les Dmits de. l'HcmS , s'il
est bien exact c;p'il ait expliqué la significaticn
du 29 juin,
daté· retEnue par le goovemsnent
looal pS rrl'ouverture à.1 festival, à ëlIUO.Wl aonent il nia
acprimê des J:'êIgenoes c;pant ai
festival lui-1lÊme.
DU l=iêSTIVAL
La .pranière reiS rrqUe q.Je
l'on peut faire, et c'est justement ce ~
~
IHLLEl' dérx:n;ait par avarx:e a Fidji,
c'est
le dêtolD1eS nnt dlune
mnifestatial
aù.tuS llle .r:égi.onale a des fins de politiq.Je
partisane.
INTRONISAtiON D'UN
HOMME ...
Le. choix de la date d' 00le 29 juin, était une
véritable provocation a l'égard
de l'~ition.
L'organisation
dl défilé d'ooverture
deVant· le
q..arti.er gênèIal. cil CEP est plus
c;p'un l.cn1 d:iscxlÜrs : l'aveu
d'un parti-pris politiq.Je évident. La présence et les propos
~
l'ancien pranier m:ini.stS
PierS MessrS rr devant les CéIIlèras de RFO, déclarant q.Je ce
festival des Arts était une
lIBIlifestatial politiq.Je organisée par Gastoo Flosse pour les
besoins de sa cause, étaient
bien clairs de la part de celui
c;pi a organisé, .aïors . c;p'il
e«erçait ses foocti.ons de premier
ministre,
l'imnigraticn
nassive de pqW.aq,ons extérieures pour royer ·dèrocrati~
ment·. les revendications kanaques.
Verture,
:
BON BAISER DU C.E.P.•..
Alors ce n'est certainement pas l'~ition,
ni lA
H1\NA TE NUNAA qui ont, dl début
a la fin, politisé ce feStival
au point d'en changer le nan en
~val
des Arts cil Pac:ifiq.Je
et de IIAutmani.e Inteme. Les
propos du Clef du GaIvernerS nnta
l'ouverture et a la clôture du
festival étaient eux aussi injurieux pour l'q:>position. Cette
politisation
a rrime gagné le
gouvernerS nnt
central qui a gratifié le goovernerS nnt
local, en
plus d'une OOtation S1JI:.PléS nntaire de 250 gendaunes nrbil.es
pouz
c:nllliéaorer
l'aut.orxmie
inteme, et de la mise à diapositial de 'tous les services de
l'Etat, 1.n ocnseiller privé cil
Président HitteaarXl vew sp&ci.alaS nntfaire assaut de gmcieusetés et passer de la panlIBde a Gastal Fl.osse sous les
yeux néiIsés de sen chalenger
Messner.
SPECTACLES
FOLKLORIQUES .••
Nrus avons dit~ avec d'autres personnalités du Territoire
q.Je ce festival avait manqué sen
rut aù.turel. li nlavait été
<J11~
:S ccrue de ~
pasaiCllDiUlts pCA1r certains- rS iis
�~la ail-vdm des écbInges ru.uns entre dêlè.;Jati.cns et entre
ces délégati.cns
et le, peuple
!Polynésien 8vai.t été totalÈment
nAgligêe. Les spectacles se sent
SJCOédês ici et lA avec mèthode,
avec une logique trote militaire
mUs l'essential a été oublié.
La fête pcpllaire n'était pas au
renàez-~.
Ni a l'ouverture,
~ a la' clôture àJ festival.
~eur
Flosse a du proS oooer
ses diatribes
et ses phrases
verbeuses devant des tri.bmes de
stade vides. Q1 peut se ~der, en l'~
de subIIentiènS
ax::rë-d'orge
èSlX
Associat:ialS
q.ri ont défilé pour elles-rcânes,
par prudence,
devant le CEP,
cpel public aurait
fêté ~ 29
juin et la grande fête du gw.de.
LE SOURIRE DU CŒUR
NE S'ACHÈTE PAS
VoilA cb1c un festival
culturel transfomé par le ga.,tverDeS nnt de Gastm Flosse en
une oêrèiulle d'~int:D::niMtien. en .S vvua de ~
folltl.oriQ.les et en foiS artisanale. Une rS nnifestatial èultuœlle de cette 5Ipleur mèritait
lIle autre dimeIlsioo.
a faiS
sourixe les oorurs, a faire se
.renoontS rr les. ,Innnes et les
fE!l1S SS,
a 'faire partager les
diffèrErX:es. Mais rx>tre gouvernerrent si préoco Ipé d'argent,
peut-il oS pprendre cette vérité.
n'amrient pas suffit
FOIRE ARTISANALE
Noo, la 'fête n'était pas au
renJez-VOJS. Mais' peut-al s'en
étonner de la part d'un gouvernerrent prOOocupé avant tout; de
transformer une fête culturelle
en cèrèroni.è peonanente d'intronisatioo et en tribune' politique ?
Malgré les scmS ss considérables dépensées et cknt sans
<b.lte nous n' auroos jamais le
0CIlpte précis,
la fête ne
décrète pas, la fête ne s'achète
Deux fois plus d'axgent
se
Pas.
.p. en:
être aub:alalt avec m
gouvamanent ~
~
l'ar":'
gent est l'alfa et l f~
(Je
trot projet.
!
Ainsi dooc:, a déféiut de
rencontres, les délégatioos venues avec leur artisanat
oot
fait du cx:mnerce.Elles art: biep
<XIIpris que c'était
bien la
seule dlS eea :S ttirer d'un festival Flossim. Les prix des
'objets d'art et d'artisanat
des
délégations é~èS ss
au vil-.
lage des artiSans firent ainsi'des lxnds vertigineux en rapport
éNec les coors
pratiqués sur
place.
Hew:rux
les premiers
acheteurs qui oot fait -de boones affaires-. CS mmént
poovait-
PAS PERDU POUR
TOUT LE MONDE ...
oUant a, l'~
f.inarx::ier,
la facture s'élèYe déja à plus
de cinq cent millioos. Une boone
partie de cet argent public,
afin de -faciliter les croseset d' -éviter, les procéàJres
adninistrativesaura été gérée
par une associatioo loi 1901.
Cela peonet d'éviter les rigS -œuses pI:OOêà..u:es de la cS pptabilité plbli.(JJB et le oontJ:ôle
des dépenses engagées. Enfin, ne
soyalS pas chagrins, la Mairie
de Pi.rae a pl s'offrir,
a l'occasioo du festival,
une très
belle salle de spectacles, payée
par le b.dJet Territorial ••• il
n'y a pas de petites éocn:rni.es. '
L'OBJET DE LA CULTURE
C'EST L'HOMME
Carment teIminer le bilan
de cette grande fête culturelle
nanquée sans parler d'une grande
fête culturelle réussie : celle
àJ ooS eert intematioonal
de
I«x::k organisé par une associatioo J'XI'l-gcuvernsS nntale d'aide
aux pcpllatioos victiJres de la
fan:ine. Plus d'un' milliard &;
participants
sur trote la planète, o:.nm.miant dans l'mtS -prise fmtemel.le la plus folle
et la plus tmi.'W'Q"SPlle. en debors de tous les ga.wernerS nnts,
de' leurs systèmes politiques et
de leurs raisoos~·d'état,
cela.
c'est aussi de la œltuS . 00
l'enjal
n'est
ni le prestige
d'un hcmne ni le profit, llIrls
siIrplement la, 801idrsrité et là
lIEDS cl.1 p8rtage à l récbel le de
10 planète.
�MAIRIE D'ARUE:
70 MILLIONS DU FIDES DÉTOURNÉS
1977, disposer d'une belle salle
a.nisport et de tribunes couvertes. Nous avons vainement cherché ces réalisations dans votre
COIIImune,hélas, nous n'avons
rien trouvé••• à moins qu'elles
aient été construites sur les
hauteurs d'Erima•••
AFFAIRE DU PORT
AUTONOME
• Les responsables de la
Justice locale ne selllbientpas
pressés d'examiner le dossier du
R:>rtAutonome. 11 parart pourtant que l'instruction est terminée depuis 4 mois••• Ces messieurs attendent-ils le feu vert
de Gaston Flosse 7 Afin d'avoir
d~s éclaircissements sur cette
affaire, lA MANA TE NUNAA a
écrit au ministre de la Justice.
ARUE: PUITS SANS
FOND DU FIDES
• Chers citoyens de la commune d'Arue, vous serez sans doute
surpris d'apprendre que le maire
de la commune a déjà reçu pour
la construction des tribunes de
votre stade et pour votre salle
omnisport, la bagatelle de 70
millions de l'Etat (subventions
du FIŒS ou du ministère de la
Jeunesse et des Sports). Les
premières subventions ont été
débloquées en 1977. il y a de
cela 8 ans et elles se sont succédées régulièrement pratiquement tous les ans.
Ainsi donc, chers adlllinistrés d'Arue, vous devriez depuis
NAPO-PO
.• Notre Napoléon national se
lamentait dans la presse du
samedi 27 juillet du manque
d'installations sportives. Il
proposait la création d'un office public d'achat de terres pour
les terrains sportifs... AIs la
peint?de se casser la tête pour
trouver un président pour cet
office, le maire d'Arue : Jacky
TEUlRA est tout indiqué pour
occuper ce poste... lui au
~ins, il sait pomper le fric de
l'Etat 1
passés
• Curieuse reprise des activités du côté du stade d'Arue•••
on aménage des parkings••• Estce pour faire oublier les 70
millions de subventions qui se
sont évaporés ? .•
ÇA INCULPE SEC
AU TAHOERAA ...
• Ainsi donc après la première inculpation du grand chef
de Taputapuatea,Guy Sanquer, en
attendant sa seconde inculpation, voilà que celui d'Arue
risque également de passer à la
casserole••• C'est une véritable
maladie du Tahoêraa 1 Ces gens
là ont toujours quelques problèmes qui touchent à l'usage
qu'ils font de l'argent public 1
�ACCIDENT
DE HAO : PREMIÈRE INCULPATION!
• Il Y a peu de saraines,
certains esprits peu Informés
ont pu être surpris par une nouvélle banale : l'inculpation du
Chef de Service de l'Aviation
Civile, M:msieurG..IyYElJNG, dans
l'affaire
de l'accident de l'avion de Hao qui avait fait cinq
rrorts.
Au rraS nnt
de l'accident,
lA
avait posé la
question "A qui la faute 1" Une
partie
de
la réponse vient
d'être donnée par l'inculpation.
M3.iscette réponse nous serble
:incatplète. On avait
dit
A
l'époque dans les milieux de
l'aéronautique que l'avion qui
devait aller chercher l\bnsieur
Alban
ELLAOJIT,ministre des
transports A Hao pour l'arrener
.'1UX M:irquises, n'aurai t
jamais
du déO:>llerde Faaa. Les bruits
les plus divers circulaient
WINA
TE
blics, envoyé'en mission par le
:;JouvernaS nntpar
cet
avion,
vient donc de décider, en inculpant MbnsieurYEl.NG de rrettre en
cause l'Aviation Civile •
alors
sur
les
raisons
qui
aura iertt dû légalaS nntinterdire
ce vol
ÇA NE FAIT PAS
LE COMPTE
NUNM
RECTIFICATIF'
AFFAIRE DU PORT AUTONOME
Dans Le derme» bul-Letin, nous avons pax-lé
de L,rrAffaire LEGMIC".
Il est eouhaùtabl-e; afin
de dépersonnaLiser
genre d'affaire,
de parLe» du procès du Port
Autonome.
Le pilote
n'aurait pas
les certificats
de vol
nécessaires pour aller si loin,
surtout par très mauvais tetps ;
possédé
• Le pilote n'aurait pas dû
arirener avec lui des passagers ;
Les antécédeots aéronautiques du pilote auraient dû
arS ner l'aviation civile A lui
refuser un vol dans de telles
conditions.
Ces hypothèses fondées sur
les bruits de oouloirs et les
indiscrétions des milieux aéronautiques viennent brusquaS nnt
de se trouver justifiées
par
l'inculpation
du Directeur de
l'Aviation
Civile,
Monsieur
YfllNG. L'enquête rrenêe par la
Justice,
à la suite
de
la
plainte de M:ldaS ALG\N,veuve
de l'ingénieur des Travaux Pu-
Nous connaissons bien le
serieux de l\t:)OSieurYElJNG. Nous
ne pensons pas qu'il ait pu
prendre sur lui la responsabilité
de laisser
décoller de
Faaa, l'avion qui devait s'écraser A Hao, cS pptetenu de tout
ce qu'il savait de la situation
du pilote
et des conditions
rnêtéo>.D:ms ce cas de figure,
seule une injonction venue de
plus haut -donc du goovernaS nntpeut expliquer ce' qui apparaît
avec le recul carrre une légèreté
criminelle.
La presse avait annoncé au
rraS nntde l'inculpation de M:;nsieur YElJNG que d'autre inculpations étaient iminentes... Peur
l'instant en tout cas, un seul
inculpé, ça ne fait pas le conpte.
pense
PENSEZ
AU
REABONNEZ-VOUS
1'000 pour
Pannée
�La ehtOftÏqaS du P,ince ...
)
- COMME UNE,
PROFONDE
BLESSURE
~ Or donc, le jour de gloire
arriva.
Décrété Jour de liesse et
de festivités
populaires, le 29
Juin fut choisi par le Prince
pour être agréable à la RJis~ance tutellaire
qui pourvoyait 6
l'entretien
de Sa maison, laquelle menait grand train et
roulait carosse. Ainsi fût il
décidé que la grande pavane populaire qui devait illuminer de
faste l'~verture
des réjouissances, se t1~ndrait le long de
l'avenue qui longe les quartiers
généraux de la RJissance, tutellaire ~tOlliqtle, afin qu'il
fut
bien établi que ce que le A-ince
possédait de pouvoir, de richesse et de pre~tige, il le devait
6 !a bienveillant.
sollicitude
de le RJissanee tuteHaire.
L.
sy.bole éteit évident .t l'allu_ion fort cleir ••
.nta
C'est ainsi que, les groupede citoyens et associ.~
tions d rver ses recevant subsides
et gratifications,
du Prince à
son bon vouloir furent "invitées" courtoisement à manifester
leur gratitude au Prince en -venant en troupe défiler devant le
parterre
d'excellences
venus
célébrer la grandeur du Prince.
Hormis ces essoc iet-Ions tenues
en laisse' par les deniers de la
cassette
royale, le bas peuple
ne ,se pressa guère pour louanger
son monarque. Ce dernier en ressenti t commeune profonde bles,sure.
En effet,
un grand mouve_nt de plèbe ét~i,t prévu aux
erènes du cirque A!lter)pour assister
au triomphe du Princ-.
satisfaire
sa
suffisance
et
combler ses instincts de domination face à un aéropage de seigneuries de toutes les contrées
voisines.
Hélas, le A-ince dû
tenir di~ours face 6 des tribunes vides eu point que les généraux d'intenda~
qui étaient e,
cherge de l 'orgenisation
des
céréMonies se
bettirent
le
coulpe d'evOir.choisi
'un cirque
si
veste,
p1ut9t qu'un salon
feire babiller 'leur illustre maftre. Devant une telle
désafection,
le Prince éprouva
un grand sentiment d'amertume et
il pesta contre l'ingratitude
de
la plèbe pour qui il'avait
pourtant -déversé tant de milliards
d'écus dist~aits de la cassette
royale.
pour
C'est au cours' de ces fes,tivités que le peuple ~éd'usé vit
réapparartre 'furtivement,
à_ la
dérobée, la silhouette précieuse
du préposé aux cérémonies de
. l'ancien régime: le sire Alec
d'ATA, venu monayer eux usurpateurs et son entregent et sa
verve ampoulée qui. pense-t-on,
fait merveille dans les salons
de bonne compagnie de~ ambassades et
les antichambres des
souverains. C'est. ainsi que le
peuple apprit
les
nouvelles
fonctions, hautes mais occultes,
occupées par le sire d'ATA auprès du Prince, qu'il couvrait
d'opprobe il n'y a pas si longtemps... Tout à la fois chargé
de régler le protocole des cérémonies du Prince, de baiser les
mains et les pieds, de dérouler
les tapis, de servir de valet de
pied aux hôtes i llust res en
visite dans le royaume, le sire
Alec d'ATA se voyait parfois
confier des missions d'ambassade
secrète à l'étranger pour servir
la gloire du Prince.
Les mauvaises langues de la
cour, meurtries per la grâce
dont bénéficiait
le chantre de
l'ancien rég ime auprès du Prince
le comperaient tantôt
à une
anguille
mielleuse
tant
son
échine
par~issait
souple
au
point d'épouser
les moindres
accidents de la conjoncture poUtique et les moindres infractuosités de l'histoire,
tantôt 6
l'évêque
d'Autun,
prince
de
Bénévent, l'illustre
Talleyrand
qui, comMe chacun s'en souvient,
servit la Révolution et l'E.pir.
'aussi bien que troiS,.anerchies.
l.ans scrupules CCèessU_ ,,1
lIrue de consct.nc. 'perticu!ler.
BuHètiTl.·Qe'1iaison . lA, MANA TE NUN1\.ArlSSN 0757 ---'39'1 X
C_onçu,rédigé. 'monté, tiré, diUribué ~31J~~
m,itants.
:'
,
&8
no te tiamaraa maohi manahune
8
&8
�Atete 1985
I.HEA TE FAA'OHIPARAAHIA T'E
70 MIRIONI 1 HOROAHIA
NO
TElE TAHUA?
HAAPOTORAA PARAU
Ei omuaraa
Parau àpi poto
Te Heiva Nui
Fàre 'oire no Arue
Te al; manureva no Hao
Pahepehe
:
:
.
api
api
api 4 e
api
:. api
api
1
2
5
6
7
8
�-~._~------~
.---~----.-------------:--~-".-.
-~~--~~~---~'-"
EIOMUARAA
ae a to te hirQà 0 te hoê
nunaa.
Noa atu a te rahiraa
tau hanere mirioni i haamauàhna i roto i te Heùua
Nui 0 tei pu'ohuh ia i te
;eva otonomi e 0 tei faa~rohia ei oroà faahanahanaraa i te arii iti ra o
qaston 1, e nehenehe ia
parau ê e ère i te manuiaraa faahiahia to teie Heiva Nui. Oia mau, e rave
rahi te 'ohipa e roaa ia
hoo mai i te moni, areà te
'oa'oa mai roto mai i te
hohonuraa 0 te taata, aita
ia e raveà ta te puai 0 te
moni i reira.. No »ei ra,
:ja 'iriti e ia ôpani: te
Tahuà Nui. i teie Heiva
Nui, ua 'orero 0 ia i ta
na mau parau i mua i te
mau parahiraa taata 'ore 0
te tahua Pater.
Ma te faahiahia i to na
hue ta-mirioni-raa i te
faufaa a te nunaa, ua tià~
turi maite 0 G. Pl-oeee
roaa mai te tahi parahiraa
no na i roto i te rururaa
a te mau fenua tiàma 0
teie pae )?atifita na roto
atu i te tahi mau Faatere
Hau Nui Matamua mero i
roto, i teie rururaa. Taa
noa atu t.f3 mau faateniteniraa a na 'veà papa'i e ta
te pu RFO no te fenua nei,
taa noa atu te mau tauhaniraa a to na "faatere hau
haapa'o i ta na mau 'ohipa
êë" : 0 Alea ATA, aore roa
e parah ùraa i roaa mai no
te Raàtira Rahi. Auè atura
-hp'i ia ê !
Na roto i te hiroà moni
o te mau tià faatere 0
teie fenua, ua faarirohia
te oroà 0 te hiroà tumu
Ma'ohi ei faa'ite'iteraa i
mua i te Tahuà Nui i te
mau peu tumu a tera e tera
,nunaa e ei t-ataûraa moni
hoo 0 te mau tauihaa ta
ratou i âfa'i mai. la au i
te tià, e [aahoonanaa hau
ê:
Te maa mea iti noa i
1'0aama~ i te Tahuà Nui, 0
te mau [aaauraa huna ia e
te Faatere Hau Nui Matamua
no te mau motu Cook, ta na
i "tautuvu" na roto i te
haponaraa
atu hoê patti
tauihaa e te maa na te nunaa 0 te hoê taamotu no te,
fenua Cook. Ua tâhiti te
qanuia i roaa mai na roto
i teie pereeaa, e ère
anei ?
-
---,---
~~---'-'
E ei raveà no te tapO'ipo'i i teie manuia'ore-raa to ratou,
ua
titau 0 ia i te tià faanaho i ta ratou faa'ite'iteraa poritita ia [aatiupu i
te temeio no te' haamoëvaa
i to ratou pau i roto i te
[erux-ùzaa 0 te Nunaa, Tau
mahana i muri mai, te àtutu mai nei te parau ê ua 0
te [aat eperaa 0 te [enua
nei i roto i te tereraa
'ohipa a te taiete manureva Air Tahiti. Te vahi
faahiahia i roto i teie
temeio i tupu, oia ho+ù,
ua rave te faatere 0 te
fenua i te mau faanahoraa
no teie
'ohipa tieveraa
manureva, mai ta lA MANA
TE NUNAA i ani onoono noa
hoê ahurie matahiti i teie
nei e 0 ta »at.ou i haaoahavaha noa ..•
E riro ihoa ia Gaetion
Floeee te rê no te 'ohipa
àùhavu i ta vetahi
mau
ôpuaraa ! la hi'ohi '0 noa
tatou i teie mau tauiuiraa
tamau ta te Raàtira Nui, e
riro' to na âvae i te tafifi i roto i ta"na iho mau:
parau a hià roa atu 0 ia'i
roto i te haapa'oraa 'ore.
ê
Para u a pi pote:
AUEHOIO
BRIQUET E !
la faarooroohia atu te mau
parau e faahitihia ra na roto
i te 'oire, e au ra ê ua tihatibia 0 Briquet talle. E rava
'ohipa 0 ia i roto i te tahi
piha 'ohipa ratere 0 te fenua
nei. E au ra ê tihatiraa, tià
'ore teie " inaha, i riro na
o Briquet talle ei JS rrO 'itehia
no to na Ltof.to e te haapa'0
maltai i roto i te pu Haaptiraa
Toroà a te Tahoêraà- ta na i
peretiteni na. 1 teie nahana,
te toe nei ia na i te haamauraa
i te hoê p.lpU feia 'ahipa 'ore
~ te Tab:>êraa... eita e 'ore
,~. te taatahia i teie mau âvaè
1lIIll"i nei ...
2
�1) i faaùtuà ae nei te tiri. puna no Papeete ia na na roto
i te h0ê hororaa a te Taote .
RObin ta na i tibati tià 'ore
na.. Ei.al\a ra e maeha atn, e
ère pa' i na Raym:n'ii IWJPHIN 1
e àufau i te 7 mirioni llDlÛ.
utuà ta te ture i faautuà ia
na, na te Mata Thru Utaa ra,
oia hoi na te taatoàraa ia 0
te fÊna rave "ohipa e faahoona.
i te hopeàraa ino 0 to na. mana'o
teitei ,;
TE TA-PIH,AHIA
NEI TATOU
A piti
ae nei matahiti,
matabiti 1 teie nef, E;i. aha
. Ihoa pa: ,1 te ture
é parahiraa
. ho 'i te rei.ra mea no Gaston !
0 •
e
nea faaâpi te mau mero o te
tomite faatere a te Mata Faaàpa. E au ra ê te tumi i 'ore
ai te reira faaâpiraa i ravehia
no te huru poporeraa paràhiraa
ia e vai nei i rotopu i te faatere hau haapa'0 i te 'ohipa
faaàpu e peretiteni nei i teie
piha toroà (eiaha e maere, e
'ohipa tumi te haapuèraa toroà
i Q teie feia) e te ~retiteni
o te maufaatere hau e ànaànatae
roa atoà nei i te 'ohipa faaàpu
E na Rià ae i te mau tiàraa
peretiteni e rave rahi 0 ta
na e mau nei, e ôp.ta Dei te
Tahua NIÙ e haru atoà mai i
te peretiteniraa 0 te Piha Faaàpu.•• penei ae paha ê no te
tuu atu i te tahi hunoà e aere
ra i te tahà fetti.o.
0
E PIHA TER~VETE
210 841 000 toata, te nom
ia i horoàhia no te faatere
i te mau 'ohipa a te Piha ·Toroà
Faaàpu i teie matahiti. Eita
e 'ore e rS aa rahf te feia rave
'ohipa e rave nei i roto i teie
pîha toroà e ère i ta te hau.
Noroto mai teie monii te âfata
a te Fenua, ta tatou paatoà
e faa i ned, i te horoàraahia
na teie pilla toreà faatereraa
tià 'ore i maui te ture a pitl
0
Z) aita te Tomite hi' opoà
i te tapura tereraa faufaa a
te Afata Turu Utaa (CPS)i farti
i ta na. tapura faufaa, Eita
e 'ore ê ua 'ite teie TQlDite
i te tahi mali hape hau atu to
teie raàtira iti.
TA TATOU FARAOA
l, TE MAU MAHANA
ATOA
E pa'i
nom. hoo
e, te maraa nei te
te mau mea atoà,
areà ta te faraoa te vai noa
ra ia!
I muri ae i te taht
mau titorotororaa,
te itehia
nei ê te tl.llllUeita te Tahuà
Nui e farti ia haamaraahiate,
nont hoo 0 te faraoa no te "tau-'
tururaa" ia i te feia n.:uu..
E no to na aroha rahi i te feia
riirii, ua farti 0 la 1 te tahi
faanahoraa huru taa ê, oia OOi,
e "tauturu" i te mauôna {pro' 1
faraoa-ota . i nià. i te faito
e 25 mirioni farane, ta tatou
paatoà (e te feia rtirii)
e
faaho'i. Te vahl au i roto 1
te mau '''ohipa tauturu" ta
Fiosse, aita te taatoàraa 1
'ite i teie pereraa ! E au ra
ê nea tano noa mai te ra •••
0
TE AFATA TURU
UTAA
I muri ae i to na 'ite-pinepine-raa-hia i roto i te mau'
veà 0 te fènua nei i te mau
âvaè i mairi, e au ra ê te varavara atu ra te mau hohoà 0 te
tià faatere 0 te âfata turu
utaa, 0 R. Dauphin. E nea tlà
ra la 'ite tatou ê
3
E PARAU HUNA~
Te tiài-onoono-hla
nei ia
piàhia te mau parau no nià i
te piti 0 te tere 'oh1.paa te
tâà rald, haapa'0 i te pae tereraa haaptiraa 0 'IDRATIJ,E tane
i 0 tatou nei, tau âvaè{i teie
nei. E riro ra ê te vai ra te
talrl mau 'ohipa maere 0 ta na
i 'Lte, Te hiti ra te parau
ê, na roto i ta na mautitororaa, ua 'ite 0 TORATILE tane
ê te àufau nei te Faatereraa
o te 'ohipa Haapiiraa i te rahtraa e 300 taata 'ohipa 'ore •••
Eiàha ra e parauhia, e f olüpa
huna teie.
�U:A DTI TE HEIVA NUI
.
'
., .....
......•..
•
,
.
'_
..'
-
-"
,
"
'
,
,
,.,'
...
Aita e hoo to
te 'oa'oa e
. te ànaànatae
ote' mafœtu .
.. I te àru:' i mahana tioi-u
31 no tiu/pai.,te tuatapapa
pa te faatere hau fenua no
te h/uaoâ tumu 0 Tehe ùurà
Tane i te tereraa i tupu i
te Heùoa Nui no Patifita.
Apiti~ia mai 0 ia e te
raàt-ùra 0 iaua Heiva Nui
ra.. oia hoi o ûalenon, 0
tei pil'o'i teie mahana ei
tatiana hau f enua na Raro
Ma'ta'i ma. Te tuatapapa ra
l'aua na roto i te âfata
tea.ta i te, parau no te
Neiva nui 0 tei heùpuni: i
te tiaatioà 0 te mau pat-au
âpi no te fenua neù, hoê
âuaê te roa. E mea hume
l'Ga t9 ra-ua tuatapaparaa i
teie tumu passau, Apeà ia
ani 0 IA MANA TE NUNAA ta,
haroà atoà Q ia i tio na ~
mau mana /0 no nià i teie
Neiva Nui ,
hoê noa ia
miniti iti tei horoàhia
mai na na. I hinaapo ai 0
ù« e hohova atu i to na.
mau mana/o 'na roto i ta na"
veà ia 'ite papu te nunaa
i to na mau mana/a no nià
i teie Heiva Nui.
El FAATITIAIFARORAA
Oia mau, ua titau-manihinihia mai te Fèpa' i Fèrau Rahi 0
là MANA
TE NUNAA
i te hoê Apoa-
raa Rahi no nià i te t Iàrea tura
o te taata i te tenua FITI. mai
te 12 e tae atl!l i te 14 no èperera.
Ua haamaramarama 0 ia i
roto i taua Apooraa Rahi ra .i te '
auraa mau 0 te 29 no tiunu 0 tei
haamauhia e te hau tenua ei mahana âvariraa
i te Heiva Nui.
Aita rea ae ra hoê reo iti to na
i taahiti
no te pa,to' i ia 'ore
teie tau rua ia tupu.
Te mana' 0 hoê ra ta J acquf
D~LLET i haapapu na roto i te
taa'ite-'oi'oi-raa
i Fiti ê riro
teie Helva nùi i te ruri-ê-hia
i
to na tumu mau, a rire atu ai ei
'ohipa poriti ta pae-tahi
na te
pupu Tal:toêraa.
El FAAHANAHANARAA
1 TE HOE TAATA
I to Flosse haamauraa i te 29
no tiunu ei mahana rahi no te
âvariraa i te Heiva nui, i to na
la, ntnaero O'ana i te tataahi 1
,~L<7paepatoi. E ohipa ôpua' peet,ahi-hia no te hoê poritita
inahi ua porotêhia i na roto i te
varoa i mua noa mai te pu faateraraa
0
te mau tamatamataraa
tupita àtomi. E 'ohipa poritita
ia au i te mau faahitiraa
parau
a Pierre Messmer i mua i te
âtata teata. lnaha ta haapapu ra
o 'ia ê 'ohipa poriUta
no ta
patururaa
i ta poritita
a G.
Flossa. E mea maramarama roa te
mana'0 0 taia taata,
inaha i te'
tau a Faatere Hau Nui Matamua ai
4
o ia i Farani, ua l'ohi 0 ia i te
heapurut larea i te tanua TaratJni i te ratere
ia pareme te
mau titauraa a ta Nunaa Kanaki.
TE TAPA'O HERE 0 TE
C.E.P. 1 TE NUNAA
MA'OHI
A hi' 0 na tatou.. Na vai, i
haaporitita
i teie l'leiva nui 7
Na te pae 'pate' i anei, aore la,
na lA MANATE NUNAAi na mua i
te haaporitlta?
Eiaha a pari
haavare n<:la. I roto i na 'oreroraa e piU, to te mahana âvariraa e to te mahana ôpaniraa, ua
taa' ino 0 Hosse i te paiq pato'i.
E no te paturu i te haaporiUtaraa
a Flosse i teie Haiva
nui, 'ua àpiU mai te faatereraa
no te faahanahana
i te ture
otonomi, e ua àufau i te hoê
tino moni rahi. Ua tono atoà mai
~e ha~ Farani i te rahiraa e 250
l)1uto'i tarani no te "arad" i te
mau titi
e riro i te tupu mai.
Te teatoëree 0 te meu piha 'ohipa i raro ae i te mana 0 te hau
Farani i te tenua nei tei tu'uatoà-hia i raro ae i te taahanahenaraa 0 te ture otonomi. E ne
te tururaa
mau i teie
tau rua
otonomi, ua tae roa mai te hoê
hoa taaa'o to te peretiteni
e te
tenua Farani
no te tavai
ia
Flosse i te mono'i i raro ae i
te mata hi'o maere 0 Messmer
'tane.
�: EAHA TEl TOE MAI
TE HEIVA NUI: E MEA
RAVE-PEU-NOA-HIA
Ua haapapu 0 lA MANA
TE NUNAA
e te tahi mau mana no te paa
pato' i ê ua ère te Heiva Nui i
to na hiroà. E au ê, e mau faa'ite' iteraa
peu tumu noa tiàra
atu ai. Ua au te hoê pae 0 te
nunaa. Areà ra ia morohi teie
taurua, eaha ta te nunaa i tamau
mai : e aore. Te tumu rahi, i te
mea ê, aita roa hoê noa ae taime
i faatupuhia te farereiraa
tera
nunaa i tera nunaa : âmui atu e
te nunaa no te Fenua Ma'ohi i
roto i taua mau farereiraa
fautaa te taata e te teata. Auê te
mauà te teime no te taatupuraa i
teie Heiva Nui. lnaha ua taataaêhia te nunuaa. E mea nehenehe
te mau 'ori
i faanahohia mai.
Areà ra ua àramoinahia te tumu
taufaa : oia ho' i ia riro teie
Heiva Nui ei 'oa'oaraa
na te
nunaa e no te nunaa. l te taime
âvariraa e i te taime ôpaniraa,
aita te nunaa i âmuitahi mai i
roto i teie taurua. Ua 'orero 0
Flosse i ta na mau parJu i mua i
te mau parahiraa taata 'ore. Ua
"àufauhia" ho' i te mau teàtiraa
u'i âpi e taàro no te taaf i te
mau parahiraa.
Tei hea ratou i
te taime 0 Flosse a 'orero ai i
ta na mau parau ? Ua porote teie
mau pupu no ratou iho i mua i te
C.E. P. Ua tairuru
mai anei te
taatoà 0 te nunaa no te taahanahana i te 29 no t iunu e te teeh~nahanaraa
la
Flosse
e te
J~hoêraa Huiraatira.
TE HIRO' A TUMU :
OTE TAATA lA
E mea papu roa ia hi'o : e
Heiva Nui, e ère ra i te tau rue
no te nunaa. E maere anei tatou;
inaha te hinaaro hoê 0 te hau
tenua ia riro teie taurua hiroà
tumu ei faahanahanaraa ia Flosse
e ei tahua pororaa i te poritita.
a te Tahoêraa Huiraatira.
Noa
atu a te rahi 0 te moni i huèhia
no. teie Heiva Nui 0 ta tatou e
'ore e 'ite i te rahi mau. aore
t~ tau rua i tapae i to na faito
mau : TE FAATEN1TEN1RM
TERA E
5
TERAN~
1 TO NAH1R)'A 1\MJ 0
TEl TAMATAH1A
1 TE t()() MAI 1 TE
MON1. Noa atu ua tat~'i-piti-hia
te mau haamauàraa, .aita te ààu i
'98'08. aite
atoà hoi te mau
tane e te mau vahine i tarerei
te tahi i te tahi e aore roa te
mau nunaa i taemaii
'ite i te
taaêraa i rotopu i tera e i tera
'fenua no Fatifita.
Ua faaterehia
teie 'ohipa ia au i te tiàraa e
te hoê taàtiraa
i raro ae i te
ture no te matahiti 1901 e fana'o nei -i te moni tauturu.
No
te rahiraa 0 teie mau huru taàtirae,
e pau te matahiti ia tiài
1 te tauturu.
areà i teie. i te
po'ipo'i-noa-raa
ae i to na haamauraahia, ua tae ta na "tauturu" faatata
i te miria. No teie
J;_lJmu.aite e mana hau atu no te
..!uatâpa--pa!
te taa'ohiparaa
0
teie
tautae
rahi ta te nunaa
Ma'ohi. E no te pu' ohu i._teie
mau haamauàraa, ua patuhia
te
aorai Tini Heu, ei aorei tauruaraa na te tavana 'oire no Pirae;'
eère i ta '09 e te nunaa. 0 vai
tei fana' 0 ? Ua âpi 0 Piree •••
AlTA TE MONI 1RAV A'I
E tià anei la tatou ia ôpani
i tele Heiva Nui 0 tei "ore i
tae i to na taito
rpau. ma te
faahiti
'ore i te manuiaraa rahl
o te Uparae no te Autaeeeree r
faatupuhia e te hoê pupu Gpaûpa
rahi na roto i te mau âtata tee-.
ta 0 te ao taatoà nei no te tautururaa i te àti pohe pofà, Ua
manuia taua ôpuaraa ra, inaha ua
hau i te miria te taata i te ao
nei 0 tei âmuitahi no te autaeaeraa hau ta te hoê noa pupu iti
taata
i ôpua. E ère anei te
taata
te tumu hoê roa no te
Hiroà Tumu 0 te ao nei.
Eère tei
te hinuhinu 0 te
_taata hoê, eère tel te popo'iraa
i te moni e 'itehia
ai te tura 0
te Hiroà, tei te âmuitahiraa
ri
no te turu te tahi i te tehi e
te 'iterae
i te auree mau no te
ôpereree i te ora i te 80 atat
nei.
�O'lRE NO'ARUE':
E 'D'MIRIONI
MO'E
TOATA TA TE NUNAA-,I
e te mau parahiraa na te hÜ:1
no te mata1ita 11 i te mauheivaraa. Teie ra. ua 1imi.. matou
1 teie mau 'ohipa (1 tapurahia
i roto i te faa 'ohiparaa nom,
a te Nunaa no te 'o1re no Arue)
i te vahl. 1 ô{X.lahiae patu ê
aita maot1 1 iteahia ia matou.
Eita paha e 'ore ê lOOè i raro
1 te mana e aore ra tei nià
i te àivi 1 Erima 1
TE HAAMATA NEI
TE OHIPA
NAPO-PO
ARUE: APOO
HOPE'A ORE
NO TE "FIDES"
E te mau hoa ma1it1 no Arue
riro paha 'outou i te hittmaue ia 1ite ê ua horoàhia (mai
roto mai i te âfata FIDES a
ê. e
te hau Farani e ta te piha 1 ohipa' ûi âp1 e heivaraa no te fenua
nei) e 69 mirioni farane no
te hamani 1 te fare heivaraa
e te mau parahiraa na te hiti
i te tahua heivaraa no Arue.
Ua horoàhia te "œont tauturu"
matamua1 te matahit1 1977 ra.
a 8 ae nei 1a matahiti. Mai
reira mai. 1 te mau matahit1
atoà,
ua 'iriti-tamau-hia
te
nom, no teie tuhaa 1 ohlpa, i
nehenehe ai ia mana '0 ê ua fana 1 0 'outou i ta 'outou talrua
l roto i te mau veà no te
mahana maa 27 no tiurai ra.
ua tai 1 0 tatou i te autaraa
a Napo no nià i te èreraa tatou
i te mau tahua heivaraa. Te
mana 1 0 ra Napo iti ê nea tano
La haamauhia te hoê pilla toroà
haapa'0 1 te hooraa mai i te
mau fenua no te haamau 1 te
mau tahua heivaraa. • • Eiaha
ra e haafif1 no te 1imi.. i te
peretiteni no teie Piha toroà,
inaha te vai nei..te tavana 'oire
no Aru~ 0 tei àravehi i te 'ohipa tahua heivaraa...
e àito
rahi i te 'ohipa paumi 1 te
nonl, a te Hau !
E haamataraa 'ohipa maere
te tupu ra 1 te pae no te tahua
heivaraa 1 Arue : te hamanihia
nei te mau vahl. tapeàraa pereoo. • • E riro paha ê no te
haanoè i te rahiraa e 69 nrl,rioni
farane 1 pau ?
E MA'I
E
E riro ra ê i nruri ae i' ta
te ture faahaparaa i te Raàtira
.lti no Taputapuatea 0 Guy Sanquer , e farerei atoà te tavana
no Arue i te tahi fifi mai teie
te huru. E huru ma1 1 iti pinepine teie i' te tupu 1 roto i
te Tahoêraa. E nehenehe atoà
ia parau ê té pinepine nei teie
feia i te fifi 1 roto i te faa'ohiparaa 1 te nont a te Nunaa.
Tei hea te faa'ohipapaahia te moni
6
TAA
0
teie tahua ?
�TE AT. MANUREVA NO HAO :
TE FAAHAPARAA MATAMUA
*
AtTATE·
NUMERARAA
t TANO
1 te mau hepetoma i mahemoae
nei, te haroàroàhia ra te hoê
~rau iti âpi maera roa : oia
tlo' i, ua taahapa ta ture i ta
raàtira no te pae tereraa manureva 0 te tenua nei 0 Guy YEUNG,
tane, tei parihia i te hara no
,te manureva i perehi i Hao a
mate roa ai na tino a 5.
1 te taime ihoa i tupu ai
teia àt L, ua ani 0 lA MANA 'tE
NUNAA
: "Na vai e amo i te hopoià". Te pahonoraa matamua:
tapeà la YEUNG
tane i .ta fare
tapeàraa. Eére teie i te pahonoraa tià roa i teie aniraa. Te
na-o-rne ra i te taime a tere
atu ai teie manureva 1 Hao no te
uta a'tu i te tàaterahau 0 AI~
IEllacott i te tenue Enata ê.,
aère IhS teie manureva 1 te ...
·
•
•
,.
..
·
·
,
"
·
faareV8. Te àtutu atoà ra te
parau ê, ua ôpanihia teie manureva ia faarué atu i te ta hua no
Faaa i taua mahanara, ê teie ta
mautumu,:
àti. Na ALGAN
vahine, ta vahine
'ivi a te hoê 0 te mau horo patete i mate. 1 horo 1 te ture, 1
parihia ai ta pu t~atere tauraa
manurevano Faaa i teia hape.
• aita e parau taatià ta ta
paira~i no te tera i ta hoê tera
atea roa, a tae atu ai, e vero
te 'itehia ra ;
• aita te pairati 1 taatiàhia
ia uta atu i te horo patete ;
• na roto i te mau titi rau
ta te taatereraa 0 te pee tara
raa manureva 0 ta tenua nai i
tararai no taie palrati. e mea
tltauhla 0 ia ia tapeà i ta tiàraa pairati manureva 0 ta taata
i taatere atu i taie manureva i
Heo.
E taata, âtaro e te papu 0
XEUNG
tane, ua 'itahia te reira.
fére oia i te hoê taata taaoti
noa i te pareu taatià i teie
manureva ia faarué i te tahua no
Faas no ta tara atu i Hao perahl
ai. inaha ua 'ite 0 la e 0 vai
taie pairati a to na parau'; ua
'ita atoà 0 ia ê ta àrapurapu ra
ta raya. Na roto mai ra i ta hoê
faauéraa i faaotihia mai nià roa
mai a ta tâatararaa hau, ta tumu
ia no teie àti.
mau parau
noe-hta taie. E
parau tlà, Inaha
la YEUNG
tane i
,roa al na tlno a
E
Le VE'A
,rH heroàroàr
au ra ê. e ma~~
ua pari te tu~
ta hara a ma~e
5 i roto -1 teie
..
a
pense
PENSEZ
VDUS
Te na 0 ra te mau vaà e. te,:vai atura â te tahi mau taata t:a
Ite ture a titoro nei penei ee na
Ita faahapa atoê , Te mea papu ,1
Iteie taime.' hQê anae teie e âmo
nei,'! te hopoiA•
..
•••
.
REA BONNEZ,-VOUS
••
Pri'x inchang'é
·.
•
1 OO~ pour
Pannee
,
1
/
7
•
•
•
·.
AU VE'A ••.
·
�TAHI, PITI, TORU
••••
Tahi, piti, toru •••
A tahi la hepetoma
Tahi, plti, toru •••
Ua hope la âvaè
E hia ra la ta ù mon! e'àufauhia no te rahiraa ohipa
ta ù 1 rave, no to ù rohirohi, no to ù talme ta ù
1 horoà, no to ù ora ta ù 1 ôpere.
Tahi, pltl, toru •••
E piti àhuru tara 1 te haapuèraa melà
Tahi, Plti, toru •••
Hoê hanere tara 1 teie tui ature
Tei hea aè nei te rlma mahora. A hea taiàraa
e faaea ai. la faaào vau i rapae, ua hora no
te haere i te 'ohipa. la pola yau, e taio a teie.
Tahi, piti, toru •••
E toru mahana to teie àlli
Tahi, pitl, toru •••
E hitu àhuru matahiti to tera rùàu
E aha atu ra te taata 1 te rave a te taio. Ua horo
te tau, ua horo te ora, ua ahoaho te taata.
Te taio noa ra te talb. Ua tià anei te faito.
Tahi, piti, toru •••
Eiàha, e binaaro vau i te ora
Tahi, piti, toru •••
Allé teie raau i te nehenehe e
Aué-teie tiare i te noànoà maitai e
E teie mata). i te puvalval
E teie pape i te haumârû
Faaea atu Oe e te nÜIOera. A hol i te vâbi
no reira mai oe. Vaiho mai ia ù i to Ù
hau tafo-àre-hia. Aore e hoo to te ora.
Tirà ra.
 TE NUNAA ISSN"0167 - 3936
�
https://anaite.upf.pf/files/original/11035c89dbbbe79db48c8e5a6ce18d42.pdf
15de8083d61209a40544e2b587cb2711
PDF Text
Text
"""'""'~-~~--------------------~.---------------~---~---------------_._~
~5
octobre
~9B5
JUILLET 85
SEPTEMB_
85
.508 MillÎon's
J
200 Milli~ns
SCANDA ;E'
Editorial
_ p.
Vie du Parti
"..""""" ..".""." p.
AT : Dissolution
" ",,' ., "" . p.
F.I.P
" ""." ..,, " .. p.
Rentrée des classes .."" p. 4 et
. Transport aérien ",........" " p.
Les Travailleurs
" .."""" ". p.
Les Crapules
".."""" ..""".". p.
Le Club-Muru
"" ." """. p.
Le Scandale .""
""""""" .."",,. p.
La Chronique du Prince "",,". p.
2
2
3
3
5
5
6
6
7
7
8
---~
�ÉDITORI"AL
• QueL mouche (il donc piqué"tonton Floe ? Pourquoi
cette volonté de hâter les
éleations Terpitoriales
en
demandant une dissolution
anticipée
au gouvernement
central ? Si peu pressé de
retourner devant les élèctieiS e en octobre 82 après
la trahison
des élus du
Ai'a Api qui abandonnèpent
leur chef de file
seul
dans l' oppoei: t ion,
VO'L.C'L
le chef
d'une
majorité
confortable
(17 conseil'Lere sur 30) qu-i,
sans
aucun motif sérieux., désipe
avancer
l'échéance
électorale
des Territoriales.
Curieux
comportement!
Monsieur
Flosse"
se
sentirait-il
menacé dans
sa propre majori té par un
vent de fronde eont.re ses
méthodes et ses di.atat:e ?
Monsieur
Flosse
sentirait-il
le vent de' la faveur populaire
tourner?
Souhaiterait-il
éviter
un
dëeaet.re eemblab le à celui
de son prédécesseups
dé-
slilstre qui ne manquerait
pas de se produire
si
l'Assemblée al.Lai-t: au terme de son mandat ?
parti qui n'a eu de cesse
et
sans" dé j'ai:l-Lance de
mener le combat politique
contre
le
Tahoêraa,
lA
MANATE NUNAApeut constituer demain le pô le de
Une fois de plus., l'attitude du pouvoir central
rassemblement
de
toutes
tes polunéei-ennee , de tous
à l' éqard des caprices de
les polynésiens
désireux
tonton Floc ne nous a pas
d'en
finir
avec.
l'injussurpris. Depuis 1881, nous
sommes accoutumés aux tratice.>
les
inégalités
hisons, au double langage,
l'intrusion
permanente de
aux faux semblants;
ce
la po Utique dans la gessont autant d'épreuves que
tion quotidienne des s ar-nous n'oublierons
pas et
vices
publics~
l'affaiqui servent à not-t-e marehe
m-eme des élus
qui se
en avant. La toute dernièservent
de leur mandat
re
épopée
diplomaticopour
se
remp'l-i.r
les
nucléair.e de MITTERRAND- poches •.. Toutes oelles et
tous
ceux qui dée i ren ;
Zeus.> tou t auréo lé des
foudres du feu at.omùque,
cela t.x-ouoeront: noe povt e»
inspectant
à Mach 2 son
ouvertes et notre esprit
dispositif
mi Zitair~
imattentif
au dialogue et aL(
plan té sur la terr'e po ly.part-aqe, Par delà lee quené e i enne, ne lai.eee plus
relles
statutaires
que
aucun doute sur ses eomZ' on eeeaùe -une [o-ie de
plai.eanoee à l' égarrl de
plusd'exploiter.>
c'est
s uv te t-e vt'ainde
Z' ùmmo )~tonton Floc.
tai-i té et de la ja'iZlit(3.
de Z'action
qouuernemenQuoi qu+î-L
en soit,
tale que nous porterons le
nous irons aux deux é Leedébat.
tions
qui se préparent
dans la sérénité.
Seul
3
VIE DU PARTI
ji~
.Après
l'étape de l'achat du
bât1.rS ntdu parti, étape franchie le 30 juin, une première
:opération de remise en état a
été décidée par le BureauEKécutif. Cette opération consistait
ep la remise en état d'une façade en tS nuiserie aluminium et en
une peinture
générale extérieure.
\c
:{:
li
t 1'""
~
..
,'"
l~:. L
.:
la main-cl'oeuvre
du Parti. A tous ~URUURU.
2
Un appel fut lancé pour le
samedi 7 septembre aux militants
des comités conmmauxproches de
Papeete. Et le satS ddi 7 septembre, une trentaine de militants
vinrent bénévolement mettre la
nain au pinceau pour refaire une
beauté à cet Imreubl.e qui est
désomats la propriété de tous
les militants.
Cet afflux de
main d'oeuvre pennit en une
journée de terminer la peinture
du toit et de toutes les façades
extérieures.
�AT : DISSOLUTION,
SAUVE QUI PEUT
ÉLECTION AU F.I.
MANŒUVRE
DÉRISOIRE
• ••
Le TahoêztatJ doit aeeume»
po li-
échéances
tnque de zooi nA,a'Pj'L
Pour faire oublier son échec
au forum des pays du Pacifique à
Rarotonga, Gaston Flosse essaie
de se lancer dans un autre IllIlR !!ro de Girque : celui de l' éleetion anticipée.
En 19H2, après avoir util:i!sé
Emile Vernaudonpour accéder au
Pouvoir, et après avoir rejet té
le même Emile Vernaudon lorsqu'il n'eût plus besoin de Iut.,
de nombreuses voix dans l' opposition avaient réclamé la dissolution de l'Assemblée Territoriale et de nouvelles élections.
IA ~
TE NUNM avait alors
refusé de joindre sa voix à celle de l'opposition. La majorité
de 't-bnsieur Flosse existait bel
et bien, il fallait
que le
Tamêraa et ses alliés assS eent
la direction des affaires pendant la durée de leur lIIi:lIrlat
~
Les électeurs jugeraient _leur
bilan. C'était le point de we
du
Tamêraa.
Aujourd'hui, rien dans la
situation politique du Territoire n'a changé. Monsieur Flosse détient toujours -la majorité
à l'Assemblée Territoriale, même
si cette majorité grogne en
sourdine, renacle et peste, elle
continue de soutenir sa politique. Rien n'a donc changé depuis
1982. La position de lA MANATE
NUNM. n'a pas, elle n:m plus
changé. QueGaston Flosse assume
la responsabilité de sa politique jusqu'au terne de son mandat, puis le jugement interviendra.
Une fois de plus, voilà le
Tahoêraa qui change de cap.
Après ses virages dans le danaine statutaire (autonomie inter1 ne,
.plis self govermS nt) et
économLque(prise de contrôle
par le Territoire de la distribution d'électricité
et
du
transport aérien), le voici qui
renie sa position de 1982 et
demandeau gouvernerS ntcentral
de dissoudre l'Assemblée Terri-toriale.
Au mnent où ies grands échafaudages des "experts" écollCllliques du Tahoêraa s' effon:lrent
tel le projet HYAIT de Bora Bora
(2 milliards FCP), au IOOIS où
nt
il va falloir payer les extravagantes dépenses de prestige du
gouv.ernement
local (festival,
tr~n
de vie des, ministres,
fonds spéciaux d'arrosage électoral), au roorS ntoù .Ia facture
des dépenses sélectives de l'A1R
devra être honorée, il parait
-plus prudent au Tahoêraa et à
son chef,
de devancer ces
échéances incontournables mais
néfastes. Nous lui disons non.
Qu' 11 assurS les écbéances de sa
politique de roi nègre jusqu'au
tenS
de - son mardat ,
Les
citoyens n'ont pas encore ~
juger de la totalité de sa Wlitique. Il reste encore un an et
demi. -pour apprécier cette façon
particulière de gérer Ie Territoire, ne hâtons pas les échéances, respectons les règles et
les usages de la démocratie.
Rier;t œ justifie des élections
anticipées sur le plan local. -
3
nkidélS nt les procédés
de M:>nsieurFlosse ne sont pas
très élégantes. On le' savait
déjà. L'an dernier, pour éviter
que l'Assemblée Territoriale
ni élise un représentant de l'opposition au FIP (Ford Intercommmal, de Péréquation qui gère
les ressources des conmmes) "
les
exécutants 'du Tahoêraa
1
avaient reporté le DDS DDt dp
vote du mtin à l'après midi,
sachant bien que cet après midi
là, les élus du HERE Al' A allaient à une céréIOOniede funérailles.
Cette année, l' opportunité des funérailles ne s'étant
pas représentée,
il fallait
essayer de trouver une autre
astuce. Le bruit ayant courru
que la can:lidature du Conseiller
Jacqui DROLLEr serait soutenue
par les élus du HERE Al 1A, un
fol espoir s'est
formé dans
l'esprit rS squindes exécutants
du
Tahoêraa. L'élection
se
déroulant à la proportionnelle,
en déposant deux listes et en
donnant à chaque conseiller Tahoêraa ou apparenté la constgS
de voter pour chacune des. deux
listes,
la majorité ,pouvait
espérer 9 voix pour l'Une et 8
voix pour l'autre : ce qui ll!li
assurerait les deux élus au FIP,
puisque -le candidat de IA MANA
TE NUNM devait recueillir les 6
voix des élus du IA MANAet du
HERE Al'A.
Hélas, commeà Rarotonga,
les choses ne vont pas toujours
commeGaston Flosse le commande.
L' ensed>1e de' tous les élus
ayant voté poor Jacqui IHI.LEr,
voilà ce dernier qui arrive en
tête du scrutin avec 12 voix
contre 9 voix à Jacky TEUIRA et
8 voix à Tuiarru LmAYIC. Quelle
insulte ! Et si ce premier vote
unanime de l'opposition préfigurait un possible accord de gouvernement en 1987••• De quoi
donner des sueurs froides à plus
d'un •..
�RENTRÉE SCOLAIRE:
UN CONSTAT D'ÉCHEC,
Tous les ~nfants de ce pays ont droit à la même qualité
d'enseignement ...
• Rentrée des classes classique
cette année encore. Un IlIinistre
territorial
qui fait (mal) semtùant d'être satisfait, les responsables de l'adIlIinistration
qui y vont de leur couplet habituel d'autosatisfaction modérée,
les 60 (Xxi" "scolaires" qui regagrent le chemin des classes et
les 3 <XX> membresdu personnel
de l'éducation qui reprend le
'collier comS de bons fonctionnaires qui fonctionnent.
c'est bien là l'essentiel
le systèS fooctionne ! Et
cela constitue déjà une espèce
de IlIiracle en soi. Mais -c'est un
IlIiracle qui coûte cher : près de
12 mi 11jards par an. HeureuseJS nt qu'une grande partie est
payée par l'Etat, en toute auto-:
dlaujounl' hui les lOO,Y'ellS de leur
praootion, cela devient de plus
en plus difficile
lorsque les
parents constatent eux-mêmesque
11entrée en formation technique
devient un véritable concours,
que chaque rentrée, plusieurs
centaiœs
d'élèves
"orientés"
par l'échec vers les filières de
C.A.P• techniques n'ont pas de
place et reviendront pour certains, grossir sans profit les
classes
des collèges
avant
d'être
évacués vers la "vie
active".
~e
mmie.
Mais pour ceux qui se préoccupent sérieuserS nt d'éducation
et de formation professionnelle,
pour ceux qui deneurent; angoissés devant la foule grouillante
des enfants à la sortie des
classes et qui' se demand.entsi
le systèJS politique
actuel
trouvera pour chacun d'eux une
formation et un métier, les
apparences œ suffisent
pas.
Donner à la majorité des parents
polynésieœ 111]11181.00 (p.le leurs
enfants trruveront dans 'll&ole
Cela devient difficile aussi.
pour les enseignants qui reçoivent dans les
classes
des
enfants mal outillés. Cela est
particulièremant vrai en 6e où,
seul le tiers des élèves est'
justiciable de la pédagogie couramS nt employée, où L'on s'aperçoit, en IIIilieu Polynésien
que plus de la lOOitié des enfapts qui arrivent en 6e ont
déjà redoublé au lOOinsune c1asse du cycle éléJS ntaire.• Dans
certaines circonscriptions, ce
pourcentage est
encore plus
élevé. 20' à 30%_de ces élèves
ont redoublé déjà deux classes
pr:inaires dans certaiS s zones.
ComS ntdès lors persister dans
l'illusion?
Qu~
l'on observe de plus les
4
UN SYSTÈ
discriminations scardal.euses de
situation entre les écoles urbüDes fréquentées par les. milieux francophones et aisés-et
les écoles rurales ou insulaîS ss
où l'on expédie en ''mission''
culturelle les personnels dont
personne ne veut plus autour de
Papeete, on se pose de sérieuses
questions sur la compéteS ee
de
nos
responsables politiques.
Quandon lartooie sur le dépeuplemant des archipels, tout en
expédiant dans les vallées des
Marquises ou sur les atolls des
Tuamotuou dans les Iles Sous le
Vent et les Australes, des. personnels recrutés sans formation,
ni aptitude, dotés parfois du
Certificat d'Etudes, du B.E.P.C.
ou du Bac, sans aucuS expérience de la classe, cela s' appelle de la malhonnêteté pqli tique. Tous les enfants de ce
~
ont droit à la uêS qualité
dl enseigneIS nnt.
Que l'on se propose d'ouvrir
des écoles maternelles pour les
bambinsde 2 ans, alors que tous
ceux de 3 et 4 ans ne sont pas
scolarisés, tant s'en faut, cela
relèw de la démagogiela plus
folle et la plus coûteuse. A
mrlns de réserver ces établissenents aux privilégiés de la
zone urbaine, ce projet coûtera,
si on désire qu'il soit JS œ
dans de bonnes con:litio~:' ~
véritable petite fortunej une
éducatrice puéricultrice foraée
pour 10 enfants. nombreuxpersonnel de service, installations
et matériels appropriés à ce
genre de classe. Alors que l'ense.:igneIS nnt prilS iire est iB:apable de scolariser tous les enfants de 4 et 3 ans, alors que
notre école est incapable, dans
tous les districts et dans les
lies, de fournir un encadreeent
compétent ; - alors que les JS iilleurs maitres du pr:inaire sont
aspirés vers la formation de
P.E.G.C. ; alors que le Territoire se trouve dans 11Incapecité de donner à chaque jeune
une formation professionnelle
complète et tente de masquerses
échecs grâce aux C.J .A., ~
(p.le l'on se net dans l'esprit
d'ouvrir la scol.artté à 2 ans !
�ME A REBATIR
TRANSPORT AÉRIEN
'
MêS les pays les plus prospères
n'ont IXls'offrirce luxe, mais
mils en Polynésie,grâce à l'argent des contrjplablesFrançais,
on peut envisagerde se payer
cette folie. C'est tellement
facileavec l targent des Autres.
Dans rooinsde 5 ans. plus de
50% de la population Polyné-
sienneaura notns de 15 ans. Ce
défit dém:>graJiù.que,
il fau:tra
bien y répondre par un défi éducatif, sans quoi, c'est le gystèJS lui -mêS qui sera emporté
par cette narée qui ne pourra
plus être contenue,ni par les
discours,ni par les religlons,
ni par la force.Le défi éducatif ne sera relevé ni par des
rS suresdémagogiques,ni par les
initiativesvisant à m'lintenir
des rentes de situation, des,
inégalitéscul.turel.Ies, des privilègeséconomiques,des passedroits de copinage politique.
Notre systèS éducatif est à rafordre dans ses oeuvresvives.
Un objectif a effectivement été atteint
der les deniers publics !
POUR MIEUX COMPRENDRE LES
TRANSACTIONS ENTRE UTA/CGM
ET GASTON FLOSSE A PROPOS
D'AIR POLYNESIE
- 17%
petits porteurs,
- 25%
Territoire de la
Polynésie.
- 43%
Investisseurs privés.
,1. AIR POLYNESIE est
une société anonyme au ca-,
pital de 50 millions de
francs CFP. Les actifs de
la société sont représentés par 10 000 actions à
55 000 FCP soit 550 millions CFP.
4. Ces 43% SONT A
VENDRE
236 500 000 FCP
avant le 31/10/1986 et
UTA/CGM demandent à être
payés au plus tard le 31
mars 1986.
2. Avant la réunion
de la Commission Permanente de l'Assemblée Territoriale
le 3/10/1985, la
REPARTITION
DES ACTIONS
était la suivante
- 83%
17%
UTA/CGM,
petits porteurs.
3. Après le 3/10/1985, la NOUVELLE REPARTI~
TION
s'établit
comme
suit :
- 15%
UTA/CGM,
5. Dans son rapport
de présentation â la Commission Permanente, Eugène
SANFORD reprenait les propos de Gaston Flosse en
disant, "parL tenu dans
ses objectifs" :
'libérer le transport
aérien polynésien.
- mieux gérer les deniers
publics.
6'. Commentaires
!fANA TE NUNAA :
de lA
Gaston Flosse
rien libéré' du tout.
5
n'a
car
mieux di lape-
il Si' agit avant tout d'un
transfert d'ac~ifs (43%)
de capitalistes français
et multinationaux vers des
capitalistes locaux, voire
régionaux.
Gaston Flosse n'a
pas mieux' gérer les deniers publies bien au contraire, il les a dilapidé.
Comment ? En achetant 90%
des actions'd'AIR TAHITI à
135'mi~lions de francs CP
alors que cette soc'Lét.ë se
trou;e être à la tête d'un
passif de 200 millions
(d,ette,s):. Au lieu d'acheter 26 des 43% des actions
flottantes d'AIR POLYNESIE, ce qui nous aurait
permis,
avec
nos
25%,
d'atteindre les 51% d'actions au total et de contrôler
réellemént
la
société. (Ces 26%' d'AIR
POLYNESIE, nous auraient
~oûté 143 millions FCP.
TOUT LE RI~TE NIEST
'QUE POUDRE AUX nUX 1
�1
RA VAILLEURS
CRAPULES
GASTON SAIT
RÉCOMPENSER
LES TALENTS
1
Paru au Journal Offidel du 10
nars 85, l'arrêté n° 269 FICjR;
du 12 février 85 portant nomination de funsieur Greig Alphonse
régisseur de recettes du Service
de l'Equipement des Iles du
Vent.
Cette tttornation
nous semble
du plus gram intérêt, car funsieur Greig Alphonse n'est pas
• •• Les travai Leurs
patœonalee ••• ne sant
Fort heureusement. le ridicule ne tue pas. S'il n'en n'était
pas ainsi. llinsieur Flosse aurait été vendredi soir en danger
de mort. Car. oser se présenter
comS le défenseur des travailleurs. c'est encore pire que
ridicule. c'est insolent.
-Lorqu'on se souvient de l'attitude agressive de Gaston Flosse à l'égard des travailleurs de
l"hÔtellerie lors de leur grève
de 83. lorsqu'on se rappelle ses
entrewes caoplices avec
les
patrons hÔteliers dont son très
cher ami et associé Albert MJux
était le porte parole, pour nettre au point une stratégie de
lutte contre les travailleurs de
l'hÔtellerie.
on se dit que
rbnsieur Flosse a qaard mêma un
sacré toupet.,...
Lorsqu'on se souvient des
de M:msieur FlosSe sur la
Gaisse de ChâS gge pour les travai 11eurs
ayant
perdu
leur
~i,
propos injurieux traitant les travailleurs licenciés
de fainéants. on se dit que
M:msieurFIasse n'est pas à une
insolence près.
proplS
Lorsque l'on sait toute l'.
sistance que le gouvernaS nt
Flosse a apporté à ce qJ.e le
statut d'autotlOOlie interne soit
accordé avant que le par1aS nnt
fraIw;ais ne se peocS sur la loi
cadre du travail en PolyS ssie,
alors que le premier Ministre
socialiste des TOM roM avait
promis aux travailleurs que le
Godedu Travail serait approuvé
par le parlement AVANT
le statut
et prendrait en compteles avantages acquis par les travailleurs de .France en 1981, _on se
dit que funsieur Flosse en marcharrlant avec son ami Hernu sur
la bombinette, a joué un bien
mauvais tour aux travailleurs de
Polynésie.
Lorsque l'on examine le con'tenu de la loi cadre proposée à
l'attention
des élus territn-:
riaux par un gouvernerS ntsocialiste.
on est contraint de
penser courS l'ont déjà suggéré
certaines centrales syndicales
que les travai 11eurs Polynésiens
ont été sacrifiés aux forces
patronales
représentées
par
f-t>nsieur . Flosse sur l'autel du
CEP.
Nous n'avons pas pensé utile
de participer
à l'Assemblée
Territoriale à cette mascarade.
Les travailleurs et leurs organisations syndicales ne sont
d'ailleurs pas dupes. Le joor où
on rntS présentera à l'Assemblée
Territoriale autre chose qu'ml
emballage vide, nous serons bien
présents aux séances pour défendre les intérêts des travailleurs.
6
pour nous un Inconnu, Nous l'avons déjà rencontré lors du procès du maire corrupteur et faussaire de TlUnaraa : Austin Hunter
.(cf mnnéro spécial Justicet et
Politique). funsieur Greig était
alors secrétaire général de la
mairie de Tunaraa, Il avait été
corrlamnéen
temps que funsieur Hunter pour :
lm
- Fauxen écriture privée,
- Complicité d' abus de confiance,
lors de l'audience du tribmal
correctionnel en septembre 83,
confinJé en appel le 14 juin 84.
Le Journal Officiel du 10 mars
85 nous apprend que ce gestionnaire émérite, faussaire et cornr
,:>liced' abus de confian::e vient
d'être recruté par Gaston Flosse
au Service de l'Equipement, camJS
"régisseur de recettes". Il
pourra ainsi
développer .ses
talents sur les fonds pablâcs
territoriaux après s'être fait
la main avec son compliceAustin
Hunter sur les fonds conmmaux,
Décâdénent, GastonFlasse sait
s'entourer d' hooJS sde talents.
BravoGaston !!!
�MURU: CLUB-MED
TE AORAI TINIHAU : LE SCANDALE
• On assiste depuis quelques
semainesà une offensive de dissuasion tous azinuths sur' le
thèlS : Muru c'est plus propre
que le Club Med ! Et les cinéastes de RFOd'aLler complaisamrS nt se faire bronzer la caméra
sur les traces du Président.
Merveilleuse
orchestration,
minutLeuse encreprtse de propagarde savamrent programrée, Mêma
Pi.nochet veut venir passer un
v.eek erd au Clu1'H'1urll sur l' invitation de son ami Mitl.erran::!.
On croit rêver ...
Oubl.Lés les raz-de-marée
provoqués par le gLi.ssesœnt de
terrain consécutLEil une explosion sous-terral.ne, oubl.Iés les
grards-briilés évacués en gram
secret sur les hôpitaux militaires Erançais, alors que l'Hôpital .lean-Pr iuce possède l'un des
centres pour brûlés les plus
nn:lernes du n'Orne. • • oubliés
tous les inctdents que l'on n'a
!YlS
connus par la vertu c11J
secret militaire ...
'McîjS
enf Ln, f'tru.ra-f-on
par se demarder si MU.TU c'est
aussi Lnoffenst.f que le Club
i1::rl, pourquoi ne pas installer
le Club-èluru dans les assises
basaltiques du Massif Central,
cela coûterait bien rmi.ns cher
au contribuable Françai,s et cela
ferait par là rnêwe économiser
sur les rS rcedeset autres artides de luxe des pet.Lt.s potentats polynésiens nont .il faut
bien acheter la bienveillante
œutral.Lté sur le Club-Muru.
Mats encore s' interrogera-t-on si MuDl c'est commele
Club Med, pourquoi avoir pris le
risque ne dynamiter un bateau
pacifiste dans un port étranger
et se r.etrouver aujourd'hui dans
la
mélasse paUtico--diplomatico-barbouzo-nucléaire la plus
épaisse ? Et provoquer la nort
ct' un hoIIJS par une action terroriste irrligne d'un Etat démocratique et d'un gouvernenent qui
se prétend socialiste ...
Enfin, n'insistez
pas!
Puisqu'on vous dit que t-bruroa.
c'est mieuxque le Club Med !..•
200 millions en juillet~ 508 en octobre, à combien
chiffrera final.ement l.aMaison de réunion du Tahoêraa
à géornetrie
Facture
variable
1
Assurément nous sommes sur le
point de taire décoler la salle
du Festival
de Pirae. Après un
roulement timide sur la piste
dorée des dépenses prestigieuses
du régime de Fe' i estimé par le
ministre de la chose festivale
et culturelle
è "environ
200
millions de francs· lors de l'émts s ion Télescope
du mois de
juillet
sur RFO, voici gue l'engin commence à déployer
ses
ailes
et augmente sa vt tesse,
Aujoul'd' hui, la salle Te Aorai
Tinihau roule à près de 508 millions FCP sur la piste des exploits
financiers
du Tahoêraa.
(Commission Fèrmanente du 3/10/1985).
On s'interroge
de la part de
nos gestionnaires
"émér ites" et
de nos docteurs en économies du
Tahoêraa sur un dérapage de plus
de 1 500$ sur le devis initial.
L'entreprise
a dû glisser
sur
une fameuse peau de Fe'i.
Mais le plus intéressant
est
dans le style
du décolage •••
Dans le plus pur style Tahoêraa ••• Jugez plutôt:
Un premier projet chi t trA il
240 millions
avec l'entreprise
7
Coco Taputuarai/SMPP est abandonné mi-mai. Un second projet
Tricard/Coco
Taputuarai/SMPF
s'envole
à 360 millions.
les
travaux
démarrent
sur
simple
ordre de service.
Tous les services
de cont rôle
compétents
sont court-circuités.
Le permis
de construire
est accordé le 25
juin.
le certiticat
de contermité le 26 juin et le sacre du
l'naître peut
commencer le 29
juin.
A postêriori,
le problème de
tric est réglé à l'amiable,
en
violation
de toutes les règles
de comptabilité
publique.
La
Setil reçoit la lourde responsabilité
de lancer un appel d'offre bidon et par une heureuse
opportunité,
c'est
justement la
SMPP/Coco Taputuarai
qui remporte le marché avec l'autorisat ion de majorer ses coûts de
25$, mais la se-l le est déjà terminée depuis quelques mois. On
soupire 1 mais peut être
pas
pour longtemps, car lA MANAlE
NUNAA
vient d'adresser
une lettre ouverte au Haut-Commissaire.
principal
responsable
de
la
SETIL qui
est
un organisme
d'Etat •••
�.La clvOlÜqaS du Prince ...
avai t été proprement envoyé par
le' fond dans un port du RoyaU.llle
de
la
SI.rande aube da i re :
AOTEAR>A. ceusent la IIOrt q' un
moussaillon. Cette affair~ tournait
rapidement à la mise en
cause de la RJissance
Tutellaire
.
~
qui protégeait
le A-ince -. Elle
seule,
effet,
avait intérêt'à
09 que cessent
les 'campagnes
navales de harcèllement que les
amis de la Nature et de la Feil(
menaient depuis plus d'une décénie autour de la bombarde atomi~
installée
aux confins
du
Royaume. Il ne fallut
pas moins
de deux mois .à la RJissance
Tutellaire
pour avouer son forfait.
limoger le minist re de la
Guerre, sacrifier
un général en
chef des armées secrètes et tenter de se sortir
d'un marasme
honteux qui sou i Ua it son prestige et son renom.
en
• Or donc, r les têtes du sacre
passées,
le
A-ince était
en
quête d'artifices
nouveaux --et
audacieux qui permettraient
de
distrtlire
URe cour désabusée et
une plèbe médusée par le poids
'des impôts. I.a nomination dans
les baronies du, A-ince de quelques courtisans
aux charges de
ministres
. di"spensateurs
des
prébendes,
rentes sinécures
et
aumônes, occupa peu l' a t ten t ion
de la plèbe.
Aussi, le. A-ince. risqua-t-il
un grand jeu de scène, préparé
en coulisse
par un machiniste
expert,
le sire
Alec d'Ata,
commissionnaire
et ambassadeur
plénipotentiaire
du Prince
à
l'étranger.
Il s'agissait
donc
d'introduire
le Prince au Cénacle des royaumes du Grand Océan,
Cénacle qui avait
jusqu'alors
fermé sa porte au Prince, malgré
courbettes,
ronds de jambes,
jeux de corps et ar.tifices
de
langa.ge du Sire d'Ata.
Toutéfols
la. sacre du Prince et les
tes t'iv i tès qu1 s' ensu i virent où
furent conviés, choyés, voiturés
en .. carosse les dignitair~s
des
royaumes voi s ms ,
Le Prince,
rompu à corrompr~ ses suj~ts par
·moultes .gâter ies ,
subor'dor a i t
que la cassette
royale largement
ouverte pour combler de ,caresses
et de présents ses hôtes, sutfirait
â fléchiç
leur Intra~sigeance à maintenir
la portè du
Cénec Ie
close
aux désirs
de
pénétration du Pr Lnce,
i,
C'est
'ainsi
qu'en.
grande
1
roulement de tambour et concert
de trompettes,
le Prince s'emoarqua pour le Royaume méridion~l ge Tonga qui accueillait
l~
Cénacle.
R:>ur taire
bonne
mesure, il dépêcha mêmeun vaisseau de sa flotte
au secours
d'une pet i te île du Royaume de
Tonga dans
la nécessité.
Ce
geste de granae humanité devait,
à n'en pas douter, emporter ies
dernières
rétièences
et ouvrir
les portes
du Cénacle toutes
grandes au glorieux et généreux
souverain du Royaume de Maohi
Nui. Quelle ne fut pas la déception des courtisans,
laquais et
autres zélateurs du mOnarque. de
le voir rentrer furtivement sans
trompettes,
sans même avoir' pu
décrocher,
ne serait-ce
qu'un
strapontin
au Cénac~e. Que les
peuples
sont
ingrats 1
Les
gazettiers
et
habilleurs
de
nouvelles·
dans
les
étranges
1ucarnes t trerrt pleuvoir
l'opprobe su r 'les royaumes affi liés
à la traitreuse
Albion qui,
avancèrent-ils,
ourdire un ignoble complot contre le Prince,
Mais fort opportunément, pour
sauver
le. Prince
du triste
dénouement de l'affaire
du Cénacle
et
de
l'impression
de
déroute qui s'en dégageait,
une
nouvelle
épopée extérieure
au
Royaumeet pourtant .pas si lointaine
dans
ses
implications,
vint distraire
l'attention
des
habitants du Royaume, Les boites
à babil .CloUS apprirent
un jour.
qu'une unité de la trotte
des
amis de la' Nature et de la %ix·
Aussi,
pour
rehausser
sa
superbe et relever la tête.
la
A.iissance TuteHaire
en personne
entreprit
une tournée des garnisons aux avants postes. du combat
pour le maintenir de la bombarde
atomique.
Afin de bien marquer son
autorité et la légitimité
de son
pouvoir, l'empereur de la puissance Tute l Ia ire fit mander sur
le si te de la bombarde atomique
les chefs de ses ambassades dans
les royeumes environnants,
afin
de tenir conférence et de dicter
ses di rec t i vas, Le Prince accourut lui aussi tel un laquais' à
l'injonction
de son Protecteur,
l'entourant
de sollicitude
et de
prévenance.
Ainsi apparut dans les étranges luca rnes, à la vue de ses
sujets,
le Prince,
ravalé
atJ
rang de laquais
et
de chef
d'ambassade, veillant
surtout à
ce que les largesses de la A.Jissanca
Tutellaire
continuent
d'alimenter
sa' casette
royale
avec laquelle il pouvait acheter
.et l:allégeanoe de ses s~jet6 et
les
faveu r~ ob'l igées
de ses
courtisans
Bulletin de liaison - lA MANA TE NUNAA lSSN 0757 - 391 X
�ATOP
508 MIR(ONI
Ei omuaraa
api a
Oraraa 0 te pupu
api 2
Hilapararira8 Apooraa Rahi api 3
F.I.P
api 3
Heamataraa haapilraa api 4 e 5
Utaraa manureva
api 5
Feia rave 'ohipa
api 6
Fele taviri moni
api 6
Muru
api 7
Aarai Tini Heu ..... .'
api 7
Pehe
•............................ apll
r.
�•
E maa rrr:z' i rahi huru
e ma' i
tupu ~ùe noa mâi ota ho' i
• haapara:rl i te 'ohcpa: ta
te nunaa i faaoti na roto
i te rrr:z'itiMa. Tei roto
ho ' i i to ra tou rima te
rrr:znano te [aatere i te
'ohipa 0 te [enua e aOl'e e
twnu . papa no te haapararù
i te Apooraa Rahi. E ma'i
taa .~ l'oa tete ma' i ~ mai
te 'hupu ra ~~ ia tei. tei
roa to na parahiraa~ e
rrr:zta-pouri-hia~ aOl'e l'a~
ia titoro
hohonu roa i
roto i ta na mau ôpuaraa ,
e taravanahia 0 FZos8e. Ta
8.fa noa atura i te tau ta
te tupe i faataa na na'no
te dmoraa i ta na mau
'ohipa.
taa , to P1,osse;
E rira 1 te riàrià
ra 0 Eloeee ca [aaho ' i i
te tarahu rahi ATR. 1 teie
mahana tei »atou ra te pae
ztahi.. 17 mero i nid i te
30; e [aaterevaa ho' i· 0
tei paturuhia : e te mau
Faatel'ehau, e mea rava'i
!w'i i te pae [aufaa, acta
atu i,à. UA RAVE f'E FAATEREBAA.. A AM).. BIAHA E
OTONE.' Te 'oura anae te
ôtohe~ eaha ia, e faatel'eraa 'oura ùhoa ia ta te
Taho~l'aa Huiraatira ?
te [aatereraa fenua e te
poritita
Taho~l'aa Huiraatira~ te [aaôraa atu te
mau tià mana fenua i roto
~ U
'ohtpa ''Ûll'tM4
Dmt no t. faat 1. tp ratou
mau put.. T. f.i.a • htnaa-
_u
ro
Mi.
ut.
t
4
U dro papîl
i.
huzou faat.r.M4
ttd
'OH. i4 4nrut _1. , roto'
U d~M4 t t. mu ' oh'pa.
Eita atoà e mael'ehia~ te huru 0 te faatel'eraa hau nui 0 te [enua
Earan-ù, i te
âpo-ôhcenoa-raa i teie aniraa ôtohe ta Ploeee 17Û~ ùnaha ua,
rave ae nei i te tau i
ma"iri,
te mau arata ' iraa
parau papû ' ore.
la tupu te ma'itiraa
Apooraa Rahi i teie mau
taime e faatata mai nei , e
,àl'O papu 8. 0 lA MANATE
NUNAAi te faatereraa tano
'ore a te Taho~l'aa HuiMatira,
te [aat eeeraa a te
mau ONA, te [aatereraa 0
tei âno' i noa i te mana 0
• t.
porittua
,.1..
ttd
'OH.
ct t. parau
t•.papa tUH. Il
Mt IIi. dtnu.. .1.
IIQ
faanrohta
faataftfi.-
1. t. fllruri.M4 0 U
cuofld 0 IA NARA TE
.UR4A. • tuu atu ta 1. té
M4
~.
~raG
~ Mta ~ t. uttuti. •
t. topGuan 0 t. fatlurllraG G U RlU tU ftmUll '0
tri.
_lu:ma.
•
1 muri ee i ta tuhoa IIIOtahooraa .ai 1 ta taia
tara 1 te :50 no tiunu 0 tale
.atahiU 1985. ua taaoU ta Plha
Ohlpa e tamê. a peni i ta tare 0
ta pupu lA MANA TE NUNAA.
.ua., te
1 te 7 no tetapa. ua taetaehia ta anirae i ta _u rauU
o ta _u 'oire fatata' l118i. ia
heere _i e 'ohipa no te faeâpiraa i teie pû. 1 te .ahena _a
iho, ua tee _i i te taito ~
rauti,
no, ta rave &.. i i taie
,'chipa. Hoê naD Iho _hena' no te
penlrae i te taet06rae 0 teie
tare. _1 te tapo' 1 e tee roe
_1 1 ni6 i te tahua.
Te faatee, atu nei te Plhe
Ohlpa a lA MANA
TE NUNM1 te
tapa'o l118uruur~i te .au rauti
Itoito _u, no te _, itai e te
taehiahio 0 ta ratau 'chipa.
�APOORAA RAHI . HAAP ARARlRAA
A.r'a'l·a
~l-UK~
FAUFMOIRE
.1
_hlMQ.
te IIIISU
.. hana 1
ua
faaroo na tatou i ta per.u no te
hoê pereraa i fa.naho,u.. .. t.
Tehoiraa Huiraatire 1 t.
_, 1U al te _u _ro Apoorae.
Rahi 1 ne ua a plU 1 lutO' 1 té
TOliita Tuheraa Feuf~ e c• .au
'olre atoll no t. Fenua Ma'ohi
nel. 1 te _tahlU
i _..,. ·ua
pera te Tehoêraa Hulraatlr~ • ua
asouia,
lnahe. ue faaoti
retou
la valho 1 te Ma'ltlraa
1 t.
tai_
âvatea •. no te ..., 1 taue
tel_
r6. a flfl
ta _u, .. ro
Apooraa Rahl 0 te tahl pupu 0 ta
pee peta' 1 1 roto 1 ~a 'Apoor~
Rahl. ola hof , e haete retou 1
te hoê hunaraa 1118' 1•
te_ .
• No te huna i to ne I1I8nule'ore-raa i te taeôraa atu i roto
i te taàtlree 0 te mau heu tiàma
no Fbtitite
0 tei ruru ne i
Rarotoà. te 'imi nei ia 0 Flosse
1 te hoê parerea
teeê:
ole
ho' 1. e titau
i te haeperiraa 1
te Apoorae Rahl. e le 1'IIé,\' ltl
'oi'01 noa.
1 te lllatehiti 1982 ra. ua r tro na te pupu Ai'e Apl'ei raveë
na te Tahoêraa Hulraatire
no te
haruree i te taatereraa
tenue. e
ia tee 1 \eue tiàre8 ra. ua tea":·
h1hia mài 0 Emile Vernaudon.
Na roto
i to na 'lno'1no
rahi. ua ani 0 Emile Vernaudon i'
te pee pato'i
ia titeu
1 te
haaparariraa
i te Apooraa Rahi.
Ohipa ia 0 .tei pato'1hia • lA
MANATE NUANA.Inene , na retou
mau 1 taauta ia Gaston OF
losse i
nià i taua t tërea ra. ia aIIO la
ratou i to ratou hepe , le tee
malte te reira i te hopaàrae 0
na matahitl e pae. 1 relra la te
nunaa' e haav& ai i ta ratou mau
taarepuraa
"Al 'a
Api-Tahoêree
Huiraetira".
1 taua talme ra. ua
hinearo papû te Tehoêrea e rave
ihoa i ta na taatererea
no na
matahiti e pae.
1 teie matahiti 1985.
teOe te mane'o 0 Geston
haaparari
ihoa i teie
Rahi. e, taa'ore
i te
pûpûhia etu e te nunaa
ua taui
Flosse e
Apooraa
mana i
i roto i
to ratou ril1l8. alta
ho' i te
'ohipa 1 otl i te ravehia : ua
t80ra te tauera 0 te Tahoêraa
Huiraatira.
1 te talme mau a titi
ai te
mau vanee nul 0 te pee tautae. 1
topa ai 1 roto 1 te t i fi (te
ôpuaraa hotere HYATI1 Bore Bore
1 te taito e 2 mlrie). 1 te telme mau e haemata ei 1 te taaho'i
i te tarahu ATRe te terehu no
te heivaraa nui i rohih18 ae nei
e te Tahoêraa Hu1raatira,
e te
mau ôpareraa lIOnalIIOnan8 roto i
te raau IIIOtU, ue tupuhie ihora 0
Gaston Flosse i te hoê .a'i rahi
huru taa ê : • haepererl
1 t.
Apooraa Rahl.
Te mana'o 0 lA MANA TE NUNAA,
ia alIIO0 Geston Flosse i te na
taatereraa,
perurea.
tarahuraa,
e la ama atoà 0 la 1 te taaho'1raa i te tarahu e la tee te
reira i te hopaàraa _tahiti
1
hinaarohia e ratée, Aite â, ho' 1
te nunaa 1 'ite i te piti 0 te
tuhae 0 teie taatereraa,
oia hoi
t. tupe' lrae upoo ne roto i te
RIaUtute no te àufau i te RIaU
tarehu. te ôpue ne1 e taui •••
Te 'ohipa e reveh1a ra e te
Rffi âllUlhia atu e te Tahoêraa
Huiraatira 0' te heatitlraa
le l
te taatererae
heu Fareni pee 6ul
e taatere ra 1 teie .ahana, e no
te turu i te 'ohipe e ravehla ra
e te RRCRi te tenue Taratoni.
3
1 teie .atahiti.
ahe 1 elta e
taata· i mate. Nahee la pere 7 Ta
haroàroà-atoà-hie
ra te parau ê.
e turu .al to te Here Al'a 1 te
'108 0 Jacqul DR>LLET.1 te .a
ê, e ..,e te tuhaa te âpererae
parah~rae la oti te .s'ltlraa.
ôpua ihora to te Tahoêraa HuiraaUra Ia tuha e plU tepura :
hoê arate ' lhia e Jacky TEUlRAe
te
tehi
areta' ihla
e Tuianu
!.egaylc. Na roto l tele peraraa.
penei 88. e roaa i te, tapura
_talUa e 9 reo. e 1 te pitl e 8
reo e na perehlraa e plU etoll
ra l roto i te TOIaite Tuhe 1 te
Faufee a te.au
01re •. E 6-noe la
reo e lllahere atu ia lA MANA TE
NUNAA le turùhia 0 ia e te Kere
Ai'e,
Areà' ra. e ère 0 te relra tel
tupu. Ua hape te I118U nu_reraa
1
ferurihie.
A hé 1 Eahe tel.
e
tupu nel 1 Ue ôpeôpa 1 RarotoA e
te--ôpaôpa atoll nel i 0 tatou IhQ
nel. 1 _tau
noa na 0 FlosH i
te haapi' 0 e ua pi' 0 Ôhle, tel
teuteu.
Alta l' '.snu·la _1' tei
hinaarohia e ana. Te. taatollraa' 0
te pee peto' 1 tei _'lU
ie
Jacqul DROLLET
: 12 reo. 0 la la
to lllUa roe. Inahe e· 9 r.o to
Jacky Teulre e, e 8' to Tulenu
Legaylc vahine. E lII5a poàrl!l papu
.'ltei
1 Mai' te '!Dea pa'i ê. ue
ta-ôtahi-hla
tele
aa'itiraa
1
nià 1 te 'ioa 0 Jacqui OR)l:LET.
e riro i te feaoteo l118i i te
Faatererae Hau Spi 0 ta aatehitl
1987 ••• Ua tano ihoe la 0 Flosse
118 le PÛtoetoe •••
�TE FIEl NEI
HAAMATARAA HAAPllRAA:
E roaa anei te tiàturiraa ê manuia ta ratou mau
tama ? Te hoê tumu ' ohipa
tià 'ore, oia ia te tonoraa i roto i te mau motu
te mau 'orometua haapii
tamarii 0 tei roaa ia ratou te hoê faito iti roa,
o tei 'ore ho' i i faaineine-maitai -hia
i nià i
teie toroà haapii tamarii.
Areà i roto i te mautuhaa
,oire mai Papeete nei , e
te mau ' oire fatata mai,
tei reira ia te vairaa 0
te mau 'orometua àravehi
maitai, i roto atoà hoi i
te nunaa tamarii papaa e
te mau tama e fana' 0 ra -1
te mauraveà âpi, i te pae
o te haapiiraa.
Te tiàraa
mau, ia
FA-
NA'O AIQ'A
TE MAU 'rAMA 0
TE MAU HOTU 1 TE MAU OROMETUA ARAVEHl E TE MAU
A ARA 1TE MOEMOEA
Ua tupu iho nei te haallataraa haapiiraa,
e na
roto mai i te tià hau 0 te
pO 0 te Haapiiraa,
mea
maitai roa te reira : te
ô-maite-raa e 60 000 tama
i te haapiiraa, oia atoà
te mau 'orometua haapiL e
tae noa atu i te feia rave
,ohipa taa ê, 0 tei âmuihia ,. L, te faito
ra e
3 000,taata •
"'1t
l'
"1
1 te hi' oraa a te faat~rehau, e mea maita~,roa,
± te œa ê' te....,tere maitai
ra te mau 'ohipa."Te faa'ehipahia ra te moni 'i te
faito 12 miria, e te tuhaa
rahi 0 teie moni na te, hau
Farani e àufau ra i roto i
teie faatereraa otonomi ta
Flosse mâ.
1 roto ra i te faufaaraa 0 te haapiiraa, i te
pae 0 te 'ite 0 te' mau
tama, 1 rei'ra tatou e uiui
ai. E tiàraa papu anei to
taie mau tama 1 roto i,te
oraraa no Ananahi, e to-
roàhia anei 0 ratou ?
Te horoà nei te faatereraa
fenua i
te hoê
moemoearaai roto i te mau
metua , i te tiàturiraa
ê
manuiaraa rahi teie e tiài
mai nei i ta ratou mau
< t.ama
, .Areà ra, ia hi' ohia
\" " parau no te faaôraa i
t; ui.âpi i roto i te haapiiraa toroà, e 'itehia ai
te fifi rahi, aore reà e ô
atu i neira. E toe mai ai
te rahiraa 0 te mau tama
ma te toroà "ore , a' faaô
atu ai i roto i te mau
'ohiparaa riiri1.
E mea fifi atoà no te
mau 'orometua haapii no te
mau piha 6 1. te mea
te
topa atu nei te mau tama,
o tei fifi na i roto i te
tuhaa haapiiraa tua tahi,
hoê· aore ra e piU taime.
1 roto i te vetahi mau
tuhaa, ua hau atu â ia te
fifi, e 20 aore r~ e 30%n
te mau tamarii i raeahia t
teie f1fi.
ê
,
RAVE'
A KAITATA
1 1.
Te topa
mai nei hOli te ôpuaraa e
haamaui te haapiiraa e te
faariiraa
i te mau àiû i
te faito e 2 matahiti,
aita ho'i te mauàiû 3 e 4
matahiti e fana'o paatoà
ra i te faanahoraa e te
maupiha haapiiraa. E riro
atoà teie ôpuaraa ei utaa
teimaha i te pae 0 te faufaa, no te haamau i teie
ôpuaraa , Alta hoi te mau
tama e 3 aore ra e 4 matahiti e ravali nei i te mau
faanahoraa papu i te pae 0
te mau piha e te mau
tuati.
.1 roto noa i na matahiti e 5 e fatata;mai nei, 'e
50% 0 te mau tamarii tei
nià ia i te faito 15 matahiU, e Uà La tatou ia
pahono i taua mahana ra.
Ua manuia anei te huru 0
te, haapiiraa
io
tatou
nei ? e roaa anei ia tatou
ia aratali i teie àre rahi
o te ùi âpi ?
E ère roa ia na te mau
ôreraa e te maumoemoearaa
e pahono i te reira. E tià
ra mai teie o1tl: nea, ia
faanaho i te hohonuraa 0
te haa 0 te haap1iraa.
�~UTARAA MANUREVA
TATAR~RAA
IllE
1
AQIIO
PARAU NO AIR POLYNESIE
1) Air Polynésie, 0 te
hoê ia
totaiete
'ite'ore-hia te 'ioa 0 te mau
fatu tuhaa. Te faito faufaa tumu a te totaiete e
50 mirioni farane. Te faufaa a te totaiete mai roto
mai ia i na tuhaa 10 000 i
te faito e 55 000 farane i
te tuhaa hoê, ia âmuihia
e 550 000 000 farane ••
2) Hou te rururaa a te
Tomite Tamaua te Apooraa
Rahi no te 3 no âtopa
1985, teie ia te tuharaa 0
te mau.tuhaa :
- 83%ia UTAjCGM,
- 17% i te feia rapae i
faaô atu i roto i te
totaiete.
3) l muri ae i te 3 no
âtopa, teie atura te tuharaa âpi :
• 1
15% ia UTAjCGM,
- 17% ,i te feîa rapae i
faaô atu i roto "L te totaiete,
- 25% i te hau fenua,
- 431 i te mau ana 0 te
fenua nei.
4) Teie tuhaa 43%r tei
roto ia i te hooraa, hou
te 31 no àtopa 1986, e ia
àufauhia te reira 'i te 31
no mati 1986.
5) Na roto mai i te
vaha 0 Eugène Terii SANFORD: "ua mânuia te faaçereraa -fenua , inaha, te
matara ra .te parau 0 te
mau reni tereraa manureva
1 te fenua nei. Te faa'o~
bipa-maitai-hia ra te faufaa a te Nunaa".
6) TE MANA'O 0 lA MANA
TE NUNM,
E PARAU HAPE TE
RE IRA
1) Aita
roa atu
i
matara taatoà
te
reni
tereraa manureva, e monçraa noa i te mau ona , e
huri atu i te mau ona
Parani i rapae, _ te:.,no
atu i te EU ona nO ~te
fenua ne!.
2) Aita te faufaa a te
nunaa i faa 'ohi~-maitaihia, inaha ua bOOhia te
totaiete AIR TAIlITI 'l'OPATARI f te
'faito
135
llirioni.
Tei roto ho' i 0
Air Tahiti i te tarahu e
200,mirioni i teiel mahana.
Te tuhaa moni mauà no
'te hooraa mai via' Air
.@
Tahiti,Je roaa'mai e 26% 0
teie tuhaa 43%. E tae 18
te faturaa a te fenua nei
26%e te 25%i te faito e
511, e faito rab! 18.
L .:
.').
,"
Oia
ia. ~ e• riro te faate•
r.
reraa 0 te fenua, 'rte; ,:1; ~e
fatu i te- pae 'raht 0 tele
totaiete.
Te .'faito_ 0 te
hoo 0 t.e . 26%, 143 mirioni
farane. Te ' ite ra tatou
te tuhaa morii.135 mirioni
i
mahemo atu
ia
Air
Tahiti, ua fatata roa i te
rava'i no te hoc mai i te
26% :0 te tuhaaf 0 Air
Polynésie.
UA MAU'A TE !DII A TE
)ij1NAA l TE RAVEIM A FLOSSE, ALBAN ELIACO'lT E
TÉRII. EUGD ~D.
f,
�FEIA TAVIRI MONI
FEIA RAVE OHIPA
El HAAMAURUURURAA
TO NA MAU TEUTEU
• Mai te aril ra, e haamaitai i to na mau teuteu no to
ratou àravehi.' No roto mai tele
haapapûraa i te veà a te heu 0
te t,enua nei no te 10 no mati:
1985, ta80tiraa
mana n0269 FI/Fe
no te 12 no fepuare 1985, 0 te
haamau i· te tiàraa hapa'o fautaa
a te pû 'ohipa a te hau (Equipeœent) no te tuhaa Raro Mata'l, i
nià i te taata
ra 0 Alphonse
GREIG.
"ohipa i pupuhùa
'ore i.'ite e 0 vai t~ àro nei no
• Aua'e te taata i porau i te
porau maamaa aore e hemo 'te aho.
Ahiri e aita,
ua hellO ae na te
aho 0 Flosse e -penei ae ua mate
rée 1 te 6ru' 1 taraire
1 1118' iri
ae nei. Oia I118U. Ua tlà mai 0 ia
~i te hoê alto puai i te àroraa
no te paruru 1 te MaU rave
'ohipa. Ahê 1 Eita 1 te l118amaa0
tâna nei 1 E ônevaneva huru rahi
e te 'He 'ore i te tura 0 te
taata.
reheu Aihuàraau pansu ê, e 08mua-hia te ture 'ohipa i te haamana, e, e tana'o te MaU rave
'ohipa i te mau tana'qr.aa i r08a
i te mau rave 'ohipa no Faranl i
te matahlti 1981 ra, te 'ite nei
tatou e ua faaâfaro n08 0 Hernu
e 0 Flosse 1 te parau no te paura àto ..i e ua patuhia i te hiti
te parau no te mau rave 'ohipa
Ma'ohi.
Ua ite ae nei outou ia Flosse
i te poroteraa
e te mau rave
'ohlpa 0 te mau hotera 1 to ratou àroraa ia huru maltaI ee ta,
ratou raverae 'otl_ipa 7 Aita '1"08
ae 1 Ta Flosse i rave, 0 te àti-·
rae 'atu 1 to na' mau h08. paoti
hotere lIIa,l la Moux, no te tataahiraa i· te tlèraa tuia 0 te mau
rave 'ohipa hotera. E ère anel i
te mau pereu l118amaa0 ta n'a e
poro nei 1 teie mahana' no te
parururaa 1 te mau rave 'ohipa.
Eaha
mai ? 0
Areâ te
puhla e
'ore-hia
te CEP.
Ua taautuàhia teie taata e
te tiripuna
no te 'ohipa tià
'ore ta na i rave i roto i te
tuhaa 'oire no Tumaraa, i te tau
a mau ai '0 ia i te tiàraa papa' i
parau rahi no te 'oire no Tumarae , Hoê a taime te toparaa te
taautuàraa
i nià ia Alphonse
'GREIG e to na tavana 'oire
0
Austin HUNTER,no te mau tumu :
- Tapa' oraa hape i te mau
haamauàraa,
- Tururaa
i te hamani'ino-raa
1 te t Iàree tura e te
tiàturiraa
0 te nunaa ma'iti,
na
roto i te faaotiraa
a te tiripuna no te âvaè tetepa 1983.
â te mau 'ohipa
teie
mau teuteu 0 te
TahOOraa, ua horoàhia ia ratou
te mau tiàraa maitata'i
e to ratou !1I9tua 0 Gaston Flosse. Ua
papû i :teie mahana, te tiàraa 0
te ~retiteni
0 te
Tenoâree e
peretiteni
no te nana éia.
Noe atu
Hou te Apooraa lriti
Ture 1
Faranl a ôpua ai i te ani e
hi'opoà
i te ture
'ohipa no
,
",1
R>rinetia,
te anl 000000 ra '0
Flosse
la haamanahia te tur~
otonomi. Hoa atu a ta te Faate-
te ture 'ohipa i mahuti
te mau peot I tei f~na'o ...
mau rave 'of:lipa, ua puFlosse ei tutia
teuài nià i te fata-àtomi a
Alta 0 lA MANATE NUNAAi
turu i te faaotiraa-ture
i ma'itihia e to te Apooraa Rahi 00 te
mau rave 'ohipa e te mau pû
paru[u
'ohipa
no te l1I9a ua
tataahihia
ratou e teie a
ture. la _
tae noa atu i te taime e 'ite ai
0' lA MANA
TE NUNAA'
e, te ture
'ohipa e ôpuahia ra, e riro ei
'maitai no te rave 'ohipa, 0 oia
te àro uàna ia ~ouia te reira e
ia ,fana' 0 MU tei rohi ia tiàllla
te t'ereraa tautae i roto i teie
tenua.
'B
iino a
�Taurua matahiti a lA MANA TE NUNAA.
Faahaamanaoraa TAUPITI TUMU
Te haereraa na nià i te auahi Uaa.l-Ti e aore ra baereà na nià i te
ôfa'i auahi.
Ua riro te haereà na nià 1 te auahi Umu-Ti ei oroà raàraà (*) 0
tei faaturahia e te vaàmataeinaà.
E ère roa ia i te hoê 'ohipa atira noa atu te huru.· Ua tapeà
maite ra i to na tiàmauraa mai te tau àuriuri (*)mai a.
Ua faatata roa te Umu-Ti i te timatima (*) i raro ae i te peu a
te papaa. 0 te hoê ia 0 te mau faufaa hiroà tumu 0 tei 'ore roa i
haaviiviihia.
E rave rahi ho'i 0 te mau tahuà i faatere na i te reira ra ànotau.
o ta tatou ia e faarave faahou nei ei haamana'oraa niu hiroà tumu
mai te u'i e te u'i.
Umu-Ti no 'oe e te Ma'ohi, e parau mana'ona'o, e auraa tura no to
'oe oraraa.
MAT
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'oe ma ..ta ze mau tupuna i rave na.
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E hohoâ tieie no te
fganahorat:z 0 te Ymu-Ti
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0
0
te mau mea rau e haàti nei ia
moana, no te mau hotu moana 0 ta na e horoà mai nei,
fénua no te mau maa e te hotu rau 0 ta na e faahotu ,nei,
Marae, no te Varua Tàpu ia faaàraàrahia 'oe,
taata no to na taa-ê-raa e no to na AIUARA'A.
Dia i hp.Toàroà-faauiui-hia ai i roto i te oraraa Ma' ohi te mau
i roeopu 1. te .:aatap te mau ·mea rau e patuatini (*) nei la
na, te taata e ce âvauraa (*) e to na mau Atua.
·.ara.
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-
Haereraa
~~
�Na roto i te "TURA" e paruruhia ai to 'oe Lho , e tupu vetahi mau
auraa a riro atu ai te oraraa ei taipe (*) hau ae.
E ta'u atu te mau tahuà i te fanoraa mai 0 te mau atua no te
raveraa i te oroà no te unruauahi : "Rina nui te A'ARA" e "Te Vahine
Nui Tahu Ra' i" 0 tei faaàhuhia i te àhu e te mau ùnaùna àuti 0 tei
faatura-tàpu-hia.
Ei haamana'craa i teie na Atua e piti, i rave tamau-noa-hia ai
teie àhu e te mau taata e faa'ohipa nei i te Umu-Ti.
l mutaa ihora, e piti auraa to te Umu-Ti :
1) Te huru Tàpu 0 te oroà i roto i te mau tau ôè no te titauraa i
te mau maitai 0 te mau Atua ;
2) Te tau àuhune 0 te Ti, te àpe i muri ae i te tanuraa, hotu
ôtahi roa 0 tei vai maite i te vairaà.
Teie te hoê pehepehe no te Ti (T.H. p. 46)
E ti 'ura te ti
E fa'if.a'i-noa-hiae te hui tapairu (*)
E marae hua e !
Na'u tena na ti,
E Ti tanu e !
,
o a ti, a pare i tai na e,
o tu'e mata 0 te àuhune e
E mani~o te tai 0 te navaai
A te Vahine e,
Te tutu mai ra i to na hoa iti e !
E tupu teie ôroà i te ôutu TEFAlJROAi HaMna, i te 16 no nove.a
1985•
....,...~....,...~~~~~~~~~~~~
Te mau aratairaa ture
0
te UMU-TI
Ua riro te oroà no te Umu-Ti ei auraa hohonu no te âmuiraa
vaamataeinaa no te tura 0 te oroà.
0
te
Te mau taata e mau nei i te tApu aore roa ia e haereà na nià i te
umu auahi.
Eiaha roa te hoê taata e hi'o i muri i te taime
ai na nià i te umu , e paapaa 0 ia.
0
ia
Mea ôpani-ètaèta-roa-hia ia pii atu i te hoê taata e fano ra na
nià iho i te umu.
la hope te oroà, ia oU te Tà!>u i te tuuht.a, eiaha roa te bol!
taata e haere faahou na nià 1 te
Utml.
,
Eiaha te mau taata
umu.
0
tel inu i te âva taèro e haere na nià i te
E mea faahepohia 1 te mau vahine 0 tei pohehia i to ratou ma 11
âvaè la haapae i te haereraa·na nlà i te umu.
~~~~~~~~~~~~~~~
(.) TataJoa:raa parau
l"t.ZtÙ'W)
:
moà~ tdpu
àu.nun : mat tahçto mat c2
timattma :' moQ~ mot} i. roto i. te ptJIlri taotao
patuattni. : haàtt~ hetpuni.
c2vauma : àti.l"Q.avarua i. rotopu i. te taata e te atua
tatpe : nt"
hui. tapatzou : huI. Vahi.1UI purot"
t (!
�--
..-XE AORAI TINI HAU : UA HAPE TE MON!
MURU: E MEA
MAITAIROA!
l teie mau hepetoma, te
àtutu nei te mau haafaahiahiaraa i te motu· ra 0
Moruroa, aita atu e motu
mâ roa ae i Patifita nei.
Ua tae roa atu te mau papa'1 veà, te feia taviri
hohoà teata, no te rave
mai i te mau hohoà nehenehe mau, e te mau haafaahiahiaraa i teie motu.
Ua tae roa mai te peretiteni MITTERRAND, e riro
te tenerara Pinochet no te
fenua Chili i te haere roa
atoà mai e tara'ira'i i te
mahana e hopuhopu i te
miti i roto i te tai roto
o Moruroa.
Ua huna-maite-hia te
mau fifi atoà i t upu na i
nià i te fenua Moruroa, ua
àramoinahia te mau àfâraa
fenua i tupu, te aueueraa
o te fenua, e te paremoraa
o te fenua Moruroa.
E riro te nunaa 0 te
fenua Farani iho i te
hinaaro.i teie mau tamatamatamaraa, inaha ho'i aita
atu i te mâ, e tano teie
'ohipa ia ravehia i nià
roa iho i te fenua Fax:ani,
eita 1a te mon1 a te hau
Faran1 e pau rah1 no te
faatupu 1 te mau tamatamataraa.
Eaha ra pa'i 1a te tumu
i ravehia ai te mau haafifiraa i te feia e àro nei
i te mau haa itomi, oia
ho'i te tupitaraa i te pa~
ra 0 "Rainbow WarrLor" ? A faatià i te mau
tià 0 Greenpeace ia haere
atu e hopuhopu i te Ad ti
"viivii 'ore" i roto i
Koruroa 1" •••
• E pareu tapa'o l'loo tuàUrae
'ore tei halIIISnihiano te paturae
1 te Aora' i TInihau 0 te nellenelle ia faaàuhia i te hoê Mnureva âveià 'ore e tallatall8tahia
ra. Oia œau. i .uri ae i te tah~
IIIIIUtere ta_talll!itaraa
noa na
nli1 i te tahùa têhla i te piru.
la hi 'ohia te I18Uperau haall8uà-"
raa IlIOn
1 "a te faetereraa fe' i.
ta te. ·pipinla faaterehau· 0 te
'ohlpe Haiva Nui e Hlroil Tu.u 1
vauvau na roto i te faanahorae
taaê a RFO i te âvaè tiural ra.
Tel ntë : i te 200 .1rionl toeta
. te IIIOni 1 faa 1 ohlpehla 1 taua
I18hana ra. 1 teie llahana. te
I18hora nel te pererau 0 teie
I118nurevae te puai nei to na
tere 1 te falto e 508 lIirionl
toeta (la au 1 te llaU nUll8raraa
1 faataehia i roto i te rururaa
a te TOIIlte hllau a te Apooraa
Rahl 1 te 3 no àtope 85 ra).
Te ului nei te I18ne'o 1 te
aurae no te rara-ê-raa
te lI8U
nUlleraraa i te faito 1 500S . le
faatuètihla
1 nlà 1 te lI8U
pepe' Irae I18t88U8i ravelda e te
_u tehuè nul 0 te 'ohipe RUllèra
• ter.raa faufaa a te Tahoêraa.
Mai te .se ra ê. ua hlà tele
'ohlpe ne nlà 1 te pe'a fe'l.
Te .... f.hlahla
ae ra, 0 te
huru le no te haa_hutaraahle
tele ·aoralreva· ••• Tel roto rOll
lhoa 1 te neturaa 0 te 1ahoêrae
HuiraeUr..
Ne toutou e tri '0
_1 :
Ua nu.erahla te ~
ôpuaraa
.. t..ue e te talete ~ Coco Teputuar.l/SMPP 1 tll fai to 'II 240
..j"Tonl toeta 1 te a.... no te 15
no ee 1985 ra. Alta te
nueeraree. 1- au 1 te RaàtCN Wiil
Ua tâ-plU lllai te ôpuar. a ""9i
tahoêraa
taiete
TricardjCocc)
Taputuarai/SMPfl e ua Jiahuta t~
nUllerarae 1 te fal to e 360
.1rlonl
toilta. Ua farUhla
li'
haa_ta
te .fpet·ui'aa 0 te Aoral
Tlnihau. Alta' -te lieU faeuèrae
lllanea te I18Uplha toroà haape' 0
1 te 'ohipe hallaniraa fare 0 te
tenua nel 1 tauàhia. Ue horoàhla
te perau faeUè le petuhla te
Aoral 1 te 25 no tlunu. te"parao
haapapurae 1 te âtarorae 0 te
peturae 1 te 26 no tiunu e ua
nehenehe 1 te faetupu 1 t. faatahinurae 0 te Ra6Ure 'Nul 1 te
29 no t Iunu,
Ne .uri 88, ua f_faro-auhoa-nee-hia te perau no te 1IIOn1
.. te tat.hl
1 te .. u arata'lrae ture 0 te fae'ohlperae 1 tll
1IIOn1 a te Nunea. Ua feau6hia 1
te pû 'ohipe ·SeUl· ia taetupu
1 te" hoê pororaa peturae fare
tel '0 .. hana hape. E toru talete
1 _1 no te pehono 1 tele pororae haavare a te ·SeUl·.
Ua
'ltehla
te tahl 'ohipe -aere,
lneha, te .. u talete
1 pehono
..l,ote
_irae
talete CocO
Taputuarai/SMPP ia Il ua faetlèhie raua la petu i tele Aorai 0
tel oU 88 ne la reue lho 1 te
'petu. Hau roe atu, ua f.rl1hla
ratou. le haaillarae 1 ta ratou
~l
i te falto e 25S. Auê. ua
-...tope te heu .... eUa ra peha e
.aoro ree, no t • ..a ua faetae 0
lA *NA TE NUNM 1 tll hoê rata
t1tororaa .. ne' 0 1 te TOII1t~re
Teital,
1 te ..... 0 la te .. na
Mu ae 1 roto 1 t~ ter.ree 'ohlPlI a. tele. pit. tor06 a te ....
�'~HAU METUA1'
Tete te mau parau r i i âpI no te Hau metua mai
Ua upootlà O' marna i te tuèraa popO
o mâmâ rahi e. te reira te ohipa e marna
Teie ~ te tahi parau âpi
E reva to tatou faatere hau i te Hau metua a nanahi
Te maere nei au. Te poiri net au
E aha taù nünaa i parau ai i to te tahi Hau
E Hau no na
E aha i parau ai i to te tahi metua
E me tua no na
Ua ôtare anei taù nünaa i na reira ai
E taata metua ore anei oe e te Mabhi
E taata fenua ore anei
E taata hau ore anei
Ua faatere na hoi oe ia oe. E aha tete
To oe fenua, to oe la metua
Ei ia na to'oe Hau e noaa ai
Ei nünaa e tupu ai te Hau
E aha h6i he e te MâOhi, e aiha
Tei raro ae to oe Hau metua i to tapuaè âvae
Faaea na i te tipee e taù nünaa
A faatupu i tooe Hau
A faatià i nià i tODe fenua
EL Hau Metua no ta oe hui tamarii.
Duro RAAPOl'O
Veà hepetoma - lA MANA TE NUNAA ISSN 0757 - 3936
Papa'ihia, faanahohia, neneihia, ôperehia e te mau rauti.
. eN)
no te tiamaraa maohi manahune
eN)
�
https://anaite.upf.pf/files/original/eda5d4f707d8cda65780bd76bf8d04fc.pdf
9acce46158f3f4afc5a56ae6300f237f
PDF Text
Text
31 Décembre
VE'A NO 134
1985
Éditorial
Taurama
..
p. ')
p. 2
3
9
10
Siège du parti
p. 4
5
6
Congrès de Mahina
p. 7
La chronique du Prince p. 8
�T/lUR/lMA 85
EDITORIAL
Déjà la ans ! Le 15 Novembre
1975, sept camarades créaient
la Mana Te Nunaa. Issus de milieux sociaux, d'origine ethnique,
de cultures, de formations différentes, ils décidaient de prendre
le pari d'un socialisme à la couleur du monde maohi, d'un
socialisme basé sur la responsabilité de chaque citoyen. Ce
socialisme, fortement appùyé sur
une dimension. culturelle, misant
sur l'avenir d'une jeunesse émancipée des vieilles recettes du
paternalisme et du clientelisme,
nous y croyons plus que jamais,
aujourd 'hui.
Dans une société organisée, conçue pour le profit d'une minorité .
de privilégiés de la fortune ou '.~:
de la connaissance, où tout se .
mesure à l'aulne du compte
en banque, où la consommation
de biens importés constitue le
veau d'or de notre système économique, seule une perspective
de rupture peut amener un assainissement salutaire.
En dix ans, bien des événements
déroulés en Polynésie
et dans notre environnement.
Dans la proche actualité, l'attitude complaisante du pouvoir socialiste vis-à-vis du régime haitien
de Tonton FLOC doit constituer
pour tous les camarades un sujet
permanent de réflexions. La situation en Kalédonie doit aussi
être analysée en permanence afin
d'en tirer les leeons.
•
se sont
Pour nous, la Mana Te Nunaa, les
la ans du parti ont été fêtés
dignement par l'inauguration officielle du siège acquis à partir
du mois de juillet et par les festivités de Taurama 85. C'est à ce
compte-rendu en images que
nous invitons aujourd'hui les militants.
***
L-------------------------~3 ~
.~
..'
-e
�TAURI/MA 8S UN FRANC
socces
Sortie du Ahimaa
~ Le Secrétaire Général
en pleine action
Le groupe de Moorea
conduit /711r vlauric.: R tn t: 1
._.
//
�Sa valeur n'attend point
le nombre des années
Batteur
.-.
Préparation
du lait de coco
Des enfants
de Moorea
de Moorea
�UN FRANC
sacces
TAU RAMA 85
Effort sans précédent cette année
pour l'organisation de la fête du
parti: Taurama 85 ; fête anniversaire des 10 ans du parti. Au programme : un énorme tamaraa de
près de 3 000 repas servis, une
après-midi folklorique le 16 novembre consacrée à la présentation des groupes de Papeete,
Moorea, Faaa et Papara, un
sketch politique très apprécié
sur l'ATR, le soir, une marche
sur le feu aussi réussie qu'il y a
deux ans, où près de 500 personnes ont pu contempler
ou
expérimenter
cette étrange et
fascinante pratique polynésienne.
"-'5
,
1
Notons que tous les ingrédients
maa tahiti ont été fournis
gratuitement
par l'ensemble des
comités communaux de toute la
Polynésie.
Des Marquises, des
Australes, des Iles Sous-le-Vent,
des Tuamotu ont afflué vers la
Pointe-Vénus où se préparait le
repas (les taro, les fei, les uru, le
poisson, le cochon), nécessaire à
cette grande entreprise. Le sens
de l'entreprise commune est encore bien vivace dans l'esprit
des Polynésiens.
"....,.
...~-;"'1 du
,'._.
1. Le groupe de FAAA
2. Ici s'est tenue la marche sur
le feu
3. Maison d'artisanat des Austra-
les
4. Discours du Secrétaire Général
5. Chacun attend son tour pour
manger
6. Préparation du poisson
e11./,
7. Le groupe de PAPA RA.
�--_-_
- --
--_--
---~--_-~--
-------_----------------~-~-
IICHII T DU SIEGE
décembre 84, notre propriétaire
venait nous voir en disant: «ça y
est, je vous vends l'Immeuble».
Le moment de surprise passé,
il fallut bien se rendre à l'évidence, ce n'était pas une plaisanterie, nous nous trouvions en
face d'un sérieux problème:
ce
que nous caressions comme un
rêve, devenait quelque chose de
concret. Nous étions alors confrontés à un cruel dilemme :
• Si nous n'achetions pas, il fallait s'attendre
dans l'immédiat
et avec un autre propriétaire, à
une augmentation de loyer et à
terme, sans doute, une expulsion .
• Si nous achetions,
l'argent?
Les militants repeignent le ...
Une organisation politique a besoin pour vivre d'un siège. Créé
en 1975, la Mana Te Nunaa
trouvait à se loger en 1977 dans
une pièce au 1er étage d'un immeuble faisant angle entre l'avenue du Commandant Destremeau
et la rue Cook. L'extension des
activités du parti, surtout après
l'élection
de 3 conseillers
à
l'Assemblée Territoriale,
a progressivement nécessité l'occupation de tout le premier étage de
l'immeuble.
Au cours d'une conversation avec
notre propriétaire
avec lequel
nous entretenions
d'excellentes
relations, une boutade jaillit soudain : «Si tu vends ton immeuble, penses à nous! ». Nous plaisantions bien sûr ... il s'agissait
d'un rêve. Quelle ne fut par notre
surprise lorsqu'un beau matin de
où trouver
...premier étage de l'immeuble
Au cours du Congrès de, décembre 84, la proposition fut faite
aux militants. Dans l'enthousiasme, on décida d'acheter
mais
encore fallait-il trouver avant juin
les 12 ,millions d'apport
personnel nécessaire à obtenir l'emprunt de ces millions auprès
d'une banque de la place.
Disons-le tout de suite, la chose
ne fut pas aisée. Comme toutes
les grandes entreprises, il fallut
de la persévérance, de la mobilisation, du temps. Les 4 millions
furent
atteints
en mars, les
8 millions en mai et les 12 millions en juin. Cet argent a été apporté sous forme de «parts» par
les militants les moins démunis.
Chaque «part» était fixée à
400. OOOF et était financée, soit
par des individus, soit par des
comités
communaux.
Certains
camarades se sont endettés pour
financer cette première tranche.
�r-~~-
-- -----~
--
------
---
Fin juin, l'argent de la première
tranche était réuni, le contrat
de prêt signé et les actes notariés
signés, l'immeuble nous appartenait. Restait à régler le financement de la deuxième tranche,
c'est-à-dire le remboursement de
l'emprunt.
Trouver 600. OOOF
par mois n'était pas, là non plus
une chose facile. Et pourtant,
4 mois après, en novembre, nous
y sommes presque arrivés. Financement largement réparti sur les
comités communaux lesquels alimentent leur compte à partir
de fêtes ou de cotisations mensuelles, c'est donc l'ensemble
des militants qui est associé au
financement du siège.
Un beau cadeau pou ries
du parti!
10 ans
Equilibre'
Une entrée du parti remise à neuf
REMISE A NEUF
Tout le monde au travail !
L'immeuble
acquis, le bureau
exécutif décidait d'entreprendre
les premiers travaux d'urgence.
Reprise de la façade côté avenue
du Commandant
Destremeau et
peintures
extérieures
du bâtiment. Le 7 septembre par un
samedi ensoleillé, 30 camarades
se sont donné rendez-vous sur le
chantier où tous les «dlqnitaires»
du parti, élus et responsables,
militants de base de la zone urbaine, retroussèrent les manches
et rendirent en une journée un
aspect nouveau à notre immeuble. Comme il se devait, la couleur dominante était le rouge et
l'immeuble fut baptisé derechef
«Te Fare Ura », c'est-à-dire
la
maison rouge.
�---------------
-- ---------
---
---------------------...,
INAUGURATION
Restait à couper officiellement
le ruban, ce qui fut fait le 15 novembre, jou r anniversaire des 10
ans de la fondation du parti. Le
secrétaire général Jacqui DROLLET découvrait la plaque inaugu-.
raie commémorant
l'acquisition
de l'immeuble grâce au financement de tous les militants. Après
dix années d'activités,
peu de
partis politiques peuvent s'enorgueillir d'être logés chez eux.
Même le «Tahoeraa»
qui est
réputé recueillir des millions auprès des capitalistes intéressés à
la poursuite de sa politique n'a
même pas pu offrir à ses militants un siège propre. Il faut dire
que les acquisitions immobilières,
Gaston FLOSSE préfère les faire
pour son propre profit.
Le Secrétaire Général vient de
découvrir la plaque commérno-'
ratùie de l'achat du siège.
Trois des 7 membres fondateurs
de la Mana Te Nunaa
~
Dix ans déjà !
Des idées nouvelles pour changer
notre Société et préparer l'avenir ...
�...-------- --
-- -
-------
--
---------------------~'------~-----~,....,_---
CONGRES EXTlil/OR DINII/{(E DE MAN/Nil
Vote du Congrès
Une intervention de
militant
Le 26 novembre dans la salle
Omnisport de Mahina s'est tenu
le Congrès extraordinaire du parti convoqué essentiellement pour
désigner les candidats aux élections territoriales dans les différentes circonscriptions de Polynésie.
Le travail de désignation à partir
des comités communaux,
commencé depuis près de deux mois,
a donc été officialisé pour trois
circonscriptions
: les Iles du
Vent, les Iles Sous-le-Vent et les
Tuamotu.
Pour les Marquises,
seule la tête de liste a été choi.sie,
pour les Australes, la consultation des militants n'est pas encore achevée. Le bureau exécutif
de décembre sera chargé par
mandat du Congrès d'officialiser
les deux listes qui sont en souffrance : celle des Marquises et
celle des Australes.
Les règles au niveau des futurs
conseillers territoriaux
ont été
réaffirmées et renforcées:
1°) Signature d'une lettre de démission anticipée pour tous
les candidats;
2°)
Participation à hauteur de
20 % du salaire de l'élu au
parti;
30)
Limitation
du cumul du
mandat à celui de conseiller
territorial,
maire ou conseiller-député
à condition
que le conseiller ne fasse
pas partie de la majorité
auquel cas il devra abandonner un de ses mandats;
4°)
Obligation de s'exprimer à
l'Assemblée Territoriale en
tahitien autant qu'il sera
possible.
Le Congrès a décidé la mise en
place d'une commission financière conduite par le trésorier
général et chargée d'examiner
les modalités de participation
mensuelle de tous les militants
en fonction du revenu de chacun.
Le Congrès commencé à 8H30
s'est achevé à midi pour permettre à tous les participants
d'aller se régaler à la PointeVénus au tamaraa organisé par
Taurama.
***
�ce
L'admonestation
publique
de la chambre
basse était à la
merci de la trahison
supplémentaire
d'un
seul mécontent
du
parti du Prince. Le pouvoir chancelait
les mercenaires
qui
peuplaient
les antichambres
du
palais commençaient
à rassembler leurs frusques
en prévision
d'un
rapatriement
précipité.
Il
fallut que le Prince en personne
reprenne
en main ses troupes,
admoneste
les bilieux, menace les
récalcitrants,
satisfasse
les appétits des intéressés,
promette,
rudoie,
concède
pour
que
les
valets, un instant égarés par le
ressentiment,
reviennent
dans le
droit chemin.
Grand émoi dans les antichambres et les officines de la cour.
La fronde
à la chambre basse
s'enflait
avec les premières
bourrasques de la saison des pluies.
Les opposants
au Prince redressant
la tête,
unissaient
leurs
efforts pour adresser une admonestation
publique
au potentat
qui régentait
à sa guise et selon
son humeur
fantasque
le pays
depuis
l'an de grâce 1982.
Il
se trouvait
même au sein de la
chambre basse, certains valets du
Prince
qui s'enhardissant,
laissaient courir en confidence
leur
dépit, agacement
et même exaspération
au sujet des fantaisies
de leur «bienfaiteur»
et de son
acharnement
à les faire plier tous
à ses moindres caprices.
Certains,
sachant
proche
le renouvellement
de
la chambre
basse, sentaient
bien qu'un 'courtisan, proche ou allié du Prince,
serait préféré
à lui. La rancœur
d'une
longue
fidélité
bafouée,
l'approche
de la disgrâce,
déliaient les langues et ouvraient
les cœurs des serviteurs
dy Prin-
Le jour de l'admonestation
publique, le peuple assista stupéfait
au résultat des méthodes
et agissements du Prince à l'endroit
de
ses valets. Tous ceux qui jusqu'alors
étaient,
au sein de la
chambre
basse,
sans voix tels
les muets du sérail, se mirent
soudain
à s'épancher
en éloges
du Prince et de ses bienfaits. Il en
alla de même du renégat baron
VON SPITZ qui, pour se faire
pardonner
du Prince ses entreprises séditieuses,
se vautra avec
veulerie dans la louange la plus
hypocrite
des mérites du Prince
dont il recherchait
pourtant
la
perte quelques
jours
plus tôt.
ce. Il s'en déversait
des flots
d'imprécation,
de fiel et de rancune.
Le plus décidé
des frondeurs,
prêt à trahir la cause du monarque, était sans conteste
le baron
VON SPITZ
Napoléon,
réputé
pour ses traîtrises
et ses bons
mots.
Depuis
de longs
mois
déjà, il caressait le projet de renverser le Prince qui, semble-t-il,
mesurait
par trop parcimonieusement les libéralités
nécessaires
à alimenter
son prestige
dans
sa baronie
des Tuamotu.
Le
baron VON SPITZ avait pourtant
largement
et puissamment
concouru
à l'avènement
du Prince
en 1982 mais depuis de longs
mois déjà il complotait
la déchéance du souverain.
La récente défection
du baron
VON
GRAFF qui rejoignait avec éclat
les. rangs de la ligue lui parut de
natu re à favoriser
son dessein
d'usurpateur.
Craignant toutefois,
malgré tout
les incertitudes
du vote secret,
le Prince interdit
à ses valets de
la chambre
basse de se prononcer sur l'admonestation
publique
présentée
par la ligue. Chacun
resta sagement
figé à sa place
sous l'œil vigilant et sévère du
maître.
Nous en étions
rendus
dans l'histoire
du Royaume
au
point où le Prince se méfiant de
ses propres serviteurs
leur interdit de déposer
dans la boîte
noire le libellé qui scellerait son
sort. Le Prince prenait
peur de
son ombre!
Il engagea avec la ligue, force
pou rparlers et conciliabu les exigeant pour prix de sa trahison
la couronne
et le sceptre du Prin-
***
**
*
�
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Ia Mana : bulletin de liaison du Ia Mana te nuna'a 1982-1988
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1982/1988
Text
A resource consisting primarily of words for reading. Examples include books, letters, dissertations, poems, newspapers, articles, archives of mailing lists. Note that facsimiles or images of texts are still of the genre Text.
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Ia Mana : bulletin de liaison du Ia Mana te nuna'a du 28 février (n° 127) au 31 décembre 1985 (n° 134)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1985
Date de numérisation : 2020
Rights
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License Creative Commons BY-NC. L’association Ia Mana te nunaa autorise à titre gratuit la représentation et la reproduction par téléchargement et impression des numéros numérisés de la revue Vea a te Nuna’a déposés sur Ana’ite en accès libre sous réserve que la source soit citée et que la reproduction ne se fasse pas pour un usage commercial.
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Barral, Jean-Paul (directeur de publication)
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Ia Mana te nunaa
Source
A related resource from which the described resource is derived
Ia Mana te nunaa
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
fichiers au format PDF
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Polynésie française
20ème siècle
Type
The nature or genre of the resource
Imprimé
Language
A language of the resource
tah
fre
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Barral, Jean-Paul (directeur de publication)