-
https://anaite.upf.pf/files/original/371f662d5a7e723bacb35fb6a2c3241e.pdf
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Établissements Français
DE L’OCÉANIE
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CLIQUE FRANÇAISE
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erté — Egalité — Fraternité
SERYJCE DE L’INSTRUC
yfTION PUBLIQUE
N°
papeete, le
Us
7 Janvier
193
9*
analyse:
LE CHEF DU SERVICE DE
L’INSTRUCTION PUBLIQUE
.\HT^
V
\
*
à Monsieur le GOUVERNEUR DES ETABLISSEMENTS FRANÇAIS
DE
L?OCEANIE
Officier de la
Légion d’Honneur,
j’ai l’honneur de vous faire parvenir
ci-jointe
tif
sur
et une
V:
.
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.L* Vf,à
/>
copie du texte du rapport descrip¬
situation de l’Enseignement en Océanie
une
la
cdpie des principaux documents joints,
�A
NOMBRE
D*ECOLES DE LA COLONIE.
A/ ENSETGNEIÎENT OFFICIEL
!coles primaires élémentaires.-i-Moorea-Makatea- Maiao
2°/ Iles sous le Vent
TAHITI
Ecoles
s
*
Classes :
SAiatea
Ecoles
i
Classes
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Avera
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Papeete
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MAIAO
écoles
64 clas
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totals 1?
écoles
s
23 classes
�NOMBRE
D*ECOLES DE LA COLONIE
(suite)
LIBRE *
B/ ENSEIGNEMENT
élémentaire s
a) Primaire
PAPEETE î
Ecoles Catholiques
Garç ons
8 classes
Filles
7 classes
Ecoles
protestantes
Garçons
7 classes
Filles
7
(îles sous le
2 UTÜROA
classes
Vent)
Ecoles Catholiques
3 classes
Ecole Protestantes
3
(Marquises)
Ecole Catholique
3 ATUONA
(un internat)
b) Primaire
PAPEETE
classes
3 classes
supérieur s
: Ecoles Catholiques
Garçons
3 classes
Filles
2 classes
Ecole Protestante s
Filles
c) TOTAL des écoles
7
écoles
1 càasse
et des classes
de l?ense
soiaKfcts44 classes
libre
�-
4°/ Marquises
(Gambler)
3°/-Iles Australes
Rapa
Ecoles
Rikitea
Taku
Akamaru
1
1
1
s
s
:
tuona
Avera
Hauti
RAPA
total
b) Enseignement primaire supérieur s
Ecoles
publiques
complémentaire
préparatoire (cours
supérieur des E*P*G*)
PAPEETE 5 cours
année
ARCHIPEL DES TUAMOTU :
_
.
_
*
.
fô® ocoles de
T
La
3 classes
1
k
statistique
.
«
est très difficile à étabeaucoup d'ilôts ne fonctionnent pas d'une façon
quelles sont les principales écoles
t*#?11-Voici
CliipSx î
-L
A*
permanentes de
1°) Une école à deux classes à Fakarava
s°) Des écoles à une classe à ; Kaukura - Rangiroa - Tikehau- Aru
Uua
ÀpauaKi - Hiau - Takapoto - Kauehi - Katiu - Takume - Raroia Taenga - dikueru - Marokau - Puka Puka - Faiigatau - Amanu - Hao - faka
-
hina
Manihi- Tatakoto- Reao- Vahitàhi- Nukutavake- Tureia*
c) TOTAL des écoles et des classe
83
écoles
soient
pour
129 classes
l'enseignement public
:
�NOMBRE
DES
ELEVES
HOTE î Sauf quelques très rares exceptions* les Qnfants fréquentant
les écoles
ou privées de la colonie sont des enfants
tahitiens ou des métis. La population européenne est en proportion
infime. Seul l'élément chinois est important.
publiques
A/ Enseignement public
s
a) Enseignement primaire élémentaire
Région
Fifties
.| Garçons | TOTAL
Tahiti
1123
Moorea
234
2*207
472
SI
Makatea
Maiao
Iles sous le
27
580
600
1.190
230
270
500
Vent
Iles Australes
Tuamo tu-Garnbier
Marquises
*
*
•
«
*
»
it
4»A
*
*
«
.1.200
40
115
b) Enseignement primaire supérieur
Ecole Centrale de Papeete;
Gare ons
Filles
;
:
60
30
B/ Enseignement privé
Enseignement primaire élémentaire
1°/ Papeete s filles 768 - garçons 998
2°/ Üturoa (ilgs sous le Vent): filles 140
3°/ Marquises :filles 75.
b) Enseignement primaire supérieurs
11
-,
ons
I45
�POPULATION SCOLAIRE TOTALE
LES
ET
ELEVES
un
rapport chiffré
population totale u*âge scolaire et celle
les écoles
publiques
DANS
ECOLES
•Il est très difficile de fournir
tre la
INSCRITS
ou
privées de la colonie
presque partout, les enfants en
à 1*école du district.
âge scolaire
*
en¬
inscrite dans
Cependant,
sont inscrits
�Instituteurs
(nu)
Instituteurs
(no)
nombre de maitr
*
«
*
»
�VUES EN 1938
Materiex et irais divers;
(378,100)
fournitures scolaires777...7.25*000
métropolitaines et prêts
d'nonneur#
*5.000
Bourses de l'Ecole Centrale....„.*....80,000
2.500
Eclairage le 1'Ecole centrale
Bourses
.
»
«
....
nourritures des élèves internes et
demi-pensionnairesde l'Ecole centralelAO.000
Matériel de l'Ecole Centrale ,...,,,,,20*000
Bibliothèque pédagogique...............1.000
Mobilier et matériel scolaire..6*000
Allocations scolaires pour indigents..15.000
Pensionnat des Tuamotu.
Subvention au pensionnat
.40.000
privé &*
Atuona.
............34.000
Subvention aux écoles libres d'uturoa 9.000
Matériel d*Education physique......... 1.000
Locations d'immeubles scolaires....... 2*000
Matériel et fournitures de bureau..... 6.100
Outillage pour l'enseignement agricole
et professionnel
1.500
Pourcentage lg
du
Budget total environ
�STAT NOMINATIF DU PERSONNEL EUROPEEN
DE L'ENSEIGNEMENT EN SERVICE
DANS LA COLONIE
U
lie
personnel européen dans le corps enseignant
constitué entièrement par des Instituteurs détachés
Métropolitain
mis s an
ce
En service dans
la coIonit de¬
puis le
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BSTOIST Otaries
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Instituteur
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Service du Patrimoine
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i irin
«iimxiiim
�à Monsieur le fINXCÏitE DES COLONIES
Inspection Conseil de l’Ins traction Publique
Paris
J’ai l’honneur de vous adresser le premier
des Établissements français de l’Gco&nie.
En
numéro du bulletin, pédagogique
rendant compte de la situation de
X* En soigne ,’aent dans la colonie
je vous ai.signalé à plusieurs reprises l’insuf :'• santé formation de nos mait:
et la difficulté do les soumettre à des stages de réi&prégn&iion ou à des inj
poc tiens esses i roquent s en raison de leur dispersion à travers des îles
souvent éloignées et peu visitées.
vous
Pour y remédier j’avais insiste près des précédents titulaires du poste
afin que le Chef de service supplée à son éloignement en établissant par
écrit, avec cos maîtres laissés par trop à 1*abandon et dans l’isolement,
des rapports réguliers t compte rendus, circulaires, correction de devoirs
®tc*fi#
Dès^ son arrivée, le
nouveau chef du Service 1* DELAGE s’est attaché à
cette idée et, après s*être ris &u courant des conditions particulières du
P ■y»# ■**'"
réalisas au moyen de ce bulletin* C’est une heureuse résuxToc-»
tion ci’une publication du même genre qui, après avoir rendu les plus utiles
services, avait disparu depuis plusieurs années.
Chastsnt à® GEEl
‘Gouverneur
r
�GOUVERNEUR
•ù. /
�Service deTEnseignement,
♦
/
Monsieur le Gouverneur
moment de quitter la direction du service de
1‘instruction publique qui m’avait été confiée à titre pro
visoire, le lo janvier I938, 3© crois devoir vous rendre
compte des réalisations effectuées depuis cette date en
vue d*améliorer l’enseignement dans la
colonie.
&u
I
premier lieu, il s'agissait de mettre un peu
d'ordre dans la règlementation locale par trop touffue
En
constituée par près de.vingt
se
modifiant,
une
mise
au
cinq textes se complétant
point était donc nécessaire.
ou
Elle a été réalisée d’un côté par l’abrogation des disposi¬
tions fragmentaires anciennes et par l’élaboration d’un
nouveau texte organique (arrêté n° I54 I*P.
du 9 février
I938). Ce dernier a conservé dans la mesure du possible
les
lignes générales de la précédente règlementation en
apportant certaines précisions ou certaines innovations tel
les que suppression des diplômes locaux - parfaitement inu¬
tiles
-
création d’un
cours
normal
d’application, etc,..
Des mesures transitoires ont été
ter toutes
prévues afin d'éiï
perturbations.
D'autre part, le mode de recrutement et la hiérar¬
chie dp personnel enseignant ont été définis.
En outre, un arrêté N° 402 I.P. du 13 avril
I938,
relatif à la solde des instituteurs a donné certaines garan¬
ties à ce corps, notamment au point de vue de l’avancement,
Par la création d'une commission annuelle de classement.
Il a précisé en outre la situation des instituteurs supplé¬
ants, qui formaient contre toute logique une sorte de cadre
d'un niveau professionnel assez peu brillant, ua facilité
avec laquelle on a recruté cette catégorie de maîtres entre
certainement pour une large part dans l’abaissement de la
qualité de l’enseignement local.
�O
Aux dispositions règlementaires ainsi élaborées dans
le but de relever 1 * instruction devait correspondre un
corollaire indispensable: les mesures d’ordre pratique des¬
tinées à améliorer la valeur du personnel enseignant.
\
Deux
points étaient à considérer:
4
-V
•former dès que
possible d’une manière rationnelle des
instituteurs possédant leur brevet élémentaire métropo¬
litain;
%
%
•
^-perfectionner au point de
nel déjà en service.
vue
•
/*,
professionnel le person¬
Un troisième
point aurait pu être logiquement envisa¬
gé: l’élimination progressive des instituteurs suppléants
ou moniteurs non encadrés montrant
par trop d’insuffisance.
La pénurie de maîtres a malheureusement forcé l’administra¬
tion à remettre à plus tard cette question pourtant pres¬
sante en raison du peu de conscience professionnelle témoi¬
gnée par certains agents de ces catégories, je n’en veux
pour preuve que le cas récent de l’abandon de poste de
l’institutrice suppléante de Fetuna, dont vous avez bien
voulu approuver dernièrement le
licenciement.
T?n ce
qui concerne le recrutement de nouveaux institu¬
teurs un cours normal d’application a été créé dès le com¬
mencement de la présente année
scolaire, il a pu recevoir
7 élève s-maitrès ou maîtresses titulaires du brevet métro¬
politain.
Bien qu’il ait été difficile de le faire fonctionner
d’une manière satisfaisante en raison du
effec¬
trop
faible
tif passager de professeurs
dû au jeu des
métropolitains,
conges administratifs, cette création semble devoir donner
d’excellents résultats.
D’autre part, un cours d'hygiène et de médecine pra¬
tique effectué bénévolement
le Médecin-capitaine PUJO
a été annexé
par tous les ins¬
suivi
au cours
Il
est
normal.
tituteurs présents
à papeete en vue de les rendre aptes à
éduquer les élèves et à leur donner des soins éclairés dans
par
^
les
cas
de première urgence.
En vue de
perfectionner le personnel
en
service, les
�I
instituteurs de 6ème classe et les suppléants ont été mis
dans l’obligation d'obtenir leur certificat d'aptitude
pédagogique dans un délai de deux ans (arrêté du 9 février
I938 précité).
de faciliter leurs préparations, des
devoirs pédagogiques leur sont adressés régulièrement par
le Chef du service. De nombreux devoirs sont ainsi
parvenus
au chef-lieu pendant ces derniers
mois, une première ses¬
sion pour la partie écrite du c.A.P. a eu lieu à Papeete
en août
I938. Vingt cinq candidats se sont faits inscrire,
I5 ont été déclarés admissibles. Les épreuves seront passés
dans les archipels dans le courant du présent mois de sep¬
tembre.
Une remarque
s’impose au sujet de cet examen: l’an¬
née passé le nombre des inscriptions n’a pas dépassé
4
(aucun candidat n’a été reçu). il est vrai que nul effort
n’avait été tenté dans le but de préparer les intéressés à
l'examen en question.
Est-ce l’obligation
tation qui a
candidatures?
imposée par la nouvelle règlemen
provoqué cette année ce nombre important de
je ne le crois pas. L*arrêté en cause prévoit
en effet un délai de deux ans et nos instituteurs
tahitiens n’auraient pas manqué d’attendre à la dernière minute
Pour secouer leur apathie naturelle en vue de préparer le
C.À.P.
j’ai plutôt la conviction que bon nombre de #nos
instituteurs et de nos institutrices ont été sensibles aux
efforts faits en leur faveur ainsi que j’ai pu le constater
par les remerciements qui m’ont été adressés par
quelquesuns d'entre
eux.
je crois
qu’une grande part du relèvement de la
valeur professionnelle de ce personnel résultera de la mé¬
thode suivante: montrer qu’on s'intéressé à son travail et
à ses besoins. Dans cet ordre
d’idées, je &e suis montré
favorable toutes les fois qu’il m’a été possible de le faire
dans les limites de l'intérêt du service, aux desiderata
des intéressés dans les mutations que je vous ai
proposées.
je regrette de n’avoir pu mettre
temps, le journal pédagogique périodique
voulu
sur
pieds, faute de
que vous avez bien
préconiser, il sera un élément de liaison excellent et
présentera un intérêt tout particulier au sujet de ce que
je
viens de dire plus haut pour les maîtres isolés dans les
Service du Patrimoine
�archipels* Mon successeur, inspecteur
sera d’ailleurs plus qualifié que moi
cette initiative qu’il y a un intérêt
dre de vue. je n’ai pas manqué de lui
désir à ce sujet.
de l’enseignement,
pour mettre au point
majeur à ne pas per¬
faire part de votre
pour en terminer avec le C.A.P.,
je signalerai en¬
fin que cinq jeunes institutrices qui possédaient leur ad¬
missibilité depuis plusieurs années ont été entraînées dans
ce mouvement d’émulation et ont demandé à subir les
épreu¬
ves orales et pratiques de cet examep.Trois ont ainsi obte¬
nus leur titularisation
définitive, une quatrième viendra
des Iles sous le vent à la fin du présent mois au vchef-lieu
pour se présenter devant le jury, la cinquième sera exami¬
née
au
cours
du mois
*
suivant*
•
O
oc
En
créant
d’application il fallait néces¬
à l’alimenter en élèves-maîtres, il deve¬
un cours
sairement songer
nait donc indispensable de rendre à l’Ecole centrale son
véritable caractère d’Ecole primaire supérieure, ou plus
modes^ein^nt de cours complémentaire.
Malheureusement,là encore, l’absence momentanée dft
personnel métropolitain a considérablement gêné notre ac¬
tion cette année, ja récente arrivée d’un professeur auxi¬
liaire va permettre de doter l’ensemble des cours du brevet
élémentaire répartis sur trois années, du personnel néces¬
saire avec toutes les garanties
désirables.
,
y
Il n’en faut pas moins prévoir pendant un
: ou deux
ans des résultats médiocres en raison de la
préparation in¬
suffisante des élèves de 1ère année en I938,
du brevet élémentaire comporte l’étude
des sciences (physique, chimie, histoire naturelle) mais
jusqu’ici les élèves n’ont jamais vu s’effectuer les expé¬
riences prévues dans cette partie des études. L*installa¬
tion d’un laboratoire sommaire s’impose.
Le programme
j’ai adressé, en deux fois, les commandes d’appareil!
�et de
produits; la maison Deyrolle vient d«exécuter la
première partie de l’envoi. j*ai ainsi bon espoir de voir
la commande entière effectuée avant la fin du présent exer¬
cice de façon à ne pas immobiliser de crédits sur l’exerci¬
ce
prochain.
Les travaux
blablement
pratiques de sciences pourront vraisem¬
commencer
En vue de
dès la rentrée de
1939.
développer les connaissances professionnel¬
les des élèves, un atelier pour le travail du bois a été
créé et le matériel acheté. Ce cours de travaux manuels a
commencé le 1er juillet I938 sous la direction de m,
TEROROTUà.
Il pourrait être perfectionné1 par la suite si cette
initiative s’avère heureuse par l’achat d’un tour, l® tour
nage du bois est un genre de travail qui semble en effet
presque inconnu des artisans de Papeete.
Dans le but de continuer l’oeuvre d’orientation pro¬
fessionnelle
entreprise,
envisager l’organisation
'd’un cours de travail des métaux, je crois devoir signaler
que l’installation d’un atelier même rudimentaire (il n’est
même pas question de mécanique) est chose beaucoup plus
onéreuse que pour le travail du bois. En effet, les acces¬
soires élémentaires: forges, enclumes, étaux ,perceuse, ou¬
tillage, sont très cher, pes ateliers des Travaux publics
et de l’Aviation pourront peut être apporter
secours
quelque
le moment venu et pourront fournir en tout cas les moniteurs
on pourra
qualifiés nécessaires.
La
question de l’enseignement agricole
cours
reprise
et
le
également
ble^d’être
ra etre organisé en liaison
plus directe
l’Instruction
publique.
sera
suscepti-
de m. BOUEEE
avec
pour¬
le service de
o
O
O
L’Ecole centrale redevenue établissement primaire su¬
périeur devait être décongestionnée
La première mesure
prise dans ce but a été la transformation de l’Ecole commu¬
nale, qui jouait le role d’école maternelle, en école pri¬
maire autonome comprenant un cours
élémentaire, un cours
1
�préparatoire et un cours moyen. Dotée de trois instituteurs
ou
institutrices, son effectif a passé de 6o élèves tan¬
née passée à près de I30 en
I938.
En second lieu la création de deux nouvelles écoles
été oenvisagée, l'une à Ma^ao, l’autre à Tipaerui. celleci mise en chantier pourra ouvrir ses portes au début de
la prochaine année scolaire#
a
*
Lorsque la deuxième sera bâtie, l’Ecole centrale
se trouvera partiellement
dégagée. Les effectifs scolaires
qui ne pourront être admis dans les trois, établissements
primaires qui viennent d'être désignés pourront former une
école primaire annexe au cours normal
comme
d'application
il est de règle en France. Les élèves-maîtres
pourront
ainsi, sur place, s'initier à leur nouveau métier.
o
00
L'enseignement dans les archipels n’a
été perdu de vue.
pas non
plus
àux îles sous le yent la population d'Opoa achève
en ce moment une école,
m. MOU& y a été affecté pour ordre,
ces jours
derniers, à compter du début de la prochaine
année soclaire. il n’en a pas moins rejoint cet
archipel
de
afin
prendre, jusqu'à la fin de cette année, la place
laissée vacante par le départ•inattendu de l'institutrice
de Fetuna. L© Chef de la
vient malheureuse¬
Circonscription
ment de me signaler en outre une nouvelle
il va
défection,
manquer de ce fait au moins quatre instituteurs aux Iles
sous
le
Vent.
L*cffort du Service s'est surtout porté vers les
Iles Tuamotu qui étaient les moins bien
Partagées.
^Un plan d'ensemble que vous avez bien voulu approu¬
sa réalisation pratique a commencê'aussiété^établi,
malgré la
de
ver a
tot
grande difficulté
Un instituteur
recrutement du personnel.
suppléant a été désigné, après un
stage, à FàJcarava. cette école a pu ainsi fonctionner en
I938 malgré le départ du titulaire qui effectue un stage de
�radiotélégraphiste à papeete.
Un autre instituteur
suppléant a rejoint tout récem¬
ment un poste à Takaroa après un passage de plus de deux
mois à l‘Ecole centrale.
Enfin
ge à
hau#
un
papeete et
troisième volontaire vient d'entrer en sta¬
sera affecté incessamment à l’ile de Tike-
Ces trois nouveaux maîtres sont titulaires du brevet
local et touchent une solde suffisante pour leur permettre
de subsister décemment.
w
En outre, 1*école d’Anaa a été réouverte avec une
monitrice à solde régulière donnant toutes garanties pour
l‘enseignement du français.
peut espérer que dans un avenir assez proche,
l’archipel des Tuamotu sera doté d’écoles fonctionnant nor¬
malement ; d'après le plan envisagé les îles les plus peu¬
plées pourront posséder des écoles à deux classes*
0n
Dans les
îles Marquises, la dispersion de la popula¬
tion est un
de
l’enseignement
la
dLe
à
diffusion
grand^obsta
surtout-dans les îles peu importantes. Je crois que
chaque
fois qu’il sera possible de nommer un infirmier dans une
agglomération, il sera opportun de lui donner en outre les
fonctions de moniteur, j'ai tenté de le. faire récemment
pour la baie d'omoa à Fatu-niva (Marquises Sud), je me suis
malheureusement heurté à une question d’indemnité qui va
être difiicile à, résoudre, il serait en outre souhaitable
de pouvoir un jour prochain ouvrir un internat de
garçons,
public ou libre, correspondant à l’internat des filles
d’Atuona.
Ü
WW
WWJ.J.WW*
MW
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titutrice
tu
adjointe a été affectée à 1'
fréquentée par plus de llo élèves -
pouvait
en
effet
mener à
Un seul maître ne
bien la tache qui lui incombait
O
�le constater au cours de mes récentes
inspections
aux
Marquises et à Tahiti (cette dernière étant malheureuse¬
ment demeurée incomplète en raison de la brusque ferme¬
ture des écoles à l'occasion de l'épidémie de grippe).
Le niveau
général du personnel enseignant est
médiocre, toutefois j'ai
presque
pcgnstaté
partout
de
la
trouvé ^cLes initiatives qui
bonne volonté et
demandées qu'à être dirigées. Il
ainsi que je l'ai dit plus haut,
n'auraient
est donc nécessaire,
de donner aux institu¬
teurs locaux la certitude qu'on s’intéresse à leur acti¬
vité et, au besoin, d'intervenir iDour secouer la noncha¬
lance naturelle dans laquelle on les laisse s'enliser
depuis plusieurs années.
dont je
livres»
du
je me permets d'insister enfin sur un autre fait
vous ai déjà rendu compte: il n'y a pas assez de
Le livre est le seul correctif à l'insuffisance
maître;
or,
dans les districts, la plus grande partie
des élèves étudie sur des résumés bien souvent sans inté¬
rêt parce que rédigés trop hâtivement par le maître, il
vaudrait mieux à mon sens comprimer pendant quelque temps
certaines dépenses de matériel au profit d'un achat mas¬
sif de manuels scolaires.
s'est trop souvent borné jusqu'ici à consta¬
ter l'insuffisance du personnel, mise en général sur le
compte de l'apathie tahitienne. Sans espérer atteindre le
degré de l'instruction publique dans la métropole, je
crois pour ma part qu’il est possible de relever l'ensei¬
gnement en Océanie dans une large mesure et je serais
heureux, Monsieur le Gouverneur, que mes modestes efforts
au cours de ces quelques mois aient pu ouvrir la voie
On
dans
ce
Service du Patrimoine
sens.
�•
■\
\1V
Tp F\
V
»
[hï',
V11-
'
•
FEVRIER 1939
mgais de l*océanie
L sa trouve un
de Service* Le chef de la Circonscription ad
de
a occupé le poste de chef de serv
début de l'année 1938 jusqu'au 15 septembre <
chef
‘ative
>uie le
Japeete
aée, date de 1'arrivée d'un Inspecteur de 1*
premier degré de la Métropole chargé mainten
Le
a
la
Chef
du
service
direction
pédag
nistrative du
^
de la
colonie.
personnel enseignant, sous le
réorganisation administrative de 1'
eu lieu au coure de l'année
1938» l'arrêté 1.
\ge*ier X938 (ci-joint) a repris l'ancienne rè,
Une
cale et
précisé le mode de
recrutement et la
vril 1
it des
ü»
chapitre matériel
es, contre 467,320
gnement s'est donc
statistiques jointes)
•
L' ”
f&'■'‘.R*
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A •:,r'
V;'::
•-;
«'"g'ï
n
L * Ense ign ement dans les é
sles
publiques et privées est
mgaise, seuls quelques moniies Tuamotu donnent un enseiil tien.
privé comprend un enseigne-
re, et,
a
IX "1*0 3
catholiques
Papeete,
>este, un enseignement du sedormé Ü»$> l'Ecole
>le oen
centrale et dans les éco-
Service du Patrimoine
�Surtout
matériaux du pays, pour doter toutes les îles où la
popula¬
tion* dépasse 16 ou 20 élèves d'un moniteur offrant toutes les
garanties*
Les programmes sont les
mêmes que dans la Métropole, on
y a simplement ajouté, $as notions de géographie et d'histoi¬
re locales et des éléments
d'agriculture
pratique. A Papeete,
à 1' Ecole
centrale, l'enseignement professionnel s'est éten¬
du au travail du bois avec la
en juillet 1938? d'un
création,
atelier dirigé par un instituteur du Cadre local
•Les examend, jusqu'à la fin de
1938, ont été au nombre de
4, répartis en deux groupes:
a) des examens locaiix, d'un niveau inférieur aux examens
de la Métropole et comportant des
épreuves spéciales: géogra¬
phie et histoire locales, agriculture, antialcoolisme, c'etaiea
1°/ Le Certificat d'études élémentaires local, examen ^
à peu près au niveau d'un cours élémentaire
métropolitain.
2°/ Le Brevet local, examen au niveau d'un cours supé¬
.
rieur
métropolitain.
Ces deux examens avaient perdu presque complètement leur
raison
•
d'être, étant donné
épreuves spéciales qu'ils
comportent étaient préparées dans un esprit formaliste qui
leur faisaient perdre à peu près toute leur valeur
d'adapta¬
tion et que le niveau des connaissances
exigées, surtout pour
le second qui permettait la titularisation
comme instituteur
du cadre local, avait été dangereusement abaissé*
Aussi,
le
nouvel arrêté 154 I.p. en a -t-il prévu à
juste titre la sup¬
que les
pression.
b) Des
métropolitains
calqués sur ceux de
examens
programme sont
dont les épreuves et le
France* ce sont :
1°/ Le Certificat d'études élémentaires métropolitain.
2°/ Le Brevet élémentaire métropàlitain. Ce dernier di¬
plôme est dorénavant exigé, suivant les dipositions de l'ar¬
rêté 154 T.P., pour entrer dans le corps enseignant de la co
Ionie.
Ces deux examens métropolitains seront donc les seuls
examens, avec le concours des Bourses à l'Ecole centrale de
Papeete et le Certificat d'aptitude pédagogique local qui
subsisteront dans la colonie à oartir du 1er Janvier lcv^a.
en
Los maîtres,
cinq groupes :
dans les écoles publiques
se
répartissent
1°/ Les instituteurs détachés du cadre métrogolitain.Ils
étaient au nombre de deux jusqu'en septembre 1938 ou il leur
a été adjoint une institutrice auxiliaire
de la Métropole, pouæ*
licence, ces
deux
certificats
de
et
de
Baccalauréat
vue.du
trois maîtres sent affectés au cours
complémentaire de l'Ecole
/ H
�age d'instituteurs est arrive
colaire (Décembre«1938)* il s
re du cours complémentaire et
titulaires du Breo11tain et, pour
instituteurs du
gogique local* Ces
b par 1*arrêté de
stagiaires, pourvus au C.A*1% <*crx
>artie orale de cet examen pour
rurvus
pari o is
en très petit nombre,
iîles les plus déshéritées,
diplôme5
tns
is les
du simple certificat
prévoit que tout instituteur public
posséder dorénavant le Brevet
ntaire métropolitain
t, tout instituteur public de»
voir subi les épreuv
écrites, pratiques et orales du
Sisé @t entrer dans le cadre lolocal pour être tit
élèves-maîtres en possession du
pour la préparâtion
Brevet élémentaire, un tours normal d'une durée d'un an a ét
créé à 1' :cole Centrale de f apeete. La formation pédagogique
âges)
et théorique (conférences
pratique (stage dans les cl£
faites par des instituteurs métropolitains et le chef de r;er
vice)et les conférences de c ultures générales littéraires
ou scientifiques, ainsi que les enseignements professionnels
à ces futurs instituteurs
per»
qui seront donnés à ce cours
%
mettront
d'améliorer sensibj
colonie.
très bas,
lement en fonction non seule
programmes et des méthodes,
s'exprimer correctement en i
mens pour l'année 1938 accus
s@lgn&Ê&* les élèves savent
grés, mais ils les savent d;
pètent, sans le comprendre 1
borné à leur faire apprendra
compositions frangaises rév*
rapport aux composition!
par"
d'histoire et géographie, d
(Voir le tableau des résulta
Ce niveau est
Service du Patrimoine
�scolaires des districts et des Archipels
sont très simples : ce sont des constructions en bois, pres¬
que toutjours surélevées, aveq une ou plusieurs salles sui¬
vant le nombre des classes des écoles* Ces salles sont par¬
Les locaux
fois
un
peu
(souvent plus
est toujours suf¬
exigües pour le nombre des enfants
cinquante par classe), mais 1*aération y
fisante. Le mobilier scolaire, très vieux, est insuffisant s
il n'est pas rare de voir des enfants assis à huit sur des
tables de quatre élèves, A Papeete les écoles i Centrale et
Communale, sont bien conçues au point de vue du local* Cepen¬
de
dant elles deviennent insuffisantes avec l'accroissement de©
effectifs et le Gouvernement de la Colonie a décidé la cons¬
truction de deux nouvelles écoles communales dans deux quar¬
tiers opposés de la ville afin d'aider la Municipalité dans
1*oeuvre d’enseignement qui lui incombe. Ces écoles sont de
conception moderne, construites en ciment, bien aérées et
spacieuses* l’une d’elles, celle de Tipaerui?est déjà pres¬
que terminée (voir plan ci-joint). Le matériel dietatique
est très souvent insuffisant dans les classes des distrie .£
et surtout dans celles des Archipels. A Papeete, à l’Ecole
Centrale, par contre, l’année 1938 a vu s'accomplir un effort
très intéressant pour doter le CGurs complémentaire et le
Cours Normal d’un matériel scientifique mederne et complet. N
seulement les professeurs disposeront de nombreux appareils
de chimie et de physique mais de splendides maquettes d'his¬
toire naturelle permettront de donner un enseignement biolo¬
gique concret, expérimental et vivant.
III
d’enseignement en langue tahitienne à
aucun degré dans les écoles publiques de la Colonie* Les in¬
digènes et les métis, qui foment l'essentiel de la popula¬
tion scolaire, l’élément européen étant en proportion infime,
reçoivent l’enseignement en langue française,
4’Voir un extrait ci-joint du rapport n°587 c du 4 novem¬
bre 1938.)
Il n’existe pas
VI
Dans toutes les
écoles de la Colonie, ce sont les pe¬
tites classes ou les cours
gnement le moins bien
adapté à leur niveau. Lee maîtres en
exercice, dont la formation
Service du Patrimoine
inférieurs qui reçoivent l'ensei¬
pédagogique a été nettement.....
�insuffisant®,
ne savent pas
les
dre vivant et concret
ent aux
i» II
\jùM o a* Êjt
faut du reste noter qu'ici les leçons faites dans les
enfantines et les cours préparatoires sont rendues p hi!
%% en
difficiles encore par le fait que
.
parlant une langue étrangère et qu' il faut leur
dès le début un apprentissage du "Français.
fonc
Ose seule classe maternelle
Cette classe n#a de
l'Ecole Centrale de p<
D©
1
>a
v
.alJL tÿ
A
Sf £2i!,A?f*Ÿ\£b
rttt
lie
«
le nom * elle est dirigée par une institutrice
les méthodes de telle Kergomard, de lâae Montes
de De Êrowly , elle est pourvu® d'une installation mété
rielie très défectueuse et ce n'est qu'une artter ie
que
JL
,
aucune
valeur éducative.
donnée dans toutes les écoles
de la colonie par les instituteurs, suivant le© programmes
et le© méthodes de la Métropole, En général cet ensei¬
gnement est donné d'une manière satisfaisanteî le maîtres,
dans leur ensemble, adaptent spontanément le rythme de
leçons de gymnastique aux condition© du climat (leçons
courtes, mise en train plus rapide). Le matériel, même à
Papeete, est malheureusement induffleant.
Le sport est pratiqué assidûment à l'neole centrale
Papeete où des équipes de foot-ball, de basket-ball et $
me de ssater-polo,
gens
ou
an¬
jeunes
réunissent^les
élèves
ciens élèvesi pour des entraînements et des matches qui
L'Education physique est
fortifient l'esprit de solidarité et de > camaraderie scolai¬
re. Il sera bon ae veiller, cependant, à ce que l'esprit
de compétition ne parvienne^ pas à détruire le véritable
esprit spoUtif.
l'Ecole centrale un vaste tez*rain bien aménagé,1 a»**
si¬
rjr*
tué à côté des bâtiments scolaires favorise^ le
ment du sport et des jeux.
A cette école les élèves mâîtres du Cows Normal reçoi¬
A
spéciale qui leur permettra de donner
avec plus de compétence les leçons d'Education physique à
leurs jeunes élève©*
vent une formation
VI
Au
point de vue sociale comme au point de vue te
/
• « ®
�N
post-scolaires ou péri-scolaires sont à peu près
inexistantes dans la colonie. Des allocations scolaires
les oeuvres
distribuées, à Tahiti, aux familles indigen¬
tes au nécessiteuses par la CoIonie.Bautre part il existe
à l'Ecole centrale une bibliothèque scolaire et pedagogique
malheureusement avec un choix de livres assez peu judicieux.
Mais aucune société d'anciens élèves n'est constituée,
il n'y a pas de mutualité scolaire, aucune cooperative seolai
re n'a été fondée dans aucune des écoles de Papeete, d
tricts et des îles. L'école, dans son état actuel, n a
une faible influence sociale.
en
espèces sont
VII
scolaire dans les Eta¬
,
Il n'y a qu'un seul manuel convenable adapté aux écoles
de la colonie, c'est le M Résumé du Cours élémentaire d Agri¬
culture professé à l'Ecole Centrale de Papeete par A.^aBEU"
(îTSHOX* Cîiô^1 cUi service <3.*agriculteur© &
* ivixpvix&e eu
1927 at en usage dans les classes du Cours supérieur.^Le ma¬
nuel de géographie locale et les quelques leçons d histoire
locale
en
Il n'existe aucune publication
blissements français d'Océanie.
sont sans aucun intérêt scien¬
Les manuels en usage dans les écoles sont les memes que
dans la Métropole, mais, dans les écoles des districts et
des Archipels surtout, ils sont en nombre très Insuffisant.
De plus ce sont des manuels disparates variant,avec les e colel
et quelque fois même avec les classes d'une meme école. En¬
fin ils sont tous très anciens, surtout les livres de lec¬
actuellement
service
tifique ou pédagogique .
^
ture.
VIII
de Papeete
l'arrêté 688 A.G*F.
jointe) Cet l9o8 i inx.e été supprimé et les boursiers
système de bourses à l'Ecole Centrale
et pour la Métropole a été organisé par
du 3 juillet 1936. (voir pièce
six catégories de bourses; depuis le debut de
nn
(Tuamotu) a
catégories sont,en
nat de Fakarava
des cinq premières
principe,internes
a
AlX
l'Ecole Centrais de Papeete.
Pour l'année écoulée il y a eu à Papeete quarante éle¬
boursiers ou demi-boursiers. Parmi ces bpursiers dpux
ont obtenu le Brevet élémentaire métropolitain et^
Brevet local# Il y a un seul boursier métropolitain,
du lycée de $ouméa, il a obtenu cette année la deuxième par-j
tie du baccalauréat et il sera sans doute envoyé en France
vés
pour
continuer ses
Service du Patrimoine
études.
.
�contrôlée par
des inspections fréquentes des médecins de la colonie,peur
Tahiti et Moorea, Les infirmier s, à Moorea et dans les Archi¬
pels ont reçu des instructions précises pour visiter fré¬
quemment et sérieusement les écoles,un rapport mensuel ou
La situation sanitaire des écoles est
bimensuel de
ces
visites devra être adressé
,
aux
chefs des
et
Services
de
de
Instruction
publique.
canté
1'
Sauf aux
Marquises,la situation sanitaire est assez
satisfaisante,excepté en ce qui concerne l'alimentation des
enfants «Les instructions ont été également données,en par¬
ticulier à Moorea,pour remédier à cet état de choses.Aux
Marquises,1'internat libre d'Atuona donne aux jeunes filles
des cours pratiques de cuisine et d'hygiène*
Deux épidémies,l'une de grippe,1' autre de rubéole,ont
affecté,an 1938,la population scolaire de Tahiti et néces¬
sité la fermeture,pendant plus d'un mois,des établissements
publics d'enseignement,
privé
,
compren
Eaiatéa (Ile
jeunes filles
e
ecoles à Pa-
Vent) et
\ni
(Marquises)
oie
mei,
c
ithèlique
une
école
nsionnat catholique des Marquises s
Ionie, a surtout, grâce à son inter
nt de rééducation sociale*
Le
personnel employé duns ces école
soit^du Brevet local, soit du Breve
diplôme équivalent*
Les écoles de Papeete, importantes
iment chaque année de bons résultat
st en posses<#
lëmentaire
ou
�L’enseignement étranger est représenté à Papeete
deux écoles chinoises»
par
Pan© ces écoles l'enseignement est donné par des pro¬
fesseurs Chinois, en lsuigue chinoise; les manuels en
sont soumis au contrôle du chef du service de 1*instruc¬
tion
publique*
Un
professeur de Français enseigne obligatoirement la
langue française à chaque cours de ces écoles»
XII
un
.
.
la
colonie,
dans
de
l'ensemble
L'ensei^ement,
niveau très
en ce
est à
l'enseignemen*
bas, surtout
qui concerne
du premier degré dans les districts de Tahiti et dans les
Archipels.
Pour
le» élèves,Sc'est
que se manifeste
instituteurs des
sage pa
grande
et
même
de
français
,
note une
tions
en
s'exprimer
à tous les
etonnante entre
françaie
On remarque
dans les matières
compositions
en
eomposid'autres matières*
faiblesse relati
sciences
ants
l'histoire, la
défaut
naturelles, faiblesse qui vient noh
de connaissances, mais d'un manque absolu de
compréhension
de© notions les plus simples» L'enfant sait par coeur, il
ne comprend pas ce qu'il répète docilement»
Incapacité à ©e servir correctement de notre langue,
connaissances purement formelles, pour les maîtres comme#
pour les élèves, voilà les deux manifestations les plus
caractéristiques de la faiblesse de l'enseignement donné
J les ^j^^^^jÊg0i^^ÊÊÊÊtÊÊÊtÊKÊÊÊÊÊÊÊÊKÊÊKt/ÊÊÊÊÊtÊÊ
Cette faiblesse tient à
quelques causes essentielles
qu'il convient de préciser avant d'aborder le plan construc¬
tif d'extension* La première c'est la mauvaise formation
des maîtres actuellement en exercice» Les instituteurs du
Cadre
sans parler des
moniteurs, ont une culture
tr è s
; la plupart ne sont titulaires que du
Breve
suppose pne somme de connaissances au ni-
veau
oon
pole» C'est
plique
que
ce
le
Supérieur d'école primaire de la Métro¬
trop léger bagages de connaissances qui ex¬
cours
maître^
* «
* •
�Mmm »•
ty
enseignant dans les plus hauts cours de 1’école primaire
matière qu’il connaît ml se réfugie dans les formules
toute* faites des manuels et se borne à faire apprendre aux
enfants des phrases ou des résumés par coeur. Rarement il
se sent assez sûr de son sujet pour1 essayer de présenter des
notions sous une forme plus s impie « plus directe et surtout
plus concrète.De plus, ce maître ira aucun© fondation péda¬
gogique théorique ©u pratiqué s il ignore les programmes et
les méthodes. Aussitôt après If examen du Brevet local il est
entré en fonctions dans une lointaine* école des districts
ou des lies et il a fait lui-même son apprentissage pédago¬
gique , oana une classe surchagée , sans patériel, sans manue
sans journal: professionnel,
sans liaison ni avec son Chef ni
avec ses collègues.Les plus consciencieux: ©e sont vite décou
ragé©at ont bientôt sombré dans une routine paresseuse.- Lors¬
qu’ il s’agit d’>me lie reculée, sans communication ou pres¬
que avec Papeete -, ils tombent: bientôt, intellectuellement
une
et
et
moralement, au niveau de la population qui les entoure
deviennent incapables de tenir leur rôle d’ éducateurs »
maîtres,
Or ces
très bas, sont
moyenne
sommaire
mal préparés, à*un niveau intellectuel
appelés à enseigner dans des classes d*une
de plus de cinquante ©levés et avec un materiel très
*absence de bons manuels surtout est néfaste
ces écoles à clause unique, où Ison en arrive tout
nature1 iement à délaisser les petites divisions qui soï&ain¬
si presque toujours inoccupées*
1
TJ
qu’il n’existe pas d’eeuvres-post ou
programmes
tropo
sont
assez
les
tains
ml
Xi
i
HI
/"$ T’It&iüZL
on fl
ïiQ. que 1es élèves et lettré
parents se désintéressent souvent d’une geôle où leur est
donné un enseignement formaliste, sans lien solide avec leux
vie et donnant presque toujours des résultats léc avants aux
Si l’on ajoute
pér i-scclaircs, que
fi
fft O
£'i
gt
^0»
êê
'
*
■
*
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1 ’ énumération vI g s c .a u—
elles de la faiblesse de notre enseignement
forts d’organisation se heurtent
Océanie, que 1
_*
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A il. fbxl
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d’ajouter.
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CiÜàO*
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Ÿli'-”, vJf ilT'
morcellera
possessions,
distances considérables et clés dîffl. il té s des commun!-
vA.4.4,
■
f JLair ^
,
©ns#
Comme
r4or animation
jette réorganisation somprenet d’autres plus lointaines
remède à cet état de BHRHkaI
pédagogique profonde s’impose.
Ira des réalisations j
_
Tl
ne
faut pas
dissimuler, d’
**i
•*, -
fs/k
awl
_.Ti
vij
sr*
dans cette eoetueuses pendant
4v.îi
\A ÿCâ
«
lo;
bien des conditions resteront d
Iss efforts d’«»
amélioration
très longtemps
«
* o
s?
o
�*—-io—y
qui pourront être tentés*
Sans
doute, il sera possible d1
améliorer les communications entre les Iles» mais les Insti¬
tuteurs des Marquises, de certaines îles des
Tuamotu, des
Gambler et des rubuai
resteront,
malgré
peu près li¬
tout»
à
vrés à
eux-mêmes. Il restera aussi très difficile de trouver
des instituteurs instruits et
compétents voulant partir aux
“îles plates5* ou aine îles Australes.
Ajoutons tout de suite
dependant que le développement des bourses sans concours
“au titre des Archipels” permettra
peut-être de recruter sur
place, pour les îles déshéritées, un personnel suffisant*
D autre part, il faudra attendre
que certains instituteurs lo¬
caux âgés soient a la retraite
pour espérer une amélioration
générale du corps enseignant* pour ces maîtres, prisonniers
d une routine très
ancienne, il est en effet impossible d#
espérer que les stages â l’Ecole d’application de Papeete ou
les conférences
ou même les inspections fréquen¬
pédagogiques
tes suffiront pour obtenir d’eux le
radical de
changement
méthode qui serait souhaitable.
Enfin, il ne faut pas espérer
pouvoir doter les écoles d’Océanie de manuels modernes parfai¬
tement adaptés à. la JoIonie t aucun éditeur' ne
voulant se char—I
ger d’imprimer des ouvrages pour un débouché aussi
restreint.
Cependant
féconde nous parait pouvoir être
des maintenant entreprise qui donnera des
sinon
résultats,
du
immédiats
moins à échéance rapprochée*
L’arrêté n« lôî I.P* du 9 Février 1933 a
déjà réorganisée
d une façon heureuse le recrutement des
instituteurs du Cadre
local. Cet arrêté a relevé le niveau des connaissances du
per¬
sonnel enseignant en exigeant le Brevet
élémentaire métropoli¬
tain pour etre titularisé dans les fonctions
d’instituteur.
La formation pédagogique est prévue avec la cré tion de 1’
/leur/
une oeuvre
année du Cours normal i les élèves-maîtres titulaires du
Bre¬
vet élémentaire
passeront une année à 1’Ecole centrale de
Papeete, rendant cette période ils feront des stages dans
les divers cours de l’école
cours
suivront
des
ils
primaire$
de pédagogie? ils auront également la
bibliothèque
pédagogi¬
que à leur disposition et des conférences de
Français»
d’His¬
toire,de sciences leur seront données pour développer/cul¬
ture générale. Us acquerront,
aussi par des travaux pratiques
et des conférences, des connaissances
techniques d’agricul¬
ture, de travail manuel, de couture, d’hygiène* on peut donc
espérer, par la seule application de cet arrêté» voir s’amé¬
liorer rapidement la valeur intellectuelle et
professionnelle
instituteurs. A la din du cours Kormal* le ~
—- * *
•maîtres
subiront les epeeuves écrites du C*A*P. local et divers exa¬
mens techniques
ils seront alors nom¬
(agriculture,
hygiène),
més dans une classe en qualité de
stagiaires et au bout
*
«
Service dû Patrimoine
* *
�r
u
d'un
...
d'exercice ils subiront les épreuves pratiques du
G À. P. dans leur classe même afin que la Commission puisse
les juger déjà sur les premiers résultats obtenus.
an
*
Pour que la préparation au Brevet élémentaire métropo¬
litain soit assurée d'une façon satisfaisante et régulière,
et pour que les jeunes maîtï*es muissent avoir de bons exem¬
ples
de leurs stages dans les classes d'application,
nécessaire , cependant, de prévoir la noiaination d'im
au cours
il sera
titutears détachés de la Métropole en nombre suffisant pour
que tous les cours de 1' cole Centrale, y compris les peti¬
tes classes dont 1'importance est capitale, soient tenus
par des maîtres d'une valeur indiscutable ayant une forma¬
tion pédagogique très solide,
pour l'amélioration des maîtres en
exercice, toute une
oeuvre de contrôle et de liaison devra être
entreprise.
Jusqu'alors les maîtres ont été livrés 4 eux-mêmes, il fau¬
dra, au contraire, les encourager, les unir et aider leur
culture personnelle d'une façon constante. Les inspections
seront multipliées, surtout à Tahiti; au cours des
inspec¬
tions le chef de Service, non seulement contrôlera la mar¬
che de la c3.aese et les résultats obtenus, mais surtout ai¬
dera les maîtres de ses conseils. Ces fréquentes inspections
permettront en outre au Chef de Service de stimuler l'ému¬
lation entre les maîtres par une répartition plus exacte
des récompenses ou des sanctions. Il importe aussi de pré¬
ciser les programmes, les méthodes et les horaires. Pour
cela, des conférences pédagogiques auront lieu, dès cette
année, pendant les grande© vacances, à Papeete $ elles réu¬
niront tous les maîtres de Tahiti, de ivloorea et le plus g
grand nombre possible de ceux des Archipels, Ces conféren¬
ces traiteront des divers enseignements et des
méthodes5 les
instituteurs
active
auront
en
un
pratiques
seront invités à y participer d'une manière
donnant leur avis en faisant des suggestions. Kilec
double but ; donner les directives pédagogiques
et assurer lu liaison morale entre les membres.
Lu corps enseignant*
Dès la prochaine année scolaire- le bulletin
pédagogique
Ipgg serq rétabli.
de circonscription qui a déjà existé vers
Ce recueil de quatre vingt à cent pa&gô paraîtra
tous les
trois mois; il sera un guide pédagogique publiant les pro¬
grammes, les méthodes, les emples particuliers de leçons,
il comportera également une partie officielles état-civil,
promotions, mutations, nomination©, qui intéressera chaque
instituteur à la, vie du corps enseignant tout entier; enfin,
une partie générale comprendra des articles sur
l'Histoire,
la Géographie, la sociologie locales. Ces article©, rédigés
d'abord par le Chef de Service devront peu à peu provoquer
le désir de collaboration des instituteurs, les amenant ainsi!
•
Service du Patrimoine
»
♦ » 9
»
�à s*intéresser d'une
Où ils enseignent#
façon plus précise à la vie du milieu
&nfin, dès le milieu de lu prochaine année scolaire ,
des stages pédagogiques seront organisés à 1* cole centra¬
le pour les instituteurs des Archipels surtout, au
de ces stages, d'une durée de quinze jours à
Instituteur prendront contact, par des séjours &au
qeôq
£3
O
de 1' -■'cole et par des conféré ices faites
avec les méthodes nouvelles,
«#i
par
le ^he
j'.
»
*n
-v
L'efiort
pédagogique pour l'ai .élioratio
devra porter surtout, au débit du moins, sur
du «français, Dans un précédent raxjport dont
ici un extrait, nous avons donné les raisons
raissent justifier le maintien du Français c
unique d'enseignement dans les Etablissement
ee
méthodes
1 'en
enseignement
s
us
joignons
î nous pae
langue
rancaia de 1'
Océanie# Mais il convient de mettre sur pie
element possible une méthode rationnelle d'e
tre langue, be plus souvent, maintenant, on ce uu £ 4.1*3 a wa*
duire les mots du langage du jeune enfart» On apprend en somthe le Français à partir du Tahitien, par si >le transpoeifcion. Cette méthode, qui peut convenir lors qu'il s'agit, pour
des adultes en possession d'un vocabulaire sur» d'apprendre
une seconde langue, est néfaste à l'école p
jeunes enfants et elle explique en grande p
relative de nos élèves en français, En effe
suit cette méthode, s'habitue a penser toujours
et à traduire simplement sa p ensée en français,
travaux de rédactic
correctss# L'élève
Saise
les
en exercice de
expressions et 1
Il convient donc, d
à se servir du Fr
au
thod
Pour
cela
l'emploi
y&hitxen
te et, en q uelque sorte ''global
ne trahira nas le mot tab. i. tien
rectement l'objet, l'animal ou la personne5 on
me dans tout enseignement, en allant du cencre
trait, du rapproché au lointain 1 le maître fe
voir les choses
il parle, ou quand il ne
pas il en montrera la reproduction* quand il s
re
•
l'esprit,d'idées morales, il amènera l'enfa;
présenter les faits concrets qui an sont l'&pp
manifestation, les exemples seront choisis d'a
classe, puis dans la cour, dans le yillag © j ÛLcb
le maître devra ©e souvenir que, de la même fa
ment réel ou concret de la pensée est le jugem
véritable du langage est la proposition qui ex
ment et, en consequence, il n'apprendra jau:ais
mot isolé, mais la proposition et la phrase sii
de
début des exercices# Ces exercices de langage
l'essentiel de l'enseignement dans les deux pr
de scolarité et ils devront être continués plu
oublier que tous les.
S
•
Service du Patrimoine
langue
�exercices pourront servir à faire parler
et
plus
correctement
plus facilement 1*élève.
Eotre effort, dès cette année scolaire, portera en¬
suite sur 1* adaptation des programmes métropolitain© à la co¬
lonie* Cette adaptation se fera par la création d’un ensei¬
gnement concret, simple et pratique. Il sera bon délaguer,
de simplifier autant que possible les programme©
européén©
en évitant de les abaisser, mais il faudra surtout orienter
l'enseignement vers une préparation à la vie professionnelle
de 1*indigène. Dans le rapport déjà envèyé le 4 novmilor^ I93
nqps avons exposé les grandes lignes de nos projets d’orga¬
nisations de cours technique et professionnel$ cours qui
seront surtout agricole avec organisation dans chaque dis¬
trict d’un jardin d’essai auprès de l’école.au cours de la
prochaine année scolaire nous étudierons la mise au point
d’un nouveau régime pour le certificat d’études primaires.
Cet
doute divisé en deux parties. La pre¬
mière partie, que l’élève passera à douze ans comportera un
examen écrit seulement portant sur les matières essentielles
examen sera sans
et
histoire
calcul,
sciences,
Françaisj
permet
géograçhie.Il
tra aux élèves qui veulent préparer le Brevet
élémentaire d’
entrer au cours
préparatoire du
cours
complémentaire de lrEe<
le Centrale, une seconde partie passée ver© quatorze ans
portera surtout sur des matières pré-professionnelles sagri¬
culture, couture, hygiène
La matière de cet ensei¬
gnement sera délimitée et précisée dans les nouveaux prorames après une étude des besoins
primordiaux de la vie in¬
digène 5 le but sera non pas de faire l’apprentissage d’un
métier* particulier, mais de donner à l’enfant le goût du bon
travail et le désir de travailler régulièrement, l’indigène
étant resté trop souvent dans les îles et même à Tahiti, au
stade de la cueillette et de pêche.
Il est évident que la question de l’adaptation sera com¬
pliqué ici par celle des manuels scolaires. Four* des raisons
déjà exposées, il n’est pas possible de créer toute une sé¬
rie de manuels adaptés exactement à l’Océanie. Cependant, le
Chef de service, en faisant appel à la collaboration de tou¬
tes les personnes compétentes, espère pouvoir faire impri¬
mer à Papeete
même des manuels très simples d’histoire et de
géographie locales et une méthode de langage. Pour les autre;
nanuels, il seront simplement rajeunis et multipliés dans
les diverses écoles. On choisira pour l’enseignement du Fran¬
çais le©livres uniques", précieux auxiliaires du maître,
remplaçant avantageusement l’ancien élève moniteur dans les
»
écoles à classe unique. En
mathématiques,
.
.
arithmétiques de"scolarité prolongée"
Service du Patrimoine
j
©©servira des
éditées en France.
on
�da nouvelles
se
bornera
le système
ridront le
d' extension peut donc se ré sumer ainsi z nous nous efforcerons d*abord d'améliorer la
sonnelie des maîtres,
formation pédagogique et la culture
nseignement en langue
aux besoins de l'infrançaise, simple, concret et
1/essentiel de ce plan
�14 NOV 1938
"
X1 honneur de
vous
<
*
-
i
adresser le s
oui-
Vants,§en
à votre dépêche *î°
»
au sujet de 11 enseignement en
la création cMune école d«artisanat-
indig êne
et de
ta 1tienne î
préc édents concernant l'état a@ l'ensei
.Plissements français a« l»0«,/5ani*, i'ni
i
a
de remédier â la faiblesse
f«ole* et je
en
Français
ai signal
no?
tous
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archipels, j*ai constaitiena e‘exprimaient plus facilement en
es
escendants. Cela tient & ce que le© maî~
endauc© & fair© presque toute leur cias»
cî raisons principles
paraissent justia un développement de la
langue in&igêleiscntaires, dans la formation de nos
eaessitê de renforcer
*res
»
au contrair©
i
indigènes est très
»e savent ni écrire
�1b sas
une conna
connaissance
Une
plus sure de la langue f
rési
pour
heureux: résultat
pour heureux
de contribuer, par la
quelle permettrait de garder avec les conqu
intellectuelles de notre civilisation, à l*i
indigènes dans la communauté française. Cett
doit être poursuivie ici sérieusement. Conna
notice langue, les Maoris comprendraient sans
la nécessité d© 1*effort volontaire et du tr
nécessité qufils méconnaissent maintenant.
donner
faire
un
moyen
trouver, surtout
11 faudrait
definitive, que le roi© du lahitien,
vent presque exclusivement par certaine mai¬
one,
en
simplement de servir, dans les classes
lfacquisit ion des preïaiers êl%aents du Fran
re
teur fixant les premiers mots de notre lanire de !•enfant, à partir des mots correspon
indigène, ce langage pourrait également par
de moyen de contrôle, le maître pouvant
â cette langue plus familière à 1♦enfant,
prend bien les explications données en Franate qu© nous devons, maintenant, concentrer
la lourde tâche qui consiste à apprendre, au
me aux élèves, à s •exprimer correctement en
�Français, à parier, à écrire, à lire sans peine, avec joie
m§me, une langue qui, en les rapprochant de nous leur permet¬
tra de
comprendre plus facilement
d*eux, dans leur propre intérêt,
II
-
ce que nous
attendons
Création &*une école artisanale,
I»1 intérêt de 1*enseignement professionnel et pré-profes¬
sionnel ne i£i*a pas échappé. Je vous ai rendu compte de lfeffort en cours pour réaliser on programme dont le but serait
de^faire de bons artisans, mais surtout de donner aux élèves
le goût du travail bien fait et le désir de travailler ré¬
gulièrement.
Un cours
d«enseignement agricole qui
a
déjà fonctionné
1fan dernier avec succès sera ouvert à nouveau à la rentrés
de Février, Il permettra, par l*application &fun programme
théorique et pratique réparti sur deux ans et sanctionné
Brevet agricole, de préparer quelques bons ouvriers
capables de bien diriger une Petite exploitation.
par un
Un atelier de travail du bois a été monté à l'Bcole Cen¬
trale; un matériel suffisant permet à un instituteur quali¬
fié d1initier les élèves aux rudiments de la menuiserie; cet
J*espêre’oou-
atelier fonctionne depuis le 1er juillet X938.
voir le compléter par un petit atelier de travail des métaux
âôs la rentrée prochaine et pourvu d'*un matériel simple. Il
serait dirigé par des moniteurs et des maîtres-ouvriers four,
nis par les ateliers de 1 * Av 1st ion et des Travaux publics#
Use réalisations modestes paraissent suffisantes dans
l*éiat actuel de la Colonie, car une école organisée immé¬
diatement avec des professeurs spécialisés et un nombre im¬
portant de sections aurait à souffrir à»une grave pénurie
â»élèves. on ne peut pas dire que le Tahitien soit miséra¬
ble pas plus qu*il ne peut être question ici de chômage :
à Papeete, comme dans les districts, son niveau de vie peut
paraître bas à un Européen» cependant ses besoins élémentai¬
sont
toujours satisfaits et il n*éprouve ni le besoin
ni le désir de se livrer à un travail suivi, r.îâme convena¬
blement rémunérée, il est difficile de se procurer une main
res
d•oeuvre
régulière,
remédier à cet état de choses, il apparaît qufil
importe moins de créer immédiatement une école importante,
que de donner, à tous les enfants, dès leur jeune âge, par
enseignement pré-professionnel très simple, 1© goût de
s •adonner régulièrement à des travaux dont nous
leur aurons
montre 1*intérêt.
un
�I
pourquoi toute© nos réalisation© sont encore en
liaison étroite avec l*école primaire et ont une valeur en¬
core plus éducative que pratique. Les atelier® du bois et
du fer auront comme élèves des enfants des écoles; le Cour©
d •Agriculture lui-mime, bien que plus développé et s •adres¬
Cfest
sant à des jeunes gens qui ont déjà fait choisi d*une carriè¬
re, sera suivi aussi par les élèves-maîtres du Cours
0n jardin dfessais devant titre prochainement créé auprès de
HÔrmal*
chaque école, les maîtres ainsi formés pourront faire de ce
jardin un modèle pour tous les habitante du district. Il se
formera ainsi des noyaux de propagande agricole dont 1 ♦in¬
fluence, il faut 1 •espérer, grandira rapidement.
petit fo¬
yer &*art indigène. Certain© instituteurs ont obtenu de
leurs élèves des réalisations remarquables dans le travail
sur bois et le tressage. A la Foire Bxpoaitio» de Î9J7, le
public a pu admirer de très jolis travaux envoyé© par les
#coles. Des outils simples ont récompensé les meilleurs en¬
vois; ces outils permettront de poursuivre ce travail d,une
grande valeur éducative, sinon commerciale, Les élèves pour¬
raient du reste, vendre leurs productions au profit d^une
coopérative scolaire dont le projet est à l’étude â l1imi¬
ta t ion de ce qui est réalisé en France. la gestion leur en
serait confiée, sous le contrôle du maître, leur permettant
ï>e même, î«éeol# de district pourra devenir un
déjà la nécessité de la discipline et de téconomie, vertus ignorées souvent des Tahitiens.
de comprendre
I&i conclusion, il semble que l’effort de 1*enseignement
dans les établissements français &«Océanie doit porter sur¬
tout sur la transformation de la mentalité indigène; il faut
réagir contre 1*indolence naturelle du Tahitien, il faut
l'intéresser au travail, il faut lui donner le goût de l«effort. Pour cela 1 «école doit agir sur l’enfant dès son plus
jeune tgo : elle doit, par un enseignement bien conçu du
ipançais, et un essai de faire mieux connaître les oeuvres
de la pensée française, amener l’enfant & se pénétrer de vé¬
rités morales qu«il ignore; elle doit aussi 1•initier aux
joies du travail par de© exercices simples, dans de© ate¬
liers ©impies, mais aussi nombreux que possible, quand les
élèves auront reçu cette double formation, on pourra réso¬
lument orienter l*èn soigne ment vers de© buts plu© pratiques
et une école d «artisanat sera alors nécessaire.
Chaste net de GSHY
Gouverneur
Service du Patrimoine
�18 mai 1938
l’Enquête à la commission
d’enquête dans les Territoires d'Qutre-Mer
20, Hue la Boétie
à Monsieur le Directeur de
Paris VHP
Monsieur le
à
Comme suite
ma
Directeur,
lettre n° 924 C du 26 avril 1938,j’ai
l’honneur de vous faire connaître que j’ai été rais
par le président local en possession du voeu de la
le 3 mai
Ligue
‘Française
des Droits de l’Homme et du Citoyen concernant
l’enseignement dans les Etablissements
français
d’Océanie.
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•
I
l’Enseignement avait attiré mon atten¬
tion dès mon arrivée dans la colonie. Dans un rapport n°
55 C en date du 18 janvier 1938 j’ai pu adresser au Dépar¬
tement le résultat de mes constatations, les raisons d’un
état de choses défectueux et les réformes que je me propo¬
sais d’appliquer pour y remédier. Les conclusions de cette
ci-joint co¬
*
•
■
note, dont je vous prie de bien vouloir trouver
pie, ont été approuvées par le Ministre.
••
*
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* •
•
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l’extrême diffusion de
populations, réparties entre une infinité d’îles disper¬
dans un
Un
nos
4*
premier point à fcetenir est
sées
énorme périmètre. Il en résulte que, tout com¬
me l’administration en général, la diffusion de l’enseigne¬
ment est considérablement plus onéreuse qu’elle ne le serait
dans une colonie même de superficie plus étendue mains d’un
seul tenant. En outre il en est résulté une très inégal© ré¬
partition des écoles suivant les archipels.
Ensuite, comme le fait ressortie le voeu de la section
de la Ligue Français© des Droits de l’Homme et du Citoyen de
Tahiti, les assemblées locales se sont toujours opposées au
recrutement de fonctionnaires hors la colonie. Les cadres en**
seignants ont donc été et sont actuellement insuffisants.Les
instituteurs locaux n’ayant reçu par le fait qu’une instruc¬
tion imparfaite sont incapables à leur tour de former des
lèves et des candidats instituteurs convenables ; c’est un
é-
�carele vicieux. La création d’un certificat d’études local
et^d’un brevet local, de niveaux inférieurs aux mêmes di¬
plômes métropolitains, seuls exigés pourtant des jeunes
gens pour entrer dans les differents cadres administratifs
locaux, a eu pour résultat de constituer ces cadres avec des
sujets d’une médiocrité pénible à constater.
Dans cette
fluencées par
colonie dont toutes les
dépenses sont in¬
les variations du dollar, les dépenses budgé¬
taires ont subi en
sions sérieuses.
général
ces
années passées des compres¬
Les crédits affectés à l’enseignement par rapport au
montant global des budgets (montant net) des derniers sxer
cices sont donnés ci-dessous.
Dépenses de l’Enseignement
1936
1937
1938
1.353.930
Il semble néanmoins que
les résultats obtenus ne sont
pas adéquats à l’effort financier qui a été poursuivi,
pour
remédier à cette situation, les réformes, mises en
application
depuis
le
de
l’année
scolaire
déjà
début
(février
ont exposées en detail dans le rapport joint
Elles tendent
en
resume
à hausser le niveau des etudes en supprimant les
diplô¬
mes locaux et en ne laissant subsister que
les diplômes
métropolitains (certificat et brevet). Cette mesure tend
déjà à donner satisfaction au voeu exprimé par la sec¬
tion locale de
la Ligue.
à améliorer le recrutement des maîtres. Un cours normal
a été créé
pour donner aux élèves maîtres, avant que
leur soit confiée une école, les notions de pédagogie
indispensables. Il sera désormais exigé d’eux le brevet
élémentaire
métropolitain.
réformes ne
tats immédiats. Pour
de recrutement, nous
maîtres chaque année
pourront évidemment pas avoir Se résul¬
des raisons budgétaires, aussi bien que
ne pouvons admettre que peu d’élèves
au cours normal. De même la qualité ac¬
tuelle des instituteurs ne permettra sans doute, pendant
quelques années, qu’à un nombre restreint d’enfants d’obte¬
nir le certificat d’études métropolitain au lieu du miséra¬
ble certificat local dont on se satisfait jusqu’ici. Mais il
se dégagera
peu à peu une élite et il se/créera une émulation
Ces
Service du Patrimoine
�conditions, il est prématuré de songer à pous¬
ser jusqu’au brevet
supérieur ou aux études secondaires et
à plus forte raison aux études de droit des jeunes gens dont
rares sont ceux qui réussissent à obtenir le brevet élémen¬
Dans ces
taire
,
J*en afo pourtant
parait pas
cours
ait
envisagé l’éventualité mais il
possible d’y arriver avant que la réforme
porté
ses premiers
g|r l’élite nécessaire.
ne me
en
fruits et ait permis de déga-
contre, j’estime inutile de ne laisser ouverte a
les enfants que la seule voie des études menant au bre¬
Par
tous
facultés de
parcourir jusqu’au bout et qu’ils sont amenés à abandonner
cours de route ikans profit
réel.
vet, que beaucoup n’ont pas les moyens ou les
en
Il faut qu’ils puissent à un moment convenable bifur¬
quer vers un enseignement pratique et professionnel. La né¬
cessité s’en fait d’autant plus sentir dans cette colonie
où les Chinois ont accaparé au détriment des autochtones,
beaucoup trop indolents, tous les métiers manuels et artisa
naux.
budgétaires et d’ordre pratique je
n’ai pu, dès cette année, rèqliser cette seconde partie du
plan envisagé. J’ai seulement essayé de créer déjà un petit
pour des raisons
atelier scolaire à l’Ecole centrale et de renforcer la sec¬
agricole. Nous étudions la possibilité d’organiser dans
l’avenir avec le concours de l’aviation maritime et de 1 ’ Aéro Club local des cours de mécaniciens, d’arrimeurs (suscep¬
tibles de former les jeunes gens à divers travaux délicats)
tion
et de
radiotélégraphistes (de plus
plus nécessaires pour
les besoins des goélettes de la flotille locale), pour for¬
mer des spécialistes de cette dernière branche un cours a
déjà été ouvert depuis 6 mois avec l’aide du personnel du
poste de T.S.F. d’Etat dont les résultats sont extrêmement
satisfaisants.
CHASTENET DE GERY
Gouverneur
pour copie conform®
LE CHE1L-J3E /CaBINET
a
1
Service du Patrimoine
en
�18 mai 1938
à Monsieur le Directeur de
l’Enquête à la commission
d’enquête dans les Territoires d’Outre-Mer
20, Hue la Boétie
Paris VIII0
Monsieur le
Directeur,
Comme suite à ma lettre n° 924 C du 26 avril 1938,j’ai
l’honneur de vous faire connaître que j’ai été mis le 3 mai
en possession du voeu de la Ligue
local
le
Président
Française des Droits de 1’Homme et du Citoyen concernant
jpar
français d’Océanie,
l’enseignement dans les Etablissements
o
O
La situation de
O
l’Enseignement avait attiré
mon
atten¬
tion dès mon arrivée dans la colonie. Dans un rapport n®
55 C en date du 18 janvier 1938 j'ai pu adresser au Dépar¬
tement le résultat de mes constatations, les raisons d’un
état de choses défectueux et les réformes que je me propo¬
sais d’appliquer pour y remédier. Les conclusions de cette
note, dont je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint co¬
pie, ont été approuvées par le Ministre.
premier point à retenir est l’extrême diffusion de
nos
populations, réparties entre une infinité d’îles disper¬
sées dans un énorme périmètre, Il en résulte que, tout com¬
me l’administration en général, la diffusion de l’enseigne¬
Un
ment est considérablement plus onéreuse qu’elle ne le serait
dans une colonie même de superficie plus étendue mains d’un
seul tenant. En outre il en est résulté une très inégale ré¬
partition des écoles suivant les archipels.
Ensuite, comme le fait ressortie le voeu de la section
de la Ligue Française des Droits de l’Homme et du Citoyen de
Tahiti, les assemblées locales se sont toujours opposées au
recrutement de fonctionnaires hors la colonie, Les cadres en
seignants ont donc été et sont actuellement insuffisants.Les
instituteurs locaux n’ayant reçu par le fait qu’une instruc¬
tion imparfaite sont incapables à leur tour de former des élèves et des candidats instituteurs convenables 2 c'est un
�cercle vicieux. La création d’un certificat
et^d’un brevet local, de niveaux inférieurs
d’études local
aux mêmes di¬
plômes métropolitains, seuls exigés pourtant des jeunes
gens pour entrer dans les différents cadres administratifs
locaux, a eu pour résultat de constituer ces cadres avec des
sujets d’une médiocrité pénible à constater.
Dans cette colonie dont toutes les
dépenses sont in¬
fluencées par les variations du dollar, les dépenses budgé¬
taires ont subi en général ces années passées des compressi|ns sérieuses.
Les crédits affectés à 1♦enseignement par rapport au
montant global des budgets (montant net) des derniers exer¬
cices sont donnés ci-dessous.
Dépenses de 1 Enseignement
Budget
12.103.£80
1936
1937
1.353.930
1,985.515
15.924,593
16,370.600
1938
2,247.752
Il semble néanmoins que
les résultats obtenus ne sont
pas adéquats à l’effort financier qui a été poursuivi,
pour
remédier à cette situation, les réformes, mises en
depuis
application
le
de
déjà
début
1
*
scolaire
année
(février
1938) soni exposées1 en détail dans le .rapport joint.
Elles tendent
1°
-
en
résumé
:
à hausser le niveau des études en supprimant les diplô¬
mes locaux et en ne laissant subsister que les
diplômes
métropolitains (certificat et brevet), cette mesure tend
déjà à donner satisfaction au voeu exprimé par la sec¬
tion locale de la
Ligue.
*
2°
-
à améliorer le recrutement des maîtres. Un cours normal
a ôté créé
pour donner aux élèves maîtres, avant que
leur soit confiée une école, les notions de pédagogie
indispensables, il sera désormais exigé d’eux le brevet
élémentaire métropolitain.
Ces réformes ne pourront évidemment pas avoir 2e résul¬
tats immédiats, pour des raisons budgétaires, aussi bien que
de recrutement, nous ne pouvons admettre que peu d’élèves
maîtres chaque année au cours normal. De même la qualité ac¬
tuelle des instituteurs ne permettra sans doute, pendant
quelques années, qu’à un nombre restreint d’enfants d’obte¬
nir le certificat d’études métropolitain au lieu du misera¬
ble certificat local dont on se satisfait jusqu’ici. Mais il
se
dégagera peu à peu une élite et il sdcreera une émulation.
�-
3
-
conditions, il est prématuré de songer à pous¬
ser
jusqu*au brevet supérieur ou aux études secondaires et
à plus forte raison aux études de droit des jeunes gens dont
rares sont ceux qui réussissent à obtenir le brevet élémen¬
Dans ces
taire
.
j’en afia pourtant envisagé l’éventualité mais il ne me
en
parait pas possible d*y arriver avant que la reforme
cours ait porto ses premiers fruits et ait permis
de déga-
ge| 1*élite nécessaire.
laisser ouverte à
études menant au bre¬
vet, que beaucoup n’ont pas les moyens ou les facultés d©
parcourir jusqu’au bout et qu’ils sont amenés à abandonner en
cours de route sans profit réel.
Par contre, j’estime inutile de ne
tous les enfants que la seule voie des
Il faut qu’ils puissent à un moment convenable bifur¬
quer vers un enseignement pratique et professionnel. La né¬
cessité s’en fait d’autant plus eantir dans cette colonie
où les chinois ont accaparé au détriment des autochtones,
beaucoup trop indolents, tous les métiers manuels et artisa¬
naux.
budgétaires et d’ordre pratique je
pour des raisons
du
plan envisagé. J’ai seulement essayé de créer déjà un petit
atelier scolaire à l’Ecole centrale et de renforcer
sec¬
n’ai pu,
des cette année, reqliser cette seconde partie
la
agricole. Nous étudions la possibilité d’organiser dans
l’avenir avec le concours de l’aviation maritime et de 1 * Aéro club local des cours de mécaniciens, d’arrimeurs
(suscep¬
tible s de former les jeunes gens à divers travaux délicats)
tion
radiotélégraphistes (de plus en plus nécessaires pour
les besoins des goélettes de la flotille locale), pour for¬
mer des spécialistes de cette dernière branche un cours a
déjà e té ouvert depuis 6 mois avec l’aide du personnel du
poste de T.S.F. d’Btat dont les résultats sont extrêmement
et de
satisfaisants.
signé
:
CHASTENET DE GERY
Gouverneur
pour
LE'
copi
m
Service du Patrimoine
orme
CAB
TË
DE GERY
�Cabinet du
Gouverneur
Papeete, le 18 jan vier I958
Le
Gouverneur
des Etablissements
Officier de la
à Monsieur le
français de l’Océanie
Légion d1 Honneur
MINISTRE DES COLONIES
Cabinet
Inspection Conseil de 1 *Instruction Publiq.ua
Paris
254
I937,
je
C
au
7
juin
Par lettre
\rapport
annuel sur l’enseignement pour
vous ai transmis le
l’année
1936,
en vous
signalant les constatât ions pénibles qu’il m’avait été donné
de faire dans ce service depuis mon arrivée dans le s Etablis¬
sements français de l’Océanie,
Le suis amené à retenir aujourd’hui sur cette question en
la traitant dans son ensemble. Le rendement défectueux de
notre enseignement, eu égard notamment aux crédits que nous
lui consacrons, m’a conduit à rechercher longuement les cau¬
ses de cette insuffisance et les remèdes à
y apporter. C’est
le résultat de cette étude que je vous soumets aujourd’hui»
0 RGAN IS A T ION
-
L’enseignement de base est dispensé dans les
écoles élémentaires à
plusieurs classes réparties,
assez inégalement du reste, à travers les différents
archipels
Les classes, à peu près partout, sont
bondées, du moins si
l’on s’en rapporte au nombre des enfants inscrits car la fré¬
quentation laisse beaucoup à désirer dans l’ensemble. L’archi¬
pel d es Tuamotu qui comprend une cinquantaine d’îles habitées
est particulièrement peu favorisé dans cette
répartition,
A
une
ou
Papeete même,
en dehors d’une école communale à deux
classes entretenue par la Municipalité et qui n’est guère
qu*
une école maternelle, existe une Ecole
Centrale, laquelle
groupe en fait toute la population scolaire du chef-lieu et
les boursiers des îles. Je reviendra plus loin sur le
régime
de l’Ecole
Centrale,
Les diplômes délivrés en fin d’études étaient le certificat
d’études primaire et le brevet élémentaire auxquels il faut
ajouter, à un palier inférieur, un certificat d’études local
et un brevet local institués par arrêté du 1er août
1914,
PERSONNEL - L© personnel comprend tout d’abord 70 instituteur
ou institutrices
incorporés dans les cadres, 41 suppléants et
17 moniteurs, ce qui assure 1’enseignement à une population
d’environ 5*000 enfants, pour l’ensemble de la population de
Service du Patrimoine
�la colonie
se
montant à
43.962 habitants, la
en
proportion serait
satisfaisante, surtout
y ajoutant l’appoint des écoles pri
Têes, si la configuration géographique du pays composé de 90
îles habitées environ permettait une équitable
répartition.
Les instituteurs titulaires étaient admis d‘emblée à
la 6°
classe, le simple et insuffisant brevet local étant seul exi¬
gé, Beaucoup ne sont pas titulaires du certificat d’&ptituà©
pédagogique car, satisfaits de cette dernière classe,"s’aceoraodant dans leur résidence d’une existence
facile, ils préfè¬
rent renoncer à tout avancement durant toute
leur carrière.
suppléants sont
Les
instituteurs
p4s les élémentaires conditions
I
il faut bien
reconnaître que
principale de ces conditions»
ceux qui ne
exigées pour
leur insuffisance
Le® moniteurs enfin, qui existent surtout
sont ordinairement des gens choisis sur
les
remplissent
être encadrés et
populations auxquels nous
Personnel de qualité médiocre.
est souvent la
aux
Tuamotu,
place et payés par
allouons une petite indemnité.
Cette variété dans le personnel tient aux difficultés de "
recrutement : même si nous avions les moyens
financiers de
placer des maîtres titulaires dans tous les
nous nous
postes,
heurterions à cette impossibilité de
en quantité suf¬
trouver,
fisante, des jeunes gens ayant à peu près la formation désira¬
ble et remplissant les conditions
exigées pour la titulari¬
sât ion.Wt'
Ges considérations
remèdes*
nous
amèneront à chercher plus loin les
En dehors des maîtres dont il vient d’etre
parlé et qui as¬
surent également le service dans les
classes élémentaires de
l’Ecole Centrale, il existe dans cet
pour les
établissement,
cours supérieur a
préparat oires aux brevets local et métropoli¬
tain, 2 ménagés d’instituteurs métropolitains. Mais l*un est
eix congé de longue durée
et
Mm®
(H.
GLOSIER); de l’autre, seu¬
le Mme BENOIST exerce son
métier, son mari ayant été jusqu’à
ces temps derniers
investi des fonctions de Chef du service âe
l’Enseignement et déchargé de cours de ce fait. Il a donc fall!
pourvoir, tant bien que mal, à ces
défaillances, en confiant
des classes d’examen à des
européens engages comme auxiliaires
auxquels, à défaut de titres et de formation
ont
pédagogiques,
etê reconnues une culture
générale et des connaissances suffi¬
santes.
RESULT /J? g - Il me parait inutile d’insister sur
le fait qu’un
personnel de qualité aussi médiocre et de
recrutement aussi
hétéroclite ne peut obtenir de résultats
satisfaisants,, Ceuxci sont en fait navrants.
�Des
enfants, mal pris dès le début, insuffisamment poussé
ensuite par des maîtres souvent peu zélés, n‘ayant eux-mêmes
que peu de connaissances générales et guère d*expêrience pé¬
dagogique, n‘arrivent qu‘en petit nombre et péniblement à ce
brevet local qui représente pour eux le summum des connais¬
sances
humaines*
J*ai constaté avec un étonnement attristé, au cours de mes
tournées dans les archipels, là où existent des formations
scolaires, que la majorité des enfants parlaient et compre¬
naient souvent à peine ou meme pas du tout le f ran ça is, alors
que les gens de la génération antérieure marquent une grosso
supériorité, en cette matière, sur les écoliers actuels*
Il y a donc eu incontestablement régression dans la diffu¬
sion de 1 Enseignement, Si cela tient en grande partie à ce
qu*on a cru devoir, à une certaine époque, supprimer la forma
tion pédagogique des maîtres, comme nous le verrons, il y a
ou négligence certaine, ces dernières années, de la part do
la Direction locale du Service de 1 Enseignement*
J*ai retrouvé un bulletin pédagogique rédigé il y a quel¬
ques années par le Chef de service de l‘époque et qui a cess
&* exister depuis 1929* G*était, dans ce pays où, en raison
des distances et de la difficulté des moyens de transports,
les inspections d*un chef de service sont presque impossible
le lien entre les maîtres et leur Chef, le moyen pour lui de
les
stimuler, de les suivre à distance, de diriger efficace¬
ment leur enseignement, grâce à des comptes rendus, des cor¬
respondances et un é change de vues constant,
Aujourd*hui les maîtres, jamais contrôlés dans leurs ^>ost
éloignés, livrés à eux-mêmes, bien souvent préoccupés avant
tout de leurs petits intérêts personnels ou de besognes seco
claires, jamais rappelés au chef-lieu pour des stages de con¬
trôle, ont vite fait de retomber dans leur apathie naturelle
et d‘oublier les quelques notions qu*ils ont apprises,
L® bas niveau de ^instruction dans ce pays m*avait été r
vêlé aussi, dès mon arrivée, par la mauvaise qualité de l'*en
presque totalement
administratif,
personnel
semble^desurnotre
place et incapable surtout du moindre travail de
recruté
rédaction
.
*
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Service du Patrimoine
'
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•
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•
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�-
4
-
J*ai voulu matérialiser la chose et l'ait mettre au
concours
tous les emplois, même ceux pour lesquels il n'en
était pas
normalement prévu. Les résultats de ces concours ont été désas¬
treux, si simples qu'aient été les épreuves proposées et si
modérées les exigences des jurys. Je ne citerai
que le dernier
concours
pour un posted 'instituteur ou institutrice suppléant
où deux candidates seulement, titulaires du brevet
local, se
sont présentées. L'une s'est classée avec
7 sur 20, médiocre
en tout, l'autre avec
4 sur 20 avec 0 en orthographe.
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:,'y, -'y. < y y y
Ces considérât ions, longues mais pourtant
nécessaires, m'avous exposer les mesures qu'il a paru nécessaire d'enà
mèiipnt
visitger, après une sérieuse étude et de nombreuses consulta¬
tions de personnalités locales et des membres du Conseil
Privé.
Ces mesures répondent aussi aux réc&nations de
de
beaucoup
familles qui s'inquiètent de ne pas pouvoir
assurer, sur pla¬
ce, à leurs enfants, 1'enseignement sur lequel ils pensent
en
être
droit de
compter.
Hais auparavant je dois vous donner quelques précis ions
le statut de l'Ecole Centrale de Papeete.
•
sur
ECOLE GE MT BALE - Créée en
1905 presque uniquement pour former
des instituteurs, elle comprenait
:
1°- un
2°-
une
ves
En
fants
le
normal pour les élèves
cours
maîtres,
école
primaire, servant d'école d'application
maîtres.
1909»
déjà
on y a
ajouté
aux
élè¬
un cours
complémentaire pour les
du certificat d'études.
T )
pourvus
en¬
L'arrêté local du 1er aoêt I9I4 qui a organisé localement
Service de l'Enseignement a maintenu ce
régime en instituant
l'internat gratuit pour lé cours normal. Ce
cours, d'une durée
d'un an, était
du
certificat
l'obtention
couronnéypar
d'apti¬
tude pédagogique*
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Puis, toutes les bassçs classes furent créées à l'Ecole
jusqu'à, en 1925> une é/çole maternelle et un internat poùr
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normal fut
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en
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Ainsi donc , ayant é+iê totalement modifiée dans son
principe
et détournée de
le son bU/t, l'Ecole Centrale n'a même
plus l'avan:I
tage de former des maîtres
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tant
qu*école supérieure, est alourdi parce qu’elle rempla¬
ce surtout, en
fait, une ou plusieurs écoles communales dont
1’entretien devrait normalement incomber à la Municipalité de
Papeete*
en
Ainsi donc, pour porter remède à la situation actuelle, les
mesures suivants ont été décidées
tendant, d’une part, à re¬
constituer un corps d’instituteurs qualifies, et de
l’autre,
à relever le niveau des études %
1°- Suppression du certificat d’études local et du brevet lo¬
cal. Ces titres, de niveau très inférieur aux titres de même
déitomination métropolitains, avaient pour résultat de retarder
lesl enfants pour l’obtention du certificat et du brevet métro¬
politain, de multiplier les examens et de satisfaire à trop
bon compte le besoin ou le désir des écoliers de posséder un
diplôme de fin d’études, bien que ne possédant qu’un bagage
de connaissances limitées. L’exemple montre
que beaucoup de
nos jeunes gens eussent poussé
plus avant leurs études si les
conditions d’admission dans les cadres locaux n’avaient pas
été parrallôlement subordonnées à la possession de ce seul et
insuffisant brevet local.
■^es
mesures
provisoires sont prévues cependant pour permettre
encore pendant une année aux
en fin de préparation,
enfants,
d’obtenir ces diplômes locaux.
2°- Pour remplacer l’ancien brevet local, il sera ouvert à
l’Ecole Centrale un cours supérieur qui réunira les enfants
des différentes écoles pourvus du certificat
de pousser plus avant leur instruction et de d’études, désireux
s’acheminer vers
le brevet
élémentaire.
y°- Cette réforme doit s’accompagner d’une amélioration dans
la formation des maîtres. On y arrivera par
retour âe 1’Ble
cole Centrale à son rôle primitif et son but essentiel
dans
les conditions suivantes :
a/ les classes primaires élémentaires
seront
détachées de l’E¬
cole Centrale et rendues à la Municipalité. Pour ce
faire,
deux écoles de 3 classes seraient construites
par la colonie
aux deux extrémités de la ville et la
de
charge
l’entretien
de ces écoles passée graduellement à la
Municipalité, suivant
accord avec le Maire qui est
déjà tout à fait acquis au prin¬
cipe. Les enfants disposant d’écoles de quartiers ne seront
plus obligés à des déplacements assez longs pour se rendre à
l’Ecole Centrale dont les locaux sont devenus d’ailleurs
insuf¬
fisants et les classes
surchargées.
b/ l’Ecole Centrale,
comprendra donc plus
revenue à sa destination
véritable, ne
que le cours supérieur signalé plus haut
�'J*
A
et les
5 années de préparation au brevet élémentaire (avec
plus tard éventuellement la préparation au brevet supérieur,
suivant le voeu des parents, quand nous aurons relevé le ni¬
veau des études). Mais il lui seraadjoint un Cours Normal d’ap>
plication pour les élèves maîtres desquels on exigera dès que
possible à l1 entrée le brevet élémentaire métropolitain. Le
programme comprendra des cours théoriques, des cours pratiques
de pédagogie dans les écoles communales et des stages sommai¬
res à l’hôpital et à la î.à.F. Au bout d’un an, s’ils ont ob¬
tenu le certificat d’aptitude pédagogique, ils seront titula¬
risés de 5e classe et affectés à un poste.
c/^Suppression du grade d’instituteur
de
6e
classe
d/ étages périodiques de perfectionnement et de contrôle pour
les instituteurs éloignés, dès que nous aurons un effectif de
roulement suffisant pour assurer les relèves,
e/ suppression de l’internat
de filles.
Je dois noter à ce sujet que,
i±u«, dès
u
ma première visite à 1’
cole Centrale, j’ai été frappe par
r l’organisation matérielle
défectueuse de cet internat.
11 faut noter
effet que la disposition des locaux ne
permet pas un isolement suffisant de ees jeunes filles, que
en
les
petites intrigues, favorisées dans l’école môme où;toutes
les classes sont mixtes et où les récréations se passent dans
des espaces sans séparations effectives, ont toute chance de
se poursuivre en dépit môme de toute surveillance
effective,
favorisées qu’elles sont par la précocité et le naturelles
Tahitiens, qu’au demeurant, maîtres ou maîtresses d’internat
méritent aucune confiance comme l’ont démontré certains
incidents regrettables, procédant de ce laisser aller et de
l’indiscipline que j’ai eu à constater dans le personnel local
ne
de 1 »
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enseignement,
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ces
conditions, et tant que nous ne seronfe pas' en me¬
sure de construire des locaux
adaptés à leur rôle, j’estime
que l’administration ne peut accepter vis-à-vis des familles
responsabilité qu’elle n’est pas en mesure d’assumer. Il
est préférable de prévenir le scandale que d’avoir à le
déplo¬
une
rer.
Je dois
reconnaître que 1’enquête officieuse à laquelle
j fai procédé avant d’adopter cette mesure a révélé que^ toute
partie saine de la population y était hautement favorable et
m’a montré le peu de faveur dont jouissait cet
internat.
-
A
fj
Mais comme il ne s’agit ni d’interrompre, ni d’entraver
les études de ces jeunes filles, des bourses leur seront ac~
•
«
•
•
t
.
�Comme conclusion à ce long exposé il me reste à vous formu
1er les besoins en per sonnel dont la satisfaction seule nous
permettra de réaliser e programme de rénovation de l’eneeignement que je vous ai e:xposê*
des conditions convenables, il faut
nt de l’Ecole Centrale 4 instituteurs
s
s
ancien» serait chargé du Cours Hor-
cteur de 1 ‘Ecole Centrale et du Cours
euls
presents à la colonie. Bien que
3 *ai eu des motifs séri eux de rao plaindre d’eux au point de
vue discipline - je voi s
adresse, par ce même courrier, un
rapport spécial à ce s| jet - et que M. BENOIST ait rempli de
façon défectueuse les f onctions de chef p.i. de l’Enseignement
leur valeur technique,
appréciée de leurs chefs, me paraît incontestable et il sembl e que, simples chargés de cours,
ils
pourront rendre d’utile s services.
^aaf'Vy-,
M, et Mme CLOSIEB qui
de 16 ans dans la colonie
d’un an le 4 juin I9J7* ,M
années, les fonctions ;de
de Directeur de
soit
en raison
l*Ecoïe\C
de son
éta'
trop prolongé à la colonii
reconnaître que la régresi
la période où M. CLOi
dois noter pourtant
que, j
tre mon arrivée et son
d/ê]
avec
de réclamer
relever le
A
l’affectation
niveau de» itùnÀ
l’heure actuelle
comme
3
le crois nécessaire,
la
�JJ
/
8
-
-
Direction-Inspection de 1 Enseignement était
confiée à un jeune
CLOS 1ER deviendrait
inspecteur
iff ici le
tuteurs.
Je
méconnais pas que ces demandes de personnel eussent
pour qu'il puisse y être donne
plus
tôt
adressées
suite? comme il serait souhaitable, sans retard. Mais je n «ai
pu les envisager avant d*avoir pris une connaissance exacte de
la situation, poursuivi des
investigations et envisagé un pro¬
gramme de réformes,
ne
vo^s être
•le ne méconnais pas non plus que ce personnel constituera
une charge nouvelle très lourde
pour un budget effectif de 14
millions dont le Service de 1
absorbe déjà une
Enseignement
notable part et alors que des dépenses nouvelles inéluctables
(indemnités de zone, hausse du prix du matériel) laissent en¬
pour ce c hapitre, une augmentation
visager,
‘rapport à l«année passée. Je vous serais
importante par
profondément obligé
bien vouloir en tenir compte dans le choisi
ou classe)
(grade
personnel que vous me
de
du
dêsigneriez.
Peut-être, plus
dans
encore
pays qui vit sous le regard
de 1«étranger et où les influences de
langue et de mentalité
étrangères se font fortement sentir, nous n’avons pas le d roit
de faillir à cette partie de notre tâche colonisatrice
ce
qu’est
la diffusion de
1«enseignement. J’estime donc indispensable,
pour répondre également aux voeux qui m'ont été souvent
expri¬
més par les populations
européenne et indigène, jusque dans
des
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points reculés des archipels, de chercher par tous les mo¬
yens, adaptés aux contingentes locales, même au prix de lourds
sacrifices financiers, à restaurer et à renforcer notre en¬
seignement*
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signé ; de GERY
V I
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primaire, la situation de M*
parce qu* obligé de reprendre 11 enseignement après
itre resté longtemps éloigné du professorat. Je me
permets
donc de vous demander s'il s era it possible, meme en lui accor¬
dant une compensation» de proposer une autre affectation à
M,
CIOS 1ER et de désigner pour 1 «Océanie un autre ménage d'insti-
m
m
;! Mi
ÿ
K-:
' I
i* 9 ‘t
�tf^ I/o
Cabinet du
Gouverneur
!
/5
<.5
J'
Papeete, le 18 jan vier I938
N
Le
Gouverneur
des établissements français
Officier de la Légion d'IIonneur
de l'Océanie
à Monsieur le MINISTRE DUS COLONIES
Cabinet
Inspection Conseil de l'Instruction Publique
Tir
lettre 254 C
du 7 juin l;937i 3e vous ai transmis le
rapport annuel sur l'enseignement pour l'année- 1936, en vous
signalant les constatations pénibles qu'il m'avait été donné
de faire dans ce service depuis mon arrivée dans le s Etablis¬
sements français de l'Océanie,
v
Je suis amené à retenir aujourd'hui sur cette question en
la traitant dans son ensemble. Le rendement défectueux de
rfotre enseignement, eu égard notamment aux crédits que nous
lui consacrons, m'a conduit à rechercher longuement les cau¬
ses de ceo te insuffisance et les remèdes à
y apporter. C'est
le résultat de cette étude que je vous soumets aujourd'hui,
ORGANISATION
L'enseignement de base est dispensé dans les
écoles élémentaires à une ou plusieurs classes réparties,
assez inégalement du
reste, à travers les différents archipels»
Les classes, à peu près partout, sont bondées, du moins si
-
l'on s'en rapporte au nombre des enfants
inscrits
car
la fré¬
quentation laisse beaucoup à désirer dans l'ensemble. L'archi¬
pel d es Tuamotu qui comprend une cinquantaine d'îles habitées
est particulièrement peu favorisé dans cette
répartition.
A
Papeete même,
en dehors d'une école communale à deux
classes entretenue par la Municipalité et qui n'est guère
qu»
une école maternelle, existe une Ecole
Centrale, laquelle
groupe en fait toute la population scolaire du chef—lieu et
les boursiers des îles. Le reviendra plus loin sur 1e- régime
de 1 'Ecole Centrale,
^Les diplômes délivrés
fin élémentaire
d'études
d'études primaire et le brevet
auxquels il faut
ajouter, à un palier inférieur, un certificat d'études local
et un brevet local institués par arrêté du 1er août
1914.
PERSONNEL
en
étaient le certificat
comprend
tout
personnel
Le
msti fcuorices
d'abord 70 instituteurs
incorpores dans les cadres, 41 suppléants et
1/ moniteurs, ce qui assure 1'enseignement à une population
d'environ 5,000 enfants, pour l'ensemble de la population de
ou
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1
�la colonie
montant à
se
(43*962 habitants, la proportion serait
satisfaisante, surtout en y ajoutant l’appoint des écoles p'ri
vêes, si la configuration géographique du pays composé de 90
îles habitées environ permettait une équitable Repartit ion,
Les instituteurs titulaires étaient admis d’emblée à la 6
classe, le simple et insuffisant brevet local étant seul exi
gé, Beaucoup ne sont pas titulaires du certificat d’aptitude
pédagogique car, satisfaits de cette dernière classe, s’acco
modant dans leur résidence d’une existence facile, ils préfè
rent renoncer à tout avancement durant toute leur
carrière,
Les instituteurs suppléants sont ceux qui ne remplissent
pas fie s élémentaires conditions exigées pour être encadrés et
il faut bien reconnaître que leur insuffisance est souvent la
principale de ces conditions.
Les moniteurs enfin, qui existent surtout aux
Tuamotu,
place et payés pa
sont ordinairement des gens choisis sur
les populations auxquels nous allouons une petite indemnit
Personnel de
qualité médiocre,
Cette Variété?dans le personnel tient aux difficultés de
recrutement : même si nous avions les moyens financiers dé¬
placer des maîtres titulaires dans tous les postes, nous nous
heurterions à cette impossibilité de trouver, en quantité suf
disante, des jeunes gens ayant à peu près la formation désira
ble et remplissant les conditions exigées pour la titulari¬
sation.
considerat ions
nous
amèneront à
remèdes
En dehors des maîtres dont il Vient d’etre parlé
surent également le service dans les classes IL émeu
l’Ecole Centrale, il existe dans cet établissement,
supérieurs préparatoires aux brevets local et
tain, 2 ménages d’instituteurs métropolitains. Mais
eh congé de longue durée (M. et Mme CL03IER); de 1’
le Mme BENOIST exerce son métier, son mari ayant ét
ces temps derniers investi des fonctions de Chef du
l’Enseignement et déchargé de cours de ce fait I]
pourvoir, tant bien que mal, à ces défaillances, en
des classes d’exame.n à des européens engagés comme
auxquels, à défaut de titres et de formation pédago
été reconnues une culture générale et des connaissa
cours
RESULTATS'
Il
parait inutile d’insister
personnel de qualité aussi médiocre et de r
hétéroclite ne peut obtenir de résultats sr
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tournées dans les archipels, là où existent des formations
scolaires,
la majorité des enfants parlaient et compre¬
naient souvent à peine ou même pas du tout le f ranoa is,adohf
que les gens de la génération antérieure marquent une grosse
suplrioritê, en cette matière, sur les écoliers actuels.
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d’exister depuis I929. C’é
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Aujourd’hui les maîtres, jamais contrôlés dans
éloignés, livrés à eux-mêmes, bien souvent préocoup
tout de leurs, pet i ts inter êt s per sonne ls; pu de beso
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et d’oublier les quelques notions qu’ils ont
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relever le niveau des études
1°~ Suppression du certificat d’études local et du br
Ces titres, de niveau très inférieur aux titres
cal
avaient
métropolitaine,
déno|iination
les enfeoits
pour résultat de
pour l’obtention du certificat et du brev
politain, de multiplier les examens et de satisfaire
bon compte le besoin ou le désir des
diplôme de fin d’études, bien que ne
de connaissances limitées. L’exemple
nos
jeunes gens eussent poussé plus
a
conditions d ’admission dans les cadre
été parrallèlement subordonnées à la
insuffisant brevet local.
^es mesures provisoires sont prévues cependant pour permettre
encore
pendant
d’obtenir
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ces
année aux enfants,
diplômes locaux.
une
en
fin de
préparation.
Pour remplacer l’ancien brevet loca
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pondants ou dans des maisons de famille honorables*
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ler les besoins en personnel dont la sat isf.a et ion seule nous
permettra de réaliser le programme de rénovat ion de 1 ’enset gneme nt que j e vous; ai. expos é{. •
tj
iOf.
Pour qu * i 1 le soit dans des conditions convenables, il faut
consacrer au fonctionnement de l'Ecole Centrale 4 instituteurs
européens dont un, le plus ancien, serait chargé du Cours Nor¬
mal ivec le titre de '‘Directeur de 1 'Bcole Cent râle et du Cours
Normal,
Qua nt
â la direction
de l’enseignement, elle devrait être
confiée, eu égard aux raisons exposées, à un Inspecteur pri¬
maire jeune, actif, ayant à coeur d'obtenir des résultats. Il
faut bien admettre qu'avec le faible effectif de fonctionnai¬
res européens dont nous
disposons, il est paradoxal de distrai
de
fonctions essentielles un de ces rares instituteurs
poftr le cantonner dans des attributions administratives ou
d*inspection dont il faut reconnaître, par les résultats de
ces dernières années,
qu'ils n'ont pas les qualités ou l'acti¬
vité pour s'acquitter de façon satisfaisante.
re
ses
Actuellement, sont affectés à, l'Océanie
:
1°- M.
et Mme BSNO1ST seuls présents à la colonie. Bien quef#
j'ai eu des motifs sérieux de me plaindre d'eux au point de
vue discipline - je vous
adresse, par ce même courrier, un
rapport spécial à ce sujet - et que M, .BENOIST ait rempli de
façon défectueuse les fonctions de chef p.i* de 1'Enseignement
leur valeur technique, appréciée de leurs chefs, me
paraît in¬
contestable et il semble que, simples chargés de cours,
ils
pourront rendre d'utiles
:'dd
M, et Mme CLOSIBR qui, après un séjour prolongé de près
de l6 ans dans la colonie, sont partis pour la France en
congé
d'un an le 4 juin I937. M. CLOS 1ER cumulait, depuis
plusieurs
années, les fonctions de Chef du Service de $. 'Enseignement et
de Directeur de l'Ecole Centrale,
de cours. Que ce
déchargé
soit en raison de son état de santé résultant de son
séjour
trop prolongé à la colonie ou pour tout outre motif, il faut
reconnaître que la régression de l'enseignement a coïncidé
avec la période où M. CLOSIER en a assumé la
Je
direction.
dois noter pourtant que, pendant toute la
en¬
période
écoulée
tre mon arrivée et s
on.départ en congé, M, CLOS1ER n'a cessé
de réclamer
l'affectation de personnel européen nouveau pour
relever le niveau de l'Ecole
Centrale.
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je le crois nécessaire, la
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maire, la situation '&U&.
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dant une o mpensation, de proposer une autre affectation à Myj;
CL0SIH3B' et de désigner pour l‘Océanie un autre ménage d finstituteurs.
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lus tôt pour nu‘il puis
ouhaitable, sans retard
du vous
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Je ne meconnai
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envisager
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’avoir pris une conna1s
des investigations et e
la situation, pou
gramme de reforme
ne méconnais p is
no nap1u s
qu e ce personne
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millions dont le Ser v i c e de 1 lin s e i g ne m e n t ab s o
nônve 11 e
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notable part et alor s quel Se s dêpe
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em n i t é s de zone, hausse ïdu prix du matériel
visager, pour ce c h apitr.e, une augmenta tion ira
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pour répondre éga ement aux voeu
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juin 1937, Je vous ai trana
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l’enseignement pour l’année 1936
constatations pénibles qu’il m’avai
dans ce service depuis mon arrivée
français de l’Océanie»
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dans les écoles élémentaires à une
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plusieurs classes ré-
parties, assez inégalement du reste, à travers les diffé¬
rents archipels
Les classes, à peu p rés partout, sont bon*
dées, du moins si l’on s’en rapporte au nombre des enflants
inscrits car la fréquentation laisse
beaucoup
à
désirer
dans l’ensemble
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laquelle groupe en fait toute la population scolaire du
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européenne et indigène, jusque dans des points reculé» de
archipel»,, de chercher par - tous les moyen?, adaptés aux |Jg
contingences locales, mêrae nu prix de lourds sacririce»
financiers, à restaurer et 1 renforcer notre enseignement.
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Service du Patrimoine
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n
475
COLONIES
Inspection Conseil de
l‘Instruction Publique
Direction du Personnel
et de la
Comptabilité.
ANALYSE
;
Recrutement du personnel
enseignant.
OCÜÔ
23 février 1938
inistre des Colonies
NOTE DU GOUVERNEUR
à Monsieur le
Gouverneur des Etablissements
d*Océanie - Papeete
fr
«Je vous ai adressé, à plusieurs reprises, des instructions vous
priant de m*envoyer dans le courant du 1er trimestre de chaque
dès
réception de la présente circulaire, et au plus tard, le 1er
avril, vos demandes de recrutement pxàur la rentrée d‘octobre 1938
Vos demandes, surtout en ce qui concerne
du se¬
Renseignement
cond degré (enseignement
secondaire, enseignant technique) doive
préciser la nature du poste vacant ou à, créer, indiquer autant
que possible la résidence du poste à pourvoir et
d*une façon
�raie, tous les renseignements de nature à intéresser les candidats
Trop souvent aussi les demandes que vous m'adressez sont impé¬
ratives, précisent la classe du candidat à recruter, son étatcivil des correspondances télé graphiques doivent s’engager à la
suite des conditions posées dont vous ne pouvez mesurer à distance
la répercussion. Il en résulte des retards de nature à,compromet¬
tre un recrutement méthodique qui doit être effectué en temps utile
J© vous demande donc de me signaler avec le nombre de postes
vacants, les candidats qui ont votre préférence, s'il s’agit de
professeurs gommes, de professeurs agrégés ou non, de professeurs
ou d'instituteurs
célibataires, ou mariés à des institutrices,
mais il reste bien entendu qu'il ne s'agit là que d'indications
dont le département tiendra compte et qu'en définitive, le recru¬
tement sera effectué en s* inspirant le plus poss ible de la nature
de
vos
Je
demandes et de
prie
vos
besoins.
troisième lieu de m'indiquer d'une manière tout
à fait précise la situation qui est faite dans votre colonie aux
membres du ^personnel enseignant. Trop souvent, ces renseignements
élémentaires font défaut ou ne sont pas au courant des dernières
modifications. Il ne faut pas perdre de vue que le Département ne
possède pas de moyens de recruter d'office des candidats ou de pré-J
lever le personnel nécessaire sur des effectifs du Ministère de
|
l'Education Nationale. C'est toujours par un acte de volonté li¬
brement consenti par les intéressés que ceux-ci peuvent être l'ob¬
jet du recrutement que vous demandez. Vous n'ignorez pas que,
pour certaine colonies, les difficultés de recrutement subsistent.
Il faut faire auprès des milieux intéressés une propagande personel
le. Le Service de l'Instruction Publique doit recevoir les candi¬
dats, s'entourer des renseignements. Il est nécessaire, pour or¬
ganiser cette sorte de campagne de recrutement que tous les ren¬
seignements lui soient communiqués et que tous pouvoirs de déci¬
vous
en
sion lui
Il arrive fréquemment que des candidats déjà engagés se récu¬
sent au dernier moment pour des raisons imprécises. Il est néces
saire dans ces conditions de tenir des candidatures en réserve
pour répondre à vos demandes de recrutement.
Enfin, j’estime que le recrutement aussi bien pour l'enseigne¬
ment primaire, que pour 1 * enseignement secondaire, doit prendre
un caractère
méthodique.
Le Département de l'Education Nationale est tout ànfait d’ac¬
cord pour assurer aux colonies le personnel qui leur est néces¬
saire. Ce personnel de p1us en plus, doit être un personnel actif
choisi de qualité certaine, pourvu des titres
en dehors
requis;
des avantages normaux auxquels il peut
prétendre, à la suite de
4on détachement dans les colonies des garanties de carrière lui
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�sont désormais assurées dans les cadres métropolitains. Il importe
dans ces conditions que la situation faite au personnel de 1*en¬
seignement soit claire, sans ambiguité. C*est de cette façon qu1
il me sera possible de vous fburnir le personnel d*êlite qui vous
est nécessaire. J*espère, en particulier, pouvoir obtenir que les
postes d*agrêgés prévus dans les établissements des colonies soien
portés sur la liste des postes vacants par le Ministère de 1 édu¬
cation
En
Nationale.
résumé, je vous prie de
me
faire connaître ;
1°- la liste des postes vacants dans les différents ordres dEnsei
gnement avec •indications prévues sur le classement, la situation
de famille, 1*origine administrative des candidats à recruter.
2°- pour 1 Enseignement secondaire, la
désignât ion précise des
postes vacants (nature de 1! enseignement, désignation du lycée
pour ce
poste vacant)
3°“ la situation exacte qui est faite
ordres dans votre colonie.
au
personnel des différents
J* attacher ai s du
prix à recevoir vos demandes, le plus tôt
possible accompagnées des indications exactes relatives à tous les
emplois vacants.
P. le Ministre et p.o.
1
«inspecteur Conseil de 1* Instruction
Publique
signé
Service du Patrimoine
Ministère des Colonies
au
:
ILLISIBLE
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I-Il/M.T.
B.J*
ÉTABLISSEMENTS FRANÇAIS
DE
RÉPUBLIQUE FRANÇAIS,
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L’OCÉANIE
/
LIBERTE
Service (l’Administration Générale
et des Finances
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EGALITE
-
FRATERNITE
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1939
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analyse :
Utilisation d’institu¬
teurs
pendant les
va¬
PAPEETE, LE
25 novembre
19
59.
cances.
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LE CHEF DU SERYICE B5ADMINISTRATION
F
GENERALE
ET DES FINANCES,
à Monsieur le Gouverneur des Etablissements
français
de 1’Océanie
PAPEETE
Conformément
bre
n-
704
prescriptions de votre circulaire N°
2286/C, du 22
novem¬
courant, j'ai l’honneur de vous rendre compte que je pourrais utiliser
six instituteurs
I. G.
aux
pendant la période des vacances scolaires.
�ETABLISSEMENTS
I>E
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
FRANÇAIS
a/VTUVU-
L'OCÉAIVIE
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LIBERTE
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EGA LITE
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FRATERNITE
CHEF DU SERVICE
DES DOUANES
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Papeete, le
0
h
24 Novembre 1939
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à'Monsieur le Gouverneur des Etablissements
français de l’Océanie
Papeete
J’ai l’honneur de vous faire connaître en réponse à votre
circulaire N° 2256 C du 22 Novembre 1939 que le détachement
d’un instituteur ou d’une institutrice pendant les grandes
vacances
scolaires
Douanes.
peut être envisagé
Des travaux tels que
dans le Service des
classement des archives,inventaire
matériel,établissement de certains relevés statistiques
du
lui seraient
confiés.
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Quartier de Tipaerui n
Agrandissement et amenagement de
1TEcole normale de Guitare Physique
de TAHITI, pouvant être a .la fois
tins
Ecole# Noramle de Guitare Physique
civile et militaire.
Installation d1Hydrothérapie medicale
de salles de' ;mas s age, de salles de
Bains Turcs
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Installation drun Solarium
Construction dTune piscine alimentée
a
1
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mer
nivellement du terrain attenant a
1TEcole normale de Culture Physique
oour 1rinstallation de terrains de Je id
Amenagement de la Plage
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Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Fonds 48W - Fonds du gouverneur
Text
A resource consisting primarily of words for reading. Examples include books, letters, dissertations, poems, newspapers, articles, archives of mailing lists. Note that facsimiles or images of texts are still of the genre Text.
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Rapport sur la situation de l'enseignement en Polynésie pour l'année 1939.
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Etablissements français d'Océanie
Source
A related resource from which the described resource is derived
Service du patrimoine archivistique et audiovisuel (SPAA)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1939
Date de numérisation : 2018
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
1 volume au format PDF
Nombre total de vues : 80
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
Tapuscrit
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
48W_841
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Polynésie française
20 ème siècle
Rights
Information about rights held in and over the resource
Diffusion sous licence Creative Commons BY-NC-SA en vertu de la convention liant l’Université de la Polynésie Française et le Service du Patrimoine Archivistique et Audiovisuel de la Polynésie Française.