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5 septembre 1952
-S-I-S-I-l-
Vous m’avea demandé d’étudier lé
projet de création d’un Institut
Supérieur du pacifique, envisagé par la Commission du Pacifique sud et des*
tins à répondre aux besoins des territoires dispersés dans l’immense éten¬
due du Pacifique qui trouveraient ainsi un terrain de rapprochement et de
coopération.
J’ai pu m’entretenir du problème avec les autorités et les per¬
sonnalités compétentes à NOUMEA, à PAPEETE, à SUVAj mon séjour aux Iles
Fidji m’a permis, ayant pu visiter les principales institutions britanni¬
dams l’He, d’observer sur place, les ressources culturelles de cette
possession britannique. J’ai enfin pris connaissance des documents qui m’ont|
été communiqués par M. l’inspecteur Général Lasealie Sere, Premier-CcamBlssaire pour la France à la Commission du pacifique sud.
ques
IM document
important m’a été remis depuis peu à mon retour de
mission. C’est le rapport Barlow, destiné à la Commission du Pacifique qui
constitue en définitive un véritable avant-projet de création d’un Insti¬
tut central technique du Pacifique| j’ai eu aussi communication d’une
qui3se d’un projet français qui envisage la création à Nouméa d’un Institut
Supérieur d’études du type universitaire. C’est sur la base du projet Har¬
low que je fonderai mon examen du problème de la Formation technique supé¬
rieure dans les Territoires du Pacifique et mon avis sur l’évolution cul¬
turelle des territoires français du Pacifique qui sont éventuellement af¬
fectés par ces projets.
SITUATION CULTURELLE DSS PAYS DU PACIFIQUE SÜD.Uhe
géographie tyrannique s’impose à tous les territoires du
Pacifique, dispersés, essaimes dans l’Océan en une multitude d’archipels,
d’ilots ou de guirlandes insulaires. En dépit des relations actives dont
témoigne l’histoire des migrations dans le Pacifique, l’Insularité impose
aux territoires et aux populations un Isolement dans
l’espace et un contin¬
gentement dans l’expansion qui ont fait des sociétés du Pacifique de petltes|
communautés isolées, vivant sur elles-mêmes, en économie à la fois fermée
et spécialisée. Si l’on excepte l’archipel de Hawaï qui restera en raison
sa
situation et de son caractère d’Stat américain en dehors de notre
propos, nulle part la population étroitement assujettie aux dimensions et
aux ressources des lies ne
peut parvenir à fonder les bases et les éléments
de
d’un état qui
mmmm
puisse avoir d’autres caractères que ceux d’u e autonomie
de type
-'
Les
msm*
Has mm
m municipal ou ré;
H ~ fl groupe mm
Fidji qui| coi
t du Pacifique sud ont
numériquement le plus i
viron 250.000 habitants
Service du Patrimoine
ces
conditions, la dép<
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nécessité dès qu’il s’agit de sortir de la vie confinée des Iles, de
constituer une économie d’échange et de relations, d’accéder à des modes à
culture intellectuelle ayant valeur universelle» Les territoires du Pfeeifi
ont été aussi des terres par excellence de colonisation, disputées par les
une
puissances coloniales, au point de vue économique comme au point de vue
culturel et spirituel. L’aboutissement de cette longue histoire de décou¬
vertes et de rivalités de dominations que l’intérêt stratégique de la zone
pacifique illustrait a été une priorité manifeste de l’action et de l’infl
ence britannique et anglo-saxonne, avec le maintien actif de l’influence
et de la présence française dans les E.F.Q. et la Nouvelle-Calédonie.
Cn
aperçoit de suite les analogies avec la situation dans les
Caraïbes, domaine d’études réservé à la Commission des Caraïbes. Sans doute
on aperçoit aussi l’intérêt manifeste qui s’attache, sous les auspices de
la Commission du Pacifique, au développement et à la mise en commun d’institu
tiens ayant trait à la recherche scientifique, à l’expérimentation tech¬
nique, à l’action sanitaire et médicale, la coopération dans ce domaine est
d’intérêt évident. Elle doit assurer des progrès rapides et pe mettre à des
territoires aux ressources propres presque nulles de bénéficier des bienfaits
de la science et de la technique moderne, qu’il s’agisse de la météorologie,
de la biologie de la défense des cultures, de la géologie, de l’océanographie
�®
s
l’ethnologie. Faut-il aller plus loin et envisager
et universitaire
sur
1
de créer des institutions communes aux
acîfique. C*est le pas qua franchit le projet d’Institut C
M. Barlow, que je vais Qtudier et examiner avant de propos
s’appliquer» aux territoires français du pacifique.
(Je traduis le
terme anglais par "Institut
Central".)
Le projet soumis par M. HABLCM est en fait un
avant-projet sou
à la Commission du Pacifique, précis dans son contenu et
sa destination
limité dans son extension et son développement. 21 ne
s’agit pas comme
plusieurs projets l’avalent suggéré ou esquissé de la création d’un éta
sernent d’enseignement
d’une institution de degré univers!tai
supérieur,
non que l’on songe en
la circonstance à limiter l’accès des population
Pacifique à l’enseignement supérieur, mais parce que dans la décade qui
vient, il semble plus opportun et plus conforme à 1 intérêt de la cultur
d’envoyer les étudiants dans les universités occidentales et de les Int
duire ainsi dans le circuit de la culture universelle.
Cependant la evé
d’une institution centrale aura nécessairement comme
le
dév
conséquence
ment d’une sorte de culture unifiée dans les pays
du pacifique et la na;
d’un sentiment
d’unité qui
ne pourra que
Le
relâcher les liens
projet vise essentiellement à l’org
technique moyen et adapté pour la formation de
Il répond d’abord à la nécessité de former at d
on
avec
d’un
et de
les Ma
enselgneœe:
spécialistes
conditions même du milieu géographique et soda
lités dent l’action et le travail n’auront d’ef
connaissance directe et active du milieu. C’est dans les
pays du Pacifique
&êmQp au contact de leurs problèmes et de leurs difficultés qu’il faut for
mer les auxiliaires de
l’agriculture,
de la Santé, de l’Elevage, du bienêtre social. Efe second lieu, le projet répond à un souci de coordination
et de coopération dont l’intérêt ést évident
quand on considère la dlmensi
les effectifs démographiques et les ressources financières de ces terri toi
insulaires, matériellement Impuissants par leurs propres moyens d’entre ten
et de nourrir en quelque sorte des établissements
d’enseignement technique
spécialisé, IL est trop clair que l’Archipel Cook qui ne contient pas plus
de 25.000 habitants,
dispersés dans des lies éloignées les unes des autres
n’est pas en mesure d’organiser un tel
ses besoins et
suivant
enseignement
ses ressources. Le
développement actuel des liaisons et des transports pars
d’envisager pratiquement la création d’un Institut central polyvalent.
le projet Barlow envisage
trois sections de l’Jfcstitut, corre
carrières de l’agriculture et de la
développement économique «afin
aux
la santé et Tm bien-être social.
La Section
pouvoir tre
verses
technique para
comparée à un Collège
défini par M. Ha
ais. avec
ses
dl
�La section
général et théorique\
Bile
technique donnera
sera et”'
sera
ét”~4
moyen où
iignement
associe à
ne scolarité do
exigera à l’entrée une
xslveau du secon
gnement correspondant
précédée par un stage
que1* du type de nos cours
es
nique* Elle conduira à des
dipl&nee
traction générale et d’une
m aptitude
envisagé semble du même ordre quo n
La section technique se diviserait
l’enseignement
pratique*
d’ensei-
»
à la fois d’un ni
telle garantie* Le
industriel
assurant la formation des
ou assistants
vriers spécialistes, des Instructeurs
chniques. ou \
ment professionnel* les sections prorement
spécialistes du bttiment, les mécaniciens, les
Harlow envisage de faire appel, surtout pour la
à des ouvriers déjà incorporés dans le métier qu’
Les cours de l’Institut
pour les trois sections
envisage
de l’électricité
un
mmmmttmmm
n
technique sont de deux ans* K, Harlow
du bttiment, de la mécanique, d’entretien,
effectif annuel de 50
2°) IA aSCÎIQH D’AGRICULTURE ET
mmmmmi
de
fl*
Üonner®
tours,
perfeoJ
élèves»
US SYLVICULTURE
f
.
la Section
d’Agriculture à laquelle il faut rattacher la sectien
de sylviculture est une institution qui semble s’imposer de première urgence
dans les conditions actuelles de l’agronomie et de l’économie du pacifique*
Les Hes et Archipels du Grand Océan ont la même vocation agricole, les
mêmes problèmes d’écologie et de débouchés, la mime civilisation tropicale
du n Cocotier”. C’est sur place que se développant des à présent les recher¬
ches expérimentales, les Instituts scàèntifiques et les stations d’essais
qui doivent faire passer leurs résultats dans la pratique et la vulgarisa¬
tion agricoles* G’est dire qu’un institut agricole tropical du Pacifique
est dans le sens des exigences de l’économie du Pacifique * H est, d’autre
part, essentiel d’associer les populations elles-mêmes et leurs cadres au
développement agricole des territoires* C’est dans ce domaine que la satura»
tien des emplois sera le moins rapidement atteinte*
En
réalité, la section agricole et de sylviculture prévue
par
le
projet Harlow reste une Institution aux ambitions assess modestes qui
rappellerait nos écoles pratiques d’agriculture* H s’agit de former à
l’Ecole et sur le terrain des assistants agricoles instruits dont les
études seraient sanctionnées par un diplôme d’aptitude professionnelle»
la durée des études est de trois ans, la première année serait essentielle¬
ment consacrée à l’étude des sciences nécessaires à 1’agriculture.las deux
autres années, tout en maintenant m enseignement général scientifique par
des cours et des conférences de démonstration, seraient orientées vers
1 ’ enseignement pratique, par le travail et 1 * expérimentation à la fens© et
les stages d’instruction dans les stations expérimentales * L’Ecole secon¬
daire technique, serait tout au moins dansons première période, la pépi¬
nière de l’Ecole d’agriculture* Une organisation du même genre est prévue
pour la sylviculture* H* Harlow prévoit pour les sections un effectif de
25 élèves par an pour l’agriculture, de 15 élèves par an pour la sylvicul¬
ture*
�3°) XA 3SCTI0S
la troisième section
proposée de l'Institut centra
des Etudes sociales» C'est l’un des points les plus intares
neufs du projet Harlow « H s'agit d'une formation appliquée
tuais et
futurs cadres autochtones, essentiellement fca
table " Science du B&eifiquew sur l'étude du milieu et de s<
sociaux culturels et économiques, bref un© sorte d'école él
sciences sociales et politiques du Pacifique". L'Enseignsme
à des éléments ayant déjà une certaine expérience de l'en se
aux
questions sociales
de l'administration indigène, tels qu
Services administratifs ou sanitaires, instituteurs ou repr
ou
sions. Le niveau d'entrée exigerait un diplôme de bonne cul
la connaissance courante et complète de l’anglais. Le cours
et serait sanctionné par uî "Diplôme d'études sociales"» Le
études comporte une étude détaillée du Pacifique dans son h:
graphie, son économie, ses populations et ses relations ave
complété par des cours sur les problèmes administratifs fin
H est certain
et d'études politiques,
des cadres autochtones
une influence certaine
eianea qu'ils prendront
sion du
B&cifique
est évidemment le
une école de ce genr
•u tira à une formatioj
pays du Pacifique et
la vie politique des
n'a pas r»
des adral
s'est
s et ;
envisagé la création d'un Collège central
Mais le comité spcéetal de la Commis-
i ce
r
le milieu
projet; la formation des instituteurs
régionales et doit se
des Etudes sociales, us
et les cours normaux et
normale du 2h
i
;e
institué
en
Enfin, H. Barlow prévoit dans la section des études sociales,
un cours pour la formation des moniteurs de science
rurale, destiné à des
moniteurs devant enseigner dans des écoles secondaires et moyennes les
principes de la science rurale et les conditions du développement rural
dans les communautés du B&cifiqus» Ce cours aurait uns durée d'un an* Ha
cours du môme genre serait
organisé pour former et perfectionner des moniteur
de travaux manuels éducatifs. la part ainsi faite à la formation ou plutôt
au perfectionnement des maîtres de l'enseignement est
intéressante» Le projet
s'inspire des idées et des projets qui ont recueilli l'assentiment de
j>'i?»£*E»3»C»0» en vue de faire de l'enseignement dans les pays non développés
une force de progrès social et d'action sur le milieu, en môme temps qu'un
moyen d'acq isition des connaissances élémentaires. H apparaît cependant
qu'une telle institution pourrait atteindre ses objectifs, par la création au
centre des études sociales, d'un stage séminaire d'information et d'instruc¬
tion, ouvert aux éducateurs spécialisés dans l'enseignement social»
Service du Patrimoine
�:
du Faeifique eat à co
l’on vaut faire prograsslstants au courant
Pourtant
Central. M. Harlow ne
qui existe au
cours
pour
la
et de radios
Médecine du
••
et d’assistants
les
des
plus Impsrleuses, si
ays grâce à des médecins ou
x de la santé et de 1* hygiène
suivant la suggestion du Comité
pas la création d’une institution centrale
te une collaboration aved l’Sodé Centrale de médecine
i à Suva. X»’école de Médecine de Suva comprend des
i de médecins et de dentistes assistants (5 ans 1/2) t
auxiliaires (4 ans), de préparateurs^ de pharmaciens
assistants (3 ans) • Cette école n’est pas une faculté de
universitaire, Elle semble du niveau des écoles de Médecine
m la France avait créées à Dakar, et à Tananarive. M. Harlot
e centrale de Suva, qui vient d’être transformée et déve¬
d’action et de répondre aux
besoins des autres territoires du Pacifique* fn revanche, l’Ecole de Médecine
des Iles Fiji ainsi utilisée pour 1 * ensemble des territoires du pacifique,
trouverait dans l’organisation projetée de l’Institution Centrale, dans son
tout au point de vue acàentl- |
loppée, soit mise
en mesure
d’étendre
son champ
les deux institutions
flque, un appui et un
étroi-
projet Harlow qui répond aux suggestions et aux ins¬
tructions du Comité spécial de la Coeardssion du Pacifique sud • La. question
préliminaire qui se pose immédiatement est celle de l’emplacement à assigne:
à l’Institut central, fc’économie même du projet Barlcw contient une réponse
implicite. Le siège de l’Institut serait fixé aux lies Fiji m liaison avec
les institutions existant déjà dans cet archipel s l’école centrale de
médecine, l’école d’agriculture, le Collège normal des instituteurs. Si,
en aucune façon à Installer ur institut central du
ntrc3 universitaires les plus voisins des puissances
t-à-dire on Australie, en Nouvelle Zélande et misa©
aux Has Hawai, le < oix de» Fiji s’impose pour des raisons géographiques,
politiques et prati« es. Far leur situation central© dans le Bacifique, au
carrefour des grand*
lignes de navigation maritime et aérienne, les lies
Fiji sont en liai soi facile aussi bien avec les territoires de la Polynésie
qu’avec les iles du poupe de la Melanesia et de la Micronésie. Le choix
politique parait égi ©ment s’imposer. Si 1© groupe Diji demeure "possession
Tel est 1©
coloniale de la Cou
ministration très libéral tient le
fïlus grand compte de la tendance auto:
action sur l’arbitrage et 1’équilibre
population. A Fiji, l’Institut centra
d’action de la langue et de la eultur
de reproche "d’annexion intelleetuell
1st© des populations et fonde son
tre les groupes différents de
ver en
et
bien
eue
situé dans le domaine
territoire contrôlé par les da
Enfin, les Iles Fiji, en raison de leur importance dsmographi
économique et grâce à l’effort prolongé du Gouvernement britannique
possèdent déjà des institutions universitaires qui pourront servir de
port et de cadre à l’Institut Central. J’ai visité aux Fiji le collège
Homal d’instituteurs de Nasinu, le Collège de filles, l’école d’agric
ture. Les Fiji possèdent une école de médecine. Déjà des élèves et des
étudiants venant des pays voisins (Tonga, Halles Hébrides) sont instru
dans les Etablissements de l’ile. Aussi la
conclusion du rapport Harlo
�‘'■i.'j'-'-'v
:■
est-elle très nett©. XX est prevu
de construira l’Institut Central de
Médecin». L’institut Tamavua, à proximité de l’Ecole centrale mtxmmSagsaan
îàmÊxmpèaSMtmxm de Médecins, y Institut aurait également une annexe pou
la section d’agriculture sur la fora© de iforonovia. i& section destinée à :
formation des instituteurs s’élociionnés ou des inspecteurs primaires
seraient organisés en liaison avec le collège d9 Instituteurs de M&slau» XX
est incontestable que par ses ressources pédagogiques» l’enseignement des
Iles Fiji est en assure de favoriser l’organisation et le lancement de
l’Institut technique central.
Pans ces conditions» la conception même del’institution relève
méthodes et de l’expérience britanniques. H est évident que l’Institut
central sera un établissement de style, de culture britannique. 31 l’on
des
excepte les territoires français et ce qui subsiste de l’influence hollan¬
daise qui ne sont que des lies environnées par l’Océan de langue anglaise»
nous sennes ici dans un monde qui parle anglais. "la plus grande partie
des Etudiants qui suivront les cours de l’Institution Centrale» dit
H. Marlov» parleront probablement anglais. XX est donc inévitable que la
lanqus d’enseignement soit l’anglais ... Il est manifestement impossible
de donner X’enseignaient en Hollandais et en Français**. H. Harrow n’envisag
pas qu-3 la section technique soit fréquentés par des étudiants en provenanc
français» le Collège technique de Houméa lui parait de même
niveau que l’Institut technique envisagé. Mais» pour les sections d’agricul
ture et des Etudes sociales» H. Barletf pense qu’elles pourraient intéresser
les territoires français et hollandais. A cet effet il préconise en faveur
des étudiants de langue non anglaise des cours préparatoires pour un en¬
seignement accéléré de l’anglais qui seraient données à l’Institut central
pendant six mois. En définitive» l’Institut projeté {et il ne peut guère en
être autrement - sera» dans sa langue» dans sa conception» ses
des territoires
son
personnel,
une
institution de type britannique.
H’XKSriTUT TECHNIQUE CBKTBAL ST
FMNC&IS
ojet de création d’un Institut technique
est-il de nature à intéresser les Etabli
aura
besoins
pour
la formation de leurs
techniques et
premier examen» il ne le semble pas. Aucune tendano
nion ne se manifeste en ce sens; le projet parait au contraire
et ne répond guère aux préoccupations de la population ou des g
dirigeants politiques et économiques de nos possessions. H se i
à coup sûr à des objections très fortes» dues à la fois à une s
fait et à des motifs de valeur politique, s’il s’agit de mettre
l’influence française et les relations de la Métropole avec ses
Au
mente Français d*Océanie.
D’abord, objection de faire 5 l’Institut Contrai est
ment une sorte d’Ecole technique grol'ongée par des cours de p
ou des stages professionnels. Or, an. ;point de vue de l’enseig:
fessioanel, après une longue période •d’insuffisance et de car
les Etablissements Français du Ibcifiique se sont appliqués à ;
problème de la formation technique da:
; faibles. Le
leurs besoins qui restent nunariqurnaa
et des crédi
créé à Houméa grâce à l’appui du plan
a
ouvert ses
portes, il comprend une
i
�•S»
ment
identique au niveau métropolitain, permettra la formation de contre¬
maîtres, de spécialistes, de moniteurs correspondant aux cadras moyens de
la vie économique» Los élèves qui seraient qualifiés pour une instruction
supérieure auront toute possibilité d’aller en France dans une école
d’Arts et Métiers ou dans un® école technique spécialisée» Etant donné le
peu d’envergure de l’échelle des besoins, il s’agira toujours de cas indi¬
viduels qui pourront être réglés par l’octroi de bourses» A Tahiti, le déve¬
loppement de l’enseignement professionnel que l’on avait envisagé de pousser
jusqu’aux diverses section d’un collège technique semble avoir été arreté,
mais quoiqu’il en soit, il sera nécessaire - et le projet est facilement
réalisable - de constituer au collège de Papeete, trois section» s bois,
fer, électricité qui répondront aux besoins économiques de l’ile. S’il faut
compléter la formation des apprentis, c’est a Nouméa, dans notre collège
technique, qu’il conviendrait d’envoyer les élèves d© Tahiti ou des Nouvel!©!
Ha brides
Sur le plan technique proprement dit, l’Institut central ne répond
donc pas aux besoins d© nos territoires qui ont déjà résolu leur problème»
K* Harlow le reconnaissait lui«©êm© et n’escompte pas à ce point de vu© la
participation de la France»
•
Faut-il admettre cette participation pour les autres sections prévue
à l’Institut Central ? En ce qui concerne l’agriculture, la participation
tarait peut-être utile si les projets d’organisation d’une école d’agricul¬
ture ©t de stations expérimentales n© sont pas réalisés à Nouméa» M* Harlow
semble attendre davantage de la section des Etudes Sociales, véritable école
de cadres adaptés aux besoins des pays du Pacifique» A cet égard, le» besoins
des territoire» français sont le» mêmes que ceux de» autre» territoire»
du Pacifique • Les instituteurs ou moniteurs foncés dans le pays, aussi bien
à Nouméa
qu’à Papeete n’ont pas un niveau d’instruction suffisant, ils ne
possèdent pas non plus une formation pédagogique adaptée aux problèmes d©
l’enseignement de base» Mais la formation des instituteurs et des moniteurs
reste une affaire régionale dont la responsabilité incombe au territoire
utilisateur» Envoyer à Suva des instituteurs ou des institutrices d© Tahiti
ou de la Nouvelle-Calédonie parait inutile et inopportun et c’est courir
sans doute à un échec» S’il s’agit de professeurs de cours normaux, d©
futurs inspecteurs, outre que l’effectif des besoins restera toujours très
limité, on s© heurtera a l’obstacle de la langue» Le complément de formatioj
pourra être plus aisément obtenu,par la participation aux stages de perf ect:
nement organisés dans la Métropole, ou par la création dans un des Territoi¬
res du Pacifique d’un wstage s binaire” intermittent, réservé à l’étude des
problèmes spéciaux d® l’enseignement dans ce secteur qui pourrait être orga¬
nisé sous les auspices de l’Ü.N.S.S.C.O», alternativement aux FJJi ou à
Nouméa» Reste la question des médecins auxiliaires» La Nouvelle Calédonie
et Tahiti ont à coup sfir besoin d’assistants sanitaires et de médecins auxi¬
liaires, mais il s’agit d’effectifs qui se compteront longtoaps par unité»
et la solution d’organiser auprès des hôpitaux d’instruction ou des centre»
d’études médicales des stages d© formation parait suffisante» Or peut s©
demander aussi s’il est nécessaire d© passer en Océanie ppar le stade du
Médecin-assistant» De toute façon, il sera nécessaire d’ouvrir à quelques
étudiants les portes des Facilités de Médecine» Dès lore, c’est en France que
ces Médecine Océaniens seront forné s, peut-être à Bordeaux ou à Marseille,
avec
orientation
vers
la médecine
tropicale»
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parait donc pas nécessaire* H
se heurte, d'ailleurs, au courant qui pousse à la fois, les gouvernements
et les populations bénéficiaires elles-mêmes, à préférer pour les étude»
complémentaires d'en3©ign«Ben| technique et supérieur le séjour dans les
établissements de la ¥é tropale, La Nouvelle-Calêdonie et les S.F.Q. ont
adopté une politique de bourses qui concilie les intérêts et les désirs des
bénéficiaires et les charges budgétaires* On estime, d'autre part, que le
séjour dans la Métropole quand il s*ag!t de Français du pacifique ayant
tous les droits et devoirs des citoyens Français est une nécessité politique
et un grand bienfait intellectuel. Nous n'avons aucune raison de mettre
obstacle à ce courant d'échanges culturels et spirituels qui matérialise m
quelque sorte l'influence et l'action culturelle de la France sur les popula¬
tions du Bacifîqu©.
h© recours à l'Institut central ne
effet, les relations culturelles se
à 1'institut Technique Central, première et modeste
Si,
en
iaation d'un© culture
Kent» qui conduiront
l'enseignement supérieur. Déjà, on esquisse le projet d'une école supérieur
de Médecine. la haute culture ne peut rester absente des pays du Pacifique,
elle ne se bornera pas à des institutions de recherche^ scientifique, il fandra, et c'est là une de nos plus nobles charges, créer enn Océanie des foyer»
n met
de haute culture et d'enseignement de haut degré. Si l'on
met à part le r&L©
stratégique du Pacifique, la fonction de l'Occident est, ici
ici plus qu*ailleurs
de répandre sa civilisation, de faire l'éducation des populations
rcifique, il faudra bien envisager de donner des
création d'un Institut Central
monopole dans le Pacifique, aboutirait à la primauté et à la
langue anglaise et de la culture britannique.
culture* Dons ce» conditions, la
L'obstacle de la langue est décisif. Nos populations du
sontde langue française $ c'est ©n français qu'elles doivent être
Pacifique
Instruite»,
jusqu’au plus haut degré de l'instruction. Ce n'est pas là seulement un©
question de fait, mais uns question de droit. La Nouvelle-Calédonie a une
importante portion de sa population d'origine française. Les Tahitiens et
le» Calédoniens ont reçu nos droits politique». Leur imposer mm instruction;
même à titre complêrentaire, dans une langue étrangère, c'est les wdénationaliser”, c'est les priver des droits inscrits dans la Constitution de 1 ' Ifalon
Française, En fait, comme en droit, sur le pianpraiique eoæ&se mxr le plan
politique, la participation française à 1'Institut Technique Central des Fiji
parait donc inutile| elle est, en outre, susceptible de mettre en cause la
culture et la langue française dans les pays du Rcifique dont nous assumons
la charge.
f ;
J'estime cependant qu'il ne convient pas de s'en tenir à une atti¬
tude négative en rejetant les suggestions de la 'Commission du Pacifique m
s'enfermant dans un isolement qui ferait de nos petites et faibles possessioi
du Pacifique des ilôts cloisonnés au milieu du monde padfiqu® en évolution,
les gouvernements locaux, les autorités régionale» du Pacifique, le» milieux
dirigeants politiques eux-mêmes, semblent cependant considérer que la situa¬
tion ne réclame pas un effort nouveau et qu'il suffit de maintenir en le
développant l'organisme de formation générale et technique actuellement
en vigueur sans qu'il soit nécessaire de créer de nouvelles institutions s
j
‘
J'OJ",
■
A
lycées, collèges, écoles techniques ou instituts scientifique». Qa met en
évidence la marge étroite réserva© aux carrières des cadresdans les pays du
Pacifique, àes difficultés financières qui ne manqueraient pas de s'opposer
à un progra me trop ambitieux qui réclamerait des budget» locaux une charge
au-dessus des moyens des territoires. En effet, Tahiti et le» E.F.0., la
'
^
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f'i-, ••r.-yr- ■•V-frV ■
la Nouvel le—Calédonie ©t ses dépendances ont une
population
pour chacun
qui
àm deux groupes ne dépasse pas 60*000 habitants. Nous aamm dans des
pays
de l’ordre de l'arrondissement. U n'est
pas possible de les faire vivre sur
le plan des Etats»
vy.*.suT‘ ‘iSt>«•' •*?.
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f.-S*3k VvV;j vY'
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Cependant, l’étude de la situation à Tahiti, aussi bien qu'en
Nouvelle-Calédonie, montre qu'il est nécessaire de franchir un© étape nou¬
velle et de doter nos établissements
français dans le lacifiqua des institu¬
tions culturelles nécessaires de manière à former
parmi
les
populations
de la Nouvelle-Calédonie et de 1' Oceania
cadres indispensables^!
Française
les
à leur développement- économique ©t social ©t de
notre pré¬
maintenir
façon
à
sence intellectuelle ©t à
répandre notre longue et notre culture, ce qui ast
bien la justification ©t la raison d'être de notre
dans le Grand
présence
Océan® les raisons qui fondent le programs»© de développement culturel qui
tit au projet Barlcw ne sont pas moins agissantes en Nouvelle-Calédonie et
à Tahiti que dans les territoires du Pacifique soumis h l'influence
anglosaxonne®
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Beut-on, dans cet ordre d'idées, envisager la création d'institut
dans la ©one française qui seraient même capables non
pas seulement
tiens
de former des techniciens et des cadres moyens, mis d'exercer une attrac¬
tion sur les pays voisins® En un mot, an face du
projet d'institut techni¬
que central des Fiji, peut-on envisager une sorte d'Bistitut dê hautes
études, qui serait créé à Noméa et qui bénéficierait de la présence de 1'
Institut Fronçais d’Océanie, créé depuis 1946, avec le concours de l'Office
de la Kacherche
scientifique coloniale et dont le succès est si remarquable»
Un projet d'institut d'études supérieures a été élaboré et semble avoir été
soumis à la Conmisaion du pacifique sud* A la
il est certes néces¬
vérité,
saire de former des cadres moyens, d'ouvrir aux élèves des territoires du
Iacifiqu© des débouchés dans la vie économique et technique, de créer un
centre de vie et de rayonnement culturel dans nos
possessions du Pacifique*
Doit-on, pour atteindre ces objectifs, aller jusqu'au niveau de l'enseigne¬
ment supérieur ? Il ne le semble pas,, du moins pour
la période actuelle*
Une institution d'enseignement supérieur pour
son nm a besoin
mériter
d'un personnel de maîtres, d'une installation
et t
de
scientifique,
débouchés
un effectif d’étudiants qui font et feront
longtemps défaut à nos terri¬
toires du Pacifique® Bien plus, il serait sans doute regrettable en
dévelop¬
pant des institutions régionales de rompre le contact plus indispensable
encor© pour la population d'origine
de la Nouvelle-Calédonie, avec
française
les établissements de la métropole* G'est en
nos Facultés et
France,
dan®
nos écoles supérieures, que nous devons
envoyer les étudiants calédoniens
Hobridais ou Tahitiens, capables d'aborder les études supérieures» C'ast
la solution qui politiquement se défend le mieux* Las étudiants destinés
aux cadres ma jews doivent
ecæaplétar leur formation dans la Métropole»
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y-
Devenus
médecins, ingénieurs, professeurs,
agronomes, techniciens, ils
leurs pays d'origine dans la nature des
auront la faculté de revenir dans
débouchés offerts, à la fois pourvus de titres professionnels indiscutables
et enrichis d'une culture française
Us auraient aussi faculté
authentique®
de poursuivre leur carrière dans 1 'Union
Française si, comme il est proba¬
ble, les débouchés propres du Pacifique se trouvent rapidement saturés* U
convient aussi de laisser aux citoyens français de 1 'Union le
plein accès
aux études et aux carrières
pour lesquelles leur aptitude est démontré© par
les titres requis* C'est dans ce sens que s'orientent les deux
gouvernements
de Calédonie et de l'Océanie Française,
en 1952 comptent respecti¬
qui,
vement 51 et
boursiers dan» la Métropole*
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Kala, il n’en demeure pas mins que pour animer m enseignement
technique du 2è®o degré, pour préparer et sélectionner convenablement les
étudiants de 1 ’ Enseigneoient Supérieur, pour défendre nos positions culturel¬
les françaises contre une attraction des institutions de langue anglosaxonne, un programme est à étudier qui, à mon avis, devrait comporter un
effort dans les directions suivantes que je vais tenter de déterminer.
1°) Bcur Renseignement technique
du 2èiae degré
$
>
H 3*agit de la section technique du projet Harlow pour former
les techniciens et les spécialistes. Le Collège technique de Nouméa est on
mesure de
répondre aux besoins. XL faut achever sa réalisation, compléter son.
équupement, organiser
ses diverses sections, améliorer, semble-t-il, 1© recrue
tement d© sas élèves. La préparation au baccalauréat technique assurera la
liaison avec l’enseignement supérieur. L’effort fait par le Fidè» a rempli
son rSle. la liaison devrait être faite avec les
grandes activités du pagre,
notamment avec l’Industrie minière. Il serait indispensable d’organiser à
Tahiti m centre d’apprentissage avec section s bois, fer, mosaïque générale*
électricité dont les élèves les mieux doués pourraient compléter leur forma¬
tion à Nouméa Jusqu’au brevet industriel et au baccalauréat technique.
2°) Agriculture
$
La
question de la formation d’un cadre de techniciens en agriculture
n’est pas à abandonner. On pourrait, san3 doute, envisager la création d’une
section agricole qui serait rattachée au Collège technique de Nouméa et qui
comprendrait dans son programs des stages dans la ferme école dont l’jouvarture est prochaine, lie personnel enseignant serait
aisément trouvé parmi les
fonctionnaires du servie© agricole et la collaboration pour des conférences et
dos stages des membres de l’Institut Français d’Océanie pourrait être recher¬
chée. A Tahiti, l’enseignement à orientation agricole n’existe pas et ne
semble guère en honneur. Ch pourrait crier au centre d’apprentissage de
Papeete un© section agricole qui serait installée dan® une ferme de la ban¬
lieue t quelques écoles importante® (Tar&vao, Papeari, Halatoa) pourraient
aussi être pourvues d’une section agricole postscolaires Quelques éléments
choisis seraient
envoyés à Nouméa.
I 30)
la section des Etudes sociales que prévoit M. Harlow correspond à la
formation des instituteurs et auxiliaires de l'administration et de la Santé.
La formation des instituteurs et des institutrices doit être fait® dans le
Territoire même, nous l’avons déjà dit, H faudra tendre à l’organisation
d'une véritable école normale, en transformant et en améliorant les cours
de Papeete et de Neuville. Cette section normale, rattachée à l’enseignement
secondaire, pourra être asses facilement organisée avec 1© personnel du lycée
ou du
Collège, Former dos instituteurs préparés à leur tâche dans le 2%ciflque
no requiert pas une
collaboration extérieure et un appui technique d’un Ins¬
titut Central, la tache est à notre portée et dans nos moyens, si nous fai¬
sons l'effort nécessaire.
Le
i
perfectionnaient d’instituteurs choisis qui seront dé futurs
directeurs d’écoles est une nécessité pour y parvenir, j’estima qu’il est
Indispensable avant tout de relier cette formation h notre basa métropolitainej
Je préconise à cet effet t 1° l’octroi pour Tahiti et la Nouvelle Calédonie
de deux bourses par an pour une Ecole normal© métropolitaine de garçons ©t
de filles; 2°) l’envoi on stage dans la Hëtrppele de quelques instituteur»
�y-^vibi
-12*
x
jeunes, déjà
service* Le stag© serait d'un anj 3°) la participation des
btabllaaemonts Français xi&nèas&a du Pacifique par la désignation de
quelques
Instituteurs au stage a nnuel d'information des professeurs et des Instituteur
qui a lieu à l’Ecole Normale supérieure de St-Cloudj 4°) l’organisation éven¬
tuelle d'une conférence périodique do 1 * enseignement
oà la coopération ave®
en
les pays voisins pourrait être
réalisée ©t utilisée.
;VV
•
ïbur le formation d'auxiliaires dé l'administration» secrétaires de
mairie» assistants pour las questions sociales» il semble que la aussi le
but peut être atteint par line organisation locale Au
College de Nouméa et de
ï&peete, pourrait être organisée une section complémentaire de formation ad¬
ministrative» ouverte aux candidats possesseurs du brevet du 1er cycle» cette
«action aurait un niveau comparable au cours normal des
institureure, S'il
s'agit de bachelière» un stage de formation et de perfectionnement pourrait
être créé, comportant l'étude des problèmes du Pacifique et des
questions
locales.
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5°) MSdecln»
at Hygiène
Snfin,
pour
Toutes
ces
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les carriers de la médecine et de la Santé, la formation
de médecins au niveau de 1 ' Ohivarsite ne
peut être actuellement réalisée que
dans la .Métropole. Mais la présence de nombreux médecins
spécialisés
permettra
certainement d'organiser à Nouméa et à Papeete des cours de formation d'assis¬
tants d'hygiène qui seraient les auxiliaires dans les lies et les
postes
de
brousse des médecins résidents. "'enseignement des Sciences
Biologiques serait
confié à des professeurs de lycée.
diverses institutions impliquant l'organisation solide
de 1'enseignement secondaire qui
leur fournirait à la fois les élèves ©t le
personnel, en mkù& temps qu'il assure et consolide la culture française d©
l'élite. Des établissements d'enseignement secondaire existent à Nouméa et à
Papeoto. Le colège de Nouméa est» dès à présent,
établissement
importent
dont les effectifs» l'importance et le role dans le pays m font un
établisse¬
ment correspondant à un lycée
français moyen § Nouméa a 293 élèves du 2«me
degré. C'est l'effectif do beaucoup de lycées de province. Rappelons le prest:
qui s'attache à nos lycées de province» à quelquos-uns de nos vieux collèges»
Nouméa a la fonction le rSle d'un lycée. Il n'en a pas en ce moment
1'organ!:
tion, le personnel, l'équipement» les bâtiments. H faut faire eu collège la
Pérouse, un lycée national» pourvu du personas! spécialisé» indispensable avec
quelques profsasaurs agrégés pour les matières importantes» capable de jouer
1©
un
rêle moteur que j'ai tonte de définir. A Papeete» la situation d'est
pas
tout à fait du même ordre, cependant sans
le
courant
interrompre
conduit
qui
des boursiers vers la
Métropole, il est indispensable de créer à lape©ta u
véritable établissement du 2èiae degré qui sera d'abord m collège classique et
moderne avec sa section technique et sa section nosmLe» Un tel établissement
devra
posséder au moins cinq ou six professeurs licenciés ou assimilés qui lui
permettront d'acquérir la qualité d'un collège métropolitain qui pourra ulté¬
rieurement, quand il sera nécessaire» être prolongé jusqu'à la classe de pre¬
mière. In préparation du Baccalauréat ne doit pas être écartés à priori» mais
ajournée pour des raisons d'ordre pratique et d'opportunité. Ainsi donc, un
lycée fronçais à Nouméa* un collège à Papeete seront les foyer© et les centres
culturels autour desquels p®orront se développer les sections techniques
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Service du Patrimoine
�ÉTABLISSEMENTS FRANÇAIS
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
LIBERTÉ-ÉGALITÉ-FRATERNITÉ
Papeete,
LE GOUVERNEUR
DE
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Gheyalier
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FRANÇAIS
Lé©i©n d!1omeors
Priera à M* MA.ILIAC de
seignements suivants :
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fournir les
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ren¬
•
Nombre des élèves reçus au B.E.P.C. aux deux sessions
annuelles de 53 et 52 en décomposant par institutions
(Ecole Centrale, Ecole des Frères, Ecole des Soeurs,
Ecole Vienot)«
•
Papeete le 5 mars 1954
R. PSTITBON
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REPUBLIQUE F RA N C A ! S E
ÉTABLISSEMENTS FRANÇAIS
S» B I/OCKAXÏE
UTE- FRATERNITE
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Instruction
266
Publique*
xr
'nrmrsoKamnn
6 mars
LE CHEF DU
SERVICE DE L * INSTRUCTION
à Monsieur
le Gouverneur des
4!I'
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54
PUBLIQUE
E.F.O,
PAPEETE
élèves reçus au B E.P.C. 1ère et
2ème session 1952 et 1953,
du 5 mars 1954)
(Satisfaction à votre demande
Tableau des
1
»
*
%
•
Nom de
11 établissementî
(65 cand,)
1952
lè ses,
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Total
1952
ses.
1953
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(82 cand.)
ses.
2è
ses.
Total
1953
9
•
9
Collège P. Gauguin
22
11
18
4
15
17
-
3
11
10
2
12
&
4
7
1
8
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H
1
-
42
52
7
2
»
•
Frères
15
Ecole des Soeurs
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Ecole des
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Ecole Protestante
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Petit Séminaire
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Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Fonds 48W - Fonds du gouverneur
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Établissement
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Title
A name given to the resource
Projet de création d'un institut technique central du Pacifique : rapport de l'inspecteur général Charton au ministre, septembre 1952
Source
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Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1952
Date de numérisation : 2018
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1 volume au format PDF
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Language
A language of the resource
fre
tah
Type
The nature or genre of the resource
Texte imprimé
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
48W_376
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Polynésie française
20ème siècle
Rights
Information about rights held in and over the resource
Diffusion sous licence Creative Commons BY-NC-SA en vertu de la convention liant l’Université de la Polynésie Française et le Service du Patrimoine Archivistique et Audiovisuel de la Polynésie Française.